Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Il existe deja cela en improbable
Gork est « brutal mè ruzé » et son frère Mork est « ruzé mè brutal »
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing
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- Gridal
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Dalloway (Yann Gozlan, 2025) : 2028. Alors qu'une pandémie frappe la France, une romancière rejoint une résidence d'artistes à la pointe de la technologie pour écrire son nouveau livre. Une IA lui sert d'assistante virtuelle et de soutien pour trouver l'inspiration.
Autant le dire tout de suite, si je suis allé voir ce film c'est seulement pour le combo Cécile de France + Anna Mouglalis, et pour la référence à Virginia Woolf qui m'intriguait.. Les histoires d'IA intrusive et inquiétante, c'est peut-être terriblement d'actualité, mais ça peut vite devenir extrêmement cliché pour peu qu'on ait déjà vu ou lu quelques histoires de SF. Ça manque pas, Gozlan nous sort absolument tous les passages obligés et les poncifs du genre. Le film est extrêmement balisé et arrive quand même à partir dans tous les sens (l'IA, le trauma de l'héroïne, la pandémie, la canicule, la dystopie, la paranoïa...). Il y a bien deux trois trucs réussis comme une mini-réflexion sur l'art et la création ou les références à Woolf et son œuvre. Les acteurs et actrices font le job, Mylène Farmer s'en sort bien en voix d'IA trop serviable pour être honnête, mais bon...
J'ai pas détesté, les deux heures sont vite passées, mais il n'y a absolument rien de neuf sous le soleil. Rien de rien.

L'Avion de l'apocalypse (Umberto Lenzi, 1980) : des radiations transforment les humains en fous sanguinaires et invulnérables qui boivent du sang. Un journaliste témoin de la première apparition des infectés tente de traverser la ville pour retrouver sa femme.
Aussi connu sous les titres L'Invasion des zombies et Nightmare City, en VO Incubo sulla città contaminata, j'entends parler de L'Avion de l'apocalypse depuis bien trente ans mais j'avais jamais eu l'occasion de le voir. C'est un vrai nanar, tendance navet. Umberto Lenzi a tenu à s'éloigner des zombies à la Romero, ses infectés courent, tendent des embuscades, utilisent armes et outils, c'est en gros un 28 minutes plus tard italo-mexicano-espagnol complètement fauché et bourré d'idées débiles. Entre le couple qui s'arrête pour boire un café et fumer une clope alors qu'il est poursuivi, le lancer de scalpel, la scène de danse disco, le militaire mauvais sosie de Michel Sardou et la fin "tout ceci n'était qu'un rêve", c'est du lourd. Ah oui, la scène dans le parc d'attraction m'a fait penser au jeu vidéo Left 4 Dead 2, c'était marrant. Marrant mais nul.

Love Lies Bleeding (Rose Glass, 2024) : en 1989 au Nouveau-Mexique, Lou est la gérante d'une salle de sport ; elle fait la connaissance de Jackie, une bodybuildeuse routarde. Elles tombent éperdument amoureuses, mais leur passé va les rattraper et déclencher une spirale de violence.
C'est un de mes films favoris de 2024 et je suis bien content de l'avoir revu, il est excellent. La réalisatrice a cité dans ses principales influences Showgirls et Bound, on est en plein dedans, Love Lies Bleeding tient du néo-noir des années 90, pulp, violent et sensuel, avec une couche arty typique des productions A24 en plus. Le résultat est top, avec un très bon casting (Kristen Stewart, Ed Harris, Katy O'Brian, Dave Franco...) et une ambiance géniale. Je le reverrai.

