[Série TV] L'héritage d'AB Productions
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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
J'ai regardé le début de l'eternaute, série post-apocalyptique argentine, sur Netflix. Et c'est plutôt pas mal. Avec des acteurs vieillissants et non des trentenaires dans la fleur de l'âge, l'apocalypse prend une couleur toute différente. J'ai été surpris d'apprendre qu'il s'agit d'une bd très connue en Argentine, engagée politiquement contre la dictature. Je vais essayer de voir si elle existe en français quelque part pour y jeter un oeil.
Une campagne L5A sur Roll20 (récit complet sur le forum): viewtopic.php?f=32&t=38230
Une campagne d'Ars Magica au long cours (en pause/terminée): http://nouvelle-calebais.blogspot.fr
Une campagne L5A sur Roll20 (terminée): https://choshizennotabi.blogspot.com
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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
C'est cette version (la première a été éditée dans les années 50) qui parle de la situation politique en Argentine : https://www.editions-rackham.com/catalo ... aute-1969/Thibor a écrit : ↑ven. mai 02, 2025 7:53 am J'ai regardé le début de l'eternaute, série post-apocalyptique argentine, sur Netflix. Et c'est plutôt pas mal. Avec des acteurs vieillissants et non des trentenaires dans la fleur de l'âge, l'apocalypse prend une couleur toute différente. J'ai été surpris d'apprendre qu'il s'agit d'une bd très connue en Argentine, engagée politiquement contre la dictature. Je vais essayer de voir si elle existe en français quelque part pour y jeter un oeil.
J'en avait entendu parler dans les années 90, parce que c'est le même dessinateur que : https://www.editions-rackham.com/catalo ... e-cthulhu/
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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
Doctor Who a redémarré il y a trois semaines, j'avais zappé cette information. Je rattrape donc mon retard, c'est parti pour la saison 15 2 ! (quelques spoilers, attention)
The Robot Revolution
Russell T. Davies commence à avoir l'habitude des épisodes qui introduisent une nouvelle compagne et on sent ici le savoir-faire. En quelques scènes on a droit au quotidien de Belinda Chandra, infirmière à Londres en 2025, célibataire, qui vit en coloc, et qui se retrouve soudainement embarquée dans une aventure spatiale improbable (le point de départ est rigolo et bien trouvé).
C'est classique, efficace, ça va à cent à l'heure et Belinda est développée dans l'action. Volontaire, courageuse, sensible, ses premières interactions avec le Docteur ne seront pas simples. J'ai beaucoup aimé la DA très "SF des années 50" : les robots, la fusée, les bâtiments, l'IA Generator, il y a une patine rétrofuturiste très réussie. Comme ça a été souvent le cas dans la saison précédente le grand méchant n'est pas un alien belliqueux, un savant fou ou un tyran intergalactique, mais un humain, tristement humain, avec tous ses défauts. Le timey wimey est un poil confus mais c'est pas gênant. Trois potentiels fils rouges saisonniers, peut-être liés, sont lancés, on verra bien.
Ah, mention spéciale aux sous-titres VF qui traduisent la réplique "Planet of the incels" par "La planète des célibataires endurcis" :lol:

Lux
Le Docteur et Belinda arrivent à Miami en 1952, devant un cinéma où ont lieu des phénomènes bizarres. Étrange épisode, assez décousu, qui tente des choses. J'ai forcément très vite pensé à The Devil's Chord, le pire épisode de la saison précédente, mais celui-ci s'en sort mieux. Je suis pas fan de cette histoire de panthéon du Chaos, pas très claire et un peu trop présente depuis les 60th anniversary specials, mais là ça passe, en partie grâce à l'originalité de l'antagoniste, en partie grâce au deuxième acte qui voit le Docteur et Belinda prisonniers d'une... pellicule de film, et qui s'en échappent après une série de péripéties très méta, notamment en brisant, littéralement, le quatrième mur. Ce qui donne une scène improbable et marrante dans laquelle Davies rend hommage à son compère Steven Moffatt et aux fans de la série.
