Septembre 1888 à Londres, La Peur rôde, l’ombre de Jack l’Éventreur est partout. Personne n’ose sortir la nuit, surtout pas les femmes…
C’est dans ce contexte que le Mentor d’un des PJs du groupe, Lady Anne Flinders Petrie, fait parvenir à celui-ci et aux membres de sa cabale une missive leur demandant de venir la voir:
Une émeraude d’une grande valeur lui a été dérobée la nuit précédente.
Arrivant sur place, l’ambiance est sordide dans la maison des Flinders Petrie. Si les PJs font attention, ils pourront apprendre que le petit William Matthew pleure beaucoup depuis la disparition de Bastet, son animal de compagnie préféré, un joli félin qui a adopté sa maman (et non pas le contraire) lors d’une expédition en Égypte…
Arrivés dans le salon, les PJs découvrent que l’on avait du avoir oublié de fermer à clé la vitrine dans laquelle l’émeraude “L’Oeil du chat” était explosée.
Mais aucune trace d’infraction dans la maison, ni de bruit suspect lors de la nuit de la disparition.
Une investigation plus poussée permet de reconnaitre des poils sur les boisements de la vitrine… Des poils de chat (un chat ganté [felis silvestris libyca]) peuvent être identifiés.
Le petit Bastet disparu est d’ailleurs un chat ganté, et son lieu de repos préféré, un confortable fauteuil sentant bon le cuir de vachette voilé d’une couverture saupoudrée de poils dudit félin, est situé juste de l’autre côté de la cheminée…
Si les PJs regardent du côté de l’Umbra, ils auront une belle surprise:
Juste derrière le voile séparant les mondes (qui est particulièrement fin ici) se trouve une dimension inconnue, dont l’entrée ressemble à celle du Temple de Louxor…
Les Pjs arriveront-ils à convaincre les gardiens à tête de chats de cette ville appelée Bastetville de les laisser y entrer (avoir un chat ronronnant das les bras aide énormément)? Retrouveront-ils Bastet parmi les millilers de chats qui peuplent la ville et sont ici tous doués de parole (Ici, ils se fait appeler Ubaast Flinders)? Sauront-ils faire usage de stratagèmes pour convaincre Ubaast Flinders de venir réguliérement rendre visite à ses compagnons bipèdes?
L’émeraude, elle, ne pourra pas être retrouvée: Elle a été utilisée pour ouvrir un portail entre Bastetville et la cheminée de la famille des Flinders-Petrie...
L'iddé n'est pas de moi, mais tybald proposait autre part :
Iamus Servius versus doctor Nero
Tybalt (le retour) a écrit :Pour le coup, l'inspi n'est pas du tout orientale, mais cette histoire de dôme me fait penser à la domus aurea de Néron, un palais gigantesque doté (entre beaucoup d'autres choses) d'une "salle de banquet dont le plafond en forme de voûte céleste tournait sur lui-même". (Je ne comprends pas que personne n'ait exploité ça pour une scène d'une aventure pulp façon James Bond dans l'Antiquité. Genre Iamus Servius versus doctor Nero. Ou Chrysodactylos. Bref.)
madame ridulle a écrit :il faut plusieurs donjons et plusieurs dragons c'est ça? en space op? je relève le défi. Mais ça attendra ce soir, j'ai des lessives à faire.
madame ridulle, votre texte est attendu avec impatience
L'Humanité, comme le dandelion emporté par une bourrasque d'automne, a essaimé de nombreux mondes, des cultures originales ont prospéré puis sont retombes dans l'oubli. C'est à peine si l'Homo galacticus se souvient encore du nom de son berceau...
Au cours des âges proto et historiques de l'Expansion, il a rencontré de nombreuses formes de vie, souvent fascinantes, parfois terrifiantes; des êtres à sa mesure et parfois auprès desquels il ne pouvait que se remémorer sa mémoire atavique de petit primate cherchant à se faire le plus discret possible face à beaucoup plus fort et plus malin que lui...
L'Humain a besoin de cataloguer, de mettre les choses en ordre, les nommer pour les rendre compréhensibles. Aussi, il donna des noms familiers à ce qui ne l'était pas et l'espace se peupla d'elfes, de nains, d'orcs et de gobelins... Et, hélas... De dragons!
Certaines sociétés humaines combattirent les dragons et s'en débarrassèrent. D'autres y perdirent leur liberté ou leur vie... Parfois les deux! Enfin quelques-uns choisirent non pas de les combattre mais de les amadouer... Est-ce un hasard ou un cliché mais ceux-là étaient des humains dont la souche génétique et culturelle était l'Asie avec ses dragons certes terrifiants mais positifs... Pour se les mettre dans la poche, ils leur firent des offrandes, proposèrent leurs services pour toutes sortes de travaux y compris de combattre leurs ennemis (essentiellement d'autres dragons). Ils élevèrent des palais fabuleux qu'ils leur offrait, incluaient quelques gènes draconiques à leur progéniture et entreprirent de les flatter encore plus en leur donnant le statut de dieux vivants...
Les dragons vivent longtemps. Assez longtemps pour que le jeu de dupes dont aucun des deux joueurs ne l'étaient se love dans une douce et confortable tradition et que le plus faible des joueurs oublie que ce n'était qu'un jeu...
Chaque génération des dieux-dragons emportait vers de nouveaux territoires vierges... ou rendu à plus de virginité par un grand "ménage de printemps"... un lot de serviteurs-adorateurs humains, qui à leur tour lui élevait palais-temple et tout ce que leur dieu pouvait désirer.
Pourtant mêmes divinisés, les dragons ne sont pas éternels, et leurs palais-temples pour les plus anciens devinrent leurs mausolées. Souvent leurs fidèles se laissaient mourir tout simplement... les sang-de-dragon à la longévité plus grande devenant les gardiens solitaires et résignés de planètes-tombeaux.
Les dragons n'aiment pas la mort, ils en ont encore plus peur que les humains, aussi une planète-tombeau est tabou pour eux et leurs serviteurs. Cependant, les humains d'autres civilisations ont découvert le potentiel de ces planètes. Ainsi les plus anciennes ont été recolonisées par des humains galactiques... Ce qui équivaut pour les dragons à une profanation... à laquelle ils ne peuvent rien du fait du tabou...
Alors les dragons de la génération qui constata ce "problème", passèrent une partie de leur immense vie à faire installer toutes sortes de pièges qui s'activeraient à leur mort. Les sang-de-dragon en seraient les servants fidèles (les dragons leur implantèrent un gène les obligeant à se perpétuer pour ne pas que la tâche de leur caste puisse venir à manquer de "volontaires" et à se transformer de génération en génération pour ressembler de plus en plus à leur maître disparu).
Lorsque leur temps fut venu, ces planètes-donjons devinrent un défi pour tous les aventuriers de la galaxie.
Real stupidity beats artificial intelligence every time.
Hogfather
C'est marrant moi je voyais bien des esclavagistes SM kidnapper des dragoinoides du futur pour peupler les cages de leurs donjons (bien au chaud entre la salle des machines et les capsules de secours du vaisseau mère).
Mais la version de Mme Ridulle est plus poétique.
Trois petits jdr maisons vous attendent sur mon blog. N'hésitez pas à me faire part de vos critiques! http://mk-fe.blogspot.fr/