Le jdr, un passe-temps de riche ? (spoiler, non, mais..?)
- FakirTanezu
- Initié
- Messages : 186
- Inscription : mer. août 26, 2015 3:55 pm
Re: Le jdr, un passe-temps de riche ? (spoiler, non, mais..?)
J'ai mis le JDR en pause pendant quelques années, et lorsque j'ai repris, j'ai été enchanté par les pdf de Channel Fear. Prétirés, règles en 5 pages, scénario pile-poil pour une séance de jeu, avec juste ce qu'il faut pour improviser et cadrer quand même le fil du récit. C'était top, ça m'a remis en selle.
Donc je dirais qu'un pdf, des dés et papier crayon peuvent tout à fait suffire à nourrir une partie.
Après, tout le reste peut agrémenter le jeu, ou pas. Dans certaines parties, le fait d'avoir des éléments visuels à offrir est un atout. Lorsque le jeu est dans un cadre contemporain, j'aime laisser mes joueurs aller voir par eux-même sur internet (un lieu dans lequel se déroule l'action, par exemple, ou un animal réel, une maladie, un personnage historique, ce genre de choses). Parfois, j'utilise la musique (mais c'est celle de l'ordi avec les pdf, donc pas très lourd en équipement), ou des effets sonores comme des sirènes d'alarme ou des sons de cloche... Dans certains cas, une carte est un atout judicieux (notamment les jeux d'exploration, c'est grisant de faire disparaitre les zones obscures), parfois pour les jeux très tactiques (moins mon truc, mais bon) une battlemap permet d'y voir clair... Et les joueurs adorent les gadgets. Aides de jeu à la Cthulhu (un article de journal, une photo, une lettre manuscrite...), cartes de sorts ou d'artefact, photos/dessins des différents protagonistes, voire emploi de suppléments sur les armes ou les prothèses ou les talents bizarres...
Mais tout ça, c'est du bonus, ça peut créer du fun, ou être embarrassant, selon la façon dont on s'en sert. Je considère que si ça me semble utile pour renforcer l'ambiance, il faut le faire. Mais la base, c'est vraiment un scénar, des règles, des dés et du papier. Et surtout des joueurs partants pour s'amuser et sur la même longueur d'onde.
Après, en tant qu'acheteur, comme beaucoup de monde, j'achète plein de trucs, que je ne mastériserai probablement jamais, vu qu'un jeu me suffit pour 2 ou 3 ans, mais que je prends plaisir à lire, et dans lequel je peux toujours taper une ou deux idées pour ce que je joue en ce moment...
Donc je dirais qu'un pdf, des dés et papier crayon peuvent tout à fait suffire à nourrir une partie.
Après, tout le reste peut agrémenter le jeu, ou pas. Dans certaines parties, le fait d'avoir des éléments visuels à offrir est un atout. Lorsque le jeu est dans un cadre contemporain, j'aime laisser mes joueurs aller voir par eux-même sur internet (un lieu dans lequel se déroule l'action, par exemple, ou un animal réel, une maladie, un personnage historique, ce genre de choses). Parfois, j'utilise la musique (mais c'est celle de l'ordi avec les pdf, donc pas très lourd en équipement), ou des effets sonores comme des sirènes d'alarme ou des sons de cloche... Dans certains cas, une carte est un atout judicieux (notamment les jeux d'exploration, c'est grisant de faire disparaitre les zones obscures), parfois pour les jeux très tactiques (moins mon truc, mais bon) une battlemap permet d'y voir clair... Et les joueurs adorent les gadgets. Aides de jeu à la Cthulhu (un article de journal, une photo, une lettre manuscrite...), cartes de sorts ou d'artefact, photos/dessins des différents protagonistes, voire emploi de suppléments sur les armes ou les prothèses ou les talents bizarres...
Mais tout ça, c'est du bonus, ça peut créer du fun, ou être embarrassant, selon la façon dont on s'en sert. Je considère que si ça me semble utile pour renforcer l'ambiance, il faut le faire. Mais la base, c'est vraiment un scénar, des règles, des dés et du papier. Et surtout des joueurs partants pour s'amuser et sur la même longueur d'onde.
Après, en tant qu'acheteur, comme beaucoup de monde, j'achète plein de trucs, que je ne mastériserai probablement jamais, vu qu'un jeu me suffit pour 2 ou 3 ans, mais que je prends plaisir à lire, et dans lequel je peux toujours taper une ou deux idées pour ce que je joue en ce moment...
- Khentar
- Dieu des charrettes divines
- Messages : 4621
- Inscription : mar. oct. 28, 2008 5:31 pm
- Localisation : Suresnes (92)
Re: Le jdr, un passe-temps de riche ? (spoiler, non, mais..?)
Cela fait longtemps que je n'ai pas posté, aussi vais-je m'étendre un peu sur une sujet qui me parle ! Pour me situer, j'ai commencé à 15 ans au lycée et j'ai 30 ans de jeu derrière moi...
Est ce que le JDR est un passe-temps de riche ? Je ne le crois absolument pas ! Au lycée, j'ai commencé avec le livre de base de Donj et celui de Cyberpunk 2020 qui est venu plus tard et j'ai joué des heures carrées avec. Les suppléments sont venus au fur et à mesure enrichir mon univers (mention spéciale à Oriental Adventures et Kara-Tur devant lesquels je bavais chez un ami). J'ai également récupéré des règles gratuites (FUZION) qui m'ont aidé à motoriser pas mal de créations pendant que j'étais "sans le sous".