Le reste est plus classique mais pas mal. Murray Gold est au top à la BO.

Bon début de saison, rien d'inoubliable mais du solide. Allez demain j'enchaîne avec le troisième épisode, The Well (rien vu rien lu, surprise totale).
The Robot Revolution
Russell T. Davies commence à avoir l'habitude des épisodes qui introduisent une nouvelle compagne et on sent ici le savoir-faire. En quelques scènes on a droit au quotidien de Belinda Chandra, infirmière à Londres en 2025, célibataire, qui vit en coloc, et qui se retrouve soudainement embarquée dans une aventure spatiale improbable (le point de départ est rigolo et bien trouvé).
C'est classique, efficace, ça va à cent à l'heure et Belinda est développée dans l'action. Volontaire, courageuse, sensible, ses premières interactions avec le Docteur ne seront pas simples. J'ai beaucoup aimé la DA très "SF des années 50" : les robots, la fusée, les bâtiments, l'IA Generator, il y a une patine rétrofuturiste très réussie. Comme ça a été souvent le cas dans la saison précédente le grand méchant n'est pas un alien belliqueux, un savant fou ou un tyran intergalactique, mais un humain, tristement humain, avec tous ses défauts. Le timey wimey est un poil confus mais c'est pas gênant. Trois potentiels fils rouges saisonniers, peut-être liés, sont lancés, on verra bien.
Ah, mention spéciale aux sous-titres VF qui traduisent la réplique "Planet of the incels" par "La planète des célibataires endurcis" :lol:

Lux
Le Docteur et Belinda arrivent à Miami en 1952, devant un cinéma où ont lieu des phénomènes bizarres. Étrange épisode, assez décousu, qui tente des choses. J'ai forcément très vite pensé à The Devil's Chord, le pire épisode de la saison précédente, mais celui-ci s'en sort mieux. Je suis pas fan de cette histoire de panthéon du Chaos, pas très claire et un peu trop présente depuis les 60th anniversary specials, mais là ça passe, en partie grâce à l'originalité de l'antagoniste, en partie grâce au deuxième acte qui voit le Docteur et Belinda prisonniers d'une... pellicule de film, et qui s'en échappent après une série de péripéties très méta, notamment en brisant, littéralement, le quatrième mur. Ce qui donne une scène improbable et marrante dans laquelle Davies rend hommage à son compère Steven Moffatt et aux fans de la série.
Le reste est plus classique mais pas mal. Murray Gold est au top à la BO.

Bon début de saison, rien d'inoubliable mais du solide. Allez demain j'enchaîne avec le troisième épisode, The Well (rien vu rien lu, surprise totale).
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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
Pas mieux!bloodymary a écrit : ↑ven. mai 02, 2025 5:34 am Bing watch Asterix parce qu'on est trop bien dans le monde de panono.
On adopte Relum. ( Reulum ? J'ai déjà un blanc )
Et y'a déjà un plan "je fais le gif de Tou Doume" pour emmerder tout le monde dans ma todo liste.
C'est trop bien.
Also, on ne va pas regarder Lady Oscar ou Marie Antoinette ou whatever. On a vu ça on s'est dit "et puis quoi ? Ensuite on aura Candy ??"
On veut Asterix ! On veut Asterix !
Je l'ai regardé et du coup je me retrouve Moralobofix...
C'est très bien !
Membre unique et autoproclamé du Comité d'attribution de Point De Calembour Lame En Table Comme Seul Orphée Ose En Faire (PDCLETCSOOEF)
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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
Qui c'est qui va encore en prendre pour son grade ? Pampancucus !
C'est le Tutus à son Furius ça !!!
J'exige un nom en us !
Euh... on verra plus tard Sucettealanix...
Arrête ton cirque Azanavicius !!!
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Je ne suis pas vieux, je suis vintage et à jamais Sochalien !
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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
Encore une fois, "Lady Oscar" n'est pas le nom originel de l'anime, qui s'appelle bien "Versailles no Bara" dans la langue de Katsuhiro Ōtomo.