Autant le dire tout de suite, si je suis allé voir ce film c'est seulement pour le combo Cécile de France + Anna Mouglalis, et pour la référence à Virginia Woolf qui m'intriguait.. Les histoires d'IA intrusive et inquiétante, c'est peut-être terriblement d'actualité, mais ça peut vite devenir extrêmement cliché pour peu qu'on ait déjà vu ou lu quelques histoires de SF. Ça manque pas, Gozlan nous sort absolument tous les passages obligés et les poncifs du genre. Le film est extrêmement balisé et arrive quand même à partir dans tous les sens (l'IA, le trauma de l'héroïne, la pandémie, la canicule, la dystopie, la paranoïa...). Il y a bien deux trois trucs réussis comme une mini-réflexion sur l'art et la création ou les références à Woolf et son œuvre. Les acteurs et actrices font le job, Mylène Farmer s'en sort bien en voix d'IA trop serviable pour être honnête, mais bon...
J'ai pas détesté, les deux heures sont vite passées, mais il n'y a absolument rien de neuf sous le soleil. Rien de rien.

L'Avion de l'apocalypse (Umberto Lenzi, 1980) : des radiations transforment les humains en fous sanguinaires et invulnérables qui boivent du sang. Un journaliste témoin de la première apparition des infectés tente de traverser la ville pour retrouver sa femme.
Aussi connu sous les titres L'Invasion des zombies et Nightmare City, en VO Incubo sulla città contaminata, j'entends parler de L'Avion de l'apocalypse depuis bien trente ans mais j'avais jamais eu l'occasion de le voir. C'est un vrai nanar, tendance navet. Umberto Lenzi a tenu à s'éloigner des zombies à la Romero, ses infectés courent, tendent des embuscades, utilisent armes et outils, c'est en gros un 28 minutes plus tard italo-mexicano-espagnol complètement fauché et bourré d'idées débiles. Entre le couple qui s'arrête pour boire un café et fumer une clope alors qu'il est poursuivi, le lancer de scalpel, la scène de danse disco, le militaire mauvais sosie de Michel Sardou et la fin "tout ceci n'était qu'un rêve", c'est du lourd. Ah oui, la scène dans le parc d'attraction m'a fait penser au jeu vidéo Left 4 Dead 2, c'était marrant. Marrant mais nul.

Love Lies Bleeding (Rose Glass, 2024) : en 1989 au Nouveau-Mexique, Lou est la gérante d'une salle de sport ; elle fait la connaissance de Jackie, une bodybuildeuse routarde. Elles tombent éperdument amoureuses, mais leur passé va les rattraper et déclencher une spirale de violence.
C'est un de mes films favoris de 2024 et je suis bien content de l'avoir revu, il est excellent. La réalisatrice a cité dans ses principales influences Showgirls et Bound, on est en plein dedans, Love Lies Bleeding tient du néo-noir des années 90, pulp, violent et sensuel, avec une couche arty typique des productions A24 en plus. Le résultat est top, avec un très bon casting (Kristen Stewart, Ed Harris, Katy O'Brian, Dave Franco...) et une ambiance géniale. Je le reverrai.