Fast forward 30 ans plus tard, avec une vie stable et une excellente santé financière, je me retrouve avec environ 800 livres dans ma ludothèque, des KS et Ulule qui arrivent presque par surprise parce que j'avais oublié que je les avais commandé sur un coup de tête. Je suis acheteur compulsif, qui regrette parfois d'avoir vendu des gammes (Warhammer 2, COPS et Shadowrun 4 vendus et rachetés intégralement, d'autres sans doute également...) ayant un amour paradoxal pour les règles minimalistes et ayant maitrisé 10 campagnes d'Ambre.
Est-ce que j'ai besoin de tout ça ? Non, pas du tout. Mais ça me fait plaisir, ça occupe des pans de mur, ça nourrit mon imaginaire et ça permet de faire du mécénat vis à vis d'un loisir qui m'a beaucoup apporté.
De quoi ai-je besoin ? De joueurs motivés, de Discord (hélas ma pratique a totalement évoluée vers du distanciel, le présentiel étant devenu trop difficile avec mes flemmards de joueurs), de Pinterest pour des visuels, de feuilles Gsheet pour les personnages et voilà. J'ai largement assez en PDF pour jouer 30 vies, sans compter le physique.
De quoi aurais je envie ? De refaire plus souvent du présentiel jusqu'à pas d'heure le WE et de joueurs qui s'investissent à minima 20% autant que moi. Qui achètent des livres de JDR également sur les jeux que l'on fait régulièrement.
K.
Est ce que le JDR est un passe-temps de riche ? Je ne le crois absolument pas ! Au lycée, j'ai commencé avec le livre de base de Donj et celui de Cyberpunk 2020 qui est venu plus tard et j'ai joué des heures carrées avec. Les suppléments sont venus au fur et à mesure enrichir mon univers (mention spéciale à Oriental Adventures et Kara-Tur devant lesquels je bavais chez un ami). J'ai également récupéré des règles gratuites (FUZION) qui m'ont aidé à motoriser pas mal de créations pendant que j'étais "sans le sous".
Fast forward 30 ans plus tard, avec une vie stable et une excellente santé financière, je me retrouve avec environ 800 livres dans ma ludothèque, des KS et Ulule qui arrivent presque par surprise parce que j'avais oublié que je les avais commandé sur un coup de tête. Je suis acheteur compulsif, qui regrette parfois d'avoir vendu des gammes (Warhammer 2, COPS et Shadowrun 4 vendus et rachetés intégralement, d'autres sans doute également...) ayant un amour paradoxal pour les règles minimalistes et ayant maitrisé 10 campagnes d'Ambre.
Est-ce que j'ai besoin de tout ça ? Non, pas du tout. Mais ça me fait plaisir, ça occupe des pans de mur, ça nourrit mon imaginaire et ça permet de faire du mécénat vis à vis d'un loisir qui m'a beaucoup apporté.
De quoi ai-je besoin ? De joueurs motivés, de Discord (hélas ma pratique a totalement évoluée vers du distanciel, le présentiel étant devenu trop difficile avec mes flemmards de joueurs), de Pinterest pour des visuels, de feuilles Gsheet pour les personnages et voilà. J'ai largement assez en PDF pour jouer 30 vies, sans compter le physique.
De quoi aurais je envie ? De refaire plus souvent du présentiel jusqu'à pas d'heure le WE et de joueurs qui s'investissent à minima 20% autant que moi. Qui achètent des livres de JDR également sur les jeux que l'on fait régulièrement.
K.
- XO de Vorcen
- Dieu du brandy
- Messages : 5467
- Inscription : ven. août 29, 2008 10:18 am
- Localisation : Savigny sur Orge (Essonne)
Re: Le jdr, un passe-temps de riche ? (spoiler, non, mais..?)
Des compagnons de jeu, joueurs ou meneur.- Quel est pour vous le minimum vital pour jouer dans de bonnes conditions (des conditions qui vous conviennent et conviennent à vos joueurs).
Un livre de règles (la bible d'arbitrage en quelque sorte, pour éviter le 100 % arbitraire) et au moins les bases partagées.
Un univers, fut il mini, dont a minima le pitch est connu de chacun.
Feuille de perso, papier, crayon et dans la plupart des cas un ou des outils de hasard (dés, cartes).
Pour ma part, comme meneur de Savage Worlds, voici ce que j'aime pour mon confort et celui de mes joueurs, initiation incluse. C'est mon bagage tout prêt mais il peut être réduit à la portion indiqué ci-dessus. Je ne fais plus joué qu'à cela, ce sont mes "charentaises" niveau règle et me permet de varier les univers, du commerce, de mon cru, pour un one-shot.
- livre de base,
- mes notes pour la partie, scénario inclus, du format post-it au livre du commerce,
- un écran dispensable pour les cacher ainsi que mon menu bazar. J'aime le format SW (en paysage 3 volets taille Cassus Belli). Il ne cache ni les joueurs, ni le meneur.
- fiches de perso (papier, vierge pré imprimé, prêts à jouer, peu importe),
- papier et crayon pour les notes du meneur, des joueurs, éventuellement des croquis,
- set de dés, je n'impose pas mes dés mais je joue au centre en laissant mes dés en libre service (beaucoup d'initiation) avec un code couleur pour aider ceux qui ne sont pas familier avec.
