[CR] COPS - Au nom de l'agua
- Altay
- Dieu d'après le panthéon
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 48 - Karma (sixième partie)
Rambla sacrifie donc sa soirée pour prendre Maître Partiyeli en filature. L'effort est payant. Après avoir quitté son cabinet, le pénaliste se rend dans une superbe maison de Elysian Heights, à quelques miles au nord de Downtown. Malheureusement, Amos ne peut pas suivre la berline de Partiyeli, étant bloqué par le portail en fer forgé interdisant l'accès à la propriété privée. Il rentre chez lui après avoir noté l'adresse.
Lundi 16 mars 2033.
Les COPS se retrouvent le lendemain à 6h pour le début de leur rotation. Ils sont désormais attendus dans la matinée au sein leurs unités respectives (BAT pour Weasel, ORGDIV pour Foley et Plume, ASD pour Gastro et DARE pour Rambla) pour une première familiarisation avec leur futur poste. Il leur reste toutefois une semaine avant que la nouvelle affectation soit effective. Si la plupart de leurs collègues ont choisi de prendre des congés, l'unité A2 est à la tâche. Après recherches, l'adresse visitée par Partiyeli la veille au soir est une maison de 4500 sqft détenue par la société immobilière Castle Deluxe... détenue par la famille Castaglione.
Chacun organise sa matinée. Foley et Plume ont rendez-vous avec la capitaine Sullivan, de l'ORGDIV, pour évoquer leur futur affectation. Ils y retrouvent Vinny « Omerta » Bonaccelli, leur ancien sergent, qui a retrouvé son poste initial. Sur sa recommandation, Sullivan attend beaucoup de ses nouvelles recrues et aimerait les placer en renfort d'une investigation au long cours sur une contrebande de voitures de luxe passant par le Mexique. Toutefois, Douglas et Junko discutent ensuite avec Vinny afin d'obtenir son soutien pour la création future d'une nouvelle task force Castaglione. Omerta est échaudé (il était après tout à la tête de la précédente task force) mais il est prêt à appuyer leur demande auprès de Sullivan.
De son côté, Gastro se rend à Inglewood et surveille de loin le box de stockage de Deloach, craignant que quelque chose arrive au gardien qui a livré son témoignage. Rambla, lui, fait des recherches sur Principio Nucci, le gérant d'IGS et commanditaire supposé d'Angelo Deloach. Il réalise que Nucci a été condamné deux ans plus tôt pour trafic d'influence et est assigné à résidence. Pas n'importe où : dans son domicile de fonction à Elysian Heights, gracieusement mis à disposition par Castle Deluxe. C'est donc à Principio Nucci que Partiyali a rendu visite la veille. Amos s'y rend en uniforme. Nucci n'est pas ravi de lui ouvrir. L'italo-américain, un grand chauve dont le costume vaut plus que le salaire mensuel de Rambla, porte un bracelet électronique à la cheville. Rambla demande s'il peut examiner des documents administratifs d'IGS. Principio n'est pas contre, en dépit de l'absence de mandat, en revanche il suggère à Amos de revenir « dans l'après-midi », quand son secrétaire sera présent.
Pour sa part, Weasel potasse pour les examens qui vont arriver en fin de semaine. Il contacte tout de même Xander Connor afin d'évoquer avec lui les menaces proférées par les Minutemen vis à vis de son entourage. Il rencontre le stratège économique dans un gentlemen's club de Malibu pour le déjeuner. Le port altier de Connor s'évanouit lorsque Louis lui parle des photos de surveillance de son fils retrouvées chez les Minutemen. Il blêmit en comprenant que la menace est plus grande que ce qu'il imaginait. Il accepte de divulguer quelques informations à Weasel. Il confirme que Nina Brown-Falcone est effectivement la petite amie de son fils Quentin. S'il ne s'oppose pas frontalement à leur relation, il n'approuve pas totalement (son frère Paul Brown est un républicain pro-flingue un peu barjot, et sa tante Mary-Ann Falcone est aussi la femme de Francesco Boretti, elle est donc liée à non pas une mais deux familles mafieuses). Il blâme Nina pour avoir introduit son fils à des unionistes radicaux. De son point de vue, Quentin est un « jeune idiot » qui a bizuté la mauvaise personne et risque maintenant gros en retour. Il transmet à Weasel le numéro de téléphone de Nina et l'incite à la contacter directement, en laissant Quentin en dehors de cette affaire. Louis lui propose par ailleurs la protection du L.A.P.D., mais Connor décline, se sentant plus à l'aise sous la protection d'une société spécialisée.
Tandis qu'elle poireaute dans sa voiture, Gastro reçoit un SMS de son fils : « Maman… Natasha a pas répondu à mon message. Tu peux faire quelque chose ? » C'est la première fois que Marcus lui demande une telle chose. Bien qu'elle ne tienne pas la nouvelle compagne de son ex dans son cœur, elle reste inquiète dans la mesure où Gregory est dans le viseur des néo-corléonais de Genovese. Puisque l'équipe n'a rien de mieux à faire, elle se met en route. Les COPS retrouvent rapidement la sœur de Natasha, avec qui elle habite. Natacha, contrairement aux préjugés de Gastro, n'est pas une « bête top model » mais est en réalité conservatrice au musée d'art du comté. Sa sœur habite dans une gated community de West L.A. Elle n'a pas eu de nouvelle de Natasha depuis la veille. Toutefois, dans la matinée, elle a reçu la visite d'un homme étrange, un grand gaillard aux cheveux noirs bouclés et une barbe de trois jours et une petite moustache, qui s'est présenté comme un « associé de M. Kord » lui assurant que tout était normal, que sa sœur allait bien et qu'il était inutile de s'inquiéter. Il lui a laissé une impression terrifiante et elle n'a pas osé alerter les flics. Une rapide enquête de voisinage auprès de l'accueil de la résidence révèle qu'il s'y présenté comme employé de la ville sous le nom d'Albert Kieffer. Gastro demande à Weasel de se rendre au musée d'art pour vérifier si Natasha s'y trouve, sans grand espoir. Ses craintes sont confirmées puisque Natasha ne s'est pas présentée au travail ce matin.
À partir de la vidéosurveillance, les COPS identifient la voiture d'« Albert », une Ford marron déclarée volée deux semaines plus tôt. Un autre angle de caméra permet d'obtenir une photo partielle du visage d'Albert. En remontant la veille, les flics remarquent qu'un van noir (déclaré détruit dans une casse de East L.A. deux mois auparavant) suivait Natasha alors qu'elle rentrait dans la résidence depuis l'arrêt de bus. Elle disparaît dans un angle mort des caméras. En se rendant sur les lieux, Rambla, Plume, Foley et Gastro ne trouvent pas grand chose : des traces superficielles de pneu, deux mégots. Rien n'a été laissé au hasard : un commando de pro a organisé l'enlèvement de Natasha qui a parfaitement exécuté son coup. Contacté par Gastro, Nestor Kirillov identifie Albert depuis sa cellule : il s'agit en réalité d'un des « italiens » (tchétchène en réalité donc) de Pietro Genovese, surnommé Donato.
Gastro appelle Gregory sur son burner phone. Au bout du fil, c'est le détective privé Oliver Leblanc qui décroche. Celui-ci implore Carol de rester calme et affirme être en maîtrise de la situation. Il a semble-t-il conscience de l'enlèvement de Natasha et indique que les Amazones, les chasseuses de primes embauchées par Kord, se préparent à refroidir le glacier italien en représailles...
Rambla sacrifie donc sa soirée pour prendre Maître Partiyeli en filature. L'effort est payant. Après avoir quitté son cabinet, le pénaliste se rend dans une superbe maison de Elysian Heights, à quelques miles au nord de Downtown. Malheureusement, Amos ne peut pas suivre la berline de Partiyeli, étant bloqué par le portail en fer forgé interdisant l'accès à la propriété privée. Il rentre chez lui après avoir noté l'adresse.
Lundi 16 mars 2033.
Les COPS se retrouvent le lendemain à 6h pour le début de leur rotation. Ils sont désormais attendus dans la matinée au sein leurs unités respectives (BAT pour Weasel, ORGDIV pour Foley et Plume, ASD pour Gastro et DARE pour Rambla) pour une première familiarisation avec leur futur poste. Il leur reste toutefois une semaine avant que la nouvelle affectation soit effective. Si la plupart de leurs collègues ont choisi de prendre des congés, l'unité A2 est à la tâche. Après recherches, l'adresse visitée par Partiyeli la veille au soir est une maison de 4500 sqft détenue par la société immobilière Castle Deluxe... détenue par la famille Castaglione.
Chacun organise sa matinée. Foley et Plume ont rendez-vous avec la capitaine Sullivan, de l'ORGDIV, pour évoquer leur futur affectation. Ils y retrouvent Vinny « Omerta » Bonaccelli, leur ancien sergent, qui a retrouvé son poste initial. Sur sa recommandation, Sullivan attend beaucoup de ses nouvelles recrues et aimerait les placer en renfort d'une investigation au long cours sur une contrebande de voitures de luxe passant par le Mexique. Toutefois, Douglas et Junko discutent ensuite avec Vinny afin d'obtenir son soutien pour la création future d'une nouvelle task force Castaglione. Omerta est échaudé (il était après tout à la tête de la précédente task force) mais il est prêt à appuyer leur demande auprès de Sullivan.
De son côté, Gastro se rend à Inglewood et surveille de loin le box de stockage de Deloach, craignant que quelque chose arrive au gardien qui a livré son témoignage. Rambla, lui, fait des recherches sur Principio Nucci, le gérant d'IGS et commanditaire supposé d'Angelo Deloach. Il réalise que Nucci a été condamné deux ans plus tôt pour trafic d'influence et est assigné à résidence. Pas n'importe où : dans son domicile de fonction à Elysian Heights, gracieusement mis à disposition par Castle Deluxe. C'est donc à Principio Nucci que Partiyali a rendu visite la veille. Amos s'y rend en uniforme. Nucci n'est pas ravi de lui ouvrir. L'italo-américain, un grand chauve dont le costume vaut plus que le salaire mensuel de Rambla, porte un bracelet électronique à la cheville. Rambla demande s'il peut examiner des documents administratifs d'IGS. Principio n'est pas contre, en dépit de l'absence de mandat, en revanche il suggère à Amos de revenir « dans l'après-midi », quand son secrétaire sera présent.
Pour sa part, Weasel potasse pour les examens qui vont arriver en fin de semaine. Il contacte tout de même Xander Connor afin d'évoquer avec lui les menaces proférées par les Minutemen vis à vis de son entourage. Il rencontre le stratège économique dans un gentlemen's club de Malibu pour le déjeuner. Le port altier de Connor s'évanouit lorsque Louis lui parle des photos de surveillance de son fils retrouvées chez les Minutemen. Il blêmit en comprenant que la menace est plus grande que ce qu'il imaginait. Il accepte de divulguer quelques informations à Weasel. Il confirme que Nina Brown-Falcone est effectivement la petite amie de son fils Quentin. S'il ne s'oppose pas frontalement à leur relation, il n'approuve pas totalement (son frère Paul Brown est un républicain pro-flingue un peu barjot, et sa tante Mary-Ann Falcone est aussi la femme de Francesco Boretti, elle est donc liée à non pas une mais deux familles mafieuses). Il blâme Nina pour avoir introduit son fils à des unionistes radicaux. De son point de vue, Quentin est un « jeune idiot » qui a bizuté la mauvaise personne et risque maintenant gros en retour. Il transmet à Weasel le numéro de téléphone de Nina et l'incite à la contacter directement, en laissant Quentin en dehors de cette affaire. Louis lui propose par ailleurs la protection du L.A.P.D., mais Connor décline, se sentant plus à l'aise sous la protection d'une société spécialisée.
Tandis qu'elle poireaute dans sa voiture, Gastro reçoit un SMS de son fils : « Maman… Natasha a pas répondu à mon message. Tu peux faire quelque chose ? » C'est la première fois que Marcus lui demande une telle chose. Bien qu'elle ne tienne pas la nouvelle compagne de son ex dans son cœur, elle reste inquiète dans la mesure où Gregory est dans le viseur des néo-corléonais de Genovese. Puisque l'équipe n'a rien de mieux à faire, elle se met en route. Les COPS retrouvent rapidement la sœur de Natasha, avec qui elle habite. Natacha, contrairement aux préjugés de Gastro, n'est pas une « bête top model » mais est en réalité conservatrice au musée d'art du comté. Sa sœur habite dans une gated community de West L.A. Elle n'a pas eu de nouvelle de Natasha depuis la veille. Toutefois, dans la matinée, elle a reçu la visite d'un homme étrange, un grand gaillard aux cheveux noirs bouclés et une barbe de trois jours et une petite moustache, qui s'est présenté comme un « associé de M. Kord » lui assurant que tout était normal, que sa sœur allait bien et qu'il était inutile de s'inquiéter. Il lui a laissé une impression terrifiante et elle n'a pas osé alerter les flics. Une rapide enquête de voisinage auprès de l'accueil de la résidence révèle qu'il s'y présenté comme employé de la ville sous le nom d'Albert Kieffer. Gastro demande à Weasel de se rendre au musée d'art pour vérifier si Natasha s'y trouve, sans grand espoir. Ses craintes sont confirmées puisque Natasha ne s'est pas présentée au travail ce matin.
À partir de la vidéosurveillance, les COPS identifient la voiture d'« Albert », une Ford marron déclarée volée deux semaines plus tôt. Un autre angle de caméra permet d'obtenir une photo partielle du visage d'Albert. En remontant la veille, les flics remarquent qu'un van noir (déclaré détruit dans une casse de East L.A. deux mois auparavant) suivait Natasha alors qu'elle rentrait dans la résidence depuis l'arrêt de bus. Elle disparaît dans un angle mort des caméras. En se rendant sur les lieux, Rambla, Plume, Foley et Gastro ne trouvent pas grand chose : des traces superficielles de pneu, deux mégots. Rien n'a été laissé au hasard : un commando de pro a organisé l'enlèvement de Natasha qui a parfaitement exécuté son coup. Contacté par Gastro, Nestor Kirillov identifie Albert depuis sa cellule : il s'agit en réalité d'un des « italiens » (tchétchène en réalité donc) de Pietro Genovese, surnommé Donato.
Gastro appelle Gregory sur son burner phone. Au bout du fil, c'est le détective privé Oliver Leblanc qui décroche. Celui-ci implore Carol de rester calme et affirme être en maîtrise de la situation. Il a semble-t-il conscience de l'enlèvement de Natasha et indique que les Amazones, les chasseuses de primes embauchées par Kord, se préparent à refroidir le glacier italien en représailles...
- Altay
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 49 - Karma (septième partie)
Alors que la rotation des COPS touche à sa fin, Foley retourne au Central et se rend à l'étage de l'ORGDIV. Il déballe à Vinny tout ce qu'il a appris sur les italiens. Omerta tombe des nues en découvrant la véritable identité de Genovese et de son gang. Si c'est avéré, alors la situation est plus dangereuse que prévue : les tchétchènes ont été formés par l'Organisitat, une mafia russe ultra violente qui a semé la terreur dans les états de l'ouest pendant deux décennies. Carol entre donc en contact avec Denise Stark, la patronne des Amazones. Les chasseuses de primes n'ont toutefois aucun intérêt à collaborer avec les flics. Au contraire, en ramassant Genovese et ses potes, elles toucheront les honoraires de Kord, en plus de potentielles primes de la part de l'état californien s'il s'avère que ce sont des tchétchènes recherchés depuis des années. En dépit, Gastro leur demande de s'assurer que rien n'arrivera à Natasha. Stark ne se préoccupe pas de la compagne de Kord, qui ne fait pas partie du périmètre de son contrat. Carol recontacte donc Leblanc, qui refuse de lui passer Gregory. Selon lui, lui parler de l'enlèvement de Natasha est la pire chose possible : sous la panique, il risquerait de commettre une erreur qui le mettrait en danger. Gastro parvient seulement à convaincre le détective privé qu'il passe un coup de fil aux Amazones afin de leur demander d'être prudentes, au cas où Natasha soit séquestrée dans le glacier qui sert de QG à Genovese.
Sentant le coup fumeux arriver, Plume et Foley planquent devant la Dolce Vita. De leur côté, Rambla et Weasel surveillent le QG des Amazones afin de les prendre en filature.
Alors que l'heure tourne, le secrétariat de Kord Technology appelle Carol. Cette dernière a un mauvais pressentiment : elle décroche mais se ravise et coupe court à l'appel en ayant peur que les lignes professionnelles de Gregory soient surveillées par les tchétchènes. Elle rappelle ensuite sur le burner phone de Leblanc, afin de tenter une nouvelle fois de le convaincre de laisser le L.A.P.D. assure r la protection de Kord. Le privé commence à être excédé par l'ingérence de Gastro. Il affirme qu'il connaît son métier et qu'il planque actuellement Gregory dans un endroit introuvable. Un peu par fanfaronnade, il met Carol au défi : il laissera le LAPD intervenir si elle parvient à retrouver Grégory. Plume remue alors ciel et terre auprès du bureau du procureur et effectue une demande de traçage du numéro de téléphone à partir d'un numéro de dossier bidon. C'est contraire aux règles mais la localisation leur parvient en urgence : Leblanc se trouve dans un cercle de 2 miles de rayon au sud-est de Los Angeles, dans un vignoble près de Salton Sea. Carol sait que Gregory y a acheté une résidence secondaire peu avant leur séparation, qu'il n'occupe presque jamais car il n'aime en réalité pas le vin.
Les COPS se préparent à partir pour le vignoble, mais Rambla et Weasel voient les Amazones s'équiper et monter dans un van. Ils suivent les chasseuses de primes, qui atteint en une petite demi-heure la Dolce Vita. Alors que la soirée commence, le glacier est presque vide : seuls deux employés terminent le ménage avant la fermeture complète. Un commando de huit amazones en gilet pare-balle et équipées d'un armement mixte (fusils d'assaut, carabines à bean bag, tasers et armes de poing) s'engage dans le périmètre. Weasel et Rambla se content de se positionner à l'arrière du glacier pour repérer d'éventuels fuyards, tandis que Gastro, Foley et Plume surveillent la situation depuis l'entrée principale, tout en restant à bonne distance. La situation dégénère rapidement. Les amazones rentrent dans le glacier et sécurisent les employés, avant de se diriger vers les escaliers de secours. Une fusillade commence dans les étages, ce qui justifie enfin un signalement au central : les COPS transmettent à la radio un appel d'urgence pour coups de feu. Tandis que les flics observent la situation, il apparaît que les chasseuses de primes font preuve d'une efficacité redoutable. Elles maîtrisent rapidement les deux premiers étages de l'immeuble, à l'exception d'un homme qui tente de s'enfuir par la ruelle et est intercepté par Weasel et Rambla, renforcés par quatre patrouilleuses du Central. Au bout d'une dizaine de minutes, les Amazones commencent à sortir.
Denise Stark mène la meute. Les Amazones tirent derrière elles plusieurs hommes et femmes menottés, la plupart contusionnés. Elles ont appréhendé deux personnes recherchées, qu'elles vont ramener au Central pour la prime. Elles ont maîtrisé cinq individus, sans mandat d'arrêt contre eux, mais qui ont répliqué lors de leur intervention. Ils pourront être pris en charge par le L.A.P.D. une fois que le bureau du procureur aura confirmé leur identité et l'absence de prime à leur égard. Enfin, les chasseuses de primes ont laissé quatre morts au deuxième étage. Les tchétchènes s'étaient en effet barricadés avec un petit tas d'armes, vraisemblablement non déclarées, et elles n'ont pas eu d'autre choix que de répliquer à l'arme létale. Dans le lot, les COPS reconnaissent des noms qui lèvent des résultats dans les bases de données de l'ORGDIV : Argun Khadivez, Shamil Sheripov, Joaqin Gashaeva... autant de membres de la branche tchétchène de l'Organisatitat.
Alors qu'elle s'apprête à partir, Stark est interpellée par Gastro, qui s'enquiert de la présence de Natasha dans les quartiers des mafieux. Malheureusement, la compagne de Kord est introuvable. Si elle a été enlevée, Genovese a été plus malin que ça et il l'a stockée ailleurs. D'ailleurs, Genovese en personne a réchappé au coup de filet. Était-il absent, ou parvient-il encore à se cacher sous une autre identité ? En tout cas, aucune des personnes présentes ne répond au nom de Pietro Genovese ou d'Omar Korgay. Et ce n'est pas comme si les survivants avaient envie de parler à la police.