- Jiohn Guilliann
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Lorsque le mainstream découvre les thèmes que la SF traite depuis des décennies... Voilà ce que ça donne.
Ton pitch me fait penser à un scénar de SF de geek que des Scénaristes Français se seraient appropriés et transformés en... film français :-)
Ton pitch me fait penser à un scénar de SF de geek que des Scénaristes Français se seraient appropriés et transformés en... film français :-)
Heureux détenteur d'un point CLETCSOOEF (cf Le merlock)
- Gridal
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Dalloway est une adaptation d'un roman de Tatiana de Rosnay que j'ai pas lu, Les Fleurs de l'ombre, paru en 2020. Je ne sais pas du tout à quel point il est fidèle à l'œuvre d'origine. Mais en effet c'est totalement balisé et sans surprises, le sujet étant comme tu dis traité depuis très longtemps dans des films, des séries et des romans. Le film est sorti il y a deux jours, je suis curieux de savoir s'il va être un succès.
Après, j'ai aucun problème avec les films français qui sont sûrement ceux que je regarde le plus (d'ailleurs Dalloway est une coprod France / Belgique) et je pense même qu'en France on est très capable de faire de bons films de SF. Rien que pour ces dernières années : La Bête, Animalia, After Blue (Paradis sale), High Life, Pendant ce temps sur Terre, Mars Express...
Bon c'est vrai qu'à côté de ça on a aussi droit à L'Empire, Big Bug et Fumer fait tousser :mrgreen:
Après, j'ai aucun problème avec les films français qui sont sûrement ceux que je regarde le plus (d'ailleurs Dalloway est une coprod France / Belgique) et je pense même qu'en France on est très capable de faire de bons films de SF. Rien que pour ces dernières années : La Bête, Animalia, After Blue (Paradis sale), High Life, Pendant ce temps sur Terre, Mars Express...
Bon c'est vrai qu'à côté de ça on a aussi droit à L'Empire, Big Bug et Fumer fait tousser :mrgreen:
- Altay
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Oui. C'était prévisible, les orgas (bénévoles) n'ont plus trop la force de porter l'événement. L'édition 2024 avait déjà sauté, c'est déjà bien qu'on ait le droit à une édition cette année !
- Mugen
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
The Left Handed Girl
La chronique de la vie d'une femme et ses 2 filles (une grande, en âge d'aller à l'université, et une petite, en maternelle) dans une grande difficulté financière, à Taipei.
Le titre du film fait référence au fait que la plus jeune s'est fait dire par son grand-père qu'en tant que gauchère, elle utilise la "main du démon". Ce qui l'amène à avoir un comportement déviant, cherchant à utiliser sa main droite au maximum, mais utilisant l'autre pour faire des activités contestables.
Même si l'aspect comédie est moins présent que dans Anora, j'ai retrouvé la patte du réalisateur Sean Baker.
La chronique de la vie d'une femme et ses 2 filles (une grande, en âge d'aller à l'université, et une petite, en maternelle) dans une grande difficulté financière, à Taipei.
Le titre du film fait référence au fait que la plus jeune s'est fait dire par son grand-père qu'en tant que gauchère, elle utilise la "main du démon". Ce qui l'amène à avoir un comportement déviant, cherchant à utiliser sa main droite au maximum, mais utilisant l'autre pour faire des activités contestables.
Même si l'aspect comédie est moins présent que dans Anora, j'ai retrouvé la patte du réalisateur Sean Baker.
Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
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- Mugen
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Les Tourmentés
Un ancien légionnaire devenu SDF se voit proposer par un ancien supérieur de participer à une chasse organisée par sa patronne, une richissime femme d'affaires.
Devant la récompense promise de 3 millions d'euros, donnée à ses fils s'il décédait, il accepte.
Bon... Je vais mettre un spoiler mais je pense qu'il ne serait pas superflu de ue lire avant d'aller voir le film.
Niels Schneider est très bon dans son rôle, ainsi que la majorité du cast, mais la femme d'affaires m'a donné l'impression de réciter plus que jouer son texte.
Pas un film inintéressant, pour peu qu'on ait compris ce que j'ai mis en spoiler.
Un ancien légionnaire devenu SDF se voit proposer par un ancien supérieur de participer à une chasse organisée par sa patronne, une richissime femme d'affaires.
Devant la récompense promise de 3 millions d'euros, donnée à ses fils s'il décédait, il accepte.
Bon... Je vais mettre un spoiler mais je pense qu'il ne serait pas superflu de ue lire avant d'aller voir le film.
Spoiler:
Niels Schneider est très bon dans son rôle, ainsi que la majorité du cast, mais la femme d'affaires m'a donné l'impression de réciter plus que jouer son texte.
Pas un film inintéressant, pour peu qu'on ait compris ce que j'ai mis en spoiler.
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- Florentbzh
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Niels Schneider et Ramzy en anciens de la Légion, il faut quand même une bonne dose d'imagination pour rentrer dans le film, non ? 