- piste de dés dispensable que je mets au centre de la table avec la règle tout jet tout ou partie dehors est à refaire entièrement. J'ai passé l'âge de courir après les dés et les interruptions des joueurs à quatre pattes ne me font plus sourire.
- jeu de 54 cartes classiques (52 + jokers). J'apprécie mon jeu en plastique qui résiste au gras des chips et au accident liquide.
- jetons (usage propre à Savage Worlds), peut être remplacer par une note sur un coin de papier mais donne quelque chose à manipuler aux joueurs et leur permet généralement d'être plus attentif. Et comme c'est une ressource, je peux vérifier son état d'un coup d'œil.
- Marqueurs dispensables (j'utilise des billes chinoises en verre coloré) pour suivre les blessures et la fatigue. 3 Blessures max par PJ, c'est visible de tous les joueurs et du meneur sans effort. Là encore, on peut s'en passer en griffonnant sur un bout de papier. Mais pitié, ne plus saloper les fiches de perso pour de simples compteurs en cours de partie. Surtout qu'en général, c'est mon imprimante qui sert.
- livre d'univers si j'en utilise un (surtout utile en préparation ou en interjeu, création et progression de personnages, plus rarement en jeu)
- j'ai aussi un plan Velléda pliable pour mes croquis, dispensable car remplaçable par du papier ou du théâtre de l'esprit, simple confort.
Pendant longtemps pour faire jouer, pour m'inspirer, découvrir des nouveautés.- Si vous le faites, pourquoi dépensez-vous de l'argent dans une gamme au-delà du livre de base (pour une campagne, des règles supplémentaires, du contexte ?) et c'est pour: retrouver une ambiance particulière, gagner du temps de préparation, pour les visuels ? Est-ce que vous pensez que ça vaut le coût en temps et en immersion ?
Maintenant, je regarde les univers, je veux bien jouer avec d'autres règles mais je ne fais plus jouer que sous Savage Worlds. Je prends aussi comme caisse à outils les suppléments, pour jouer dans l'univers, les campagnes, ou pour écrire mes propres minivers et aventures.
Savage Worlds : BD & règles d'essai gratuites et aventures gratuites, les gammes en français, ressources chez Torgan, discussions Casus NO avec d'autres liens.
-
- Initié
- Messages : 111
- Inscription : sam. juin 10, 2017 2:20 pm
Re: Le jdr, un passe-temps de riche ? (spoiler, non, mais..?)
Rôliste depuis pff du coté des 40 ans, je suis à l'opposé de la plupart des commentaires. Ma bibliothèque rôliste ne contient que six jeux de rôle et même pas des gammes complètes, en général juste le minimum pour jouer. Quant à ma bibliothèque virtuelle, elle n'est guère plus fournie, avec moins d'une dizaine de jeux.
Je n'achète un jeu que s'il m'intéresse vraiment, que ses mécaniques tiennent la route et que je suis sûr de faire jouer une campagne avec. Autant dire que je n'en achète quasiment jamais.
J'ai fait 500 heures de jeu avec le tryptique D&D 5e et un scénario, en tant que joueur ou maitre. Ce n'est pas un loisir qui me coute cher. Amateur de grosses campagnes, j'aime les jeux qui tiennent la distance, pas forcément des jeux complexes, mais des jeux bien testés, dont les mécanismes ne s'effondrent pas après quelques parties. Pour ce qui manque, je crée et prépare beaucoup avec grand plaisir et pour cela, hormis Internet, je n'ai besoin de rien.
Rien qu'avec si peu de jeux, en lisant en détail ces quelques livres, j'ai des amorces de scénario pour des heures et des heures de campagne. On ne se rend pas toujours compte de la richesse scénaristique que peut contenir un livre de règles de jeu et avant de l'essorer completement, il y a du temps de jeu...
Jouant uniquement en distanciel, j'ai une table de jeu virtuelle (VTT) FoundryVTT et un serveur pour héberger le VTT à 2€/mois chez OVH. Ces deux choses furent mes meilleurs investissements en jeu de rôle de ces dernières années. Je n'ai besoin de rien d'autre.
Je n'achète un jeu que s'il m'intéresse vraiment, que ses mécaniques tiennent la route et que je suis sûr de faire jouer une campagne avec. Autant dire que je n'en achète quasiment jamais.
J'ai fait 500 heures de jeu avec le tryptique D&D 5e et un scénario, en tant que joueur ou maitre. Ce n'est pas un loisir qui me coute cher. Amateur de grosses campagnes, j'aime les jeux qui tiennent la distance, pas forcément des jeux complexes, mais des jeux bien testés, dont les mécanismes ne s'effondrent pas après quelques parties. Pour ce qui manque, je crée et prépare beaucoup avec grand plaisir et pour cela, hormis Internet, je n'ai besoin de rien.
Rien qu'avec si peu de jeux, en lisant en détail ces quelques livres, j'ai des amorces de scénario pour des heures et des heures de campagne. On ne se rend pas toujours compte de la richesse scénaristique que peut contenir un livre de règles de jeu et avant de l'essorer completement, il y a du temps de jeu...
Jouant uniquement en distanciel, j'ai une table de jeu virtuelle (VTT) FoundryVTT et un serveur pour héberger le VTT à 2€/mois chez OVH. Ces deux choses furent mes meilleurs investissements en jeu de rôle de ces dernières années. Je n'ai besoin de rien d'autre.
Эта русская подпись ужасно стильная, но она ничего не значит.