@bloodymary oh je suis sûr que s'ils pouvaient, Netflix sauteraient sur une nouvelle adaptation de Candy, Netflix faisant pas mal de remakes plus ou moins heureux, parfois moins bons que la première adaptation (Bastard!!, qui a comme seule vertu d'avoir été plus loin que les OAV de 1992).
Mais c'est râpé à cause d'un différend entre la dessinatrice et la scénariste, qui bloque les droits.
Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
Doctor Who saison 15 épisode 3 - The Well
500000 ans dans le futur, le Docteur et Belinda, accompagnés d'une troupe de soldats, atterrissent sur une planète pour enquêter sur une station minière qui n'a plus donné de nouvelles depuis longtemps.
La série, quasiment depuis ses débuts, propose régulièrement des épisodes dits base under siege, dans lesquels un petit nombre de protagonistes se trouvent dans un endroit clos et doivent faire face à une adversité qui tente de d'envahir ou de prendre possession des lieux, le tout dans une atmosphère en général horrifique ou au moins angoissante ; The Impossible Planet / The Satan Pit, The Waters of Mars, Oxygen, Sleep No More, et bien d'autres. The Well est complètement dans le thème et est une franche réussite.
L'ambiance est tendue, les protagonistes sont réellement en danger, la menace est vraiment flippante, c'est bienvenu après le ton relativement léger des deux épisodes précédents. C'est la suite indirecte d'un épisode de 2008 qu'il n"est pas du tout indispensable d'avoir vu, même si la continuité est bien vue et ne fait pas fan service. La fin, ouverte, est délicieusement glaçante.
La série n'a pas souvent à rougir de son casting, mais là ils se sont surpassés, j'ai découvert deux excellentes actrices, Rose Ayling-Ellis et Caoilfhionn Dunne, dans des rôles très intéressants. Bref j'ai adoré. C'est pour moi le meilleur épisode de la saison pour le moment, et un des meilleurs avec le quinzième Docteur.

500000 ans dans le futur, le Docteur et Belinda, accompagnés d'une troupe de soldats, atterrissent sur une planète pour enquêter sur une station minière qui n'a plus donné de nouvelles depuis longtemps.
La série, quasiment depuis ses débuts, propose régulièrement des épisodes dits base under siege, dans lesquels un petit nombre de protagonistes se trouvent dans un endroit clos et doivent faire face à une adversité qui tente de d'envahir ou de prendre possession des lieux, le tout dans une atmosphère en général horrifique ou au moins angoissante ; The Impossible Planet / The Satan Pit, The Waters of Mars, Oxygen, Sleep No More, et bien d'autres. The Well est complètement dans le thème et est une franche réussite.
L'ambiance est tendue, les protagonistes sont réellement en danger, la menace est vraiment flippante, c'est bienvenu après le ton relativement léger des deux épisodes précédents. C'est la suite indirecte d'un épisode de 2008 qu'il n"est pas du tout indispensable d'avoir vu, même si la continuité est bien vue et ne fait pas fan service. La fin, ouverte, est délicieusement glaçante.
La série n'a pas souvent à rougir de son casting, mais là ils se sont surpassés, j'ai découvert deux excellentes actrices, Rose Ayling-Ellis et Caoilfhionn Dunne, dans des rôles très intéressants. Bref j'ai adoré. C'est pour moi le meilleur épisode de la saison pour le moment, et un des meilleurs avec le quinzième Docteur.

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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
Thibor a écrit : ↑ven. mai 02, 2025 7:53 am J'ai regardé le début de l'eternaute, série post-apocalyptique argentine, sur Netflix. Et c'est plutôt pas mal. Avec des acteurs vieillissants et non des trentenaires dans la fleur de l'âge, l'apocalypse prend une couleur toute différente. J'ai été surpris d'apprendre qu'il s'agit d'une bd très connue en Argentine, engagée politiquement contre la dictature. Je vais essayer de voir si elle existe en français quelque part pour y jeter un oeil.