Alors que la rotation des COPS touche à sa fin, Foley retourne au Central et se rend à l'étage de l'ORGDIV. Il déballe à Vinny tout ce qu'il a appris sur les italiens. Omerta tombe des nues en découvrant la véritable identité de Genovese et de son gang. Si c'est avéré, alors la situation est plus dangereuse que prévue : les tchétchènes ont été formés par l'Organisitat, une mafia russe ultra violente qui a semé la terreur dans les états de l'ouest pendant deux décennies. Carol entre donc en contact avec Denise Stark, la patronne des Amazones. Les chasseuses de primes n'ont toutefois aucun intérêt à collaborer avec les flics. Au contraire, en ramassant Genovese et ses potes, elles toucheront les honoraires de Kord, en plus de potentielles primes de la part de l'état californien s'il s'avère que ce sont des tchétchènes recherchés depuis des années. En dépit, Gastro leur demande de s'assurer que rien n'arrivera à Natasha. Stark ne se préoccupe pas de la compagne de Kord, qui ne fait pas partie du périmètre de son contrat. Carol recontacte donc Leblanc, qui refuse de lui passer Gregory. Selon lui, lui parler de l'enlèvement de Natasha est la pire chose possible : sous la panique, il risquerait de commettre une erreur qui le mettrait en danger. Gastro parvient seulement à convaincre le détective privé qu'il passe un coup de fil aux Amazones afin de leur demander d'être prudentes, au cas où Natasha soit séquestrée dans le glacier qui sert de QG à Genovese.
Sentant le coup fumeux arriver, Plume et Foley planquent devant la Dolce Vita. De leur côté, Rambla et Weasel surveillent le QG des Amazones afin de les prendre en filature.
Alors que l'heure tourne, le secrétariat de Kord Technology appelle Carol. Cette dernière a un mauvais pressentiment : elle décroche mais se ravise et coupe court à l'appel en ayant peur que les lignes professionnelles de Gregory soient surveillées par les tchétchènes. Elle rappelle ensuite sur le burner phone de Leblanc, afin de tenter une nouvelle fois de le convaincre de laisser le L.A.P.D. assure r la protection de Kord. Le privé commence à être excédé par l'ingérence de Gastro. Il affirme qu'il connaît son métier et qu'il planque actuellement Gregory dans un endroit introuvable. Un peu par fanfaronnade, il met Carol au défi : il laissera le LAPD intervenir si elle parvient à retrouver Grégory. Plume remue alors ciel et terre auprès du bureau du procureur et effectue une demande de traçage du numéro de téléphone à partir d'un numéro de dossier bidon. C'est contraire aux règles mais la localisation leur parvient en urgence : Leblanc se trouve dans un cercle de 2 miles de rayon au sud-est de Los Angeles, dans un vignoble près de Salton Sea. Carol sait que Gregory y a acheté une résidence secondaire peu avant leur séparation, qu'il n'occupe presque jamais car il n'aime en réalité pas le vin.
Les COPS se préparent à partir pour le vignoble, mais Rambla et Weasel voient les Amazones s'équiper et monter dans un van. Ils suivent les chasseuses de primes, qui atteint en une petite demi-heure la Dolce Vita. Alors que la soirée commence, le glacier est presque vide : seuls deux employés terminent le ménage avant la fermeture complète. Un commando de huit amazones en gilet pare-balle et équipées d'un armement mixte (fusils d'assaut, carabines à bean bag, tasers et armes de poing) s'engage dans le périmètre. Weasel et Rambla se content de se positionner à l'arrière du glacier pour repérer d'éventuels fuyards, tandis que Gastro, Foley et Plume surveillent la situation depuis l'entrée principale, tout en restant à bonne distance. La situation dégénère rapidement. Les amazones rentrent dans le glacier et sécurisent les employés, avant de se diriger vers les escaliers de secours. Une fusillade commence dans les étages, ce qui justifie enfin un signalement au central : les COPS transmettent à la radio un appel d'urgence pour coups de feu. Tandis que les flics observent la situation, il apparaît que les chasseuses de primes font preuve d'une efficacité redoutable. Elles maîtrisent rapidement les deux premiers étages de l'immeuble, à l'exception d'un homme qui tente de s'enfuir par la ruelle et est intercepté par Weasel et Rambla, renforcés par quatre patrouilleuses du Central. Au bout d'une dizaine de minutes, les Amazones commencent à sortir.
Denise Stark mène la meute. Les Amazones tirent derrière elles plusieurs hommes et femmes menottés, la plupart contusionnés. Elles ont appréhendé deux personnes recherchées, qu'elles vont ramener au Central pour la prime. Elles ont maîtrisé cinq individus, sans mandat d'arrêt contre eux, mais qui ont répliqué lors de leur intervention. Ils pourront être pris en charge par le L.A.P.D. une fois que le bureau du procureur aura confirmé leur identité et l'absence de prime à leur égard. Enfin, les chasseuses de primes ont laissé quatre morts au deuxième étage. Les tchétchènes s'étaient en effet barricadés avec un petit tas d'armes, vraisemblablement non déclarées, et elles n'ont pas eu d'autre choix que de répliquer à l'arme létale. Dans le lot, les COPS reconnaissent des noms qui lèvent des résultats dans les bases de données de l'ORGDIV : Argun Khadivez, Shamil Sheripov, Joaqin Gashaeva... autant de membres de la branche tchétchène de l'Organisatitat.
Alors qu'elle s'apprête à partir, Stark est interpellée par Gastro, qui s'enquiert de la présence de Natasha dans les quartiers des mafieux. Malheureusement, la compagne de Kord est introuvable. Si elle a été enlevée, Genovese a été plus malin que ça et il l'a stockée ailleurs. D'ailleurs, Genovese en personne a réchappé au coup de filet. Était-il absent, ou parvient-il encore à se cacher sous une autre identité ? En tout cas, aucune des personnes présentes ne répond au nom de Pietro Genovese ou d'Omar Korgay. Et ce n'est pas comme si les survivants avaient envie de parler à la police.
- Altay
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 50 - Karma (huitième partie)
Les COPS entrent dans la Doce Vita. Les lumières sont allumées mais le glacier est vide, créant une ambiance presque surnaturelle. Les flics montent à l'étage, où les résidents de l'immeuble les observent prudemment depuis leurs portes. Un des appartements est ouvert, celui où les tchétchènes avaient installé leur safehouse. C'est un appartement en enfilade, dont la dernière pièce a été sécurisée : porte métallique, triple serrure. Les lieux ne sont pas bien entretenus et le mobilier est vétuste, signe qu'il s'agit probablement d'une simple planque intermédiaire qui permet de compter l'argent puis de le répartir. Les COPS trouvent deux corps dans la salle principale, et deux autres dans la pièce sécurisée. Les tchétchènes étaient bien équipés mais les Amazones ont bénéficié de l'effet surprise. Toutefois, les mafieux ont tiré à l'arme automatique et les murs sont criblés d'impacts. À en juger par les douilles qui truffent le sol, c'est un miracle qu'un voisin n'ait pas écopé d'une balle perdue.
Rambla mène un examen approfondi de la planque. Il constate que les tchétchènes ont laissé leurs téléphones portables dans une caisse à l'entrée de l'appartement, sûrement pour éviter d'être écoutés. Toutefois, la pièce sécurisée comporte un combiné filaire datant de Mathusalem, dont la tonalité est inhabituelle. Gastro comprend qu'il ne s'agit pas d'un téléphone mais d'un système de communication interne à l'immeuble, permettant de communiquer entre les étages et les appartement. Reste à savoir pourquoi les tchétchènes utilisaient un tel système, obsolète depuis des décennies.
Restés au rez-de-chaussée, Plume et Weasel fouillent le bureau du manager de la Dolce Vita. Ils découvrent des dossiers administratifs (fiches de paie, factures de fournisseurs) mais surtout des documents légaux qui mentionnent le propriétaire de l'immeuble, un certain Hyppolito Baresi. Ils mettent également un jour un petit coffre-fort qu'ils ne parviennent pas à ouvrir. Rambla les rejoint pour examiner le coffre et un des employés du glacier suggère au coffre qu'il veut bien donner la combinaison... si les flics « oublient » sa présence sur les lieux. Bien que les COPS pensent que les employés ignoraient la réelle nature du glacier, il est hors de question de laisser filer des témoins. En insistant un peu, Rambla promet à l'employé que s'il collabore, ce sera plus simple pour lui de convaincre les juges de sa bonne foi. Il donne donc la combinaison du coffre, qui ne contient en réalité que les recettes de la semaine.
Gastro et Plume décident de faire le tour des résidents de l'immeuble afin d'en savoir plus sur les allées et venues des tchétchènes, entre l'appartement du 1er étage et le glacier. Il apparaît rapidement que tout l'immeuble savait que l'appartement du premier était un lieu de passage assez fréquenté, avec une douzaine personnes différentes qui allaient et venaient chaque semaine. Cependant, les voisins semblaient croire qu'il s'agissait simplement d'une sorte de salle de poker illégale, et non d'une planque d'une des principales bandes criminelles de Los Angeles, située au dessus d'un commerce racheté pour blanchir de l'argent. Au deuxième étage, Gastro tombe toutefois sur Mme. Masaev, une dame âgée assez évasive qui ne souhaite pas lui parler. Carol est persuadée qu'elle cache quelqu'un dans son appartement. Elle demande à ses collègues d'appeler depuis le combiné du 1er étage. Gagné : une sonnerie résonne depuis l'intérieur de l'appartement de la mamie. Carol force donc le passage et tombe nez à nez avec un grand bonhomme élancé, cheveux poivre et sel et petite moustache façon Magnum. Il se présente comme étant Saïd, son fils, et affirme ne rien savoir au sujet des gens du premier étage. En dépit de l'absence d'éléments tangibles, Gastro appelle Plume et Weasel en renfort et les COPS interpellent la mère et le fils Masaev.
Mardi 17 mars 2033.
Rentrés bien trop tard chez eux, les COPS grappillent quelques heures de sommeil avant le début de leur rotation, à l'exception de Weasel qui potasse son concours. Foley a reçu de son ami Dylan un dossier contenant des emails échangés par la campagne de Martha White avec divers membres du parti républicain (Boretti, Merlowe, Mills), mais aussi certains démocrates (Riveiro, Kord). Douglas n'a pas le temps de tout éplucher, toutefois les emails semblent confirmer que les républicains ont passé un accord électoral avec les unionistes, tout en tentant de le dissimuler aux yeux du grand public. Dylan recommande à Foley et sa femme de quitter la ville et de se mettre au vert. Pour sa part, il prévoit de séjourner quelques semaines à Cancun, craignant un « événement » majeur imminent.
Arrivés au Central, les COPS rencontre Maître Mollie Watson, l'avocate de Mme. Masaev. Cette dernière est franchement sceptique quant aux circonstances de l'interpellation des Masaev. Elle exige que la vieille dame soit relâchée sur le champ. Gastro s'interroge concernant le fils, mais l'avocate n'en a cure : l'homme interpellé n'est pas réellement le fils de madame Masaev. « Saïd » est simplement un voisin, et Mme. Masaev est une personne prévenante qui aime recevoir de la visite et offrir le thé. Gastro continue à douter de cette version mais selon l'avocate, il n'y a pas volonté de tromperie : madame Masaev et Saïd ne parle pas bien anglais et dans sa langue natale, l'ingouche, le mot « fils » peut désigner n'importe quel homme plus jeune avec qui l'on partage un lien, même distant. Carol décide de ne rien décider pour l'instant et propose d'interroger les Masaev plus tard, au grand désarroi de l'avocate qui la menace de remuer ciel et terre. Gastro n'en a cure, n'ayant visiblement pas appris sa leçon depuis l'affaire Bethany Webster.
De son côté, Rambla rend visite au centre de détention provisoire à Argun Khadivez, l'un des tchétchènes attrapés à la Dolce Vita par les Amazones. C'est un criminel avec un CV long comme un jour sans pain, recherché pour des faits de braquage à main armée, d'enlèvement et de violences. Preuve de sa « réussite » : les primes cumulées pour sa capture (il est recherché à la fois au Nevada et en Californie) atteignent 1,000,000$. Cependant, compte-tenu de son parcours, Amos le soupçonne d'avoir fait partie du commando qui a enlevé Natasha. Il mène un long interrogatoire avec Khadivez au parloir. Ce dernier est un vieux de la vieille, toutefois il semble bien décidé à ne pas tomber seul. Avec l'accord du bureau du proc', il négocie l'emplacement de Natasha contre une réduction de peine et la promesse d'obtenir un deal s'il témoigne contre « Genovese », qu'il confirme être une fausse identité pour le braqueur Omar Korgay. Un accord étant trouvé, Rambla apprend donc la localisation de Natasha : elle est gardée dans une casse de Simi Valley, à 30 miles au nord-ouest de L.A.
Pas l'temps d'niaiser, les COPS sautent dans deux Spitfire récupérées au garage et se mettent en route vers la casse.
Les COPS entrent dans la Doce Vita. Les lumières sont allumées mais le glacier est vide, créant une ambiance presque surnaturelle. Les flics montent à l'étage, où les résidents de l'immeuble les observent prudemment depuis leurs portes. Un des appartements est ouvert, celui où les tchétchènes avaient installé leur safehouse. C'est un appartement en enfilade, dont la dernière pièce a été sécurisée : porte métallique, triple serrure. Les lieux ne sont pas bien entretenus et le mobilier est vétuste, signe qu'il s'agit probablement d'une simple planque intermédiaire qui permet de compter l'argent puis de le répartir. Les COPS trouvent deux corps dans la salle principale, et deux autres dans la pièce sécurisée. Les tchétchènes étaient bien équipés mais les Amazones ont bénéficié de l'effet surprise. Toutefois, les mafieux ont tiré à l'arme automatique et les murs sont criblés d'impacts. À en juger par les douilles qui truffent le sol, c'est un miracle qu'un voisin n'ait pas écopé d'une balle perdue.
Rambla mène un examen approfondi de la planque. Il constate que les tchétchènes ont laissé leurs téléphones portables dans une caisse à l'entrée de l'appartement, sûrement pour éviter d'être écoutés. Toutefois, la pièce sécurisée comporte un combiné filaire datant de Mathusalem, dont la tonalité est inhabituelle. Gastro comprend qu'il ne s'agit pas d'un téléphone mais d'un système de communication interne à l'immeuble, permettant de communiquer entre les étages et les appartement. Reste à savoir pourquoi les tchétchènes utilisaient un tel système, obsolète depuis des décennies.
Restés au rez-de-chaussée, Plume et Weasel fouillent le bureau du manager de la Dolce Vita. Ils découvrent des dossiers administratifs (fiches de paie, factures de fournisseurs) mais surtout des documents légaux qui mentionnent le propriétaire de l'immeuble, un certain Hyppolito Baresi. Ils mettent également un jour un petit coffre-fort qu'ils ne parviennent pas à ouvrir. Rambla les rejoint pour examiner le coffre et un des employés du glacier suggère au coffre qu'il veut bien donner la combinaison... si les flics « oublient » sa présence sur les lieux. Bien que les COPS pensent que les employés ignoraient la réelle nature du glacier, il est hors de question de laisser filer des témoins. En insistant un peu, Rambla promet à l'employé que s'il collabore, ce sera plus simple pour lui de convaincre les juges de sa bonne foi. Il donne donc la combinaison du coffre, qui ne contient en réalité que les recettes de la semaine.
Gastro et Plume décident de faire le tour des résidents de l'immeuble afin d'en savoir plus sur les allées et venues des tchétchènes, entre l'appartement du 1er étage et le glacier. Il apparaît rapidement que tout l'immeuble savait que l'appartement du premier était un lieu de passage assez fréquenté, avec une douzaine personnes différentes qui allaient et venaient chaque semaine. Cependant, les voisins semblaient croire qu'il s'agissait simplement d'une sorte de salle de poker illégale, et non d'une planque d'une des principales bandes criminelles de Los Angeles, située au dessus d'un commerce racheté pour blanchir de l'argent. Au deuxième étage, Gastro tombe toutefois sur Mme. Masaev, une dame âgée assez évasive qui ne souhaite pas lui parler. Carol est persuadée qu'elle cache quelqu'un dans son appartement. Elle demande à ses collègues d'appeler depuis le combiné du 1er étage. Gagné : une sonnerie résonne depuis l'intérieur de l'appartement de la mamie. Carol force donc le passage et tombe nez à nez avec un grand bonhomme élancé, cheveux poivre et sel et petite moustache façon Magnum. Il se présente comme étant Saïd, son fils, et affirme ne rien savoir au sujet des gens du premier étage. En dépit de l'absence d'éléments tangibles, Gastro appelle Plume et Weasel en renfort et les COPS interpellent la mère et le fils Masaev.
Mardi 17 mars 2033.
Rentrés bien trop tard chez eux, les COPS grappillent quelques heures de sommeil avant le début de leur rotation, à l'exception de Weasel qui potasse son concours. Foley a reçu de son ami Dylan un dossier contenant des emails échangés par la campagne de Martha White avec divers membres du parti républicain (Boretti, Merlowe, Mills), mais aussi certains démocrates (Riveiro, Kord). Douglas n'a pas le temps de tout éplucher, toutefois les emails semblent confirmer que les républicains ont passé un accord électoral avec les unionistes, tout en tentant de le dissimuler aux yeux du grand public. Dylan recommande à Foley et sa femme de quitter la ville et de se mettre au vert. Pour sa part, il prévoit de séjourner quelques semaines à Cancun, craignant un « événement » majeur imminent.
Arrivés au Central, les COPS rencontre Maître Mollie Watson, l'avocate de Mme. Masaev. Cette dernière est franchement sceptique quant aux circonstances de l'interpellation des Masaev. Elle exige que la vieille dame soit relâchée sur le champ. Gastro s'interroge concernant le fils, mais l'avocate n'en a cure : l'homme interpellé n'est pas réellement le fils de madame Masaev. « Saïd » est simplement un voisin, et Mme. Masaev est une personne prévenante qui aime recevoir de la visite et offrir le thé. Gastro continue à douter de cette version mais selon l'avocate, il n'y a pas volonté de tromperie : madame Masaev et Saïd ne parle pas bien anglais et dans sa langue natale, l'ingouche, le mot « fils » peut désigner n'importe quel homme plus jeune avec qui l'on partage un lien, même distant. Carol décide de ne rien décider pour l'instant et propose d'interroger les Masaev plus tard, au grand désarroi de l'avocate qui la menace de remuer ciel et terre. Gastro n'en a cure, n'ayant visiblement pas appris sa leçon depuis l'affaire Bethany Webster.
De son côté, Rambla rend visite au centre de détention provisoire à Argun Khadivez, l'un des tchétchènes attrapés à la Dolce Vita par les Amazones. C'est un criminel avec un CV long comme un jour sans pain, recherché pour des faits de braquage à main armée, d'enlèvement et de violences. Preuve de sa « réussite » : les primes cumulées pour sa capture (il est recherché à la fois au Nevada et en Californie) atteignent 1,000,000$. Cependant, compte-tenu de son parcours, Amos le soupçonne d'avoir fait partie du commando qui a enlevé Natasha. Il mène un long interrogatoire avec Khadivez au parloir. Ce dernier est un vieux de la vieille, toutefois il semble bien décidé à ne pas tomber seul. Avec l'accord du bureau du proc', il négocie l'emplacement de Natasha contre une réduction de peine et la promesse d'obtenir un deal s'il témoigne contre « Genovese », qu'il confirme être une fausse identité pour le braqueur Omar Korgay. Un accord étant trouvé, Rambla apprend donc la localisation de Natasha : elle est gardée dans une casse de Simi Valley, à 30 miles au nord-ouest de L.A.
Pas l'temps d'niaiser, les COPS sautent dans deux Spitfire récupérées au garage et se mettent en route vers la casse.
- Altay
- Dieu d'après le panthéon
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- Inscription : sam. mai 07, 2016 12:04 pm
Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 51 - Karma (neuvième partie)
L'équipement du COPS étant en cours de redistribution parmi les autres divisions, la capitaine Belfellow, qui gère le garage, refile aux flics des Spitfire dont l'état se rapproche plus de la poubelle à roulettes que de la patrouilleuse. Néanmoins, Plume, Foley, Rambla, Weasel et Gastro se répartissent dans deux voitures et se mettent en route pour Simi Valley. Ils préviennent le département de police local de leur arrivée. Ces derniers envoient une patrouilleuse sur les lieux pour surveiller les suspects et s'assurer qu'ils ne déplacent pas Natasha.