2 Points de CLETCSOOEF par fidélité conjugale (erreur judiciaire qui ferait passer l'affaire Dreyfus pour un fait divers)
1 Point par malchance
1 Point par malchance
- Altay
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Alors @Blondin, toujours debout ?
Vu du coup quatre films de grande qualité pendant La Nuit Nanarland :
Un grand cru cette année et un grand chelem pour moi. Bon, je vais quand même me coucher tôt ce soir...
Vu du coup quatre films de grande qualité pendant La Nuit Nanarland :
- Fight of Fury (2020), film de baston qui singe sans aucun talent les vigilante movies où un artiste martial (en l'occurrence ici le réalisateur/acteur principal, prof d'arts martiaux dans la vraie vie) pète la gueule à une mafia locale. C'est mal joué, mal monté, il y a une obsession incompréhensible pour les plans de voitures qui démarrent ou s'arrêtent, tout ce que j'aime dans un nanar. Je voulais le voir depuis plus d'un an, je suis comblé.
- Voyage of the Rock Aliens (1984), comédie musicale dans laquelle des aliens « à la recherche du rock » débarquent sur Terre, dans un lycée à mi-chemin entre Grease et West Side Story. Le chef des aliens tombe amoureux d'une lycéenne, qui est pourtant la petite amie de Frankie, le chef des loubards locaux. C'est de la série B dont les gags mal fichus font rire malgré eux, mais les musiques sont plutôt chouettes, surtout reprises en karaoké par un public de 2700 personnes. Pas ma came habituelle, c'était quand même une expérience à vivre.
- Les Fantastiques Supermen Chinois (1976), resucée taïwanaise des Kamen Riders, avec la licence, qui mêle donc des plans originaux avec des scènes tirées des moyens-métrages japonais. Le scénario n'a aucun intérêt, le doublage VF est à côté de ses pompes, les costumes sont... d'époque, les ennemis explosent au lieu de mourir normalement, j'ai bien rigolé malgré quelques lenteurs et l'heure tardive (3h du mat', ça commençait à tirer un peu).
- Crocodile Fury (1988), 2-en-1 mêlant un obscur film de crocodile thaïlandais et des occidentaux tournés à Hong-Kong. Le A-plot raconte l'histoire de Jack, dont la fiancée Maria s'est réincarnée en crocodile sauvage, qui sème la terreur sous la houlette du maître du monde des morts, « Monsieur Cooper ». Le B-plot est encore plus con puisque Monica, une sorcière aux ordres de Cooper pourchasse Bruce, un mercenaire qui a tué ses zombies sauteurs/vampires. La VF est éclatée, les répliques sont balancées dans l'irrespect le plus total (« Il s'est doté d'un nouvel esprit crocodile, un dénommé... Steven. »), le grand méchant a le pouvoir de faire apparaître des crocodiles et de les faire... exploser ? La conclusion n'a aucun sens, comme bien souvent dans les 2-en-1 de la Filmark. Je suis content de m'être accroché, parce que chaque scène contient une dinguerie absolue. Merci à Nanarland qui a fait restaurer spécialement une VHS pour projection au Grand Rex, parce que je pense que je n'aurais jamais vu ce film sinon vu qu'il est quasi-introuvable et que la pellicule 35mm originale semble perdue.
Un grand cru cette année et un grand chelem pour moi. Bon, je vais quand même me coucher tôt ce soir...
- Mugen
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Florentbzh a écrit : ↑dim. sept. 21, 2025 9:04 am Niels Schneider et Ramzy en anciens de la Légion, il faut quand même une bonne dose d'imagination pour rentrer dans le film, non ?
Niels Schneider m'a convaincu. Ramzy moins. Après, mon expérience militaire se borne à 2 semaines de classes et 8 mois de secrétariat en civil, je ne sais pas vraiment à quoi ressemble un légionnaire...
Ils sont en tous cas bien plus crédibles que la patronne de Ramzy.
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Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
All Cheerleaders Die (Lucky McKee & Chris Sivertson, 2013) : Mäddy fait un reportage vidéo sur son amie d'enfance Alexis, star des pom-pom girls du lycée. Lorsque cette dernière meurt lors d'une acrobatie ratée, Mäddy décide, pour lui rendre hommage, de devenir elle-même pom-pom girl. Mais elle a peut-être d'autres motivations, plus sombres.
J'avais 1h30 à passer et envie d'un truc pas prise de tête, j'ai donc lancé ce film dont j'avais jamais entendu parler, juste pour le nom de Lucky McKee, réalisateur de chouettes petites péloches horrifiques comme May, The Woman et The Woods. Bonne surprise, il est sympa comme tout ce All Cheerleaders Die.
Alors ça vole pas bien haut, le montage est parfois étrange, comme s'il manquait des transitions entre les scènes, mais c'est plutôt bien troussé et on y retrouve un thème à McKee : des jeunes femmes victimes d'une masculinité plus que toxique, qui décident de se rebeller sans pitié. Le résultat est quelque part entre une version trash de Buffy contre les vampires et un scénario de Monsterhearts. Au point que durant le visionnage j'imaginais les Mues des protagonistes (la Sorcière, le Mortel, la Reine, la Goule) et les moves de MC qui les foutaient de plus en plus dans la merde. On est vraiment en plein dedans : un lycée américain cliché, du sexe, du sang, du drama, des adultes inexistants, de la magie noire, de la romance queer...

