Lordelric a écrit : ↑dim. juin 09, 2024 7:17 pm
Tout à fait d'accord avec toi si le vampire souhaite s'attacher un serviteur de confiance loyal et dévoué. Après :
- Domination ne signifie pas forcément coercition directe et frontale, on peut aussi l'utiliser de manière mesurée et subtile pour orienter et manipuler la personne ciblée que l'on souhaite s'accaparer à accepter de bon grès son sort
- On peut envisager plein d'autres usages d'une goule sans vouloir forcément en faire un serviteur dévoué : "Et si je filais quelques pouvoirs à un individu lambda pour en faire un tueur en série drogué et détourner ainsi l'attention des autorités de mes propres maladresses ?"
Ça c'est "Présence" plutôt que Domination..
Mais tu as totalement raison, ça fait partie des nombreux moyens que possède un vampire pour mener à bien ses petites manigances... ça confirme tout de même le fait qu'un vampire est dépendant de son environnement humain et est de ce fait davantage un parasite qu'un prédateur...
Membre unique et autoproclamé du Comité d'attribution de Point De Calembour Lame En Table Comme Seul Orphée Ose En Faire (PDCLETCSOOEF)
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Le merlock a écrit : ↑dim. juin 09, 2024 9:46 pm
Tout à fait d'accord avec toi si le vampire souhaite s'attacher un serviteur de confiance loyal et dévoué. Après :
Ça c'est "Présence" plutôt que Domination..
Mais tu as totalement raison, ça fait partie des nombreux moyens que possède un vampire pour mener à bien ses petites manigances... ça confirme tout de même le fait qu'un vampire est dépendant de son environnement humain et est de ce fait davantage un parasite qu'un prédateur...
Désolé, quand je parlais de "Domination" je voyais l'ensemble des capacités d'influencer autrui du vampire et pas spécifiquement le pouvoir du même nom. Pardon pour la confusion
Quand à la qualification de parasite, il me semble que c'est la dénomination de toutes les créatures du règne animal qui se nourrrisent de sang (moustique, tique, puce...). Le vampire ne fait donc pas exception
Belgarath a écrit : ↑dim. juin 09, 2024 8:10 amImmortel (on peut parfaitement jouer sur échelle de temps plus restreinte)
+1 : la durée dans Immortel est surtout lié au "Downtime" (j'ai la version anglaise sous la main déso) : si tu mets un pas de temps genre 1 mois ou 1 trimestre, ou même 1 an, tu restes à l'échelle d'une vie humaine. Les thématiques et le système de jeu sont "spot on" de ce que tu recherches je pense. Par contre, c'est du Diceless.
J'aime beaucoup l'idée utilisée dans Chroniques Oubliées Contemporain pour les vampires : tu récupères 1 Point de Sang par humain... que tu tues en lui buvant le sang. La chasse est immédiatement plus horrifique...
Tu peux ne pas boire, mais c'est -10 de malus pour tous les jets au bout de 5 jours. Tu peux boire des animaux mais c'est -5. Cela donne directement un conflit moral qui se traduit en jeu.
Le bruit ne fait pas de bien. Le bien ne fait pas de bruit.
J'ai eu droit à une remarque très intéressante de la part de Jules de chez smith en face
Il est d'ailleurs à noter que pas mal d'interview de Mark Rein Hagen que j'avais lu indiquaient que pour lui seul le livre de base et les chronicles de Chicago étaient canoniques et que le reste était du bordel nuisible. Même si ça n'a pas pris VtR propose au moins un reset rafraichissant.
Il n'a malheureusement plus souvenirs de ses sources, et donc je ne saurais statuer sur la véracité des propos qu'il attribue à Mark Rein Hagen. L'idée est néanmoins très intéressante surtout quand on sait que dans ce genre de gamme à l'époque il y avait pas mal de remplissage. Mathieu de chez radio roliste ricanait dans une de ses émissions à l'idée de "hacker un lore" mais personnellement j'ai toujours trouvé que l'idée était moins stupide que ce qu'il laissait sous entendre, surtout à une époque où pas mal d'écrivains sans talents font n'importe quoi avec les "grosses franchises".
Je pense qu'il serait possible d'obtenir un jeu paradoxalement plus intéressant et plus riche en décanonisant certains suppléments, reste à savoir lesquels.
Enfin il me semble que Mark Rein Hagen a participé a élargir très tôt le monde des ténèbres avec sa série de jeux. Si je me refère à la presse de l'époque (casus belli), les 4 jeux suivants ont étés annoncés en même temps que la sortie de Vampire. La ménagerie de "monstre" était donc la vision canonique de départ. Ou alors il aurait fallu cloisoner chaque univers mais il ne me semble pas que c'était une volonté explicite dans les livres de base. On avait plutôt un chapitre expliquant comment intégrer les autres jeux, en tout cas pour les jeux sortis après Vampire.
Ceci dit, je suis aussi partisan de retrouver ce qui est la base de Vampire.
Je mene une chronique en utilisant uniquement le livre de base, les 7 clans et la camarilla pour les joueurs, et pour mes pnj j'ai ajouté les Giovanni qui lorngnent sur le domaine des joueurs. Exit les PNJ omnipotents, la menace vient des jeunes vampires indisciplinés ou des humains désirant s'approprier cette immortalité.
On joue le quotidien au jour le jour (ou plutôt au nuit le nuit) des PJs. Comme ils sont primogènes ils ont la responsabilité de la mascarade et de la gestion de leur cité. C'est très suffisant pour faire une chronique. J'essaie d'insister sur la bête qui sommeille en chacun d'eux, les interactions sociales sont susceptibles de declencher la frenesie à la moindre humiliation.
En ce qui concerne l'appendix N du vampire, je peux ajouter quelques films à voir absolument: Les prédateurs (1983) avec Catherine Deneuve, Susan Sarandon et Bowie Thirst (2009), film coreen sur un pretre catholique devenu vampire. Only lovers left alive (2013) de Jim Jarmush avec Tilda Swinton etTom Hiddleston Nosferatu (1979) de Werner Herzog avec Klaus Kinsky et Isabelle Adjani, c'est pratiquement plan pour plan le remake du film muet de Murnau (1922)
J'apprécie aussi les films de Jean Rollin, même si le theme du vampire n'y est souvent traité que pour son attrait disont esthétique et qu'il y a peu d'autres themes exploitable pour une partie. On peut neanmoins trouver quelques idées interessantes dans: Les deux orphelines vampires (1997) La vampire nue (1970) Le frisson du vampire (1971)
Apparently you can take the boy out of the dungeon, but you can't take the dungeon out of the boy
(knights of the dinner table #73)
pour le theme horreur urbaine, mais plus loup garou dans le visuel et le theme https://fr.wikipedia.org/wiki/Wolfen_(film)
en revanche le coté meurtre étrange est très présent ainsibque la peur et l'incompréhension du commun.
Pour les malkaves, ne pas oublié que de base ils sont les devins de la socièté vampirique, on est donc dans la reprise du prophete fou present dans de nombreuses mythologies
De même certain film non marqué vampires peuvent etre assimilé
Gork est « brutal mè ruzé » et son frère Mork est « ruzé mè brutal »
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing
