Wastburg 2.0 : des pourris et des gardes

[Charly Dean]

Bah ça arrive.
Pis j'suis difficile :p

[Loris]

Bon, de mon coté, y me reste surtout les scénars à pondre/peaufiner. Ah, et un petit coin de chapitre si Go@t se lance pas dessus avant moi.

[Loris]

Je suis Karly (désolé pour ce piratage d’antenne, écrire du jdr est un peu mon seul exutoire)
Karl est un jeune lettré du quartier de l’étrave et il a eu une super idée. Avec quelques amis, Johann, Franz, Jorge, Bernhart, Filip, Sztefann et Barnard - ces deux derniers étant loritains - ils ont eu l’idée de parler de ce qui se passe à Wastburg, de l’écrire ou le dessiner et de l’imprimer sur du papier, qu’ils vendraient à vil prix. Les premiers numéros seraient gratuits. L’objet du journal bilingue, intitulé “Karlyz” (Karl en loritain), serait de dénoncer les abus des grands et intouchables, ainsi que le racisme ambiant de la ville, le tout dans la comédie et l’humour. Rien ne sera sacré. Leurs premiers numéros s’attaquent ainsi à la Wastbourgeoisie et à l’impunité du Burgmeister, dont les fastes somptueux laissent se poser des questions vis à vis du délabrement des moyens du Guet. Il tapent aussi dur sur la propension du Guet à préférer les Waelmiens et extraient aussi deux trois scandales.
La presse - une récente invention waelmienne - est installée dans une cave sous l’étrave et les gars de Patte-Folle deviennent rapidement des fournisseurs privilégiés de l’information. Le Burgmeister essaie d’abord de faire interdire le journal mais, face au tollé provoqué, est obligé de le laisser poursuivre son travail. Le journal devient rapidement une soupape de sécurité dans la ville. Certains échevins ne rêvent que de mettre tout ça à la Purge, mais le succès du journal n’autorise pas les actes directs.

Merci à Rolland Barthelemy pour les portraits:










Equipe de Karly
Traits
- plume acérée
- humour sans faille
- ni dieu, ni maître
- révoltés par l'injustice
- et ils ne connaissent pas la peur
Social : Wastbourgeois (--), Burgmeister (-), Gardoches (0 ou --, c'est selon), Majeure partie de la population (+), Loritains (++)

Ceci est un synopsis à saupoudrer au cours de tous vos autres scénarios :
Scénario 0 : la fondation.
Les personnages voient deux valets en train de tabasser un jeune homme dans une allée sombre. Johann, un jeune écrivain de rue blond avec petites lunettes rondes, essayait de vendre des papiers imprimés. S’ils le sauvent, il explique le principe. L’enquête mène à une maison bourgeoise dont le patriarche est en fait un parvenu qui a détourné un héritage, preuve à l’appui.

Scénario 1 : la montée.
Karly est devenu peu à peu une institution Wastburgienne. Au cours d’une enquête, les personnages voient débarquer un membre de la rédaction qui leur demande des détails. A voir comment ils gèrent. Après, celui-ci ne les lâche plus. S’ils avancent, le journal leur reproche des abus policiers. S’ils rament, le journal évoque la médiocrité des gardoches, leur faiblesse intellectuelle ainsi que la pingrerie de leur échevin. Autant dire qu’ils deviennent la risée de Wastburg et que leur échevin leur met violemment la pression. Quand, enfin, les personnages résolvent leur enquête, le journal évoque une belle réussite tout en soutenant que cela aurait pu aller beaucoup plus vite s’ils lâchaient enfin le filtre raciste qui les pousse toujours à chercher d’abord des loritains.

