Elthaïn a écrit : ↑jeu. mars 27, 2025 9:46 pm Je pense que globalement nous sommes d'accord. Les médecins ne sont pas les mieux formés sur les troubles neuro-atypiques, et oui, pour ça, rien ne vaut un neuro-psychologue.
Là ou je m'interroge, c'est qu'on part sur une hypothèse d'un TSA, mais quid du diagnostic différentiel ? Et vu que les bilans neuro-psychologiques de sont pas remboursés, ne vaut-il pas mieux commencer par ce qui est remboursé, ne serait-ce que pour éliminer d’autres troubles au préalable ?
Après, s'il a de bonnes raisons de suspecter un TSA (et le contexte familial aide à y penser), oui, là, ça peut se tenter d'aller voir directement un neuro-psychologue. Après, comme tu dis, un professionnel, s'il sent qu'il n'a pas matière à fouiller plus en avant, n'ira pas. En tout cas c'est ce que j'ai ressenti de mon premier entretien : la neuro-psychologue a bien exploré le contexte de ma demande avant de dire qu'elle pensait qu'il fallait faire un bilan global, et sans me cacher le coût (mais j'étais préparé).
Je voudrais finir en disant que pour un adulte (et c'est mon cas), l'enjeu est différent que pour un enfant. La question que l'on m'a posé quand on m'a parlé d'une potentialité de neuro-atypie est "qu'est-ce que tu en attends ?". Et là, chacun aura sa réponse.
Après, je l'ai fait, aussi je ne suis pas en train de dire qu'il n'a aucun intérêt (ça serait hypocrite). Mais il y a un coût financier certain et il faut en avoir conscience. Et le diagnostic ne règle pas tout, je pense (même s'il peut fournir des explications).
Oui, voilà.
Le diagnostic, c'est toujours un point de départ, pas un point d'arrivée.