Toujours dans mon trip actuel de dénonciation du badwrongfun, je colle ici un bout de critique d'un gars qui a apprécié L'Eternaute et pointe pour l'occasion ce qui le différencie des séries post-ap US, et qui s'avère être une des raisons pour laquelle je n'ai pas pu regarder plus d'un ou deux ep de Last of Us ou Silo, en bref le drama :
Mais la différence ne tient pas qu'à cela. A voir le genre sorti cette fois d'une autre culture, issue du continent sud-américain, on mesure les faiblesses, par contraste, de la culture nord-américaine en matière de série. Tout y est désormais pensé et produit à l'aune du Soap, à travers d'interminables dialogues où s'évalue l'état sentimental des personnages. Si bien que les séries post-apo fabriquées aux Etats-Unis apparaissent comme les symptômes d'un trait culturel général qui marie l'hyper sentimentalisme relationnel avec le nihilisme social le plus radical. Mariage ni de raison, ni de passion, mais assurément complètement maladif.
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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
J'avoue que, bien souvent, l'émotivité et la fragilité confinant à la mièvrerie des personnages de serie quand je capte des bribes d'images ou de conversations sur les series que regarde ma femme, me sidère.Ganelon a écrit : ↑dim. mai 04, 2025 4:07 pmThibor a écrit : ↑ven. mai 02, 2025 7:53 am J'ai regardé le début de l'eternaute, série post-apocalyptique argentine, sur Netflix. Et c'est plutôt pas mal. Avec des acteurs vieillissants et non des trentenaires dans la fleur de l'âge, l'apocalypse prend une couleur toute différente. J'ai été surpris d'apprendre qu'il s'agit d'une bd très connue en Argentine, engagée politiquement contre la dictature. Je vais essayer de voir si elle existe en français quelque part pour y jeter un oeil.
Toujours dans mon trip actuel de dénonciation du badwrongfun, je colle ici un bout de critique d'un gars qui a apprécié L'Eternaute et pointe pour l'occasion ce qui le différencie des séries post-ap US, et qui s'avère être une des raisons pour laquelle je n'ai pas pu regarder plus d'un ou deux ep de Last of Us ou Silo, en bref le drama :
Mais la différence ne tient pas qu'à cela. A voir le genre sorti cette fois d'une autre culture, issue du continent sud-américain, on mesure les faiblesses, par contraste, de la culture nord-américaine en matière de série. Tout y est désormais pensé et produit à l'aune du Soap, à travers d'interminables dialogues où s'évalue l'état sentimental des personnages. Si bien que les séries post-apo fabriquées aux Etats-Unis apparaissent comme les symptômes d'un trait culturel général qui marie l'hyper sentimentalisme relationnel avec le nihilisme social le plus radical. Mariage ni de raison, ni de passion, mais assurément complètement maladif.
Dernière modification par Harfang2 le dim. mai 04, 2025 4:37 pm, modifié 1 fois.
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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
C'est intéressant, mais n'ayant pas regardé les séries en question, je ne comprends pas tout. "Sentimentalisme", je peux comprendre, mais je me demande ce que le critique veut dire par "nihilisme social" 

Mes sites : Kosmos (un jdra sur la mythologie grecque qui a lu les auteurs antiques pour vous) ; blog de lectures ; site d'écriture.
Disclameur : j'ai écrit pour "Casus" et "Jdr Mag".
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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
Le contexte post-apo.Tybalt (le retour) a écrit : ↑dim. mai 04, 2025 4:22 pm C'est intéressant, mais n'ayant pas regardé les séries en question, je ne comprends pas tout. "Sentimentalisme", je peux comprendre, mais je me demande ce que le critique veut dire par "nihilisme social"
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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
Doctor Who saison 15 épisode 4 - Lucky Day (attention spoilers)
De retour à une vie normale après ses aventures de l'année précédente, Ruby Sunday entame une relation avec un homme qui, enfant, a rencontré le Docteur.