Une heure plus tard, les COPS ont réussi à s'extirper de la circulation de Los Angeles. Ils arrivent à la casse sous le soleil de midi. Elle est située au milieu de la pampa longeant la Motorpark Freeway, à deux miles des habitations les plus proches. Foley reste en stand-by dans la voiture, tandis que Rambla longe le grillage pour sécuriser la zone par l'arrière. Weasel et Carol s'approchent de l'entrée principale. Une patrouilleuse du Simi Valley Police Department est garée le long de la voie d'accès à la casse mais le véhicule est vide. Alors que Louis et Carol avancent dans la poussière soulevée par le vent qui s'infiltre entre les carcasses de voiture, ils découvrent les corps de deux policiers, tués par balle. À en juger par le sang encore humide, leur meurtre est récent, pas plus de trois quarts d'heure. Weasel s'avance un préfabriqué qui semble faire office de bureau d'accueil. Il entre à l'intérieur, arme au poing, mais les lieux sont déserts. À vrai dire, la couche de poussière sur le mobilier lui laisse croire que l'endroit est à l'abandon depuis des mois.
Tandis que Gastro contacte par radio la police locale, Rambla est entré par l'arrière de la casse en ouvrant un trou dans le grillage. Il avance prudemment au milieu des allées, entouré par des pickups aux châssis rouillés et des berlines semi-détruites. Alors qu'il longe une section réservée aux caravanes, il lui semble entendre du bruit. Il s'approche et ouvre une des caravanes, dans laquelle il découvre Natasha, ligotée et bâillonnée. Il appelle ses collègues et Foley vient lui prêter main-forte pendant que Weasel et Gastro terminent de sécuriser les lieux.
À peine libérée, Natasha affirme aux COPS que Kord est en danger imminent. Il y a moins d'une heure, elle a entendu un de ses ravisseurs parler du vignoble. Les kidnappeurs s'apprêtaient à partir quand des coups de feu ont retenti à l'entrée. Ils l'ont ensuite attaché et l'ont abandonnée dans la caravane. Gastro attrape immédiatement les clés d'une patrouilleuse pour rejoindre la planque de Kord à Salton Sea. Les COPS, enfin rejoints par les renforts, laissent Natasha dans les mains de Plume et de la police de Simi Valley. Ils prennent toutefois rapidement le témoignage de Natasha, qui indique que lors de ces 48h, elle a compté 4 personnes parmi ses ravisseurs (une femme et trois hommes). Celui qui l'a capturée est un grand chauve barbu aux oreilles décollées. Son chef, un grand brun aux cheveux bouclés, que les COPS supposent être Albert « Donato » Kieffer, lui avait ordonné de la tuer avant de partir. Toutefois, il ne l'a pas fait. Une fois seul avec elle dans la caravane, il s'est contenté de l'attacher avant de tirer à côté d'elle.
Les COPS foncent en direction du vignoble de Kord. Sur le chemin, Rambla contacte le shérif du comté de Salton pour les prévenir de l'attaque imminente sur le vignoble. Amos a des difficultés à les convaincre du sérieux de la situation mais une patrouille sera tout de même envoyée sur les lieux. Jonglant entre volant et téléphone, Carol tente de joindre Kord et Leblanc, sans succès. En désespoir de cause, elle appelle Denise Stark, des Amazones. Cette dernière la pourrit quand elle apprend que la localisation de Kord a fuité. Les Amazones n'ont pas de contrat particulier pour assurer la sécurité de Gregory (et Gastro n'a pas vraiment les moyens de régler leurs honoraires), cependant Stark promet de contacter Leblanc immédiatement. Enfin, Weasel prévient l'ORGDIV, et tout particulièrement Vinny. L'ex-sergent de l'unité A2 conseille aux COPS de remonter dans la hiérarchie afin d'obtenir le soutien du SWAT. Louis tire toutes les ficelles qu'il peut. Culotté, il contacte directement l'ex-capitaine du COPS Skripnick puis le chef adjoint Delos. Contre toute attente, son pari fonctionne : il obtient la réquisition d'un hélicoptère du SWAT qui les attend au Central.
Les flics arrivent donc à Downtown sirènes hurlantes et prennent l'ascenseur du commissariat central jusqu'à l'héliport. Skripnick les attend en personne, pompeux en bandoulière, épaulé par plusieurs de leurs anciens collègues : Omerta, Can, Frost, Proc et Baron. Deux pilotes de la division du soutien aérien les emmènent en moins d'une heure jusqu'à Salton City, petite ville balnéaire située à 150 miles au sud-est de L.A. D'en haut, les COPS peuvent apercevoir les travaux du pipeline aquifère, puis le vignoble appartenant à Kord. Les COPS sont déposés par l'hélicoptère et commencent à s'approcher de la métairie où Leblanc et Gregory sont sûrement retranchés. Depuis l'hélico, les pilotes repèrent plusieurs individus armés à proximité du bâtiment. Tandis que les flics s'avancent en formation tactique, ils constatent effectivement qu'une demi-douzaine de sino-américains, probablement des membres des triades, sont sur les lieux. Deux d'entre eux circulent dans les vignes et sont mis hors d'état de nuire par les tireurs de précision depuis l'hélicoptère, qui font feu à la balle caoutchouc. Surpris, les gangers sont rapidement maîtrisés par Gastro et Rambla. Sur le porche du bâtiment, trois autres individus tentent de défoncer la porte d'entrée. Foley et Weasel les braquent après un tir de sommation. Des tirs répliquent depuis l'intérieur du bâtiment. Une première échauffourée a lieu mais la puissance de feu de l'hélicoptère convainc les membres des triades, coincés entre le marteau et l'enclume, de se rendre.
Les COPS pénètrent la métairie et à l'intérieur, c'est une autre paire de manches. Alors que Gastro et Rambla entrent depuis la véranda, Foley et Weasel défoncent la porte d'entrée. À l'intérieur, Albert « Donato » Keiffer, doté d'une veste pare-balles, fait feu au Benelli sur les flics tout en battant en retraite vers une porte menant à la cave. Foley et Weasel sont touchés et la situation devient chaotique. Gastro tire d'un feu nourri en direction de Donato, laissant à Rambla la possibilité de le prendre en tenaille. Le tchétchène se retourne à l'instant où Amos fait feu. Bang, bang. Donato s'écroule, une balle en plein front.
L'équipement du COPS étant en cours de redistribution parmi les autres divisions, la capitaine Belfellow, qui gère le garage, refile aux flics des Spitfire dont l'état se rapproche plus de la poubelle à roulettes que de la patrouilleuse. Néanmoins, Plume, Foley, Rambla, Weasel et Gastro se répartissent dans deux voitures et se mettent en route pour Simi Valley. Ils préviennent le département de police local de leur arrivée. Ces derniers envoient une patrouilleuse sur les lieux pour surveiller les suspects et s'assurer qu'ils ne déplacent pas Natasha.
Une heure plus tard, les COPS ont réussi à s'extirper de la circulation de Los Angeles. Ils arrivent à la casse sous le soleil de midi. Elle est située au milieu de la pampa longeant la Motorpark Freeway, à deux miles des habitations les plus proches. Foley reste en stand-by dans la voiture, tandis que Rambla longe le grillage pour sécuriser la zone par l'arrière. Weasel et Carol s'approchent de l'entrée principale. Une patrouilleuse du Simi Valley Police Department est garée le long de la voie d'accès à la casse mais le véhicule est vide. Alors que Louis et Carol avancent dans la poussière soulevée par le vent qui s'infiltre entre les carcasses de voiture, ils découvrent les corps de deux policiers, tués par balle. À en juger par le sang encore humide, leur meurtre est récent, pas plus de trois quarts d'heure. Weasel s'avance un préfabriqué qui semble faire office de bureau d'accueil. Il entre à l'intérieur, arme au poing, mais les lieux sont déserts. À vrai dire, la couche de poussière sur le mobilier lui laisse croire que l'endroit est à l'abandon depuis des mois.
Tandis que Gastro contacte par radio la police locale, Rambla est entré par l'arrière de la casse en ouvrant un trou dans le grillage. Il avance prudemment au milieu des allées, entouré par des pickups aux châssis rouillés et des berlines semi-détruites. Alors qu'il longe une section réservée aux caravanes, il lui semble entendre du bruit. Il s'approche et ouvre une des caravanes, dans laquelle il découvre Natasha, ligotée et bâillonnée. Il appelle ses collègues et Foley vient lui prêter main-forte pendant que Weasel et Gastro terminent de sécuriser les lieux.
À peine libérée, Natasha affirme aux COPS que Kord est en danger imminent. Il y a moins d'une heure, elle a entendu un de ses ravisseurs parler du vignoble. Les kidnappeurs s'apprêtaient à partir quand des coups de feu ont retenti à l'entrée. Ils l'ont ensuite attaché et l'ont abandonnée dans la caravane. Gastro attrape immédiatement les clés d'une patrouilleuse pour rejoindre la planque de Kord à Salton Sea. Les COPS, enfin rejoints par les renforts, laissent Natasha dans les mains de Plume et de la police de Simi Valley. Ils prennent toutefois rapidement le témoignage de Natasha, qui indique que lors de ces 48h, elle a compté 4 personnes parmi ses ravisseurs (une femme et trois hommes). Celui qui l'a capturée est un grand chauve barbu aux oreilles décollées. Son chef, un grand brun aux cheveux bouclés, que les COPS supposent être Albert « Donato » Kieffer, lui avait ordonné de la tuer avant de partir. Toutefois, il ne l'a pas fait. Une fois seul avec elle dans la caravane, il s'est contenté de l'attacher avant de tirer à côté d'elle.
Les COPS foncent en direction du vignoble de Kord. Sur le chemin, Rambla contacte le shérif du comté de Salton pour les prévenir de l'attaque imminente sur le vignoble. Amos a des difficultés à les convaincre du sérieux de la situation mais une patrouille sera tout de même envoyée sur les lieux. Jonglant entre volant et téléphone, Carol tente de joindre Kord et Leblanc, sans succès. En désespoir de cause, elle appelle Denise Stark, des Amazones. Cette dernière la pourrit quand elle apprend que la localisation de Kord a fuité. Les Amazones n'ont pas de contrat particulier pour assurer la sécurité de Gregory (et Gastro n'a pas vraiment les moyens de régler leurs honoraires), cependant Stark promet de contacter Leblanc immédiatement. Enfin, Weasel prévient l'ORGDIV, et tout particulièrement Vinny. L'ex-sergent de l'unité A2 conseille aux COPS de remonter dans la hiérarchie afin d'obtenir le soutien du SWAT. Louis tire toutes les ficelles qu'il peut. Culotté, il contacte directement l'ex-capitaine du COPS Skripnick puis le chef adjoint Delos. Contre toute attente, son pari fonctionne : il obtient la réquisition d'un hélicoptère du SWAT qui les attend au Central.
Les flics arrivent donc à Downtown sirènes hurlantes et prennent l'ascenseur du commissariat central jusqu'à l'héliport. Skripnick les attend en personne, pompeux en bandoulière, épaulé par plusieurs de leurs anciens collègues : Omerta, Can, Frost, Proc et Baron. Deux pilotes de la division du soutien aérien les emmènent en moins d'une heure jusqu'à Salton City, petite ville balnéaire située à 150 miles au sud-est de L.A. D'en haut, les COPS peuvent apercevoir les travaux du pipeline aquifère, puis le vignoble appartenant à Kord. Les COPS sont déposés par l'hélicoptère et commencent à s'approcher de la métairie où Leblanc et Gregory sont sûrement retranchés. Depuis l'hélico, les pilotes repèrent plusieurs individus armés à proximité du bâtiment. Tandis que les flics s'avancent en formation tactique, ils constatent effectivement qu'une demi-douzaine de sino-américains, probablement des membres des triades, sont sur les lieux. Deux d'entre eux circulent dans les vignes et sont mis hors d'état de nuire par les tireurs de précision depuis l'hélicoptère, qui font feu à la balle caoutchouc. Surpris, les gangers sont rapidement maîtrisés par Gastro et Rambla. Sur le porche du bâtiment, trois autres individus tentent de défoncer la porte d'entrée. Foley et Weasel les braquent après un tir de sommation. Des tirs répliquent depuis l'intérieur du bâtiment. Une première échauffourée a lieu mais la puissance de feu de l'hélicoptère convainc les membres des triades, coincés entre le marteau et l'enclume, de se rendre.
Les COPS pénètrent la métairie et à l'intérieur, c'est une autre paire de manches. Alors que Gastro et Rambla entrent depuis la véranda, Foley et Weasel défoncent la porte d'entrée. À l'intérieur, Albert « Donato » Keiffer, doté d'une veste pare-balles, fait feu au Benelli sur les flics tout en battant en retraite vers une porte menant à la cave. Foley et Weasel sont touchés et la situation devient chaotique. Gastro tire d'un feu nourri en direction de Donato, laissant à Rambla la possibilité de le prendre en tenaille. Le tchétchène se retourne à l'instant où Amos fait feu. Bang, bang. Donato s'écroule, une balle en plein front.
- Altay
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- Inscription : sam. mai 07, 2016 12:04 pm
Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 52 - Karma (dixième partie)
Les COPS sortent prudemment de leur couvert. Au milieu de la poussière de placoplâtre et des douilles, Donato gît dans une mare de sang. Une partie des flics reste en arrière et assure l'interpellation des membres des triades. Ces derniers font mine de ne pas parler anglais, répondant d'abord en mandarin, puis en cantonais lorsque Foley et Plume tentent de les interroger. Gastro poursuit l'assaut et emmène Plume, Can et Frost dans les caves à vin, où elle espère trouver Leblanc. Les COPS descendent les escaliers puis avancent en formation dans les souterrains. Dans une alcôve, caché derrière un tonneau, elles découvrent Oliver Leblanc. Le détective privé est mal en point, une bastos dans le buffet dont il tente d'endiguer l'hémorragie. Leblanc explique que le souterrain amène à une petite chapelle à moins de 100 yards de là, où deux de ses collègues se sont retranchés avec Kord. Il a été intercepté par deux tchétchènes sur le chemin du retour, qui l'ont laissé pour mort.
Gastro pousse donc l'exploration des caves. Alors que le quatuor s'approche du souterrain désigné par Leblanc, Plume entend des bruits de pas. Les flics tendent une embuscade à une homme et une femme, en gilet pare-balles et fusils d'assaut. « COPS de Los Angeles, lâchez vos armes ! » La femme n'obtempère pas immédiatement, mais l'homme lâche son arme et les deux tchétchènes, en infériorité numérique, finissent par se rendre. Gastro et Plume terminent leur avancée seules, laissant Can et Frost gérer l'interpellation. Carol pousse finalement une petite porte en bois menant à l'arrière d'une chapelle coloniale à la peinture craquelée par l'humidité. Alors qu'elle entre avec Plume dans le bâtiment, elle découvre Gregory, menotté, sous la menace du Glock à silencieux d'une sino-américaine. Les deux flics s'annoncent et la femme lève son arme, sans se rendre pour autant. Gregory, terrifié, s'avance lentement vers Carol pendant que Plume observe les lieux. Elle découvre deux détectives, collègues de Leblanc, attachés aux bancs de la chapelle.
La situation étant revenue sous contrôle, c'est le moment d'identifier les personnes interpellées et de remonter le cours des événements. Les deux « italo-tchétchènes » sont Kesira Umkhayez et Joaqin Gashaeva, deux associé⋅es connu⋅es d'Omar Korgay et ex-membres de l'Organisitat. De toute évidence, il s'agit avec « Albert/Donato » des ravisseurs de Natasha Kord, envoyés par Korgay pour exécuter Gregory après avoir obtenu sa position. Cependant, pour une raison encore obscure, les triades sont arrivées sur les talons des tchétchènes et ont contrarié leurs plans. La femme dans la chapelle présente des papiers d'identité au nom de Feng Meng, bien que Weasel pense que ces derniers soient faux. Elle prétend être venue « s'assurer de la survie de Gregory Kord afin qu'il soit amené devant la justice ». Elle réfute toute accusation de violence et est en possession d'un permis de port d'arme. Elle est tout de même embarquée par les COPS, sur la foi des détectives de Leblanc qui l'accusent (avec les gangers) de les avoir attaqués par surprise puis ligotés.
Alors que les COPS débriefent les shérifs de Salton County, Gastro se prend la tête à l'écart avec Kord. Ce dernier l'accuse à la fois d'être la raison pour laquelle les tchétchènes l'ont retrouvé et aussi d'être arrivée trop tard. Carol, elle, crie à son ex qu'il devrait s'estimer heureux de sa présence et qu'il était à deux doigts de finir en peinture abstraite sur les murs de sa cave à vin. Gregory est encore en état de choc et ses nerfs lâchent. Il n'est pour l'instant pas dans le bon état d'esprit pour parler des raisons qui ont amené la mafia à mettre sa tête à prix. Toutefois, Gastro le prévient : s'il ne se présente pas volontairement au commissariat pour tout déballer, elle viendra personnellement le chercher par la peau du cou.
Les ambulances arrivent finalement et prennent en charge Leblanc, ainsi que Weasel et Foley qui sont rapatriés au Central. Weasel refuse les soins. L'infirmier du L.A.P.D. lui bande rapidement le bras, puis Weasel monte dans les étages pour aller passer son examen écrit pour le concours de sergent. Foley de son côté est lui mis en arrêt de force pour trois jours pour laisser le temps à ses blessures accumulées se guérir, en particulier pour que la vilaine plaie laissée par la balle qui lui a traversé l'épaule cicatrise. Sa femme Kate l'attend au rez-de-chaussée du commissariat pour le ramener à la maison, en dépit de ses protestations. Alors que Plume monte à l'ORGDIV pour installer les tchétchènes en cellule pour un interrogatoire ultérieur, elles tombent nez à nez avec le capitaine Pickett, le patron du CRASH (l'anti-gang). Celui-ci est ulcéré : le bureau du procureur vient de lui remonter les bretelles au sujet de Mme. Masaev, la veille dame qui pourrit dans une ses cellules depuis la veille. En effet, Plume et Gastro ont complètement oublié les Masaev, qu'elles avaient installé dans les cellules du CRASH faute de place au COPS. La mort en cellule de Bettany Webster étant encore fraîche dans les esprits, Plume accepte de se faire pourrir, s'excuse platement et entame les démarches pour relâcher les Masaev immédiatement (abandonnant ainsi l'idée d'interroger « Said », en dépit des soupçons de complicité entre lui et les tchétchènes émis par Gastro la veille).
Une fois ce travail accompli, Plume prend les empreintes de Feng et les passe dans le système. Elle découvre avec surprise une correspondance partielle avec l'empreinte palmaire relevée sur la machette utilisée pour décapiter Victor Bianci... Cette information confirme les soupçons de Junko : les triades voient le projet Waterflow d'un mauvais œil. Merlowe et Kord ont acheté de nombreux terrains à Chinatown, mettant en danger leur contrôle du quartier. Feng Meng et ses sbires ont donc tout intérêt à ce que Gregory Kord survive et témoigne contre son associé, faisant ainsi capoter le projet. Reste à voir comment le L.A.P.D. pourra tirer profit de cette situation.
Les COPS sortent prudemment de leur couvert. Au milieu de la poussière de placoplâtre et des douilles, Donato gît dans une mare de sang. Une partie des flics reste en arrière et assure l'interpellation des membres des triades. Ces derniers font mine de ne pas parler anglais, répondant d'abord en mandarin, puis en cantonais lorsque Foley et Plume tentent de les interroger. Gastro poursuit l'assaut et emmène Plume, Can et Frost dans les caves à vin, où elle espère trouver Leblanc. Les COPS descendent les escaliers puis avancent en formation dans les souterrains. Dans une alcôve, caché derrière un tonneau, elles découvrent Oliver Leblanc. Le détective privé est mal en point, une bastos dans le buffet dont il tente d'endiguer l'hémorragie. Leblanc explique que le souterrain amène à une petite chapelle à moins de 100 yards de là, où deux de ses collègues se sont retranchés avec Kord. Il a été intercepté par deux tchétchènes sur le chemin du retour, qui l'ont laissé pour mort.
Gastro pousse donc l'exploration des caves. Alors que le quatuor s'approche du souterrain désigné par Leblanc, Plume entend des bruits de pas. Les flics tendent une embuscade à une homme et une femme, en gilet pare-balles et fusils d'assaut. « COPS de Los Angeles, lâchez vos armes ! » La femme n'obtempère pas immédiatement, mais l'homme lâche son arme et les deux tchétchènes, en infériorité numérique, finissent par se rendre. Gastro et Plume terminent leur avancée seules, laissant Can et Frost gérer l'interpellation. Carol pousse finalement une petite porte en bois menant à l'arrière d'une chapelle coloniale à la peinture craquelée par l'humidité. Alors qu'elle entre avec Plume dans le bâtiment, elle découvre Gregory, menotté, sous la menace du Glock à silencieux d'une sino-américaine. Les deux flics s'annoncent et la femme lève son arme, sans se rendre pour autant. Gregory, terrifié, s'avance lentement vers Carol pendant que Plume observe les lieux. Elle découvre deux détectives, collègues de Leblanc, attachés aux bancs de la chapelle.
