[Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire
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Rosco
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Re: [Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire
Suite la fin de la citation, on fairebosser les chomeurs comme Homme de bat et regler ce problême
Gork est « brutal mè ruzé » et son frère Mork est « ruzé mè brutal »
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing
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- Deimoss
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Re: [Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire
Quand on voit comment ils ont tué le ferroutage... Les camions électriques, mouais j'y crois moyen en fait parce l'écologie ils en ont rien à foutre. Et ce n'est pas comment s'amorce la blague qu'est la COP 30 qui me donne tort pour le coup.
D, moralisé.
La mort, c'est quand t'as plus de pièces de rechange.
- cdang
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Re: [Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire
Certes, et le transport fluvial qui reste sous-développé pour tout ce qui n'est pas périssable.
Mais il y aura toujours la logistique des derniers km qui nécessitera de la route.
Pis avec tout ça, on n'a pas encore dit comment on fera rouler les tracteurs...
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Re: [Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire
La propulsion animale, voilà LA solution!
ok on a rien a se dire, mais on a tout le temps de trouver avant que le réchauffement climatique nous tue tous.
- Deimoss
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Re: [Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire
De ce que je peux voir c'est une électrisation massive des véhicules de livraison pour les colis type amazon et cie. J'habite pas loin d'un dépôt et quand je vais faire les courses, je vois une kyrielle de camionnette qui vont et viennent une part de plus en plus importante est soit électrique soit hybride.
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- zit
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Re: [Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire
ah non, ca produit du méthane :runaway
(sans compter la production de nourriture)
https://d100.fr, du d100 en VF (Openquest, Revolution D100, Mythras)
http://windonthesteppes.blogspot.com/ : blog JdR sur les Nomades des steppes et le jeu du même nom
La campagne dans les steppes (en Français) : http://rpol.net/game.cgi?gi=67716&date=1473941647
http://windonthesteppes.blogspot.com/ : blog JdR sur les Nomades des steppes et le jeu du même nom
La campagne dans les steppes (en Français) : http://rpol.net/game.cgi?gi=67716&date=1473941647
- cdang
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Re: [Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire
C'est pourtant le moyen le plus robuste et le plus résilient...
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Re: [Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire
Et que tu peux bouffer à la fin du transport en cas de besoin
- Dr Hiatus
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Re: [Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire
Salut, ça doome ?
De mon côté, dans le blog dédié parmi 30 autres bonnes nouvelles j'ai récolté un fonds mondial pour les forêts, l'Europe contre le commercé lié aux traitement inhumains, les bananes du Costa Rica rendues plus éthiques par l'Allemagne, une maison de retraite LGBTQI+ à Lyon et des chouettes effraies du Cheshire.
Dans le fil Sciences, la décarbonation du ciment qui commence et des fringues en résidus de levures de bière.
Et voici une sélection des inforcerises calorifiques de la semaine (chui fatigué et il est tard).
Le Sud global est désormais à la tête de la révolution des énergies propres
https://www.economist.com/by-invitation ... -agreement
Un tribunal kenyan confirme l'annulation de la licence d'une centrale à charbon de 1 050 MW 
https://news.mongabay.com/short-article ... t-license/
L'Australie dispose d'une telle quantité d'énergie solaire qu'elle va offrir de l'électricité gratuite 
https://electrek.co/2025/11/04/australi ... ty-3h-day/
Le temps des cerises, c'est les heures creuses.
Les exportations américaines de charbon chutent de 11 % 
https://cleantechnica.com/2025/11/03/us ... op-reasons
Donc les causes de la baisse des exports : le génie économique de Trump en matière de tariffs et la baisse de la demande chinoise. Les deux peuvent durer assez pour que ce soit bénéfique.