King Kong (John Guillermin, 1976) : la société Petrox envoie un bateau pour trouver l'île du Crâne, qui contiendrait un très important gisement de pétrole. Un paléontologue et une actrice en devenir rescapée d'un naufrage accompagnent l'expédition.
Souvenir très mauvais mais très lointain de ce remake du chef d'œuvre de 1933, j'ai donc voulu le revoir. L'original abordait logiquement son époque (les débuts de l'âge d'or du cinéma parlant, les terres inexplorées, la Grande Dépression), cette version fait de même avec la fin des années 70 et se vautre dans la crise du pétrole, le m'as-tu-vu, l'impérialisme américain et le pognon décomplexé qui annonce les années 80 jusqu'à, sacré symbole, remplacer l'Empire State Building par le World Trade Center dans la scène finale.
Le pire je crois, c'est Dwan ("mon vrai prénom c'est Dawn, mais j'ai inversé les lettres pour que ce soit plus original, hihihi !"). Jessica Lange, dans son premier rôle au cinéma, est d'une beauté renversante mais l'écriture de son personnage est atroce. Bête à manger du foin (elle demande son horoscope à Kong...), superficielle, manipulatrice, mettant constamment ses compagnons en danger, elle est dépeinte comme un bout de viande, à la fois par la caméra de John Guillermin et par les nombreux mâles qui l'entourent dans le film. Il faut voir la scène où Kong la déshabille peu à peu avec un regard lubrique. C'est une scène qui était présente dans le film de 1933, à la fois effrayante et sensuelle, ici c'est juste vulgaire. Surtout qu'à plusieurs reprises, plus tôt dans le film, il a clairement été dit que le singe géant avait possiblement prévu de la violer parce qu'elle était blanche et blonde.
Un vrai ratage donc, malgré des effets spéciaux plutôt réussis dans l'ensemble : le mur de l'île du Crâne et le final ont de la gueule.

J'avais 1h30 à passer et envie d'un truc pas prise de tête, j'ai donc lancé ce film dont j'avais jamais entendu parler, juste pour le nom de Lucky McKee, réalisateur de chouettes petites péloches horrifiques comme May, The Woman et The Woods. Bonne surprise, il est sympa comme tout ce All Cheerleaders Die.
Alors ça vole pas bien haut, le montage est parfois étrange, comme s'il manquait des transitions entre les scènes, mais c'est plutôt bien troussé et on y retrouve un thème à McKee : des jeunes femmes victimes d'une masculinité plus que toxique, qui décident de se rebeller sans pitié. Le résultat est quelque part entre une version trash de Buffy contre les vampires et un scénario de Monsterhearts. Au point que durant le visionnage j'imaginais les Mues des protagonistes (la Sorcière, le Mortel, la Reine, la Goule) et les moves de MC qui les foutaient de plus en plus dans la merde. On est vraiment en plein dedans : un lycée américain cliché, du sexe, du sang, du drama, des adultes inexistants, de la magie noire, de la romance queer...