La situation étant revenue sous contrôle, c'est le moment d'identifier les personnes interpellées et de remonter le cours des événements. Les deux « italo-tchétchènes » sont Kesira Umkhayez et Joaqin Gashaeva, deux associé⋅es connu⋅es d'Omar Korgay et ex-membres de l'Organisitat. De toute évidence, il s'agit avec « Albert/Donato » des ravisseurs de Natasha Kord, envoyés par Korgay pour exécuter Gregory après avoir obtenu sa position. Cependant, pour une raison encore obscure, les triades sont arrivées sur les talons des tchétchènes et ont contrarié leurs plans. La femme dans la chapelle présente des papiers d'identité au nom de Feng Meng, bien que Weasel pense que ces derniers soient faux. Elle prétend être venue « s'assurer de la survie de Gregory Kord afin qu'il soit amené devant la justice ». Elle réfute toute accusation de violence et est en possession d'un permis de port d'arme. Elle est tout de même embarquée par les COPS, sur la foi des détectives de Leblanc qui l'accusent (avec les gangers) de les avoir attaqués par surprise puis ligotés.
Alors que les COPS débriefent les shérifs de Salton County, Gastro se prend la tête à l'écart avec Kord. Ce dernier l'accuse à la fois d'être la raison pour laquelle les tchétchènes l'ont retrouvé et aussi d'être arrivée trop tard. Carol, elle, crie à son ex qu'il devrait s'estimer heureux de sa présence et qu'il était à deux doigts de finir en peinture abstraite sur les murs de sa cave à vin. Gregory est encore en état de choc et ses nerfs lâchent. Il n'est pour l'instant pas dans le bon état d'esprit pour parler des raisons qui ont amené la mafia à mettre sa tête à prix. Toutefois, Gastro le prévient : s'il ne se présente pas volontairement au commissariat pour tout déballer, elle viendra personnellement le chercher par la peau du cou.
Les ambulances arrivent finalement et prennent en charge Leblanc, ainsi que Weasel et Foley qui sont rapatriés au Central. Weasel refuse les soins. L'infirmier du L.A.P.D. lui bande rapidement le bras, puis Weasel monte dans les étages pour aller passer son examen écrit pour le concours de sergent. Foley de son côté est lui mis en arrêt de force pour trois jours pour laisser le temps à ses blessures accumulées se guérir, en particulier pour que la vilaine plaie laissée par la balle qui lui a traversé l'épaule cicatrise. Sa femme Kate l'attend au rez-de-chaussée du commissariat pour le ramener à la maison, en dépit de ses protestations. Alors que Plume monte à l'ORGDIV pour installer les tchétchènes en cellule pour un interrogatoire ultérieur, elles tombent nez à nez avec le capitaine Pickett, le patron du CRASH (l'anti-gang). Celui-ci est ulcéré : le bureau du procureur vient de lui remonter les bretelles au sujet de Mme. Masaev, la veille dame qui pourrit dans une ses cellules depuis la veille. En effet, Plume et Gastro ont complètement oublié les Masaev, qu'elles avaient installé dans les cellules du CRASH faute de place au COPS. La mort en cellule de Bettany Webster étant encore fraîche dans les esprits, Plume accepte de se faire pourrir, s'excuse platement et entame les démarches pour relâcher les Masaev immédiatement (abandonnant ainsi l'idée d'interroger « Said », en dépit des soupçons de complicité entre lui et les tchétchènes émis par Gastro la veille).
Une fois ce travail accompli, Plume prend les empreintes de Feng et les passe dans le système. Elle découvre avec surprise une correspondance partielle avec l'empreinte palmaire relevée sur la machette utilisée pour décapiter Victor Bianci... Cette information confirme les soupçons de Junko : les triades voient le projet Waterflow d'un mauvais œil. Merlowe et Kord ont acheté de nombreux terrains à Chinatown, mettant en danger leur contrôle du quartier. Feng Meng et ses sbires ont donc tout intérêt à ce que Gregory Kord survive et témoigne contre son associé, faisant ainsi capoter le projet. Reste à voir comment le L.A.P.D. pourra tirer profit de cette situation.
- Altay
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 53 - Karma (onzième et dernière partie)
Dimanche 20 mars 2033.
Quatre jours se sont écoulés depuis la fusillade du vignoble. Les COPS ont profité des derniers jours d'existence de la division pour demander quelques faveurs. Rambla a ainsi pu réquisitionner les comptes bancaires d'IGS, ainsi que les relevés financiers qu'il a obtenu du secrétaire de Principio Nucci. Avec Weasel et Plume, les flics ont déjà passé trois jours à éplucher le dossier. Tout laisse croire qu'International Guardian Service est une de plus importantes sociétés écran des Castaglione : gros chiffre d'affaire mais aucun employé fixe, le directeur (Principio) ne touche aucune rémunération à l'exception de son « logement de fonction », les transactions sont groupées et transitent par diverses banques en Californie, au Mexique, aux Bahamas et au Guatemala. Bref, IGS est selon toute vraisemblance la plaque tournante des Castaglione en ce qui concerne les « services spéciaux » exécutés par les mafieux de The Outfit et les hommes de main de Pietro Genovese. Weasel remarque toutefois une petite particularité dans les comptes d'IGS. Si la trésorerie de la société est assurée par la Californian Bank of Trust, le compte « courant » via lequel transitent la majorité des paiements paiement est domicilié chez Sundown Bank & Investments. Cette petite banque de Los Angeles est une banque d'affaires et d'investissements... détenue par le trust Castaglione. Rien de telle qu'une banque accréditée pour blanchir des faux billets en transactions électroniques d'une propreté éclatante. Il suffirait maintenant que les flics parviennent à démontrer que Sundown a reçu de la fausse de Casablanca Wares. Weasel contacte son ancienne patronne à la brigade financière, la capitaine Bixler. Cette dernière refuse de mettre les mains dans le dossier Castaglione après la débâcle d'il y a quelques mois. Elle recommande à Louis de transmettre l'affaire à une agence extérieure qui aura les mains libres pour enquêter, par exemple les impôts... ou la CISA.
Foley de son côté est en congés. Astreint au repos chez lui, il reçoit la visite de son père, Douglas Sr. Foley est d'abord étonné de voir que son père lui rend visite, mais réalise rapidement que ce dernier ne vient pas de façon désintéressé. Rapidement, il interroge son fils à propos des liens qui entre Kord, Merlowe et les Castaglione. Foley n'entre pas dans les détails mais explique les contours grossiers de l'affaire à son père. Ce dernier semble, pour la première fois de sa vie, inquiet. Douglas Sr. est en effet le plus gros publiciste de Los Angeles et a géré toute la communication du projet Waterflow. Sa réputation encourt donc un risque important. Il demande à Foley de le tenir informé et de prendre soin de lui car « sa mère est morte d'inquiétude ». Il réitère à son fils sa proposition : il n'a plus à faire ses preuves, il peut abandonner le L.A.P.D. et venir travailler à l'agence. Mais Douglas Jr. a troqué sa cuillère en argent contre quelque chose de plus noble : une vocation.
Cependant, aujourd'hui c'est dimanche et pas comme chaque dimanche c'est le dernier jour du COPS. Les détectives de la division se retrouvent au Moulin Rouge pour une dernière soirée. Même la hiérarchie a été invitée et Skripnick ne cache pas sa déception de voir la division disparaître ainsi. Toutefois, la soirée prend une tournure de fête puisque Weasel a une bonne nouvelle : il a été accepté au concours de détective-sergent. Avec l'accord de la capitaine Adzima, du BAT, il a obtenu la permission de recruter « les détectives de son choix » pour constituer sa propre unité. Il propose donc à quelques anciens du COPS de le rejoindre en commençant par Gastro et Rambla, qui acceptent avec grand plaisir, s'évitant ainsi leur placardisation annoncée. Il récupère également Uggy, qui était initialement muté à la police des transports. À la surprise générale, Weasel propose également à Sniper de le rejoindre. En effet, Thomas est sorti de convalescence mais son genou n'est pas encore remis de sa blessure. Le soutien du syndicat lui a permis de conserver son poste mais le SAD a insisté pour qu'il soit muté sur un poste de support, sans terrain. Résultat : les RH l'ont affecté de force à un des pires placards du L.A.P.D., le département des preuves. Sniper, surpris de la sollicitude de Weasel, accepte sa proposition.
Alors que la soirée bat son plein, Plume reçoit un coup de fil de Gregory Kord. Le multimillionnaire demande, de mauvaise grâce, à être mis sous protection policière dès que possible. Junko lui propose de venir au Moulin Rouge pour qu'il s'explique. Kord se retrouve donc dans l'arrière salle du bar face à Plume et Gastro. Visiblement gêné, Gregory demande à Carol de quitter la pièce, refusant de parler en sa présence. Son ex-compagne quitte les lieux, excédée par ses simagrées et retourne au comptoir boire des shots avec Rambla et Weasel. Devant Plume, Kord explique qu'il s'est mis dans une situation délicate. Au début de l'année 2032, Kord a réalisé que le projet Waterflow nécessiterait encore « plusieurs années » de recherche et développement et ne serait pas prêt avant 2034, contrairement à ce qu'il avait promis à ses associés. Merlowe a refusé d'investir plus d'argent dans la joint venture, le contraignant ainsi à faire appel à des investisseurs externes : les Castaglione. Via leurs banques d'investissement, les Castaglione ont injecté des centaines de millions de dollars dans Waterflow et ont appuyé la réussite du projet grâce à leurs réseaux d'influence : tractations immobilières, permis de construire, accords d'exploitation des réserves d'eaux du lac Salton, etc. Cependant, avec la pression judiciaire montant sur les Castaglione, Merlowe a décidé de se retirer du projet. Il a vendu une partie des terrains achetés dans le désert pour la construction d'aquifère à la famille Boretti, en prévision de futures extensions de leurs centrales solaires de type Mjolnir, conçues par Thor Energetics. Les Castaglione ont mis la pression sur Kord pour qu'il continue Waterflow en solo afin de ne pas perdre leur investissement, mais Gregory n'a pas les finances nécessaires pour poursuivre la construction. De l'autre côté, plusieurs membres de la Pythie, comme Martha White, l'ont encouragé à former un conglomérat avec Merlowe et les Boretti. Il avait donné son accord initial peu de temps avant que Boretti soit investi par le parti républicain aux municipales. Kord pense que c'est pour cette raison que les Castaglione ont mis sa tête à prix, espérant pouvoir le remplacer au conseil d'administration de Waterflow avant une potentielle fusion. Kord a donc confié à Merlowe le contrôle exécutif de Waterflow puis est parti à San Francisco. Il a ensuite employé Leblanc, sur la recommandation de Merlowe, qui a organisé sa planque dans le vignoble. Plume promet à Kord d'assurer personnellement sa sécurité jusqu'à ce qu'il puisse témoigner dans le District Attorney et Gregory fond en larmes, jurant n'avoir « jamais voulu que tout ça arrive ». Junko ne peut s'empêcher que le CEO n'a pas eu un seul mot pour Natasha, Marcus ou même Carol.
Alors que Weasel rentre chez lui, passablement éméché, il reçoit la visite d'Alfonso, l'assistant personnel d'Edward Boretti. Ce dernier lui indique que son paiement hebdomadaire est « retenu », lui signalant que cela fait plusieurs jours qu'il n'a transmis aucune information concernant son enquête sur les Castaglione. Louis s'excuse platement et relate quelques unes de ses découvertes de la semaine, promettant d'avoir plus d'éléments « très rapidement ». Satisfait, Alfonso quitte son appartement en lui rappelant ses engagements.
Dimanche 20 mars 2033.
Quatre jours se sont écoulés depuis la fusillade du vignoble. Les COPS ont profité des derniers jours d'existence de la division pour demander quelques faveurs. Rambla a ainsi pu réquisitionner les comptes bancaires d'IGS, ainsi que les relevés financiers qu'il a obtenu du secrétaire de Principio Nucci. Avec Weasel et Plume, les flics ont déjà passé trois jours à éplucher le dossier. Tout laisse croire qu'International Guardian Service est une de plus importantes sociétés écran des Castaglione : gros chiffre d'affaire mais aucun employé fixe, le directeur (Principio) ne touche aucune rémunération à l'exception de son « logement de fonction », les transactions sont groupées et transitent par diverses banques en Californie, au Mexique, aux Bahamas et au Guatemala. Bref, IGS est selon toute vraisemblance la plaque tournante des Castaglione en ce qui concerne les « services spéciaux » exécutés par les mafieux de The Outfit et les hommes de main de Pietro Genovese. Weasel remarque toutefois une petite particularité dans les comptes d'IGS. Si la trésorerie de la société est assurée par la Californian Bank of Trust, le compte « courant » via lequel transitent la majorité des paiements paiement est domicilié chez Sundown Bank & Investments. Cette petite banque de Los Angeles est une banque d'affaires et d'investissements... détenue par le trust Castaglione. Rien de telle qu'une banque accréditée pour blanchir des faux billets en transactions électroniques d'une propreté éclatante. Il suffirait maintenant que les flics parviennent à démontrer que Sundown a reçu de la fausse de Casablanca Wares. Weasel contacte son ancienne patronne à la brigade financière, la capitaine Bixler. Cette dernière refuse de mettre les mains dans le dossier Castaglione après la débâcle d'il y a quelques mois. Elle recommande à Louis de transmettre l'affaire à une agence extérieure qui aura les mains libres pour enquêter, par exemple les impôts... ou la CISA.
Foley de son côté est en congés. Astreint au repos chez lui, il reçoit la visite de son père, Douglas Sr. Foley est d'abord étonné de voir que son père lui rend visite, mais réalise rapidement que ce dernier ne vient pas de façon désintéressé. Rapidement, il interroge son fils à propos des liens qui entre Kord, Merlowe et les Castaglione. Foley n'entre pas dans les détails mais explique les contours grossiers de l'affaire à son père. Ce dernier semble, pour la première fois de sa vie, inquiet. Douglas Sr. est en effet le plus gros publiciste de Los Angeles et a géré toute la communication du projet Waterflow. Sa réputation encourt donc un risque important. Il demande à Foley de le tenir informé et de prendre soin de lui car « sa mère est morte d'inquiétude ». Il réitère à son fils sa proposition : il n'a plus à faire ses preuves, il peut abandonner le L.A.P.D. et venir travailler à l'agence. Mais Douglas Jr. a troqué sa cuillère en argent contre quelque chose de plus noble : une vocation.
Cependant, aujourd'hui c'est dimanche et pas comme chaque dimanche c'est le dernier jour du COPS. Les détectives de la division se retrouvent au Moulin Rouge pour une dernière soirée. Même la hiérarchie a été invitée et Skripnick ne cache pas sa déception de voir la division disparaître ainsi. Toutefois, la soirée prend une tournure de fête puisque Weasel a une bonne nouvelle : il a été accepté au concours de détective-sergent. Avec l'accord de la capitaine Adzima, du BAT, il a obtenu la permission de recruter « les détectives de son choix » pour constituer sa propre unité. Il propose donc à quelques anciens du COPS de le rejoindre en commençant par Gastro et Rambla, qui acceptent avec grand plaisir, s'évitant ainsi leur placardisation annoncée. Il récupère également Uggy, qui était initialement muté à la police des transports. À la surprise générale, Weasel propose également à Sniper de le rejoindre. En effet, Thomas est sorti de convalescence mais son genou n'est pas encore remis de sa blessure. Le soutien du syndicat lui a permis de conserver son poste mais le SAD a insisté pour qu'il soit muté sur un poste de support, sans terrain. Résultat : les RH l'ont affecté de force à un des pires placards du L.A.P.D., le département des preuves. Sniper, surpris de la sollicitude de Weasel, accepte sa proposition.
Alors que la soirée bat son plein, Plume reçoit un coup de fil de Gregory Kord. Le multimillionnaire demande, de mauvaise grâce, à être mis sous protection policière dès que possible. Junko lui propose de venir au Moulin Rouge pour qu'il s'explique. Kord se retrouve donc dans l'arrière salle du bar face à Plume et Gastro. Visiblement gêné, Gregory demande à Carol de quitter la pièce, refusant de parler en sa présence. Son ex-compagne quitte les lieux, excédée par ses simagrées et retourne au comptoir boire des shots avec Rambla et Weasel. Devant Plume, Kord explique qu'il s'est mis dans une situation délicate. Au début de l'année 2032, Kord a réalisé que le projet Waterflow nécessiterait encore « plusieurs années » de recherche et développement et ne serait pas prêt avant 2034, contrairement à ce qu'il avait promis à ses associés. Merlowe a refusé d'investir plus d'argent dans la joint venture, le contraignant ainsi à faire appel à des investisseurs externes : les Castaglione. Via leurs banques d'investissement, les Castaglione ont injecté des centaines de millions de dollars dans Waterflow et ont appuyé la réussite du projet grâce à leurs réseaux d'influence : tractations immobilières, permis de construire, accords d'exploitation des réserves d'eaux du lac Salton, etc. Cependant, avec la pression judiciaire montant sur les Castaglione, Merlowe a décidé de se retirer du projet. Il a vendu une partie des terrains achetés dans le désert pour la construction d'aquifère à la famille Boretti, en prévision de futures extensions de leurs centrales solaires de type Mjolnir, conçues par Thor Energetics. Les Castaglione ont mis la pression sur Kord pour qu'il continue Waterflow en solo afin de ne pas perdre leur investissement, mais Gregory n'a pas les finances nécessaires pour poursuivre la construction. De l'autre côté, plusieurs membres de la Pythie, comme Martha White, l'ont encouragé à former un conglomérat avec Merlowe et les Boretti. Il avait donné son accord initial peu de temps avant que Boretti soit investi par le parti républicain aux municipales. Kord pense que c'est pour cette raison que les Castaglione ont mis sa tête à prix, espérant pouvoir le remplacer au conseil d'administration de Waterflow avant une potentielle fusion. Kord a donc confié à Merlowe le contrôle exécutif de Waterflow puis est parti à San Francisco. Il a ensuite employé Leblanc, sur la recommandation de Merlowe, qui a organisé sa planque dans le vignoble. Plume promet à Kord d'assurer personnellement sa sécurité jusqu'à ce qu'il puisse témoigner dans le District Attorney et Gregory fond en larmes, jurant n'avoir « jamais voulu que tout ça arrive ». Junko ne peut s'empêcher que le CEO n'a pas eu un seul mot pour Natasha, Marcus ou même Carol.
Alors que Weasel rentre chez lui, passablement éméché, il reçoit la visite d'Alfonso, l'assistant personnel d'Edward Boretti. Ce dernier lui indique que son paiement hebdomadaire est « retenu », lui signalant que cela fait plusieurs jours qu'il n'a transmis aucune information concernant son enquête sur les Castaglione. Louis s'excuse platement et relate quelques unes de ses découvertes de la semaine, promettant d'avoir plus d'éléments « très rapidement ». Satisfait, Alfonso quitte son appartement en lui rappelant ses engagements.
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 54 - Snitch (première partie)
Lundi 16 mai 2033. (deux mois plus tard)
Les municipales approchent et les sondages annoncent des intentions de votes plus serrées que prévues. Si Séraphine Abessolle, la candidate démocrate, bénéficie de 40% des intentions de vote, le populiste républicain Francesco Boretti s'est hissé au-delà de la barre 30%. Près d'un tiers de l'électorat angelinos se présente encore comme indécis, signe de l'absence de soutien apporté par la frange centriste des démocrates à Séraphine, dont le discours pro-syncaliste est taxé de « socialisme ».
Du côté des ex-COPS, Weasel et Foley ont réussi à tirer leur épingle du jeu. En capitalisant sur les faveurs acquises auprès de la hiérarchie, ils ont convaincu leurs capitaines respectifs (Adzima pour Weasel à la BAT et Sullivan pour Foley à l'ORGDIV) de coopérer sur la création d'une task force. Celle-ci a reçu la bénédiction du chef adjoint Delos. Les voilà donc à la tête d'un petit groupe de détectives chargé de cartographier l'uberisation du crime à Los Angeles, en particulier au travers des sociétés d'intérims employant d'anciens détenus, comme IGS et Reliable Staffing. Le groupe est constitué de nombreux ex-COPS :
La task force a six mois pour produire un rapport détaillé et pour l'instant l'enquête n'avance pas beaucoup. Les flics ont été installés dans un véritable placard : le bâtiment des archives du L.A.P.D. de Downtown. Leur quartier général est de fait un sous-sol poussiéreux au milieu d'étagères bourrés à craquer de chemises cartonnées et de classeurs en tout genre. Les néons sont usés et les chaises sont pourries mais les flics se sont installés tant bien que mal un open space en dégageant quelques tables. Leur seule compagnie est offerte par le concierge, qui descend tous les matins passer un coup de serpillière.