Après l'épisode base under siege, voici l'épisode Doctor-lite de la saison. C'est à dire que le Docteur n'apparaît quasiment pas, laissant la place aux compagnons du moment ou à de nouveaux personnages. Cela donne en général de très bonnes histoires (Blink, 73 Yards, Turn Left...), parfois non (Love & Monsters). Lucky Day est une réussite.
Déjà parce que c'est le retour de Ruby Sunday ! J'aime bien Belinda, la nouvelle compagne, c'est pas la question, mais je trouve que le passage de Ruby dans la série a été bien trop court, et que le personnage aurait mérité une deuxième saison. On la retrouve ici toujours aussi solaire et pleine d'empathie, mais aussi avec des fêlures qu'on ne lui connaissait pas.
Ce qui me fait venir au sujet, ou plutôt aux sujets de l'épisode. Le scénario s'attaque de façon directe et assez jouissive à la désinformation, aux théories du complot, aux fake news et aux influenceurs malsains. Ruby en est la victime, ainsi que UNIT (Kate Stewart est de retour, plus badass que jamais). Encore une fois le mal est humain, quotidien. C'est bien sûr terriblement d'actualité, et joliment raconté (le twist à la moitié de l'épisode, je l'avais vraiment pas vu venir).
L'épisode aborde également un sujet assez peu traité depuis le début de la série : la "reconstruction" des compagnes et compagnons lorsqu'ils reviennent à une vie normale après leurs aventures avec le Docteur. Pour Ruby, c'est pas génial ; elle le dit elle-même, elle souffre de stress post-traumatique. Si elle a vécu des choses incroyables, elle a frôlé la mort à de nombreuses reprises, elle a assisté à la fin du monde, elle s'est retrouvée au milieu d'un champ de bataille, elle a affronté des dieux, elle a été capturée pas des goblins... c'est lourd à gérer pour une jeune femme de 20 ans. quasiment impossible après ça de reprendre une vie banale. Et la conclusion douce-amère ne règle pas ce problème : si les bons l'emportent, les méchants ont réussi leur travail de sape et leur venin continue à faire son effet.
Très chouette épisode, surprenant et sombre.

De retour à une vie normale après ses aventures de l'année précédente, Ruby Sunday entame une relation avec un homme qui, enfant, a rencontré le Docteur.
Après l'épisode base under siege, voici l'épisode Doctor-lite de la saison. C'est à dire que le Docteur n'apparaît quasiment pas, laissant la place aux compagnons du moment ou à de nouveaux personnages. Cela donne en général de très bonnes histoires (Blink, 73 Yards, Turn Left...), parfois non (Love & Monsters). Lucky Day est une réussite.
Déjà parce que c'est le retour de Ruby Sunday ! J'aime bien Belinda, la nouvelle compagne, c'est pas la question, mais je trouve que le passage de Ruby dans la série a été bien trop court, et que le personnage aurait mérité une deuxième saison. On la retrouve ici toujours aussi solaire et pleine d'empathie, mais aussi avec des fêlures qu'on ne lui connaissait pas.
Ce qui me fait venir au sujet, ou plutôt aux sujets de l'épisode. Le scénario s'attaque de façon directe et assez jouissive à la désinformation, aux théories du complot, aux fake news et aux influenceurs malsains. Ruby en est la victime, ainsi que UNIT (Kate Stewart est de retour, plus badass que jamais). Encore une fois le mal est humain, quotidien. C'est bien sûr terriblement d'actualité, et joliment raconté (le twist à la moitié de l'épisode, je l'avais vraiment pas vu venir).
L'épisode aborde également un sujet assez peu traité depuis le début de la série : la "reconstruction" des compagnes et compagnons lorsqu'ils reviennent à une vie normale après leurs aventures avec le Docteur. Pour Ruby, c'est pas génial ; elle le dit elle-même, elle souffre de stress post-traumatique. Si elle a vécu des choses incroyables, elle a frôlé la mort à de nombreuses reprises, elle a assisté à la fin du monde, elle s'est retrouvée au milieu d'un champ de bataille, elle a affronté des dieux, elle a été capturée pas des goblins... c'est lourd à gérer pour une jeune femme de 20 ans. quasiment impossible après ça de reprendre une vie banale. Et la conclusion douce-amère ne règle pas ce problème : si les bons l'emportent, les méchants ont réussi leur travail de sape et leur venin continue à faire son effet.