Лао Цзы
Лао Цзы
- Saarlander
- Prêtre
- Messages : 401
- Inscription : sam. avr. 28, 2007 2:07 am
- Localisation : Vitesse de libération dans 5... 4...
Re: Le jdr, un passe-temps de riche ? (spoiler, non, mais..?)
Quand j'ai démarré ma carrière de meneur de jeu, jeune ado il y a une trentaine d'années, j'étais vraiment sans le sou. Du coup, je bavais devant le catalogue Descartes, je me rêvais plus tard complétiste et collectionneur, et en attendant, c'était SimulaceS et règles maison.
Et puis, finalement, même avec plus de moyens, au fur et à mesure, je réalisais, alors que je me payais parfois un bouquin de JdR ou deux (souvent grâce aux recommandations de Casus Belli, le seul achat que je ne sautais jamais), que le loisir était si riche justement PARCE QUE la majorité de ce qui faisait les parties venait de notre imagination, plus que de n'importe quel supplément ou livre de base.
On avait des bouquins plein de possibilités à la bibliothèque, à l'occasion des films et des séries pour nous inspirer, directement à la TV (ou, soyons fous, à l'occasion en location), et j'ai commencé à devenir un vrai accro du JdR justement parce que ça m'élevait au-dessus de ma condition de pauvre... un carnet de notes, un crayon, et quelques dés (et encore, on avait la calculatrice avec la fonction RANDOM pour jouer facilement dans la cour du collège), et on créait des mondes entiers, on vivait des aventures extraordinaires, sans avoir à claquer un sou.
Aujourd'hui, ma ludothèque tient toujours en deux étagères, à défaut d'avoir tout joué, j'ai au moins lu tout ce que j'ai jamais acheté, et maintenant encore plus, j'ai mon système maison (qui n'aurait cependant jamais vu le jour si je n'avais pas lu des bouquins de JdR, mais qui prend quand même sa source principale dans la scène indé gratuite ou peu s'en faut), et au 3/4 de mes tables, je me pointe les mains dans les poches (vive le Player Facing), avec une idée de situation de départ et un jeu partiellement émergent.
Quand j'achète du JdR aujourd'hui, c'est que je suis presque sûr de le jouer, et/où que je veux soutenir l'auteur et l'éditeur parce que j'ai eu un vrai coup de coeur (comme pour le Black Sword Hack, la seule fois où j'ai payé une fois pour la VA, une fois pour la VF), et en moyenne, j'achète un JdR tous les deux/trois ans.
Je comprends très bien les collectionneurs et les complétistes, je suis même ravi qu'il y en ai (autant), parce que ça fait vivre l'industrie, mais je n'arrive pas à en faire partie. J'ai des jeux ou des suppléments non-assortis, et une seule gamme presque complète parce qu'offerte par mes joueurs au fil des campagnes (on a fait plus de 10 ans de Star Wars D6), j'ai des PDF gratuits ou pas chers en pagaille dans mon téléphone, souvent des jeux courts ou des sytèmes simples et plus ou moins novateurs, mais définitivement, j'apprécie la richesse de ce loisir justement parce que, avec un petit capital culturel de départ, de la communication et de l'imagination, il est accessible de façon pour ainsi dire universelle pour le prix d'un peu de papier, d'un crayon, et d'un set de dés (qu'on peut même partager à la table)...
Et plus que jamais, je suis devenu un "communiste" du JdR, avec une volonté militante de partager mon loisir au coût le plus bas possible, avec le public le plus large possible, en limitant les accessoires pour se concentrer sur ce qui m'est le plus cher, de bonnes histoires...
Et puis, finalement, même avec plus de moyens, au fur et à mesure, je réalisais, alors que je me payais parfois un bouquin de JdR ou deux (souvent grâce aux recommandations de Casus Belli, le seul achat que je ne sautais jamais), que le loisir était si riche justement PARCE QUE la majorité de ce qui faisait les parties venait de notre imagination, plus que de n'importe quel supplément ou livre de base.
On avait des bouquins plein de possibilités à la bibliothèque, à l'occasion des films et des séries pour nous inspirer, directement à la TV (ou, soyons fous, à l'occasion en location), et j'ai commencé à devenir un vrai accro du JdR justement parce que ça m'élevait au-dessus de ma condition de pauvre... un carnet de notes, un crayon, et quelques dés (et encore, on avait la calculatrice avec la fonction RANDOM pour jouer facilement dans la cour du collège), et on créait des mondes entiers, on vivait des aventures extraordinaires, sans avoir à claquer un sou.
Aujourd'hui, ma ludothèque tient toujours en deux étagères, à défaut d'avoir tout joué, j'ai au moins lu tout ce que j'ai jamais acheté, et maintenant encore plus, j'ai mon système maison (qui n'aurait cependant jamais vu le jour si je n'avais pas lu des bouquins de JdR, mais qui prend quand même sa source principale dans la scène indé gratuite ou peu s'en faut), et au 3/4 de mes tables, je me pointe les mains dans les poches (vive le Player Facing), avec une idée de situation de départ et un jeu partiellement émergent.
Quand j'achète du JdR aujourd'hui, c'est que je suis presque sûr de le jouer, et/où que je veux soutenir l'auteur et l'éditeur parce que j'ai eu un vrai coup de coeur (comme pour le Black Sword Hack, la seule fois où j'ai payé une fois pour la VA, une fois pour la VF), et en moyenne, j'achète un JdR tous les deux/trois ans.