Si l'enquête n'avance pas beaucoup, c'est aussi parce que nos détectives sont distraits. Gregory ayant témoigné auprès d'un juge d'instruction, le procès pour la garde de Marcus n'a de cesse d'être repoussé. Carol se bat pourtant comme une diablesse pour démontrer par A+B que son ex n'est pas en mesure de s'occuper de son fils, au grand dam de l'adolescent qui a du mal à accepter de plus voir son si généreux père. Pour Plume, c'est la motivation qui est passée. Entre la soufflante qu'elle s'est prise par la hiérarchie à la place de Gastro suite à l'arrestation de mamie Masaev, c'est maintenant un blâme qu'elle risque pour avoir mené « une trace téléphonique illégale » sur le burner phone de Leblanc. L'élève modèle et major de promo de l'académie de police en a pris un coup. Enfin, Rambla est nourri par une obsession dévorante pour Principio Nucci et et Jacob Partiyelli. Il passe le plus clair de ses journées planqué dans une voiture banalisée à observer l'un ou l'autre, espérant trouver le moindre signe de collusion avec des criminels connus. Sans succès jusqu'à présent.
Le gros de l'enquête est un travail de fourmi mené par Foley et Weasel. Après deux semaines de convalescence, les deux flics se sont retrouvés sur un point : il faut démonter le système financier d'IGS. Douglas prend le problème par les deux bouts : dessus et dessous. Au-dessus d'IGS se trouve Real Trust, le fonds d'investissement des Castaglione. En passant par les rapports financiers de celui-ci, il ne découvre tout simplement rien. Les Castaglione sont discrets (la société n'est pas cotée en bourse et n'a aucune obligation). En-dessous, il parvient à ébaucher une première cartographie du système IGS. L'essentiel des jobs sont dans la zone grise de la légalité et peuvent aisément passer pour du gardiennage et de la sécurité privée. Les affaires louches sont noyées dans la masse. Foley estime qu'IGS emploie entre 50 et 80 personnes chaque année, dont seulement une demi-douzaine sont impliquées dans du « sale boulot » pouvant aller jusqu'au meurtre. Les principaux clients sont Merlowe Immobilier, Herakles (une société de protection privée détenue par les Castaglione) , Castle Servant (location d'engins de chantier, détenue aussi par les Castaglione), Castle Deluxe (entreprise de BTP des Castaglione). Jusqu'ici pas de surprise. Cependant, le syndicats Teamsters 343, principal syndicat de routiers du sud de la Californie, apparaît régulièrement parmi les comptes d'IGS a reçu plusieurs virements d'un montant conséquent. Peut-être pour transporter des cargaisons discrètement ?
En parallèle, Foley épluche les emails transmis par Dylan. Douglas ne parvient d'ailleurs pas à joindre son ami, dont les vacances au Mexique commencent à être longues... Il s'avère que le comité électoral républicain était truqué. La trahison de deux grands électeurs de White au profit de Boretti était en réalité issu d'un accord entre les deux prétendants à l'investiture. White a ainsi troqué les municipales contre le soutien de Boretti aux élections gouvernatoriales de 2034. Une bonne stratégie, puisque la municipale est sûrement perdue pour les républicains, tandis que le gouverneur Ross (démocrate) a d'ores et déjà annoncé son intention de ne pas se représenter. En fouillant dans les correspondances, Foley découvre en outre la confirmation que le marchand d'art Jesus Hale a été l'entremetteur du deal. Tout porte à croire que les Minutemen ont cherché à faire capoter le deal et sont prêts à se retourner contre Boretti si leurs exigences unionistes ne sont pas satisfaites.
Weasel, lui, fait ce qu'il sait faire de mieux : enquêter sur les fraudes financières. Il fait saisir les relevés bancaires d'IGS mais aussi de Sundown Investments et examine minutieusement chaque transaction. S'il a encore du mal à le prouver factuellement, Louis est persuadé que la banque est complice d'une fraude massive : plus d'argent sort que d'argent qui rentre. L'écart pourrait s'expliquer par des afflux massifs de cash... par exemple sous la forme de faux billets. Bref, Weasel tient peut-être la clé de l'équation du blanchiment d'argent contrefait du côté des Castaglionne.
La task force a également enfin l'occasion de s'entretenir avec le bureau du procureur pour obtenir le témoignage de Kord. Ce dernier a confirmé ce qu'il a raconté quelques semaines plus tôt à Plume dans l'arrière-salle du Moulin Rouge. Suite au démarrage du projet Waterflow, Kord a été approché par Merlowe pour rejoindre la Pythie. Il y a rencontré Giovanna Castaglione, avec qui il a passé un accord. Les sociétés de la famille Castaglione investiraient dans le projet en partie sous forme de cash et en partie sous forme de main d'œuvre pour les travaux d'aménagement. Bien que Gregory ignore les détails, Francesco Boretti a voulu rentrer dans la Pythie mais a été rejeté sous l'impulsion de Noé Riveiro et Jacob Merlowe. Nina Brown-Falcone (sa nièce par alliance) a alors quitté la Pythie en claquant la porte. Les familles Brown-Falcone et Boretti se sont alors semblent-il rapprochées des unionistes et des « patriotes » de Michael Mils. Le projet Waterflow a ensuite commencé à décliner car l'argent des Castaglione était « sale ». Merlowe l'a découvert et a mis un stop. Le reste est de l'histoire connue : les Castaglione ont pressuré Kord pour poursuivre le projet quoi qu'il en coûte.
Les ex-COPS ont la tête pleine à craquer de questions. Visiblement, beaucoup de gens sont au courant des sales affaires de Castaglione. A minima Merlowe, mais aussi les familles Borreti et Falcone. Pourquoi l'affaire n'est-elle pas plus médiatisée ? Les flics ont une théorie : beaucoup de gens doivent être arrosés par la fausse monnaie. Reste à découvrir :
Lundi 16 mai 2033. (deux mois plus tard)
Les municipales approchent et les sondages annoncent des intentions de votes plus serrées que prévues. Si Séraphine Abessolle, la candidate démocrate, bénéficie de 40% des intentions de vote, le populiste républicain Francesco Boretti s'est hissé au-delà de la barre 30%. Près d'un tiers de l'électorat angelinos se présente encore comme indécis, signe de l'absence de soutien apporté par la frange centriste des démocrates à Séraphine, dont le discours pro-syncaliste est taxé de « socialisme ».
Du côté des ex-COPS, Weasel et Foley ont réussi à tirer leur épingle du jeu. En capitalisant sur les faveurs acquises auprès de la hiérarchie, ils ont convaincu leurs capitaines respectifs (Adzima pour Weasel à la BAT et Sullivan pour Foley à l'ORGDIV) de coopérer sur la création d'une task force. Celle-ci a reçu la bénédiction du chef adjoint Delos. Les voilà donc à la tête d'un petit groupe de détectives chargé de cartographier l'uberisation du crime à Los Angeles, en particulier au travers des sociétés d'intérims employant d'anciens détenus, comme IGS et Reliable Staffing. Le groupe est constitué de nombreux ex-COPS :
- Vinny « Omerta » Bonaccelli (ORGDIV), qui partage la direction de la task force avec Weasel,
- Plume (ORGDIV),
- Foley (ORGDIV),
- Rambla (BAT),
- Gastro (BAT),
- Sniper (BAT),
- Uggy (BAT)
La task force a six mois pour produire un rapport détaillé et pour l'instant l'enquête n'avance pas beaucoup. Les flics ont été installés dans un véritable placard : le bâtiment des archives du L.A.P.D. de Downtown. Leur quartier général est de fait un sous-sol poussiéreux au milieu d'étagères bourrés à craquer de chemises cartonnées et de classeurs en tout genre. Les néons sont usés et les chaises sont pourries mais les flics se sont installés tant bien que mal un open space en dégageant quelques tables. Leur seule compagnie est offerte par le concierge, qui descend tous les matins passer un coup de serpillière.
Si l'enquête n'avance pas beaucoup, c'est aussi parce que nos détectives sont distraits. Gregory ayant témoigné auprès d'un juge d'instruction, le procès pour la garde de Marcus n'a de cesse d'être repoussé. Carol se bat pourtant comme une diablesse pour démontrer par A+B que son ex n'est pas en mesure de s'occuper de son fils, au grand dam de l'adolescent qui a du mal à accepter de plus voir son si généreux père. Pour Plume, c'est la motivation qui est passée. Entre la soufflante qu'elle s'est prise par la hiérarchie à la place de Gastro suite à l'arrestation de mamie Masaev, c'est maintenant un blâme qu'elle risque pour avoir mené « une trace téléphonique illégale » sur le burner phone de Leblanc. L'élève modèle et major de promo de l'académie de police en a pris un coup. Enfin, Rambla est nourri par une obsession dévorante pour Principio Nucci et et Jacob Partiyelli. Il passe le plus clair de ses journées planqué dans une voiture banalisée à observer l'un ou l'autre, espérant trouver le moindre signe de collusion avec des criminels connus. Sans succès jusqu'à présent.
Le gros de l'enquête est un travail de fourmi mené par Foley et Weasel. Après deux semaines de convalescence, les deux flics se sont retrouvés sur un point : il faut démonter le système financier d'IGS. Douglas prend le problème par les deux bouts : dessus et dessous. Au-dessus d'IGS se trouve Real Trust, le fonds d'investissement des Castaglione. En passant par les rapports financiers de celui-ci, il ne découvre tout simplement rien. Les Castaglione sont discrets (la société n'est pas cotée en bourse et n'a aucune obligation). En-dessous, il parvient à ébaucher une première cartographie du système IGS. L'essentiel des jobs sont dans la zone grise de la légalité et peuvent aisément passer pour du gardiennage et de la sécurité privée. Les affaires louches sont noyées dans la masse. Foley estime qu'IGS emploie entre 50 et 80 personnes chaque année, dont seulement une demi-douzaine sont impliquées dans du « sale boulot » pouvant aller jusqu'au meurtre. Les principaux clients sont Merlowe Immobilier, Herakles (une société de protection privée détenue par les Castaglione) , Castle Servant (location d'engins de chantier, détenue aussi par les Castaglione), Castle Deluxe (entreprise de BTP des Castaglione). Jusqu'ici pas de surprise. Cependant, le syndicats Teamsters 343, principal syndicat de routiers du sud de la Californie, apparaît régulièrement parmi les comptes d'IGS a reçu plusieurs virements d'un montant conséquent. Peut-être pour transporter des cargaisons discrètement ?
En parallèle, Foley épluche les emails transmis par Dylan. Douglas ne parvient d'ailleurs pas à joindre son ami, dont les vacances au Mexique commencent à être longues... Il s'avère que le comité électoral républicain était truqué. La trahison de deux grands électeurs de White au profit de Boretti était en réalité issu d'un accord entre les deux prétendants à l'investiture. White a ainsi troqué les municipales contre le soutien de Boretti aux élections gouvernatoriales de 2034. Une bonne stratégie, puisque la municipale est sûrement perdue pour les républicains, tandis que le gouverneur Ross (démocrate) a d'ores et déjà annoncé son intention de ne pas se représenter. En fouillant dans les correspondances, Foley découvre en outre la confirmation que le marchand d'art Jesus Hale a été l'entremetteur du deal. Tout porte à croire que les Minutemen ont cherché à faire capoter le deal et sont prêts à se retourner contre Boretti si leurs exigences unionistes ne sont pas satisfaites.
Weasel, lui, fait ce qu'il sait faire de mieux : enquêter sur les fraudes financières. Il fait saisir les relevés bancaires d'IGS mais aussi de Sundown Investments et examine minutieusement chaque transaction. S'il a encore du mal à le prouver factuellement, Louis est persuadé que la banque est complice d'une fraude massive : plus d'argent sort que d'argent qui rentre. L'écart pourrait s'expliquer par des afflux massifs de cash... par exemple sous la forme de faux billets. Bref, Weasel tient peut-être la clé de l'équation du blanchiment d'argent contrefait du côté des Castaglionne.
La task force a également enfin l'occasion de s'entretenir avec le bureau du procureur pour obtenir le témoignage de Kord. Ce dernier a confirmé ce qu'il a raconté quelques semaines plus tôt à Plume dans l'arrière-salle du Moulin Rouge. Suite au démarrage du projet Waterflow, Kord a été approché par Merlowe pour rejoindre la Pythie. Il y a rencontré Giovanna Castaglione, avec qui il a passé un accord. Les sociétés de la famille Castaglione investiraient dans le projet en partie sous forme de cash et en partie sous forme de main d'œuvre pour les travaux d'aménagement. Bien que Gregory ignore les détails, Francesco Boretti a voulu rentrer dans la Pythie mais a été rejeté sous l'impulsion de Noé Riveiro et Jacob Merlowe. Nina Brown-Falcone (sa nièce par alliance) a alors quitté la Pythie en claquant la porte. Les familles Brown-Falcone et Boretti se sont alors semblent-il rapprochées des unionistes et des « patriotes » de Michael Mils. Le projet Waterflow a ensuite commencé à décliner car l'argent des Castaglione était « sale ». Merlowe l'a découvert et a mis un stop. Le reste est de l'histoire connue : les Castaglione ont pressuré Kord pour poursuivre le projet quoi qu'il en coûte.
Les ex-COPS ont la tête pleine à craquer de questions. Visiblement, beaucoup de gens sont au courant des sales affaires de Castaglione. A minima Merlowe, mais aussi les familles Borreti et Falcone. Pourquoi l'affaire n'est-elle pas plus médiatisée ? Les flics ont une théorie : beaucoup de gens doivent être arrosés par la fausse monnaie. Reste à découvrir :
- D'où vient l'argent et comment les Boretti ont su qu'il existait ? Via Dominic Boretti ?
- Où l'argent allait après Casablanca Wares ? Était-il transporté par le syndicat des camionneurs ?
- Les Castaglione avaient-ils conscience que l'argent qu'ils recevaient était de la fausse monnaie ? Ont-ils conscience que celle-ci participe à déstabiliser l'économie californienne ?
- Pourquoi les services de renseignement marocains protégeaient-ils Salma Hamadi et Casablanca Wares ?
- Si les Falcone sont alliés des Boretti et que les Boretti sont alliés à Michael Mills, pourquoi Nina Falcone-Brown est-elle une cible pour les Minutemen ?
- Altay
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 55 - Snitch (deuxième partie)
Mardi 17 mai 2033.
Alors que les flics embauchent à la task force pour une nouvelle journée de galère, Weasel leur fait une annonce. Louis a en effet contacté Dominic Boretti, de la CISA, pour partager des informations et tenter de débloquer leur enquête. Les ex-COPS ne sont pas fans mais n'ont pas d'autre de choix, étant mis devant le fait accompli. Dominic débarque donc accompagné de deux agents de la CISA. Le trio d'espions écoute patiemment l'exposé de l'enquête. Dominic se montre particulièrement intéressé par l'investigation sur les transferts bancaires passant par Sundown Investments. Ils demandent à Weasel de pouvoir accéder aux relevés, promettant de poursuivre l'enquête dans leur coin. En retour, la CISA lâche quelques infos aux flics :
Après avoir raccompagné les agents de la CISA à l'entrée, les ex-flics réfléchissent à une façon de croiser les informations et d'identifier précisément où se cachent les faux billets. L'équipe décide donc de remonter le fil : si les Castaglione on fait tuer Gary Woodruff, c'est que son audit avait dû mettre à jour des irrégularités. Plume contacte donc la société Aventrust pour obtenir le rapport sur lequel l'expert-comptable. Après quelques atermoiements nécessitant l'intervention du proc', Aventrust communique finalement le rapport d'audit. Pourtant, celui-ci est de toute évidence incomplet. Il s'agit d'un rapport préliminaire datant de novembre 2031, soit un an et demi plus tôt. Or, Woodruff n'est mort qu'il y a quelques mois et avait sonné l'alerte auprès de la brigade financière en juin 2032. En examinant le dossier, les flics constatent que le rapport est signé par Woodruff mais que le document a été annoté par une certaine Kathleen Workman. Un tour sur ses réseaux sociaux indique qu'elle était auditrice stagiaire chez Aventrust jusqu'en mai 2032. Elle travaille désormais comme serveuse dans un restaurant de Santa Ana.
Rambla et Gastro se rendent donc à au nouveau travail de Kathleen pour lui poser des questions. L'équipe Terre Battue découvre une jeune femme déprimée. Elle s'éclipse discrètement de son travail pour fumer une clope avec les flics à l'arrière de la cafétéria. Interrogée sur Woodruff et Aventrust, elle ne peut réprimer les larmes qui lui montent aux yeux. De ses propres mots, ce stage a « brisé sa carrière ». C'est elle qui a découvert en premier lieu des irrégularités dans les comptes de CleanScape. Les comptables de l'entreprise avaient maquillé des tableaux d'amortissement pour dissimuler des entrées d'argent non déclarées. Les flics ne comprennent pas vraiment les détails donc Kathleen simplifie : CleanScape blanchissait de l'argent qui entrait sous forme de cash et était utilisé pour payer des employés et des fournisseurs. Elle a ensuite prévenu Woodruff, son tuteur, qui a repris le dossier en main. L'affaire a commencé à obséder Gary, à la grande irritation de sa hiérarchie qui ne croyait pas à sa théorie. Kathleen a été mise sur une autre mission auprès d'une collègue de Woodruff, avec pour consigne de ne pas le recontacter. Elle a reparlé à Woodruff une seule fois, dans un café de Downtown. Il semblait tendu et disait avoir terminé son rapport. Il lui avait indiqué qu'Aventrust refusait de dire la vérité et qu'il comptait contacter « des gens hauts placés ». Kathleen ignore s'il parlait de la presse ou de la police. Cependant, Woodruff lui avait expliqué avoir sécurisé sur son ordinateur personnel pour que CleanScape ne puisse le lire tant qu'une enquête n'aurait pas commencé. C'est donc le retour d'un vieux problème pour nos héros : où se trouve ce putain de PC ?
Mardi 17 mai 2033.
Los Angeles New Radio a écrit : DJ Angelica - Alors les ratons, on profite du soleil ? Ici DJ Angelica sur Los Angeles New Radio, pour un printemps qui aurait presque un goût d'été ! 32°C au mercure à midi, sortez la crème solaire. Mike, quoi de neuf à Los Angeles ?
Mike - Salut Angelica. L'image de la matinée, c'est bien sûr Taikamiyama Daigoro. L'ancien sumo est sorti de l'hôpital après six mois de convalescence. Souvenez-vous, en octobre dernier, le sportif était tombé dans le coma après avoir chuté de sa chambre d'hôtel, au sixième étage du Hyatt de Santa Monica. Les circonstances de cet accident étaient restées mystérieuses, jusqu'à que Daigoro accuse un cadre du parti démocrate de l'avoir empoisonné pour empêcher sa candidature aux élections municipales. Le sumo a déclaré à sa sortie de l'hôpital qu'il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la victoire de Séraphine Abessolle le mois prochain. Un grand jury devrait trancher cette semaine si oui, ou non, un procès se tiendra pour tentative d'assassinat.
DJ Angelica - Élections sous haute tension donc !
Mike - C'est le moins qu'on puisse dire ! Du côté Républicain, c'est l'heure de l'unité, ou au moins de l'unité affichée. Francesco Boretti était hier l'invité du Late Show de Modesto Waters et Martha White les a rejoint par téléphone, assurant être « à 100% » derrière le candidat populiste. Boretti n'a eu de cesse de rappeler les trois axes principaux de sa candidature : liberté, sécurité et industrie. Il a notamment martelé sa mesure phare : le remplacement de la taxe "Riveiro" sur les entreprises ne respectant les normes climatiques de la ville par une prime incitative de 10,000$, à partager entre employé et employeur, pour chaque emploi créé respectant une « charte de bonne conduite ».
DJ Angelica - Wouah Mike, tout un programme !
Mike - On peut dire ça. Allez, je vous laisse et on se retrouve à 10h pour faire le point sur toutes les news, avec le restaurateur de Duarte devenu surprenant héritier du rappeur Mongoro, la nouvelle victoire des Lakers en championnat, l'autorisation de mise sur le marché du sérum anti-Alzheimer de MK Biotech et le plongeon en bourse de Kord Technology. À tout à l'heure !