King Kong (John Guillermin, 1976) : la société Petrox envoie un bateau pour trouver l'île du Crâne, qui contiendrait un très important gisement de pétrole. Un paléontologue et une actrice en devenir rescapée d'un naufrage accompagnent l'expédition.
Souvenir très mauvais mais très lointain de ce remake du chef d'œuvre de 1933, j'ai donc voulu le revoir. L'original abordait logiquement son époque (les débuts de l'âge d'or du cinéma parlant, les terres inexplorées, la Grande Dépression), cette version fait de même avec la fin des années 70 et se vautre dans la crise du pétrole, le m'as-tu-vu, l'impérialisme américain et le pognon décomplexé qui annonce les années 80 jusqu'à, sacré symbole, remplacer l'Empire State Building par le World Trade Center dans la scène finale.
Le pire je crois, c'est Dwan ("mon vrai prénom c'est Dawn, mais j'ai inversé les lettres pour que ce soit plus original, hihihi !"). Jessica Lange, dans son premier rôle au cinéma, est d'une beauté renversante mais l'écriture de son personnage est atroce. Bête à manger du foin (elle demande son horoscope à Kong...), superficielle, manipulatrice, mettant constamment ses compagnons en danger, elle est dépeinte comme un bout de viande, à la fois par la caméra de John Guillermin et par les nombreux mâles qui l'entourent dans le film. Il faut voir la scène où Kong la déshabille peu à peu avec un regard lubrique. C'est une scène qui était présente dans le film de 1933, à la fois effrayante et sensuelle, ici c'est juste vulgaire. Surtout qu'à plusieurs reprises, plus tôt dans le film, il a clairement été dit que le singe géant avait possiblement prévu de la violer parce qu'elle était blanche et blonde.
Un vrai ratage donc, malgré des effets spéciaux plutôt réussis dans l'ensemble : le mur de l'île du Crâne et le final ont de la gueule.

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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
J'ai vu 7. Koğuştaki Mucize, film au titre imprononçable mais très joli.
Dans la Turquie des années 80 avec une présence militaire tendue, Memo, un jeune berger en handicap mental s'occupe de sa fille Ova avec l'aide de sa grand mère. A la suite d'un drame, il est accusé d'un meurtre en fait
Il finit en prison et doit prouver son innocence, sauf qu'il est vraiment naïf et simple. Mais son humanité va lui apporter de l'aide.
C'est très beau. La réalisation est plus que classique, de même que le scénario hyper convenu (mais "inspiré de faits réels). Le film vaut surtout pour Aras Bulut İynemli, hyper touchant en berger avec 4 ans d'âge mental et la petite Nisa Sofiya Aksongur absolument mignonne à croquer.
Les personnages secondaires sont intéressants et le film transpire les bons sentiments malgré des situations assez graves.
Si vous voulez passer un bon moment feel good avec supplément larmes.
Dans la Turquie des années 80 avec une présence militaire tendue, Memo, un jeune berger en handicap mental s'occupe de sa fille Ova avec l'aide de sa grand mère. A la suite d'un drame, il est accusé d'un meurtre en fait
Spoiler:
Il finit en prison et doit prouver son innocence, sauf qu'il est vraiment naïf et simple. Mais son humanité va lui apporter de l'aide.
C'est très beau. La réalisation est plus que classique, de même que le scénario hyper convenu (mais "inspiré de faits réels). Le film vaut surtout pour Aras Bulut İynemli, hyper touchant en berger avec 4 ans d'âge mental et la petite Nisa Sofiya Aksongur absolument mignonne à croquer.