Il construit seul sa centrale solaire et divise sa facture d’électricité par deux 
https://www.futura-sciences.com/maison/ ... g3-126854/
La chaine Youtube du bricoleur solarpunk :
https://www.youtube.com/channel/UCLm4J1 ... PMosq6i86Q
Comme je disais, il est tard, chui fatigué, donc les infocerises du blog auxquelles vous avez échappé :
aux U.S, solaire et éolien dominent pendant que les fossiles stagnent,
au Texas, la croissance en capacités d'eRn suffit à compenser la montée de la demande et fait stagner et baisser un peu l'usage du gaz,
un record de transmission d'énergie à des panneaux solaires par rayon laser (avec en vue une transmission à des satellites),
un navire cargo qui va économiser sur son énergie "domestique" après une installation de panneaux en 24h,
un téléphérique qui transporte des pommes en italie va économiser des milliers de trajets en camions.
De mon côté, dans le blog dédié parmi 30 autres bonnes nouvelles j'ai récolté un fonds mondial pour les forêts, l'Europe contre le commercé lié aux traitement inhumains, les bananes du Costa Rica rendues plus éthiques par l'Allemagne, une maison de retraite LGBTQI+ à Lyon et des chouettes effraies du Cheshire.
Dans le fil Sciences, la décarbonation du ciment qui commence et des fringues en résidus de levures de bière.
Et voici une sélection des inforcerises calorifiques de la semaine (chui fatigué et il est tard).
À l'approche de la COP30 à Belém, au Brésil, nous nous trouvons à un tournant historique. D'un côté, les émissions continuent d'augmenter, avec des conséquences dévastatrices, et les plans climatiques nationaux sont loin d'être à la hauteur des besoins. Mais ces plans reflètent davantage des calculs politiques que la réalité économique. En effet, d'un autre côté, les courbes exponentielles de la technologie, de l'économie et de l'ingéniosité humaine s'orientent vers un avenir où une énergie propre et abordable pour tous pourrait enfin devenir une réalité. Même si la dynamique politique est au point mort, ce sont l'économie et l'espoir des populations partout dans le monde qui continuent de faire avancer le changement.
(...)
L'administration Trump y voit clairement une menace pour le secteur des combustibles fossiles et sa propre domination, d'où ses tentatives pour étouffer l'essor des énergies renouvelables sur son territoire et intervenir de manière agressive dans les négociations multilatérales sur le climat. Mais la transformation est inéluctable. Une nouvelle industrial belt est en train de voir le jour, de l'Amérique latine à l'Australie en passant par l'Afrique et l'Asie. Cette solar belt accueille désormais près de la moitié des projets industriels propres prêts à être investis en dehors de la Chine, donnant naissance à de nouvelles industries (ammoniac vert, engrais et carburants propres), créant des emplois qualifiés, renforçant la sécurité énergétique et ouvrant de nouveaux marchés d'exportation.
Le Sud détient 70 % du potentiel éolien et solaire mondial, ainsi que 50 % des minéraux nécessaires à la transition énergétique. La Chine y voit une opportunité. Ses exportations de panneaux solaires vers le Sud ont doublé au cours des deux dernières années, dépassant pour la première fois depuis 2018 les ventes vers le Nord. Les expéditions vers l'Afrique ont à elles seules bondi de 60 % l'année dernière. Ces panneaux ne se contentent pas de produire de l'électricité, ils permettent également aux particuliers et aux entreprises de réaliser d'énormes économies.
(...)
Le secteur pétrolier et gazier a sous-performé le marché boursier dans son ensemble au cours des 15 dernières années, si l'on en juge par le rendement pour les actionnaires. Incapable de rivaliser dans la révolution électrotechnique, il reste fortement dépendant des subventions publiques et donne désormais la priorité au rendement pour les actionnaires et à la réduction de la dette, signe d'un recul structurel. Lorsque l'accord de Paris a été conclu, les investissements massifs dans les combustibles fossiles en amont étaient la norme et la sécurité énergétique était axée sur l'augmentation de l'offre. Aujourd'hui, près de 90 % des capitaux en amont dans le secteur pétrolier sont consacrés au maintien de la production actuelle, et non à l'augmentation de l'offre.
Le tribunal kenyan chargé des questions environnementales et foncières a confirmé une décision de 2019 qui révoquait la licence environnementale de la centrale à charbon de Lamu, d'une puissance de 1 050 mégawatts, mettant ainsi fin à ce projet controversé.