Alors que les flics embauchent à la task force pour une nouvelle journée de galère, Weasel leur fait une annonce. Louis a en effet contacté Dominic Boretti, de la CISA, pour partager des informations et tenter de débloquer leur enquête. Les ex-COPS ne sont pas fans mais n'ont pas d'autre de choix, étant mis devant le fait accompli. Dominic débarque donc accompagné de deux agents de la CISA. Le trio d'espions écoute patiemment l'exposé de l'enquête. Dominic se montre particulièrement intéressé par l'investigation sur les transferts bancaires passant par Sundown Investments. Ils demandent à Weasel de pouvoir accéder aux relevés, promettant de poursuivre l'enquête dans leur coin. En retour, la CISA lâche quelques infos aux flics :
- Dominic confirme qu'il enquête depuis deux ans sur l'injection en fausse monnaie en Californie. L'affaire ne concerne pas uniquement les Castaglione, qui ne sont en réalité qu'un seul « point d'entrée » à Los Angeles. La CISA a identifié plusieurs autres trafics similaires dans les États californiens, en particulier à San Diego, à Las Vegas et dans une moindre mesure à Honolulu.
- L'ambassade du Maroc a décliné toute implication dans Casablanca Wares, allant même jusqu'à nier l'existence de leur agent « Wassim Naouri ». L'incident est remonté jusqu'au secrétariat d'État et un deal a apparemment été trouvé entre le ministère et les marocains, par l'intermédiaire de la France. La CISA soupçonne le Maroc d'avoir mis ses réseaux de contrebande à disposition des États-Unis. Au vu de la qualité des faux billets, qui présentent des mesures de sécurité impossibles à reproduire sans avoir accès au matériel de l'United States Mint, la tentative de déstabilisation ne peut venir que de l'ex-état fédéral.
- La CISA n'a pour l'instant pas réussi à identifier la destination des cargaisons de faux billets. C'était leur plan jusqu'à l'incident Mia Stevens et les services de renseignements ont ensuite perdu la trace de Salma Hamadi. Toutefois, Boretti a identifié une liste d'une douzaine de points de livraisons potentiels, ayant reçu des livraisons de Casablanca Wares par le passé. Dans le lot, les flics identifient deux magasins Pacific Market, une franchise détenue par les Castaglione.
Après avoir raccompagné les agents de la CISA à l'entrée, les ex-flics réfléchissent à une façon de croiser les informations et d'identifier précisément où se cachent les faux billets. L'équipe décide donc de remonter le fil : si les Castaglione on fait tuer Gary Woodruff, c'est que son audit avait dû mettre à jour des irrégularités. Plume contacte donc la société Aventrust pour obtenir le rapport sur lequel l'expert-comptable. Après quelques atermoiements nécessitant l'intervention du proc', Aventrust communique finalement le rapport d'audit. Pourtant, celui-ci est de toute évidence incomplet. Il s'agit d'un rapport préliminaire datant de novembre 2031, soit un an et demi plus tôt. Or, Woodruff n'est mort qu'il y a quelques mois et avait sonné l'alerte auprès de la brigade financière en juin 2032. En examinant le dossier, les flics constatent que le rapport est signé par Woodruff mais que le document a été annoté par une certaine Kathleen Workman. Un tour sur ses réseaux sociaux indique qu'elle était auditrice stagiaire chez Aventrust jusqu'en mai 2032. Elle travaille désormais comme serveuse dans un restaurant de Santa Ana.
Rambla et Gastro se rendent donc à au nouveau travail de Kathleen pour lui poser des questions. L'équipe Terre Battue découvre une jeune femme déprimée. Elle s'éclipse discrètement de son travail pour fumer une clope avec les flics à l'arrière de la cafétéria. Interrogée sur Woodruff et Aventrust, elle ne peut réprimer les larmes qui lui montent aux yeux. De ses propres mots, ce stage a « brisé sa carrière ». C'est elle qui a découvert en premier lieu des irrégularités dans les comptes de CleanScape. Les comptables de l'entreprise avaient maquillé des tableaux d'amortissement pour dissimuler des entrées d'argent non déclarées. Les flics ne comprennent pas vraiment les détails donc Kathleen simplifie : CleanScape blanchissait de l'argent qui entrait sous forme de cash et était utilisé pour payer des employés et des fournisseurs. Elle a ensuite prévenu Woodruff, son tuteur, qui a repris le dossier en main. L'affaire a commencé à obséder Gary, à la grande irritation de sa hiérarchie qui ne croyait pas à sa théorie. Kathleen a été mise sur une autre mission auprès d'une collègue de Woodruff, avec pour consigne de ne pas le recontacter. Elle a reparlé à Woodruff une seule fois, dans un café de Downtown. Il semblait tendu et disait avoir terminé son rapport. Il lui avait indiqué qu'Aventrust refusait de dire la vérité et qu'il comptait contacter « des gens hauts placés ». Kathleen ignore s'il parlait de la presse ou de la police. Cependant, Woodruff lui avait expliqué avoir sécurisé sur son ordinateur personnel pour que CleanScape ne puisse le lire tant qu'une enquête n'aurait pas commencé. C'est donc le retour d'un vieux problème pour nos héros : où se trouve ce putain de PC ?
- Altay
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 56 - Snitch (troisième partie)
Mercredi 18 mai 2033.
À son arrivée au QG de la task force, Foley a une grande idée : contacter Arch4ngel. Puisqu'il semblait être le hacker attitré des Castaglione, peut-être que ces derniers l'ont contacté pour cracker le contenu du fameux PC. Foley et Gastro se rendent à la maison d'arrêt de Pasadena, où Victor est détenu. Le jeune hacker a perdu du poids et semble étrangement aller mieux. Il coopère de bon gré avec les flics en échange d'un bon mot au juge pour la prochaine renégociation de sa peine. Concrètement, Victor n'est pas spécialiste du décryptage (son truc est plutôt le phishing et le piratage de systèmes vulnérables). Cependant, il a une idée : d'autres hacker angelinos pourraient avoir contactés sur le sujet. Gastro et foley envisagent tout d'abord de poster eux-mêmes sur le dark web mais, face à leur inaptitude, ils finissent par négocier avec les gardiens 10 minutes d'accès de Victor à la salle informatique de la prison pour qu'il établisse lui-même le contact en posant une fausse annonce de job pour cracker le contenu d'une clé USB. Pendant ce temps, Carol appelle le procureur Winsley pour lui signaler que Victor collabore avec la police mais a du mal a trouvé les mots justes en sa faveur. Le proc' met un terme à la conversation, rappelant aux flics que « Archangel est interdit d'accès à tout système informatique pour une bonne raison ».
Plus tard dans la journée, les flics ont une touche. Un hacker sous le pseudo de Crunchy a répondu à la fausse boîte mail d'Arch4ngel. Les flics établissent le contact et un rendez-vous est pris pour à 20h dans un coffe shop de Gardena. Rambla contacte Selena « Can » Hartwood, ex-COPS de l'unité A2, désormais à la TERDIV. Can étant spécialiste des cybercrimes, son aide serait appréciée. Leur ex-collègue accepte volontiers et aide Weasel, qui jouera le rôle du client, à assimiler les informations « techniques » pour avoir l'air crédible. Rambla se tient ensuite à distance et reste en contact avec Louis à l'aide d'une oreillette. De leur côté, Gastro et Foley s'installent en civil dans le café dès 19h, faisant semblant d'être en date histoire de surveiller les lieux.
L'heure du rendez-vous passe sans que personne ne rejoigne Weasel. À 20h40, alors que les COPS envisagent de quitter la zone, une jeune femme à la peau hâlée s'installe à la table de Weasel et commande un thé. Elle s'annonce comme étant Crunchy et explique avoir tout grillé. Elle a visionné l'arrivée des COPS depuis une caméra de surveillance située de l'autre côté de la rue. L'affaire Arch4ngel est suffisamment connue dans les milieux underground pour qu'elle se soit méfiée. Elle pointe du doigt le couple-leurre Foley/Gastro et la voiture de Rambla stationnée en face de la terrasse. Bien que leur stratagème soit éventé, Crunchy est prête à aider le L.A.P.D. Elle a effectivement été contactée il y a quelques mois pour décrypter des fichiers assez coriaces. Bien sûr, en bonne professionnelle, elle n'a pas conservé les documents. Cependant, elle fait miroiter aux COPS une autre possibilité : s'ils lui remettent la clé de chiffrement initiale, elle pourrait peut-être retrouver les fichiers depuis de vieux backups sur son disque dur. Et selon Crunchy, la clé doit se retrouver littéralement sur une clé... USB.
Les COPS comprennent que la clé USB retrouvée par Gastro chez Woodruff va de paire avec l'ordinateur. Si ce que dit Crunchy est vrai, ils pourrait donc récupérer le contenu du rapport de l'expert-comptable. Mais peuvent-ils faire confiance à la hackeuse ? C'est à ce moment que Rambla repère la voiture de Can, un peu plus loin dans la rue. Il sort pour confronter sa collègue, qui avait pourtant annoncé rentrer chez elle avant le rendez-vous. Can est gênée et explique qu'elle connaît bien Crunchy, qui est une de ses indicatrices. Elle craignait que les ex-COPS lui tendent un piège pour l'arrêter. Rambla et Foley comprennent à ce moment que Crunchy n'est pas qu'une indicatrice et qu'elle et Can entretiennent probablement une liaison amoureuse. Les flics ne disent rien et se contentent de rassurer Selena. Du côté de Crunchy, ils lui promettent de réfléchir et prévoient de la rappeler quand ils auront remis la main sur cette clé USB.
Mercredi 18 mai 2033.
À son arrivée au QG de la task force, Foley a une grande idée : contacter Arch4ngel. Puisqu'il semblait être le hacker attitré des Castaglione, peut-être que ces derniers l'ont contacté pour cracker le contenu du fameux PC. Foley et Gastro se rendent à la maison d'arrêt de Pasadena, où Victor est détenu. Le jeune hacker a perdu du poids et semble étrangement aller mieux. Il coopère de bon gré avec les flics en échange d'un bon mot au juge pour la prochaine renégociation de sa peine. Concrètement, Victor n'est pas spécialiste du décryptage (son truc est plutôt le phishing et le piratage de systèmes vulnérables). Cependant, il a une idée : d'autres hacker angelinos pourraient avoir contactés sur le sujet. Gastro et foley envisagent tout d'abord de poster eux-mêmes sur le dark web mais, face à leur inaptitude, ils finissent par négocier avec les gardiens 10 minutes d'accès de Victor à la salle informatique de la prison pour qu'il établisse lui-même le contact en posant une fausse annonce de job pour cracker le contenu d'une clé USB. Pendant ce temps, Carol appelle le procureur Winsley pour lui signaler que Victor collabore avec la police mais a du mal a trouvé les mots justes en sa faveur. Le proc' met un terme à la conversation, rappelant aux flics que « Archangel est interdit d'accès à tout système informatique pour une bonne raison ».
Plus tard dans la journée, les flics ont une touche. Un hacker sous le pseudo de Crunchy a répondu à la fausse boîte mail d'Arch4ngel. Les flics établissent le contact et un rendez-vous est pris pour à 20h dans un coffe shop de Gardena. Rambla contacte Selena « Can » Hartwood, ex-COPS de l'unité A2, désormais à la TERDIV. Can étant spécialiste des cybercrimes, son aide serait appréciée. Leur ex-collègue accepte volontiers et aide Weasel, qui jouera le rôle du client, à assimiler les informations « techniques » pour avoir l'air crédible. Rambla se tient ensuite à distance et reste en contact avec Louis à l'aide d'une oreillette. De leur côté, Gastro et Foley s'installent en civil dans le café dès 19h, faisant semblant d'être en date histoire de surveiller les lieux.
L'heure du rendez-vous passe sans que personne ne rejoigne Weasel. À 20h40, alors que les COPS envisagent de quitter la zone, une jeune femme à la peau hâlée s'installe à la table de Weasel et commande un thé. Elle s'annonce comme étant Crunchy et explique avoir tout grillé. Elle a visionné l'arrivée des COPS depuis une caméra de surveillance située de l'autre côté de la rue. L'affaire Arch4ngel est suffisamment connue dans les milieux underground pour qu'elle se soit méfiée. Elle pointe du doigt le couple-leurre Foley/Gastro et la voiture de Rambla stationnée en face de la terrasse. Bien que leur stratagème soit éventé, Crunchy est prête à aider le L.A.P.D. Elle a effectivement été contactée il y a quelques mois pour décrypter des fichiers assez coriaces. Bien sûr, en bonne professionnelle, elle n'a pas conservé les documents. Cependant, elle fait miroiter aux COPS une autre possibilité : s'ils lui remettent la clé de chiffrement initiale, elle pourrait peut-être retrouver les fichiers depuis de vieux backups sur son disque dur. Et selon Crunchy, la clé doit se retrouver littéralement sur une clé... USB.
Les COPS comprennent que la clé USB retrouvée par Gastro chez Woodruff va de paire avec l'ordinateur. Si ce que dit Crunchy est vrai, ils pourrait donc récupérer le contenu du rapport de l'expert-comptable. Mais peuvent-ils faire confiance à la hackeuse ? C'est à ce moment que Rambla repère la voiture de Can, un peu plus loin dans la rue. Il sort pour confronter sa collègue, qui avait pourtant annoncé rentrer chez elle avant le rendez-vous. Can est gênée et explique qu'elle connaît bien Crunchy, qui est une de ses indicatrices. Elle craignait que les ex-COPS lui tendent un piège pour l'arrêter. Rambla et Foley comprennent à ce moment que Crunchy n'est pas qu'une indicatrice et qu'elle et Can entretiennent probablement une liaison amoureuse. Les flics ne disent rien et se contentent de rassurer Selena. Du côté de Crunchy, ils lui promettent de réfléchir et prévoient de la rappeler quand ils auront remis la main sur cette clé USB.
- Altay
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 57 - Snitch (quatrième partie)
Jeudi 19 mai 2033.
Les ex-COPS entendent à la radio une breaking news : une supercar s'est crashée sur Pacific Avenue, en plein Venice Beach. Plusieurs témoins affirment qu'une voiture noire a percuté la supercar en contre-sens avant de s'enfuir. Le conducteur, un jeune homme de 23 ans nommé Quentin Connor est décédé sur le coup.
Conscients qu'il pourrait s'agir de la mise à exécution des menaces des Minutemen, Gastro et Rambla se rendent à la première heure sur les lieux de l'accident. La voiture, une SCC 60 (du constructeur SuperCar Californian) est encastrée dans la façade d'un hôtel. C'est une voiture de luxe, construite pour les kékés avides de vitesse. Foley, fan de bagnole mais resté au QG de la task force, les informe que SCC vend ses voitures sous l'angle marketing de la « vraie conduite » et que les autos sont intentionnellement allégées côté sécurité : airbags frontaux seulement, pas de système anti-collision, ABS minimaliste. Les témoins, en particulier le réceptionniste de l'hôtel, confirme avoir vu un SUV noir quitter la scène de crime rapidement après l'impact.
Grâce aux nombreuses caméra de vidéosurveillance de l'avenue, l'équipe retrouve aisément les images du choc. L'impact est clairement volontaire : le SUV remonte l'avenue en sens inverse puis déboîte à contre-sens et percute l'aile gauche de la SCC. La plaque minéralogique a été maquillée à la peinture réfléchissante, une astuce assez vieillotte qui ne fonctionne pas avec les nouvelles caméras de la ville, permettant à Rambla de déchiffrer l'immatriculation. Passée dans les registres, elle remonte à un habitant du Nevada, Pedro Harell. Foley contacte la police locale qui affirme que le véhicule n'a pas été déclaré volé. Cependant, les ex-COPS ne peuvent pas aller plus loin. Ils n'ont plus la possibilité de se saisir de l'affaire et celle-ci ne rentre pas vraiment dans le cadre de leur task force. Rambla et Gastro se contentent donc de discuter avec la détective Apodaka, du 6e precinct, qui s'occupe de l'enquête. Ils lui font part des menaces exprimées par les Sons and Daughters contre Quentin Connor. Leur collègue les remercie pour cette piste et, sur le principe, accepte de les informer sur les dossier du moment qu'ils reçoivent l'accord de son supérieur, le lieutenant Taschel.
La task force décide de fermer la parenthèse, ne souhaitant pas trop remuer la merde. Les flics reviennent donc sur la piste du pc de Woodruff. Après avoir sorti la clé USB du département des preuves, ils retrouvent Crunchy pour une nouvelle entrevue. La hackeuse est mal à l'aise quand les ex-COPS lui expliquent que l'ancien propriétaire du PC est mort. Cependant, elle accepte d'analyser la clé USB pour tenter de reconstruire les fichiers manquants. Les flics ont conscience qu'elle risque d'en faire une copie à leur insu, mais prennent ce risque. Avec leur indic', la task force échafaude un plan. Crunchy avoue que lorsqu'elle a été contactée pour cracker les fichiers, elle n'y était pas parvenu. Cependant, maintenant qu'elle a la clé en sa possession, elle pourrait contacter les commanditaires avant de demander une seconde chance. Les flics acceptent. Les commanditaires secrets répondent rapidement à Crunchy via le darknet. Rendez-vous est donné dans la soirée pour un dead drop dans un entrepôt de East Los Angeles réputé pour accueillir des raves illégales.
Jeudi 19 mai 2033.
Les ex-COPS entendent à la radio une breaking news : une supercar s'est crashée sur Pacific Avenue, en plein Venice Beach. Plusieurs témoins affirment qu'une voiture noire a percuté la supercar en contre-sens avant de s'enfuir. Le conducteur, un jeune homme de 23 ans nommé Quentin Connor est décédé sur le coup.
Conscients qu'il pourrait s'agir de la mise à exécution des menaces des Minutemen, Gastro et Rambla se rendent à la première heure sur les lieux de l'accident. La voiture, une SCC 60 (du constructeur SuperCar Californian) est encastrée dans la façade d'un hôtel. C'est une voiture de luxe, construite pour les kékés avides de vitesse. Foley, fan de bagnole mais resté au QG de la task force, les informe que SCC vend ses voitures sous l'angle marketing de la « vraie conduite » et que les autos sont intentionnellement allégées côté sécurité : airbags frontaux seulement, pas de système anti-collision, ABS minimaliste. Les témoins, en particulier le réceptionniste de l'hôtel, confirme avoir vu un SUV noir quitter la scène de crime rapidement après l'impact.
Grâce aux nombreuses caméra de vidéosurveillance de l'avenue, l'équipe retrouve aisément les images du choc. L'impact est clairement volontaire : le SUV remonte l'avenue en sens inverse puis déboîte à contre-sens et percute l'aile gauche de la SCC. La plaque minéralogique a été maquillée à la peinture réfléchissante, une astuce assez vieillotte qui ne fonctionne pas avec les nouvelles caméras de la ville, permettant à Rambla de déchiffrer l'immatriculation. Passée dans les registres, elle remonte à un habitant du Nevada, Pedro Harell. Foley contacte la police locale qui affirme que le véhicule n'a pas été déclaré volé. Cependant, les ex-COPS ne peuvent pas aller plus loin. Ils n'ont plus la possibilité de se saisir de l'affaire et celle-ci ne rentre pas vraiment dans le cadre de leur task force. Rambla et Gastro se contentent donc de discuter avec la détective Apodaka, du 6e precinct, qui s'occupe de l'enquête. Ils lui font part des menaces exprimées par les Sons and Daughters contre Quentin Connor. Leur collègue les remercie pour cette piste et, sur le principe, accepte de les informer sur les dossier du moment qu'ils reçoivent l'accord de son supérieur, le lieutenant Taschel.
La task force décide de fermer la parenthèse, ne souhaitant pas trop remuer la merde. Les flics reviennent donc sur la piste du pc de Woodruff. Après avoir sorti la clé USB du département des preuves, ils retrouvent Crunchy pour une nouvelle entrevue. La hackeuse est mal à l'aise quand les ex-COPS lui expliquent que l'ancien propriétaire du PC est mort. Cependant, elle accepte d'analyser la clé USB pour tenter de reconstruire les fichiers manquants. Les flics ont conscience qu'elle risque d'en faire une copie à leur insu, mais prennent ce risque. Avec leur indic', la task force échafaude un plan. Crunchy avoue que lorsqu'elle a été contactée pour cracker les fichiers, elle n'y était pas parvenu. Cependant, maintenant qu'elle a la clé en sa possession, elle pourrait contacter les commanditaires avant de demander une seconde chance. Les flics acceptent. Les commanditaires secrets répondent rapidement à Crunchy via le darknet. Rendez-vous est donné dans la soirée pour un dead drop dans un entrepôt de East Los Angeles réputé pour accueillir des raves illégales.