Scénario 2: l’interdiction.
L’échevin demande aux personnages d’aller chercher Karly et ses comparses et des les écrouer, et rassembler tous les numéros du dernier Karlyzz, sans les lire, et de les brûler. A eux de voir. Les conséquences d’effectuer la chose sont que le contenu du journal fuite quand même, la ville bout de colère et que des émeutes éclatent. Sous la pression, l’échevinat relaxe les prévenus. Le journal reprend. Si les personnages ont essayé de limiter les dégâts lors de l’arrestation, ils gagnent Wastburg (+) et Karlyzz (++). Au contraire, ils peuvent avoir (-) dans les deux s’ils ont fait preuve de violence et ont abusé de leur autorité. Suites aux émeutes, le Burgmeister invente la “Liberté de la Presse” et quelques autres journaux se montent, nettement moins bons et de toutes sortes. A partir de là, la presse vient souvent se mêler de ce qui ne la regarde pas lors des enquêtes de vos gardoches, cela peut nuire à leurs enquêtes ou à leur ascension hiérarchique. Voire à leurs petits trafics. Arrangez-vous pour que le rapport amour/haine des personnages reste ambigu, tout en penchant plutôt vers la colère quand même. Suite aux événements, deux gardoches connus des PJ, Frank et Akmet, qui apprécient le journal, arrangent leurs rondes pour toujours assurer une présence policière au siège.

Frank et Akmed
Traits
- aiment se marrer
- pas manchots avec une lance
- te prennent aux dés quand tu veux
- féroce dans la baston
Social : guet (+), Karl et ses potes (++)

Scénario 3 : final.
Après quelques agressions, déjouées par les gardoches amis, Karl s’adresse aux personnages car il craint pour sa vie et celles de ses amis. Il va falloir que les personnages utilisent leurs liens avec les botzals/la rue pour assurer une véritable protection du journal et faire tomber leur ancien échevin - si vous avez fait jouer “Le 8è District”, l’actuel sinon - qui a promis une prime à certains gardoches, en secrets, pour faire taire définitivement Karly. L’attaque aura lieu quelques jours plus tard. S’ils ont pris le temps de découvrir d’où la menace pourrait venir, ils en connaîtront le lieu, voire auront pu négocier avec les gardoches concernés. Sinon, ce sera une attaque violente. Il faudra alors aux gardoches enquêter, sous la pression populaire renouvelée et avec quelques émeutes, pour découvrir d’où est venue l’attaque et faire tomber leur supérieur direct.

[Dude]

Merci
Et putain de grand merci à Rolland Barthelemy

[Charly Dean]

Hey Loris!
Hey Roland!
Merci à vous:)

[mithriel]

J'aurais traduit Charlie en loritain, ou Carolis/Carlis pour faire plus latin.

[Loris]

J'ai rédigé ça ce matin pendant la pause café. D'une seule traite. Je t'avoue que j'ai pas beaucoup beaucoup pris le temps de réfléchir.

Merci en tout cas. J'ai eu un peu peur que mon hommage soit mal pris.

[Tholgren]

Très chouette, bravo !

[Asmodeus_Mogart]

Merci pour cet hommage

[Loris]

De rien.
Le meilleur hommage, à mon avis, serait de le faire jouer.

[Dude]

De rien.
Le meilleur hommage, à mon avis, serait de le faire jouer.

En adaptant deux ou trois choses, je vais l'intégrer à ma campagne D&D5

[Cédric Ferrand]

J'ai eu un peu peur que mon hommage soit mal pris.

Mal pris, je ne pense pas.
Par contre, je sais qu'il existes des casusiens que le "JdR à message" fait chier, donc y'en a des qui risquent de se sentir emmerdés de voir du réel s'imposer dans leur imaginaire. C'est pas bien grave, ils peuvent aisément ignorer ta proposition.

Autant que les dessineux, ce que je souhaite c'est que les deux flics descendus soient eux-aussi PNJiser, si tu as le temps.
Parce que, boudiou, c'était des gardoches, quoi.

[Loris]

En effet, carrément.

J'ajoute.

[Charly Dean]

J'aurais été avec toi Loris, j't'aurais vanné...
Ton ajout m'a fait rire. J'imagine des mecs qu'aurait pu sourire et ça fait du bien
En tout cas, merci encore.

[Inigin]

J'ai eu un peu peur que mon hommage soit mal pris.

Mal pris, je ne pense pas.
Par contre, je sais qu'il existes des casusiens que le "JdR à message" fait chier, .

Pour moi, ça peut être chiant, mais là c'est un jdr à clin d'oeil, et c'est drôle.