Si vous voulez passer un bon moment feel good avec supplément larmes.
- CptDobey
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Weapons (Evanouis en VF) de Zach Cregger, aussi au scénario et à la musique.
A 2h17 (du matin) tous les enfants d'une même classe vont sortir de chez eux et disparaitre.
Drole de traduction pour le titre me direz vous... Non, les deux sont bons
Coté scénario, moins on n'en sait, mieux c'est.
Le réal - déjà responsable de Barbarian (un film qui met très très mal à l'aise) - y va crescendo, fait monter la pression petit à petit. La méthode narrative employée n'est pas neuve, mais faite avec intelligence. Certes on revoit (partiellement) les mêmes scènes, mais c'est toujours d'un autre point vue et donc avec de légères différences. Le montage évite les redites longuettes.
Coté déroulement, comme dans Barbarian, c'est un peu à l'ancienne. Tout est raconté, justifié (ou n'a pas besoin de l'être) mais les info ne sont données qu'une seule fois. Faut pas regarder son fil Tiktok ou aller pisser au risque de se dire hé ho, manque un truc là !
IMDB le classe (entre autres) comme film d'horreur. Il y en a peu (graphiquement) mais...Hum...Hahaha... Punaise !
C'est vraiment bien !
A 2h17 (du matin) tous les enfants d'une même classe vont sortir de chez eux et disparaitre.
Drole de traduction pour le titre me direz vous... Non, les deux sont bons

Coté scénario, moins on n'en sait, mieux c'est.
Le réal - déjà responsable de Barbarian (un film qui met très très mal à l'aise) - y va crescendo, fait monter la pression petit à petit. La méthode narrative employée n'est pas neuve, mais faite avec intelligence. Certes on revoit (partiellement) les mêmes scènes, mais c'est toujours d'un autre point vue et donc avec de légères différences. Le montage évite les redites longuettes.
Coté déroulement, comme dans Barbarian, c'est un peu à l'ancienne. Tout est raconté, justifié (ou n'a pas besoin de l'être) mais les info ne sont données qu'une seule fois. Faut pas regarder son fil Tiktok ou aller pisser au risque de se dire hé ho, manque un truc là !
IMDB le classe (entre autres) comme film d'horreur. Il y en a peu (graphiquement) mais...Hum...Hahaha... Punaise !
C'est vraiment bien !
- Go@t
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Je plussoie. C'est excellent, vraiment.CptDobey a écrit : ↑mar. sept. 23, 2025 11:52 am Weapons (Evanouis en VF) de Zach Cregger, aussi au scénario et à la musique.
A 2h17 (du matin) tous les enfants d'une même classe vont sortir de chez eux et disparaitre.
Drole de traduction pour le titre me direz vous... Non, les deux sont bons
Coté scénario, moins on n'en sait, mieux c'est.
Le réal - déjà responsable de Barbarian (un film qui met très très mal à l'aise) - y va crescendo, fait monter la pression petit à petit. La méthode narrative employée n'est pas neuve, mais faite avec intelligence. Certes on revoit (partiellement) les mêmes scènes, mais c'est toujours d'un autre point vue et donc avec de légères différences. Le montage évite les redites longuettes.
Coté déroulement, comme dans Barbarian, c'est un peu à l'ancienne. Tout est raconté, justifié (ou n'a pas besoin de l'être) mais les info ne sont données qu'une seule fois. Faut pas regarder son fil Tiktok ou aller pisser au risque de se dire hé ho, manque un truc là !
IMDB le classe (entre autres) comme film d'horreur. Il y en a peu (graphiquement) mais...Hum...Hahaha... Punaise !
C'est vraiment bien !

"Jouer avec Go@t, c'est à chaque fois mythique." (Zeben)
ZombieFanBoy Team, Maskagaz Zav Team et ôôôteur sur Wastburg et Vermine 2047 (dernièrement)
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!
Et il va y avoir un film sur . Trop bien 
Spoiler:

Le Facebook de Krystal, le jdr post-apo optimiste (mais pas bisounours).
Chez Lolu, mon site/blog avec du Krystal et du Trinités dedans.
Dernier article (18/07/2017) : L'homme et la femme dans le jdr
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