- Altay
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 58 - Snitch (cinquième partie)
Amos est désigné pour aller chercher l'ordinateur, surveillé à bonne distance par Foley, Weasel et Gastro. Rambla débarque donc dans une rave party assourdissante, rendant son oreillette inopérante. Il suit les instructions reçues par Crunchy et se fraie un chemin dans la foule pour rejoindre l'arrière de la scène. Il y trouve une demi-douzaines de dealers qui lui proposent MDMA, LSD et champis. Amos décline et se contente d'extirper l'ordinateur, balancé à l'intérieur d'un sac plastique dans une poubelle. Toutefois, alors qu'il s'apprête à quitter les yeux, Amos croise le regard d'un visage qui lui est familier. Il s'agit d'Athos Barres, homme de main à la petite semaine qui effectue des petits boulots de surveillance généralement illégaux. Alors que Rambla accélère le pas, le reste de la task force réalise qu'il est suivi par trois gros bras. Alors que les flics comprennent que le dead drop est peut-être un piège, ils récupèrent Amos en vitesse. Heureusement, la filature cesse et les hommes de main lâchent l'affaire.
De retour au bureau en pleine nuit, la clé USB et les talents d'Amos en informatique (les stages ont fini par payer) permettent de confirmer qu'il s'agit bien de l'ordinateur de Gary Woodruff. Quelques fichiers déchiffrés semblent prometteurs, notamment des listings de transactions bancaires annotés qui n'avaient jamais été transmis au L.A.P.D. lors de l'enquête sur CleanScape. Les COPS s'arrêtent là pour la nuit.
Vendredi 20 mai 2033.
Dès le début de journée, Weasel se rend à Downtown pour exposer les progrès de la task force au chef adjoint Delos, ainsi qu'à la City Attorney Isabel de Veer, qui gère l'enquête pour les délits civils, notamment en lien avec les marchés publics. Cette dernière semble surprise de l'apparition de nouveaux éléments liés à CleanScape. Cependant, échaudée par le contre-procès déclenché par les Castaglione et mettant déjà la municipalité dans l'embarras, elle suggère fortement (en fait, impose à Weasel) que l'enquête soit récupérée par le département du Trésor, autrement dit : le fisc californien. Elle demande à Weasel une copie des fichiers afin que ses propres services y jettent un œil et jugent des suites à donner à l'affaire.
À la task force, les autres ne se tournent pas les pouces. Puisque Crunchy a promis des fichiers à ses commanditaires, les flics ont acheté d'occasion un PC du même modèle que celui de Woodruff. Leur idée est de rendre un clone du PC « déchiffré », en altérant suffisamment les fichiers pour qu'ils soient inexploitables pour les commanditaires de Crunchy, sans pour autant mettre en danger la couverture de leur indic', et petite amie de Can. Cela signifie qu'ils doivent d'abord creuser les fichiers. Foley, Rambla et Gastro croisent les documents sur l'ordinateur de Woodruff avec ceux que « Platon » avait transmis au L.A.P.D. : ce sont les mêmes. Toutefois, il y a de nombreux éléments supplémentaires sur le PC, à commencer par des irrégularités chiffrées et datées dans les comptes de CleanScape. En réalité, l'entreprise génère tout simplement plus d'argent qu'elle n'encaisse de recettes. Woodruff dispose d'éléments bancaires qui souligne la complicité probable de plusieurs organismes financiers. Il n'osait semble-t-il pas donner ces éléments à la police, de peur d'être pris pour un fou : qui croirait que des banques nationales falsifient les comptes de leurs clients ?
Les recherches sont mises en pause quand les équipes techniques viennent récupérer l'ordinateur à la demande de la City Attorney. Rambla parvient tout de même à convaincre les spécialistes de leur laisser une copie du disque dur, ainsi que de laisser un clone sur la machine achetée d'occasion, « pour pouvoir continuer à travailler ».
Amos est désigné pour aller chercher l'ordinateur, surveillé à bonne distance par Foley, Weasel et Gastro. Rambla débarque donc dans une rave party assourdissante, rendant son oreillette inopérante. Il suit les instructions reçues par Crunchy et se fraie un chemin dans la foule pour rejoindre l'arrière de la scène. Il y trouve une demi-douzaines de dealers qui lui proposent MDMA, LSD et champis. Amos décline et se contente d'extirper l'ordinateur, balancé à l'intérieur d'un sac plastique dans une poubelle. Toutefois, alors qu'il s'apprête à quitter les yeux, Amos croise le regard d'un visage qui lui est familier. Il s'agit d'Athos Barres, homme de main à la petite semaine qui effectue des petits boulots de surveillance généralement illégaux. Alors que Rambla accélère le pas, le reste de la task force réalise qu'il est suivi par trois gros bras. Alors que les flics comprennent que le dead drop est peut-être un piège, ils récupèrent Amos en vitesse. Heureusement, la filature cesse et les hommes de main lâchent l'affaire.
De retour au bureau en pleine nuit, la clé USB et les talents d'Amos en informatique (les stages ont fini par payer) permettent de confirmer qu'il s'agit bien de l'ordinateur de Gary Woodruff. Quelques fichiers déchiffrés semblent prometteurs, notamment des listings de transactions bancaires annotés qui n'avaient jamais été transmis au L.A.P.D. lors de l'enquête sur CleanScape. Les COPS s'arrêtent là pour la nuit.
Vendredi 20 mai 2033.
Dès le début de journée, Weasel se rend à Downtown pour exposer les progrès de la task force au chef adjoint Delos, ainsi qu'à la City Attorney Isabel de Veer, qui gère l'enquête pour les délits civils, notamment en lien avec les marchés publics. Cette dernière semble surprise de l'apparition de nouveaux éléments liés à CleanScape. Cependant, échaudée par le contre-procès déclenché par les Castaglione et mettant déjà la municipalité dans l'embarras, elle suggère fortement (en fait, impose à Weasel) que l'enquête soit récupérée par le département du Trésor, autrement dit : le fisc californien. Elle demande à Weasel une copie des fichiers afin que ses propres services y jettent un œil et jugent des suites à donner à l'affaire.
À la task force, les autres ne se tournent pas les pouces. Puisque Crunchy a promis des fichiers à ses commanditaires, les flics ont acheté d'occasion un PC du même modèle que celui de Woodruff. Leur idée est de rendre un clone du PC « déchiffré », en altérant suffisamment les fichiers pour qu'ils soient inexploitables pour les commanditaires de Crunchy, sans pour autant mettre en danger la couverture de leur indic', et petite amie de Can. Cela signifie qu'ils doivent d'abord creuser les fichiers. Foley, Rambla et Gastro croisent les documents sur l'ordinateur de Woodruff avec ceux que « Platon » avait transmis au L.A.P.D. : ce sont les mêmes. Toutefois, il y a de nombreux éléments supplémentaires sur le PC, à commencer par des irrégularités chiffrées et datées dans les comptes de CleanScape. En réalité, l'entreprise génère tout simplement plus d'argent qu'elle n'encaisse de recettes. Woodruff dispose d'éléments bancaires qui souligne la complicité probable de plusieurs organismes financiers. Il n'osait semble-t-il pas donner ces éléments à la police, de peur d'être pris pour un fou : qui croirait que des banques nationales falsifient les comptes de leurs clients ?
Les recherches sont mises en pause quand les équipes techniques viennent récupérer l'ordinateur à la demande de la City Attorney. Rambla parvient tout de même à convaincre les spécialistes de leur laisser une copie du disque dur, ainsi que de laisser un clone sur la machine achetée d'occasion, « pour pouvoir continuer à travailler ».
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 59 - Snitch (sixième partie)
Alors que la task force se remet au boulot, un téléphone sonne au fin fond des archives. Rambla décroche et tombe sur le lieutenant Taschel, du precinct de Venice Beach. Amos comprend en creux que l'enquête sur le crash de Quentin Connor patine. Officiellement, Taschel a reçu pour consignes de laisser les ex-COPS en dehors de l'affaire. Mais vu que ses sous-fifres sont en galère et que la task force a proposé son aide, il ne va pas cracher dans la soupe. En bref, le lieutenant donne leur rendez-vous avec la détective Apodaka à la limite de leur precinct, à l'intersection de la 13e rue de la 4e nord. Amos s'y rend avec Carol.
Sur scène, l'équipe Terre Battue a une petite surprise. Alors qu'ils s'attendaient à rencontrer la détective Apodaka pour le café, ils la retrouvent accompagnée de quatre officiers en tenue qui terminent une interpellation. Il semblerait que deux jeunes sino-américains soient venus depuis Chinatown pour se fritter avec des skinheads sur le parking d'un Trader's Joe de Westdale. La situation a dégénéré puisqu'un des skins est mort. Une patrouille de flics est intervenue et les deux skins restants ont fuit. Alors que les agresseurs se faisaient passer les bracelets, l'un d'eux a sorti une arme et a menacé les bleus. L'un des deux flics, pris de court, a ouvert le feu et l'a abattu. Dans la confusion, le deuxième suspect s'est enfui avec le flingue de son pote. Apodaka expose donc son problème aux ex-COPS. Le jeune patrouilleur est un élément « prometteur » du district. Sauf que pour l'instant, la situation pourrait « donner l'impression » qu'il a ouvert le feu sur un suspect qui s'était rendu. Elle demande donc à Rambla et Gastro de l'aider à retrouver le flingue du mec de Chinatown, de sorte à ce que le patrouilleur puisse plaider la légitime défense.
Amos et Carol sont consternés. Alors qu'ils pensaient pouvoir remonter la piste des Minutemen, Apodaka leur demande de faire son taf en échange de ses infos sur le crash de Quentin. Mais tant pis, les ex-COPS s'exécutent. Leurs seuls indices jusqu'à présent sont le tatouage de croix gammé dans le cou du skinhead mort et une carte de la Chinese Benevolent Association of Commerce (CBAC) trouvée dans la poche d'un des suspects. Tiens, tiens, voilà un vieux souvenir qui remonte à la surface. Rambla indique à la détective Apodaka qu'il a une petite idée pour retrouver l'arme et désamorcer la situation sans trop faire de vagues.
Pas ingrate, Apodaka transmet à Rambla et Gastro les premières conclusions concernant le crash. Elle a remonté le fil du SUV noir jusqu'à son propriétaire, Pedro Harrell. Il prétend avoir découvert le vol le jour de l'accident, affirmant peu utiliser sa voiture qui est garée dans son allée. Le SUV aurait été piraté et piloté à distance depuis son domicile jusqu'en Californie. Les services techniques du L.A.P.D. jugent ceci peu probable, considérant les fonctionnalités limitées de l'autopilote du véhicule. Néanmoins, le GPS du constructeur a effectivement tracé le SUV jusqu'à son arrivée à Los Angeles. La voiture a été retrouvée plus tôt dans la journée dans un parking de LAX. Une caméra de vidéosurveillance a permis de filmer les allées et venues des automobilistes. Apodaka a identifié deux personnes suspectes (car elles portent exactement le même sac de sport), dont elle transmet les photos à Rambla et Gastro. Les flics se séparent et terminent leur rotation sur ces considérations.
Au beau milieu de la nuit, Rambla est réveillé par une épiphanie. Il se souvient avoir déjà vu l'homme à la queue de cheval sur la photo d'Apodaka. Il fouille frénétiquement ses photos de l'interpellation des Minutemen et découvre, en arrière-plan, posée sur une commode, la photo d'Ash Miles et de son ex-compagnon Stan...
Alors que la task force se remet au boulot, un téléphone sonne au fin fond des archives. Rambla décroche et tombe sur le lieutenant Taschel, du precinct de Venice Beach. Amos comprend en creux que l'enquête sur le crash de Quentin Connor patine. Officiellement, Taschel a reçu pour consignes de laisser les ex-COPS en dehors de l'affaire. Mais vu que ses sous-fifres sont en galère et que la task force a proposé son aide, il ne va pas cracher dans la soupe. En bref, le lieutenant donne leur rendez-vous avec la détective Apodaka à la limite de leur precinct, à l'intersection de la 13e rue de la 4e nord. Amos s'y rend avec Carol.
Sur scène, l'équipe Terre Battue a une petite surprise. Alors qu'ils s'attendaient à rencontrer la détective Apodaka pour le café, ils la retrouvent accompagnée de quatre officiers en tenue qui terminent une interpellation. Il semblerait que deux jeunes sino-américains soient venus depuis Chinatown pour se fritter avec des skinheads sur le parking d'un Trader's Joe de Westdale. La situation a dégénéré puisqu'un des skins est mort. Une patrouille de flics est intervenue et les deux skins restants ont fuit. Alors que les agresseurs se faisaient passer les bracelets, l'un d'eux a sorti une arme et a menacé les bleus. L'un des deux flics, pris de court, a ouvert le feu et l'a abattu. Dans la confusion, le deuxième suspect s'est enfui avec le flingue de son pote. Apodaka expose donc son problème aux ex-COPS. Le jeune patrouilleur est un élément « prometteur » du district. Sauf que pour l'instant, la situation pourrait « donner l'impression » qu'il a ouvert le feu sur un suspect qui s'était rendu. Elle demande donc à Rambla et Gastro de l'aider à retrouver le flingue du mec de Chinatown, de sorte à ce que le patrouilleur puisse plaider la légitime défense.
Amos et Carol sont consternés. Alors qu'ils pensaient pouvoir remonter la piste des Minutemen, Apodaka leur demande de faire son taf en échange de ses infos sur le crash de Quentin. Mais tant pis, les ex-COPS s'exécutent. Leurs seuls indices jusqu'à présent sont le tatouage de croix gammé dans le cou du skinhead mort et une carte de la Chinese Benevolent Association of Commerce (CBAC) trouvée dans la poche d'un des suspects. Tiens, tiens, voilà un vieux souvenir qui remonte à la surface. Rambla indique à la détective Apodaka qu'il a une petite idée pour retrouver l'arme et désamorcer la situation sans trop faire de vagues.
Pas ingrate, Apodaka transmet à Rambla et Gastro les premières conclusions concernant le crash. Elle a remonté le fil du SUV noir jusqu'à son propriétaire, Pedro Harrell. Il prétend avoir découvert le vol le jour de l'accident, affirmant peu utiliser sa voiture qui est garée dans son allée. Le SUV aurait été piraté et piloté à distance depuis son domicile jusqu'en Californie. Les services techniques du L.A.P.D. jugent ceci peu probable, considérant les fonctionnalités limitées de l'autopilote du véhicule. Néanmoins, le GPS du constructeur a effectivement tracé le SUV jusqu'à son arrivée à Los Angeles. La voiture a été retrouvée plus tôt dans la journée dans un parking de LAX. Une caméra de vidéosurveillance a permis de filmer les allées et venues des automobilistes. Apodaka a identifié deux personnes suspectes (car elles portent exactement le même sac de sport), dont elle transmet les photos à Rambla et Gastro. Les flics se séparent et terminent leur rotation sur ces considérations.
Au beau milieu de la nuit, Rambla est réveillé par une épiphanie. Il se souvient avoir déjà vu l'homme à la queue de cheval sur la photo d'Apodaka. Il fouille frénétiquement ses photos de l'interpellation des Minutemen et découvre, en arrière-plan, posée sur une commode, la photo d'Ash Miles et de son ex-compagnon Stan...
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 60 - Snitch (sixième partie)
Samedi 21 mai 2033.
Au petit matin, les flics se retrouvent à la task force. Devant un café, Weasel annonce l'évidence : la quantité de travail requise pour décortiquer les documents de Woodruff prendrait des mois, voire des années. Le comptable lui-même a travaillé presque un an sur cet audit. Il faut trouver un moyen de cibler plus précisément quoi chercher. Les ex-COPS envisagent de croiser les documents financiers avec la liste de sociétés suspectées par la CISA d'avoir reçu des faux billets. Cependant, il faut se rendre à l'évidence : l'opacité du système Castaglione fait qu'il n'y a pas de liens directs entre CleanScape et les autres sociétés écrans. Autrement dit, il leur manque une couche pour déconstruire le mille-feuilles.
À défaut, l'équipe entière se dirige vers Chinatown. Rambla prévient la détective Apodaka qu'un des deux individus ayant accédé au parking de LAX est Stan Miles, proche de Minutemen déjà identifiés. Les flics se répartissent le job et mènent une enquête de terrain auprès des commerçants afin de savoir pourquoi deux jeunes du quartier sont allés se battre avec des skins à plusieurs miles de là. Gastro et Weasel peinent à obtenir des réponses claires, mais Rambla et Foley comprennent que des groupes de skins font régulièrement des descentes dans le quartier pour péter des vitrines et agresser des commerçants depuis plusieurs semaines. En lisant entre les lignes, il semble clair qu'il s'agit d'un règlement de comptes, une « milice » locale ayant mené une contre-offensive. Avec un peu de forcing, Foley parvient à négocier une rencontre avec la présidente du CBAC, l'association des commerçants du quartier (en fait, une façade pour les triades) en début d'après midi.
Alors que les flics s'installent dans un resto de dumplings pour déjeuner, Weasel reçoit un coup de fil de Can. Leur ex-collègue est inquiète : son indicatrice/amoureuse, Crunchy, n'a pas donné de nouvelles depuis 24h. Selena, accusatrice, demande à Weasel s'il sait quelque chose. Carol intervient pour dédouaner Louis mais le ton monte rapidement : Can accuse la task force d'avoir mis la hackeuse dans une situation dangereuse, sans avoir réfléchi aux conséquences. Puisque Rambla et Foley doivent rencontrer le CBAC, Weasel et Gastro abrègent leur repas et retrouvent Can devant l'appartement de Crunchy, un sympathique condo sur Lincoln Heights. Le domicile de la hackeuse est en désordre mais ne présente pas de trace ni d'un enlèvement, ni d'un départ préparé. Weasel suggère que Crunchy ait improvisé son départ, sans repasser par chez elle. Bien sûr, cela peut aussi signifier qu'elle a été enlevée à l'extérieur. Louis se garde bien de parler de l'histoire du PC portable cloné à Can et des liens avec l'affaire Castaglione. Il se contente de promettre d'essayer de la contacter via une messagerie sécurisée, puisque Crunchy ne répond plus au téléphone. Can n'est pas rassurée et quitte les COPS avec furie.
À Chinatown, Rambla et Foley rencontrent enfin Cecilia Chow, présidente du CBAC. La rencontre est asymétrique : Chow est consciente de détenir toutes les cartes dans la discussion. Elle explique longuement aux flics que la situation est leur responsabilité. Le L.A.P.D. a abandonné les quartiers du centre-ville, ce qui a rendu possible les exactions des skindheads, mais aussi les tentatives d'intimidation menées par les hommes de mains de Merlowe et Kord. Foley défend l'institution tant bien que mal, mais il ne peut que concéder que la méfiance de la population vis à vis des bleus trahit un échec de la politique sécuritaire menée par la mairie. Chow joue franc-jeu et explique ne désirer qu'une chose : la fin du projet Waterflow et la restitution des terrains « volés » à leurs propriétaires initiaux. En échange, elle garantit aux ex-COPS de retrouver l'arme qu'ils veulent. Puisqu'elle sait que Kord est désormais sous la protection du L.A.P.D., elle est prête à se contenter d'une « annonce publique » de sa part indiquant qu'il met un terme à Waterflow. Bien sûr, Rambla et Foley doutent de pouvoir obtenir une telle annonce, mais au moins le deal est clair.
La task force se réunit pour faire le point. Weasel et Foley, qui ont le plus potassé le dossier Waterflow, vont rencontrer Kord pour évaluer le futur de Waterflow et voir ce qu'il pense d'une annonce publique, qui pourrait au moins lui épargner la menace des triades. Rambla et Gastro vont tenter de retrouver Crunchy en utilisant leur joker : Athos Barres. Amos refuse de croire que sa présence sur les lieux du dead drop était une coïncidence.
Dans une scène qui leur rappelle sa première interpellation, Rambla et Gastro mettent la main sur le malfrat. Athos, qui n'a pas envie de refaire un séjour en taule (d'autant qu'il n'est la sortie la dernière fois que suite à l'abandon des investigations dans l'affaire Castaglione), avoue rapidement qu'il a été de nouveau embauché par « The Outfit » pour surveiller le dead drop. Sa mission était de suivre la personne qui récupérait le paquet, et potentiellement de la capturer s'il ne s'agissait pas de Crunchy. Il a renoncé quand il a reconnu Rambla et a expliqué à son employeur que l'ordinateur était perdu aux mains du L.A.P.D. Cette annonce a eu semble-t-il l'effet d'une bombe. La mafia a immédiatement « annulé » le contrat de Crunchy, avoir consigne de « tout nettoyer ». Athos ne sait rien d'autre mais tout ceci ne sent pas bon. Secoué par Gastro, il finit tout de même par cracher le nom de son fixer, le mafieux à la tête de The Outfit : Martin « Cash » Price.
Samedi 21 mai 2033.