Je comprends très bien les collectionneurs et les complétistes, je suis même ravi qu'il y en ai (autant), parce que ça fait vivre l'industrie, mais je n'arrive pas à en faire partie. J'ai des jeux ou des suppléments non-assortis, et une seule gamme presque complète parce qu'offerte par mes joueurs au fil des campagnes (on a fait plus de 10 ans de Star Wars D6), j'ai des PDF gratuits ou pas chers en pagaille dans mon téléphone, souvent des jeux courts ou des sytèmes simples et plus ou moins novateurs, mais définitivement, j'apprécie la richesse de ce loisir justement parce que, avec un petit capital culturel de départ, de la communication et de l'imagination, il est accessible de façon pour ainsi dire universelle pour le prix d'un peu de papier, d'un crayon, et d'un set de dés (qu'on peut même partager à la table)...
Et plus que jamais, je suis devenu un "communiste" du JdR, avec une volonté militante de partager mon loisir au coût le plus bas possible, avec le public le plus large possible, en limitant les accessoires pour se concentrer sur ce qui m'est le plus cher, de bonnes histoires...
"War is not about who is right,
It's about who is left..."
"The Hero Alternative", un jeu de super héros gratuit basé sur 24XX https://saarlander.itch.io/the-hero-alternative
It's about who is left..."
"The Hero Alternative", un jeu de super héros gratuit basé sur 24XX https://saarlander.itch.io/the-hero-alternative
-
- Banni
- Messages : 1481
- Inscription : jeu. août 15, 2019 10:07 am
- Localisation : Luxembourg
Re: Le jdr, un passe-temps de riche ? (spoiler, non, mais..?)
J'ai répondu pour les conditions matérielles plus haut.
Au niveau des règles, 90% de ma carrière de MJ aurait pu être jouée avec très peu de livres.
-GURPS : le meilleur rapport livres/heures de jeu pour moi
J'ai pratiquement l'intégrale de ce qui est paru (en PDF du moins), mais on peut tout faire avec juste le basic set.
Les suppléments font souvent gagner énormément de temps de recherche ou de préparation, cependant.
-l'Appel de Cthulhu : 1ère édition française, ou l'écran de la 6ème avec son livret résumé. Pas besoin de plus pour des années de jeu.
Si on veut des suppléments, la campagne des Masques est celui qui m'a sans doute donné le plsu d'heures de jeu. J'ai beaucoup d'autres livres CoC, mais plus pour la collection ou comme source d'inspiration, je n'en jugerais aucun comme essentiel.
-Abstract Dungeon : idéal pour des one shots. Et l'on n'a même pas besoin des règles, une fois le principe assimilé : une centaine de d6, un crayon et des feuilles de persos, et il ne faut rien de plus.
-Traveller : Si on crée son propre univers (facile), le livre de base + catalogue d'équipement (c'est de la SF ) + des cartes de sous-secteurs vierge, et en avant !
Si on veut des combats de vaisseaux détaillés et créer/customiser les vaisseaux, la facture s'alourdit un peu.
Runequest et Shadowrun, pour prendre deux exemples, sont à l'opposé : ces jeux sont tellement liés à leur setting que chaque supplément enrichi énormément le jeu. On peut certainement y jouer avec juste le livre de base, mais je crois qu'on y perdrait.
Au niveau des règles, 90% de ma carrière de MJ aurait pu être jouée avec très peu de livres.
-GURPS : le meilleur rapport livres/heures de jeu pour moi
J'ai pratiquement l'intégrale de ce qui est paru (en PDF du moins), mais on peut tout faire avec juste le basic set.
Les suppléments font souvent gagner énormément de temps de recherche ou de préparation, cependant.
-l'Appel de Cthulhu : 1ère édition française, ou l'écran de la 6ème avec son livret résumé. Pas besoin de plus pour des années de jeu.
Si on veut des suppléments, la campagne des Masques est celui qui m'a sans doute donné le plsu d'heures de jeu. J'ai beaucoup d'autres livres CoC, mais plus pour la collection ou comme source d'inspiration, je n'en jugerais aucun comme essentiel.
-Abstract Dungeon : idéal pour des one shots. Et l'on n'a même pas besoin des règles, une fois le principe assimilé : une centaine de d6, un crayon et des feuilles de persos, et il ne faut rien de plus.
-Traveller : Si on crée son propre univers (facile), le livre de base + catalogue d'équipement (c'est de la SF ) + des cartes de sous-secteurs vierge, et en avant !
Si on veut des combats de vaisseaux détaillés et créer/customiser les vaisseaux, la facture s'alourdit un peu.
Runequest et Shadowrun, pour prendre deux exemples, sont à l'opposé : ces jeux sont tellement liés à leur setting que chaque supplément enrichi énormément le jeu. On peut certainement y jouer avec juste le livre de base, mais je crois qu'on y perdrait.
- Gatchaman
- Transcendé
- Messages : 755
- Inscription : jeu. janv. 14, 2010 10:08 pm
Re: Le jdr, un passe-temps de riche ? (spoiler, non, mais..?)
Je suis très content d'avoir lancé ce sujet. Je trouve très enrichissant de voir les choses sous des angles différents et de constater la richesse et la diversité des pratiques. Cela m'a permis aussi de réfléchir à mes approches et à trouver des embryons de réponses à mes propres questions.