Très chouette épisode, surprenant et sombre.

- Jiohn Guilliann
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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
Il y peu, je me suis fait la même remarque. Il y a de plus en plus de séries où on se demande à quoi sert le contexte, tellement on passe de temps sur les personnages, alors que des fois... on s'en fout.Ganelon a écrit : ↑dim. mai 04, 2025 4:07 pm
Toujours dans mon trip actuel de dénonciation du badwrongfun, je colle ici un bout de critique d'un gars qui a apprécié L'Eternaute et pointe pour l'occasion ce qui le différencie des séries post-ap US, et qui s'avère être une des raisons pour laquelle je n'ai pas pu regarder plus d'un ou deux ep de Last of Us ou Silo, en bref le drama :
Mais la différence ne tient pas qu'à cela. A voir le genre sorti cette fois d'une autre culture, issue du continent sud-américain, on mesure les faiblesses, par contraste, de la culture nord-américaine en matière de série. Tout y est désormais pensé et produit à l'aune du Soap, à travers d'interminables dialogues où s'évalue l'état sentimental des personnages. Si bien que les séries post-apo fabriquées aux Etats-Unis apparaissent comme les symptômes d'un trait culturel général qui marie l'hyper sentimentalisme relationnel avec le nihilisme social le plus radical. Mariage ni de raison, ni de passion, mais assurément complètement maladif.
On a commencé La Brea, avec la famille. C'set une série qui a tous les ingrédients pour me plaire. Mais en fait, je me fais chier. Pareil avec Manifest (Orientée Lost, mais qui n'en prend que les mauvais côtés), Designated survivor et avec The 100. A chaque fois, des ingrédients qui me hypent à mort, mais ça tombe à plat.
J'ai l'impression d'avoir les ingrédients, mais pas la recette qui fait un bon plat. Et ma conclusion est celle-ci : C'est toujours trop artificiellement centré sur les personnages et leurs relations pas crédibles, leurs sentiments dont on se fout tellement ils sont souvent caricaturaux.
Pourtant, dans d'autres contextes, j'adore : 6 feet under, The Sopranos,etc...
- Ganelon
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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
Oui, un peu de psychologie de nuit pas forcément aux personnages, mais ce n'est réussi qu'en prenant logiquement place dans l'intrigue. Un bon exemple qui me vient à l'esprit est Breaking Bad dont tous les protagonistes poursuivent des trajectoires qui modifient de manière évolutive le tissu relationnel selon des intérêts nécessairement amenés à diverger. Bref une situation qui amène logiquement au conflit. Ensuite la part psycho n'est révélée qu'accessoirement à la résolution/négociation mais est indispensable sans quoi on n'aurait que des robots en jeu. Et là, le système intime de chacun induit progressivement un destin singulier (dans le meilleur des cas) sans doute à coup de retrofit des scénaristes qui n'ont pas forcément prévu d'emblée la fin.
Cassos Nu
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Re: [Série TV] L'héritage d'AB Productions
Je viens d'apprendre de manière totalement fortuite que la saison 2 de Poker Face commençait le 08 mai. Pour ceux qui ne connaissent pas, cette série suit les enquêtes d'une femme un peu marginale qui a le talent de toujours savoir si quelqu'un ment. Les enquêtes sont construites un peu comme dans Columbo (à qui la série fait référence directement en utilisant la même police dans ses crédits) , on voit déjà le crime être commis, ensuite le récit revient un peu en arrière et on découvre que l'héroïne était déjà dans l'environnement de la victime avant le meurtre, qu'elle va ensuite résoudre même si le fait qu'elle ne soit pas policière rend la tâche plus compliquée (et vient "nerfer" son pouvoir).