Au petit matin, les flics se retrouvent à la task force. Devant un café, Weasel annonce l'évidence : la quantité de travail requise pour décortiquer les documents de Woodruff prendrait des mois, voire des années. Le comptable lui-même a travaillé presque un an sur cet audit. Il faut trouver un moyen de cibler plus précisément quoi chercher. Les ex-COPS envisagent de croiser les documents financiers avec la liste de sociétés suspectées par la CISA d'avoir reçu des faux billets. Cependant, il faut se rendre à l'évidence : l'opacité du système Castaglione fait qu'il n'y a pas de liens directs entre CleanScape et les autres sociétés écrans. Autrement dit, il leur manque une couche pour déconstruire le mille-feuilles.
À défaut, l'équipe entière se dirige vers Chinatown. Rambla prévient la détective Apodaka qu'un des deux individus ayant accédé au parking de LAX est Stan Miles, proche de Minutemen déjà identifiés. Les flics se répartissent le job et mènent une enquête de terrain auprès des commerçants afin de savoir pourquoi deux jeunes du quartier sont allés se battre avec des skins à plusieurs miles de là. Gastro et Weasel peinent à obtenir des réponses claires, mais Rambla et Foley comprennent que des groupes de skins font régulièrement des descentes dans le quartier pour péter des vitrines et agresser des commerçants depuis plusieurs semaines. En lisant entre les lignes, il semble clair qu'il s'agit d'un règlement de comptes, une « milice » locale ayant mené une contre-offensive. Avec un peu de forcing, Foley parvient à négocier une rencontre avec la présidente du CBAC, l'association des commerçants du quartier (en fait, une façade pour les triades) en début d'après midi.
Alors que les flics s'installent dans un resto de dumplings pour déjeuner, Weasel reçoit un coup de fil de Can. Leur ex-collègue est inquiète : son indicatrice/amoureuse, Crunchy, n'a pas donné de nouvelles depuis 24h. Selena, accusatrice, demande à Weasel s'il sait quelque chose. Carol intervient pour dédouaner Louis mais le ton monte rapidement : Can accuse la task force d'avoir mis la hackeuse dans une situation dangereuse, sans avoir réfléchi aux conséquences. Puisque Rambla et Foley doivent rencontrer le CBAC, Weasel et Gastro abrègent leur repas et retrouvent Can devant l'appartement de Crunchy, un sympathique condo sur Lincoln Heights. Le domicile de la hackeuse est en désordre mais ne présente pas de trace ni d'un enlèvement, ni d'un départ préparé. Weasel suggère que Crunchy ait improvisé son départ, sans repasser par chez elle. Bien sûr, cela peut aussi signifier qu'elle a été enlevée à l'extérieur. Louis se garde bien de parler de l'histoire du PC portable cloné à Can et des liens avec l'affaire Castaglione. Il se contente de promettre d'essayer de la contacter via une messagerie sécurisée, puisque Crunchy ne répond plus au téléphone. Can n'est pas rassurée et quitte les COPS avec furie.
À Chinatown, Rambla et Foley rencontrent enfin Cecilia Chow, présidente du CBAC. La rencontre est asymétrique : Chow est consciente de détenir toutes les cartes dans la discussion. Elle explique longuement aux flics que la situation est leur responsabilité. Le L.A.P.D. a abandonné les quartiers du centre-ville, ce qui a rendu possible les exactions des skindheads, mais aussi les tentatives d'intimidation menées par les hommes de mains de Merlowe et Kord. Foley défend l'institution tant bien que mal, mais il ne peut que concéder que la méfiance de la population vis à vis des bleus trahit un échec de la politique sécuritaire menée par la mairie. Chow joue franc-jeu et explique ne désirer qu'une chose : la fin du projet Waterflow et la restitution des terrains « volés » à leurs propriétaires initiaux. En échange, elle garantit aux ex-COPS de retrouver l'arme qu'ils veulent. Puisqu'elle sait que Kord est désormais sous la protection du L.A.P.D., elle est prête à se contenter d'une « annonce publique » de sa part indiquant qu'il met un terme à Waterflow. Bien sûr, Rambla et Foley doutent de pouvoir obtenir une telle annonce, mais au moins le deal est clair.
La task force se réunit pour faire le point. Weasel et Foley, qui ont le plus potassé le dossier Waterflow, vont rencontrer Kord pour évaluer le futur de Waterflow et voir ce qu'il pense d'une annonce publique, qui pourrait au moins lui épargner la menace des triades. Rambla et Gastro vont tenter de retrouver Crunchy en utilisant leur joker : Athos Barres. Amos refuse de croire que sa présence sur les lieux du dead drop était une coïncidence.
Dans une scène qui leur rappelle sa première interpellation, Rambla et Gastro mettent la main sur le malfrat. Athos, qui n'a pas envie de refaire un séjour en taule (d'autant qu'il n'est la sortie la dernière fois que suite à l'abandon des investigations dans l'affaire Castaglione), avoue rapidement qu'il a été de nouveau embauché par « The Outfit » pour surveiller le dead drop. Sa mission était de suivre la personne qui récupérait le paquet, et potentiellement de la capturer s'il ne s'agissait pas de Crunchy. Il a renoncé quand il a reconnu Rambla et a expliqué à son employeur que l'ordinateur était perdu aux mains du L.A.P.D. Cette annonce a eu semble-t-il l'effet d'une bombe. La mafia a immédiatement « annulé » le contrat de Crunchy, avoir consigne de « tout nettoyer ». Athos ne sait rien d'autre mais tout ceci ne sent pas bon. Secoué par Gastro, il finit tout de même par cracher le nom de son fixer, le mafieux à la tête de The Outfit : Martin « Cash » Price.
- Altay
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 61 - Snitch (septième partie)
Foley et Weasel rendent donc visite à Gregory Kord, en compagnie du District Attorney Tanner. Malheureusement, le tech bro n'est pas encore prêt à saborder Waterflow, en dépit de la situation financière compliquée du projet. Tanner propose de couper la poire en deux et encourage Gregory à contacter les propriétaires des commerces spoliés par Kord et Merlowe pour envisager un dédommagement. Son bureau s'occupera par ailleurs d'accompagner chaque victime pour porter plainte pour extorsion et intimidation.
De retour dans les sous-sols de la task force, Rambla et Gastro interrogent Vinny concernant Martin « Cash » Price. Omerta connaît bien ce nom, qui fait partie des personnes d'intérêt gravitant autour de The Outfit. Il a un casier judiciaire long comme le bras, pour des petits délits, en général liés à du racket de sociétés liées au BTP. Victor Bianchi fait d'ailleurs partie de ses associés notoires. Les flics font le tour des chantiers de rénovation de Little Italy. Après six chantiers, ils finissent par retrouver Price dans un préfabriqué faisant office de bureau de contremaître. Cash ne se laisse pas intimider par l'arrivée des ex-COPS. C'est un solide bonhomme à la dégaine de biker, qui en a vu d'autres. Cependant, il comprend que Gastro et Rambla ne s'intéressent pas à lui directement. Il se contente de pointer Principio Nucci comme étant celui qui a employé The Outfit pour suivre le « coursier » du dead drop. Il affirme qu'il ignorait que l'opération serait visée par les flics. En lisant entre les lignes, il semblerait que Nucci ait justement utilisé The Outfit comme de la ressource sacrifiable, au cas où il s'agirait d'un piège. Price demande tout de même aux ex-COPS qui a balancé son nom. Rambla et Gastro bottent en touche mais le gangster semble deviner qu'il s'agit d'Athos.
La task force se réunit au QG pour la dernière fois de la journée. Les flics informent Chow, la présidente du CBAC, que les victimes des expropriations devraient recevoir un appel le lendemain de la part du bureau du procureur, puis chacun rentre chez soi... Ou presque. Weasel rencontre Edward Boretti et lui remet une copie de rapport de Gary Woodruff sur CleanScape. Louis l'a légèrement altéré en retirant quelques documents trop compromettants, histoire de garder une longueur d'avance sur les Boretti. En échange, il exige un virement de 150,000$ sur un compte off-shore. Le patriarche Boretti accepte de bonne grâce de rémunérer Weasel pour ses efforts.
Dimanche 22 mai 2033.
Quand les flics arrivent à la task force, Weasel est déjà là, ainsi que deux de leurs ex-collègues de l'unité A2 : Selena « Can » et Anita « Proc ». Can est furieuse et elle ne parvient pas à retenir ses larmes en voyant Louis débarquer. Crunchy a été retrouvée morte dans la nuit. La patrouille autoroutière l'a retrouvée dans sa voiture au milieu du désert, deux balles dans la nuque. Sans surprise, Can en veut à la task force et tout particulièrement à Weasel, qu'elle juge être le principal fautif. Toute l'unité est sous le choc, chacun étant conscient d'avoir été trop peu attentif aux signaux inquiétants renvoyés par leur indic les jours précédents. Alors qu'Anita raccompagne Can, les flics jurent de tout faire pour boucler l'enquête et venger Crunchy en faisant tomber Principio Nucci, ainsi que tout le système Castaglione.
Rambla prend les devants. Il appelle immédiatement Arturo Tevisiani, l'assistant de Principio, et le fait convoquer dès le lendemain pour qu'il apporte des réponses concernant IGS. De son côté, Weasel sollicite des mandats de perquisition pour les quatre entreprises listées par la CISA ayant reçu des cargaisons louches de Casablanca Wares, transportées de façon non-déclarées par le syndicat des routiers.
Foley et Weasel rendent donc visite à Gregory Kord, en compagnie du District Attorney Tanner. Malheureusement, le tech bro n'est pas encore prêt à saborder Waterflow, en dépit de la situation financière compliquée du projet. Tanner propose de couper la poire en deux et encourage Gregory à contacter les propriétaires des commerces spoliés par Kord et Merlowe pour envisager un dédommagement. Son bureau s'occupera par ailleurs d'accompagner chaque victime pour porter plainte pour extorsion et intimidation.
De retour dans les sous-sols de la task force, Rambla et Gastro interrogent Vinny concernant Martin « Cash » Price. Omerta connaît bien ce nom, qui fait partie des personnes d'intérêt gravitant autour de The Outfit. Il a un casier judiciaire long comme le bras, pour des petits délits, en général liés à du racket de sociétés liées au BTP. Victor Bianchi fait d'ailleurs partie de ses associés notoires. Les flics font le tour des chantiers de rénovation de Little Italy. Après six chantiers, ils finissent par retrouver Price dans un préfabriqué faisant office de bureau de contremaître. Cash ne se laisse pas intimider par l'arrivée des ex-COPS. C'est un solide bonhomme à la dégaine de biker, qui en a vu d'autres. Cependant, il comprend que Gastro et Rambla ne s'intéressent pas à lui directement. Il se contente de pointer Principio Nucci comme étant celui qui a employé The Outfit pour suivre le « coursier » du dead drop. Il affirme qu'il ignorait que l'opération serait visée par les flics. En lisant entre les lignes, il semblerait que Nucci ait justement utilisé The Outfit comme de la ressource sacrifiable, au cas où il s'agirait d'un piège. Price demande tout de même aux ex-COPS qui a balancé son nom. Rambla et Gastro bottent en touche mais le gangster semble deviner qu'il s'agit d'Athos.
La task force se réunit au QG pour la dernière fois de la journée. Les flics informent Chow, la présidente du CBAC, que les victimes des expropriations devraient recevoir un appel le lendemain de la part du bureau du procureur, puis chacun rentre chez soi... Ou presque. Weasel rencontre Edward Boretti et lui remet une copie de rapport de Gary Woodruff sur CleanScape. Louis l'a légèrement altéré en retirant quelques documents trop compromettants, histoire de garder une longueur d'avance sur les Boretti. En échange, il exige un virement de 150,000$ sur un compte off-shore. Le patriarche Boretti accepte de bonne grâce de rémunérer Weasel pour ses efforts.
Dimanche 22 mai 2033.
Quand les flics arrivent à la task force, Weasel est déjà là, ainsi que deux de leurs ex-collègues de l'unité A2 : Selena « Can » et Anita « Proc ». Can est furieuse et elle ne parvient pas à retenir ses larmes en voyant Louis débarquer. Crunchy a été retrouvée morte dans la nuit. La patrouille autoroutière l'a retrouvée dans sa voiture au milieu du désert, deux balles dans la nuque. Sans surprise, Can en veut à la task force et tout particulièrement à Weasel, qu'elle juge être le principal fautif. Toute l'unité est sous le choc, chacun étant conscient d'avoir été trop peu attentif aux signaux inquiétants renvoyés par leur indic les jours précédents. Alors qu'Anita raccompagne Can, les flics jurent de tout faire pour boucler l'enquête et venger Crunchy en faisant tomber Principio Nucci, ainsi que tout le système Castaglione.
Rambla prend les devants. Il appelle immédiatement Arturo Tevisiani, l'assistant de Principio, et le fait convoquer dès le lendemain pour qu'il apporte des réponses concernant IGS. De son côté, Weasel sollicite des mandats de perquisition pour les quatre entreprises listées par la CISA ayant reçu des cargaisons louches de Casablanca Wares, transportées de façon non-déclarées par le syndicat des routiers.
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Re: [CR] COPS - Au nom de l'agua
Séance 62 - Snitch (huitième partie)
Lundi 23 mai 2033.
Les perquisitions prennent l'intégralité de la journée. Quatre établissements sont visés : deux supermarché Pacific Market, un grossiste en matériaux et une compagnie d'import-export. La task force lève de nombreux signaux louches : la protection de trois des entreprises est assurée par Herakles, le grossiste et l'importateur commandes énormément chez Casablanca Wares (officiellement, de l'épicerie marocaine) et leurs comptes sont hébergés chez Sundown Investment. L'entreprise d'import-export, elle, semble acheter et vendre une quantité étrangement élevée meubles de bureau. Les bordereaux de livraison indiquent que les clients sont des petites banques de Los Angeles, qui pourraient ainsi tremper dans le blanchiment d'argent. Toutefois, c'est chez le grossiste que les ex-COPS découvrent une palette de faux billets, planquée dans un conteneur de sable. À la louche, un demi-million de dollars. Belle prise, alors que le responsable des lieux affirme n'avoir aucune idée de ce que cet argent fait chez lui.
De son côté, Rambla rencontre Arturo Trevisiani. Le secrétaire général d'IGS et assistant personnel de Principio Nucci est un petit malin. Formé à Harvard, il balade Amos qui peine à le coincer sur quoi que ce soit. Martin Price ? Bien sûr, il l'a rencontré le 17 avril, pour lui confier un contrat de sous-traitance de sécurité d'un chantier de Little Italy. Est-ce qu'il a déjà eu connaissance de services illégaux effectués par des sous-traitants d'IGS ? Jamais. Est-ce qu'il connaît Angelo Deloach ? Évidemment, c'était un intérimaire pour IGS qui a effectué plusieurs prestations de gardiennage et de vigile. Gary Woodruff ? Jamais entendu parler. Bref, Arturo est bien briefé et bien préparé. La seule info que Rambla arrive à tirer de lui, c'est que certains dossiers d'IGS sont traités « par d'autres personnes », sans plus de détails. Amos tente d'intimider un peu le secrétaire en évoquant des poursuites potentielles, sans succès. Trevisiani se contente de partir, l'invitant à contacter par les représentants légaux d'IGS s'il a des questions ultérieures.
Coincé, Rambla retrouve ses collègues à l'entrepôt du grossiste pour interroger les employés et essayer de déterminer où devait être livré le conteneur de sable. Plume de son côté a réussi à convaincre la hiérarchie d'embaucher un de ses contacts, un banquier d'affaire spécialisé dans l'audit financier, pour éplucher le dossier Woodruff. Et des schémas commencent à émerger : les rentrées d'argent suspectes collent avec plusieurs livraisons de meubles de la société d'import-export. Il n'y a donc « plus qu'à » perquisitionner l'une des banques concernées, appartenant aux Castaglione, et à fouiller les réserves à la recherche de fausse monnaie.
Les flics se retrouvent donc en fin de journée à la task force, épuisés par cette journée de perquisition. Les dernières nouvelles ne sont toutefois pas du genre à améliorer leur humeur. Le bureau du proc leur a laissé un message, indiquant qu'seule personne a accepté de porter plainte pour intimidation... avant de se retirer suite à une agression subie par son fils. Officiellement « sans rapport », même si personne n'est dupe. Cecilia Chow prévient Weasel que le quartier risque de s'embraser, avec des conséquences violentes pour les « responsables de Waterflow » si rien n'est fait. Alors que les flics se préparent à partir, Plume découvre qu'elle a reçu une convocation à se présenter devant la commission disciplinaire du L.A.P.D. Motif : utilisation illégale des ressources pour la trace du téléphone de Kord sous un faux prétexte. De son côté, Foley reçoit la visite de son père. Douglas Sr. a la mine sombre : son agence de publicité va être auditée de fond en comble par le fisc suite à une dénonciation anonyme. Comme si, à mesure qu'ils se rapprochaient de la vérité, les emmerdes se mettaient à pleuvoir sur les flics de la task force...
Lundi 23 mai 2033.
Les perquisitions prennent l'intégralité de la journée. Quatre établissements sont visés : deux supermarché Pacific Market, un grossiste en matériaux et une compagnie d'import-export. La task force lève de nombreux signaux louches : la protection de trois des entreprises est assurée par Herakles, le grossiste et l'importateur commandes énormément chez Casablanca Wares (officiellement, de l'épicerie marocaine) et leurs comptes sont hébergés chez Sundown Investment. L'entreprise d'import-export, elle, semble acheter et vendre une quantité étrangement élevée meubles de bureau. Les bordereaux de livraison indiquent que les clients sont des petites banques de Los Angeles, qui pourraient ainsi tremper dans le blanchiment d'argent. Toutefois, c'est chez le grossiste que les ex-COPS découvrent une palette de faux billets, planquée dans un conteneur de sable. À la louche, un demi-million de dollars. Belle prise, alors que le responsable des lieux affirme n'avoir aucune idée de ce que cet argent fait chez lui.
De son côté, Rambla rencontre Arturo Trevisiani. Le secrétaire général d'IGS et assistant personnel de Principio Nucci est un petit malin. Formé à Harvard, il balade Amos qui peine à le coincer sur quoi que ce soit. Martin Price ? Bien sûr, il l'a rencontré le 17 avril, pour lui confier un contrat de sous-traitance de sécurité d'un chantier de Little Italy. Est-ce qu'il a déjà eu connaissance de services illégaux effectués par des sous-traitants d'IGS ? Jamais. Est-ce qu'il connaît Angelo Deloach ? Évidemment, c'était un intérimaire pour IGS qui a effectué plusieurs prestations de gardiennage et de vigile. Gary Woodruff ? Jamais entendu parler. Bref, Arturo est bien briefé et bien préparé. La seule info que Rambla arrive à tirer de lui, c'est que certains dossiers d'IGS sont traités « par d'autres personnes », sans plus de détails. Amos tente d'intimider un peu le secrétaire en évoquant des poursuites potentielles, sans succès. Trevisiani se contente de partir, l'invitant à contacter par les représentants légaux d'IGS s'il a des questions ultérieures.
Coincé, Rambla retrouve ses collègues à l'entrepôt du grossiste pour interroger les employés et essayer de déterminer où devait être livré le conteneur de sable. Plume de son côté a réussi à convaincre la hiérarchie d'embaucher un de ses contacts, un banquier d'affaire spécialisé dans l'audit financier, pour éplucher le dossier Woodruff. Et des schémas commencent à émerger : les rentrées d'argent suspectes collent avec plusieurs livraisons de meubles de la société d'import-export. Il n'y a donc « plus qu'à » perquisitionner l'une des banques concernées, appartenant aux Castaglione, et à fouiller les réserves à la recherche de fausse monnaie.
Les flics se retrouvent donc en fin de journée à la task force, épuisés par cette journée de perquisition. Les dernières nouvelles ne sont toutefois pas du genre à améliorer leur humeur. Le bureau du proc leur a laissé un message, indiquant qu'seule personne a accepté de porter plainte pour intimidation... avant de se retirer suite à une agression subie par son fils. Officiellement « sans rapport », même si personne n'est dupe. Cecilia Chow prévient Weasel que le quartier risque de s'embraser, avec des conséquences violentes pour les « responsables de Waterflow » si rien n'est fait. Alors que les flics se préparent à partir, Plume découvre qu'elle a reçu une convocation à se présenter devant la commission disciplinaire du L.A.P.D. Motif : utilisation illégale des ressources pour la trace du téléphone de Kord sous un faux prétexte. De son côté, Foley reçoit la visite de son père. Douglas Sr. a la mine sombre : son agence de publicité va être auditée de fond en comble par le fisc suite à une dénonciation anonyme. Comme si, à mesure qu'ils se rapprochaient de la vérité, les emmerdes se mettaient à pleuvoir sur les flics de la task force...