Fondamentalement, je joue de plus en plus OSR ou création indépendante "classiques" (par là j'entends des jeux avec des dés, un MJ, des joueurs). Je diviserais maintenant les jeux que j'achète en plusieurs catégories:
1) mes classiques, ceux avec lesquels j'ai commencé à jouer et que je ressors encore et toujours (par exemple Berlin XVIII v2 et v3)
2) les jeux qui m'ont parlé récemment (même s'ils ne sont pas forcément des nouveautés) et que je joue effectivement (par exemple Shadowdark, ICRPG, Cthulhu Hack et Château Falkenstein)
3) les jeux que j'ai acheté pour soutenir leurs auteurs (et qui sont d'ailleurs de très bons jeux) et la scène indépendante (par exemple, tout Kobayashi, Grümph, Yslayre et les Merry Mushmen) et auxquels je rêve de jouer
4) les jeux courts et typés qui ont attisés ma curiosité mais auxquels il est peu probable que je joue (Hypertellurien, Troïka, Mörk Borg)
5) les jeux qui m'intéressaient pour cannibaliser le gamedesign ou les idées mais que je ne jouerai probablement jamais (Fate, Monster of the Week ou DW pour les pbta, toute la production de Kevin Crawford (Stars without number etc.)
Les jeux que je n'achète plus
1) les gros volumes de règles et de background façon encyclopédie (par exemple Pathfinder, L5a...)
2) les jeux WotC que je boycotte pour plein de raisons (mais ce n'est pas le sujet)
3) Les jeux liés à une licence et dont le canon est très cadré, parce que je n'arrive simplement pas à savoir comment le faire jouer et j'ai la hantise de m'en écarter et ça me paralyse (Les jeux Seigneur des anneaux, Runequest...)
Ensuite, dans ma pratique, j'essaie de plus en plus de me détacher de l'écran ou de l'électronique (je ne joue pas online même si c'est une pratique que je trouve excellente, surtout quand il est difficile de réunir les joueurs irl). Je tente de plus en plus de faire tenir mes carnets de campagnes et toutes mes notes et autre dans des cahiers, j'essaie de faire les plans à la main, même si pour la préparation je me tourne facilement vers internet, Pinterest et Wikipedia en tête.
Au final, mon minimum est: le livre de règles, les notes de campagnes dans un cahier, des dés, un écran (souvent bricolé maison, mais j'adore les écrans ), des feuilles de flipchart quadrillées à un pouce, des stylos marqueurs de différentes couleurs, du papier brouillon, crayon, gomme et des pions de petits chevaux de différentes couleurs ou des meeples. et une carte du monde au minimum (j'adore les cartes), et une imprimante...
En fait, je me tourne de plus en plus vers le DIY parce que, ne jouant pas souvent, je trouve cette pratique enrichissante et presque aussi amusante que la partie elle-même... sachant aussi que j'ai très peu l'occasion d'être joueur (ce qui est un peu frustrant parfois).
Fondamentalement, je joue de plus en plus OSR ou création indépendante "classiques" (par là j'entends des jeux avec des dés, un MJ, des joueurs). Je diviserais maintenant les jeux que j'achète en plusieurs catégories:
1) mes classiques, ceux avec lesquels j'ai commencé à jouer et que je ressors encore et toujours (par exemple Berlin XVIII v2 et v3)
2) les jeux qui m'ont parlé récemment (même s'ils ne sont pas forcément des nouveautés) et que je joue effectivement (par exemple Shadowdark, ICRPG, Cthulhu Hack et Château Falkenstein)
3) les jeux que j'ai acheté pour soutenir leurs auteurs (et qui sont d'ailleurs de très bons jeux) et la scène indépendante (par exemple, tout Kobayashi, Grümph, Yslayre et les Merry Mushmen) et auxquels je rêve de jouer
4) les jeux courts et typés qui ont attisés ma curiosité mais auxquels il est peu probable que je joue (Hypertellurien, Troïka, Mörk Borg)
5) les jeux qui m'intéressaient pour cannibaliser le gamedesign ou les idées mais que je ne jouerai probablement jamais (Fate, Monster of the Week ou DW pour les pbta, toute la production de Kevin Crawford (Stars without number etc.)
Les jeux que je n'achète plus
1) les gros volumes de règles et de background façon encyclopédie (par exemple Pathfinder, L5a...)
2) les jeux WotC que je boycotte pour plein de raisons (mais ce n'est pas le sujet)
3) Les jeux liés à une licence et dont le canon est très cadré, parce que je n'arrive simplement pas à savoir comment le faire jouer et j'ai la hantise de m'en écarter et ça me paralyse (Les jeux Seigneur des anneaux, Runequest...)
Ensuite, dans ma pratique, j'essaie de plus en plus de me détacher de l'écran ou de l'électronique (je ne joue pas online même si c'est une pratique que je trouve excellente, surtout quand il est difficile de réunir les joueurs irl). Je tente de plus en plus de faire tenir mes carnets de campagnes et toutes mes notes et autre dans des cahiers, j'essaie de faire les plans à la main, même si pour la préparation je me tourne facilement vers internet, Pinterest et Wikipedia en tête.
Au final, mon minimum est: le livre de règles, les notes de campagnes dans un cahier, des dés, un écran (souvent bricolé maison, mais j'adore les écrans ), des feuilles de flipchart quadrillées à un pouce, des stylos marqueurs de différentes couleurs, du papier brouillon, crayon, gomme et des pions de petits chevaux de différentes couleurs ou des meeples. et une carte du monde au minimum (j'adore les cartes), et une imprimante...
En fait, je me tourne de plus en plus vers le DIY parce que, ne jouant pas souvent, je trouve cette pratique enrichissante et presque aussi amusante que la partie elle-même... sachant aussi que j'ai très peu l'occasion d'être joueur (ce qui est un peu frustrant parfois).
http://www.oniris.org =Association Neuchâteloise de Jeu=
"Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes."
"Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes."
- FakirTanezu
- Initié
- Messages : 186
- Inscription : mer. août 26, 2015 3:55 pm
Re: Le jdr, un passe-temps de riche ? (spoiler, non, mais..?)
J'ai passé ce cap depuis un moment... A ma table, les joueurs jouent à ma version du jeu, je ne connais pas la version canonique, et je m'en moque (je l'annonce dès le départ, pour éviter les éventuels rappels à la règle, finalement beaucoup plus rares que je ne le craignais, même avec des joueurs qui ont pratiqué le jeu en question avec d'autres tables). Je crois que chacun rajoute son ingrédient secret, de toute façon.Gatchaman a écrit : ↑mer. août 07, 2024 9:37 am Les jeux que je n'achète plus
3) Les jeux liés à une licence et dont le canon est très cadré, parce que je n'arrive simplement pas à savoir comment le faire jouer et j'ai la hantise de m'en écarter et ça me paralyse (Les jeux Seigneur des anneaux, Runequest...)
Pire encore, maintenant, je n'hésite plus à transformer un bout du lore ou des règles selon ce qui me met à l'aise ou m'inspire (les jeux trop tactiques me gonflent, enfin disons que j'y vois plus du jeu de plateau que du JDR, et que mastériser une séance qu'on résumerait à 3 combats ne m'intéresse pas). Donc je n'hésite plus à faire des sautes dans le temps, du genre, après 3 tours d'un combat : "30 minutes plus tard, vous êtes épuisés, l'un d'entre vous est modérément blessé, mais votre tactique a fini par payer, le Schmilblick est mort. Félicitations, que faites vous une fois la créature abattue, et mettez-vous d'accord pour désigner celui d'entre vous qui a pris le plus de risques, et du coup la blessure". C'est certain que ce n'est pas orthodoxe, mais l'intrigue avance, au moins. Sans être bien riche, je gagne suffisamment pour acheter des JDR. En revanche une des ressources qui me fait le plus défaut est le temps, aujourd'hui. Donc je l'économise plus que les sous.
- Bonx
- Zelateur
- Messages : 92
- Inscription : ven. juil. 16, 2021 8:43 pm
Re: Le jdr, un passe-temps de riche ? (spoiler, non, mais..?)
Le JdR un loisir de riches? Non. Collectionner, oui
Toutefois, j'achète plutôt en pdf (et en VO) : pas cher (en soldes régulièrement sur DrivethruRPG, BBE et en packs promotionnels sur Bundle of Holding et Humble Bundle), pas besoin d'étagères pour stocker, imprimable à volonté, copier/collable. J'imprime les pdfs et les gribouille sans vergogne de notes et de fluos.
Je limite le nombre de jeux que je maîtrise aussi : un que je creuse à fond et deux ou trois que je touche de temps en temps. Quand je pense avoir fait le tour d'un jeu (en 2 ou 3 ans), je le mets aux archives et j'en choisis un nouveau.
J'ai accepté que je ne pourrais pas jouer à tout alors je suis devenu très critique sur les sorties. Je n'ai pas de temps pour les jeux "sympas", je n'achète que des jeux excellents.
Dans mon matos vital, j'ai toujours un calpin A4 avec feuilles détachables et à petits carreaux, idéal pour dessiner des plans, noter les initiatives, les points de vie, noms de PNJ, etc.
Je joue toujours avec une ambiance sonore que je travaille particulièrement. La musique c'est une autre passion et ma bibliothèque de mp3 pour le JdR est alexandrienne désormais. J'ai une expérience de DJ et si je pouvais j'aurais juste une table de mixage derrière l'écran!
Je vois que Shadowrun est souvent vendu comme un jeu avec un énorme background à ingurgiter et des metaplots cosmiques mais c'est un excés de zèle de sa communauté de fans.
J'ai une tendance perfectionniste (mais je me soigne) comme MJ et comme joueur. Quand je prépare une aventure, je cherche l'expérience ultime. Je souhaite surprendre les joueurs et que ceux-ci quittent la table en se disant "c'était incroyable!". Si je fais jouer des amis, je le fais le mieux possible. Alors j'ai envie d'explorer les moindres recoins d'une gamme pour en extraire la substantifique moëlle.Gatchaman a écrit : ↑mar. août 06, 2024 11:02 am - Si vous le faites, pourquoi dépensez-vous de l'argent dans une gamme au-delà du livre de base (pour une campagne, des règles supplémentaires, du contexte ?) et c'est pour: retrouver une ambiance particulière, gagner du temps de préparation, pour les visuels ? Est-ce que vous pensez que ça vaut le coût en temps et en immersion ?
Toutefois, j'achète plutôt en pdf (et en VO) : pas cher (en soldes régulièrement sur DrivethruRPG, BBE et en packs promotionnels sur Bundle of Holding et Humble Bundle), pas besoin d'étagères pour stocker, imprimable à volonté, copier/collable. J'imprime les pdfs et les gribouille sans vergogne de notes et de fluos.
Je limite le nombre de jeux que je maîtrise aussi : un que je creuse à fond et deux ou trois que je touche de temps en temps. Quand je pense avoir fait le tour d'un jeu (en 2 ou 3 ans), je le mets aux archives et j'en choisis un nouveau.
J'ai accepté que je ne pourrais pas jouer à tout alors je suis devenu très critique sur les sorties. Je n'ai pas de temps pour les jeux "sympas", je n'achète que des jeux excellents.
Dans mon matos vital, j'ai toujours un calpin A4 avec feuilles détachables et à petits carreaux, idéal pour dessiner des plans, noter les initiatives, les points de vie, noms de PNJ, etc.
Je joue toujours avec une ambiance sonore que je travaille particulièrement. La musique c'est une autre passion et ma bibliothèque de mp3 pour le JdR est alexandrienne désormais. J'ai une expérience de DJ et si je pouvais j'aurais juste une table de mixage derrière l'écran!
Shadowrun, v1 mais surtout v2, est le jeu auquel j'ai le plus joué. On a tourné un nombre incalculable d'heures avec seulement le livre de base, le Guide de Seattle, un manuel de matos (le catalogue du Steet Sam), et le livre de magie. On ne connaissait rien au contexte de plus que l'intro du livre de base et rien des métaplots et on s'est éclaté dix ans dessus.
Je vois que Shadowrun est souvent vendu comme un jeu avec un énorme background à ingurgiter et des metaplots cosmiques mais c'est un excés de zèle de sa communauté de fans.
Le MJ est un joueur aussi : il joue ses PNJs.
Le PJ est un MJ avec un seul PNJ : son personnage.
Ton PJ n'est qu'un PNJ pour mon PJ.
Le PJ est un MJ avec un seul PNJ : son personnage.
Ton PJ n'est qu'un PNJ pour mon PJ.
-
- Banni
- Messages : 1481
- Inscription : jeu. août 15, 2019 10:07 am
- Localisation : Luxembourg
Re: Le jdr, un passe-temps de riche ? (spoiler, non, mais..?)
[/quote]
Shadowrun, v1 mais surtout v2, est le jeu auquel j'ai le plus joué. On a tourné un nombre incalculable d'heures avec seulement le livre de base, le Guide de Seattle, un manuel de matos (le catalogue du Steet Sam), et le livre de magie. On ne connaissait rien au contexte de plus que l'intro du livre de base et rien des métaplots et on s'est éclaté dix ans dessus.
Je vois que Shadowrun est souvent vendu comme un jeu avec un énorme background à ingurgiter et des metaplots cosmiques mais c'est un excés de zèle de sa communauté de fans.
[/quote]
J'ai également beaucoup joué à SR (version 1 et 2).
Je suis d'accord avec toi, on peut 100% jouer avec la base (plus les catalogues de matos) sans manquer de rien.
Et je ne voulais surtout pas dire qu'il fallait ingurgiter tout le background pour y jouer. Jamais, dans aucun jeu.
D'aiileurs, je mutilais le background de SR dans mes scénarios et je n'ai jamais suivi le metaplot.
Mais pour moi, chaque supplément, chaque roman SR que j'ai acheté, même le plus aride était une mine d'inspirations de scénarios, et surtout d'idées pour rendre vivant et réel l'univers de SR. Chaque vignette, image, anecdote, pnjs, corpos, objets, ... m'aide à m'approprier l'univers et donc enrichissent mes descriptions en jeu.
C'est dans ce sens que je pense que même si tu peux certainement jouer des années à SR avec le minimum vital, les suppléments+romans sont un vrai plus.
Pas pour le metaplot ou la timeline, mais pour tout ce qui donne du corps au setting.
Quelque chose que je ne retrouve pas dans, par exemple, Star Wars ou le Monde des Ténèbres.
Shadowrun, v1 mais surtout v2, est le jeu auquel j'ai le plus joué. On a tourné un nombre incalculable d'heures avec seulement le livre de base, le Guide de Seattle, un manuel de matos (le catalogue du Steet Sam), et le livre de magie. On ne connaissait rien au contexte de plus que l'intro du livre de base et rien des métaplots et on s'est éclaté dix ans dessus.
Je vois que Shadowrun est souvent vendu comme un jeu avec un énorme background à ingurgiter et des metaplots cosmiques mais c'est un excés de zèle de sa communauté de fans.
[/quote]
J'ai également beaucoup joué à SR (version 1 et 2).
Je suis d'accord avec toi, on peut 100% jouer avec la base (plus les catalogues de matos) sans manquer de rien.
Et je ne voulais surtout pas dire qu'il fallait ingurgiter tout le background pour y jouer. Jamais, dans aucun jeu.
D'aiileurs, je mutilais le background de SR dans mes scénarios et je n'ai jamais suivi le metaplot.
Mais pour moi, chaque supplément, chaque roman SR que j'ai acheté, même le plus aride était une mine d'inspirations de scénarios, et surtout d'idées pour rendre vivant et réel l'univers de SR. Chaque vignette, image, anecdote, pnjs, corpos, objets, ... m'aide à m'approprier l'univers et donc enrichissent mes descriptions en jeu.
C'est dans ce sens que je pense que même si tu peux certainement jouer des années à SR avec le minimum vital, les suppléments+romans sont un vrai plus.
Pas pour le metaplot ou la timeline, mais pour tout ce qui donne du corps au setting.
Quelque chose que je ne retrouve pas dans, par exemple, Star Wars ou le Monde des Ténèbres.