Le juge Francis Njoroge a rejeté l'appel de la société Amu Power, estimant que l'évaluation de l'impact environnemental et social (EIES) du projet était insuffisante et que la participation du public était déficiente. Cette décision met fin à des années de litiges et de résistance locale contre la centrale prévue dans l'archipel de Lamu, au Kenya. Cet archipel abrite un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, avec des mangroves, des herbiers marins et des récifs coralliens qui constituent la base de la pêche et du tourisme.
L'Autorité nationale de gestion de l'environnement du Kenya (NEMA) a délivré à Amu Power la licence initiale pour la centrale en 2016. Elle a immédiatement rencontré l'opposition de Save Lamu, une coalition d'une quarantaine d'organisations de la société civile, et de la campagne deCOALonize, un mouvement régional opposé au développement du charbon.
L'énergie solaire ne produit évidemment de l'électricité que pendant la journée, avec un pic de production en milieu de journée, lorsque la plupart des gens sont au travail.
Il existe des moyens d'atténuer ce problème, par exemple grâce à des batteries, que l'Australie utilise déjà beaucoup (et envisage d'étendre également aux batteries des véhicules électriques). L'énergie éolienne est également utile, car le vent a tendance à se lever aux heures où l'énergie solaire diminue.
Mais il existe un autre moyen d'atténuer ce problème, qui repose sur des principes économiques simples. Il s'agit d'offrir aux gens des prix plus bas aux heures où l'électricité est plus abondante, et des prix plus élevés aux heures où elle l'est moins. Les gens auront alors tendance à utiliser l'électricité quand ils le peuvent, en particulier s'ils ont des charges variables comme les voitures électriques, la lessive, les pompes de piscine, etc. qui ne doivent pas nécessairement fonctionner à la même heure tous les jours (contrairement au chauffage, à la climatisation, à la cuisine et à l'éclairage, par exemple).
(...)
Le gouvernement australien a décidé de mettre en place un programme visant à faire profiter les consommateurs de ces économies d'électricité, appelé « Solar Sharer » (partage solaire).
Ce programme obligerait les détaillants d'électricité à fournir de l'électricité gratuite à tout le monde pendant au moins trois heures par jour, compte tenu du coût de gros incroyablement bas de l'électricité pendant la journée en raison de la forte pénétration de l'énergie solaire.
Cela se produirait probablement en milieu de journée, lorsque la plupart des gens ne sont pas chez eux. Cependant, chaque foyer dispose d'une certaine quantité d'électricité pouvant être déplacée, et le programme Solar Sharer encouragerait les gens à en tirer parti. Grâce aux appareils électroménagers modernes qui peuvent être programmés pour démarrer en milieu de journée, les gens peuvent simplement prévoir de faire leur lessive, de lancer le lave-vaisselle, de faire fonctionner la pompe de la piscine ou de recharger leur voiture à midi, plutôt qu'à tout autre moment.
De plus, les gens pourraient recharger une batterie domestique pendant la journée, puis utiliser cette électricité pendant les heures de pointe, lorsque les tarifs sont plus élevés. Ce plan contribuera à encourager l'installation privée de batteries ou d'autres charges déplaçables. L'effet global sera de lisser la consommation d'électricité, de la rapprocher de l'offre d'électricité et de réduire la nécessité de moderniser le réseau pour gérer les fluctuations de la production. Le simple fait d'activer ce changement de comportement et de le faire connaître afin que les clients sachent qu'ils doivent utiliser l'électricité pendant les heures gratuites aidera à la fois le réseau et les contribuables à faire des économies.
Mieux encore, ce programme s'appliquera non seulement aux personnes qui possèdent des panneaux solaires ou des batteries domestiques, mais aussi à celles qui vivent dans des endroits où elles ne peuvent pas installer de panneaux solaires, comme les personnes vivant en appartement.
(...)
Le gouvernement a essuyé quelques critiques de la part des distributeurs d'électricité, qui estiment ne pas avoir été suffisamment consultés sur ce projet. Mais le ministre australien chargé du changement climatique, Chris Bowen, a déclaré qu'il n'avait « aucune excuse à présenter » si ce programme réduisait leurs marges, et que « les consommateurs passaient avant tout », comme l'a rapporté l'Australian Broadcasting Corporation.
Le gouvernement prévoit de mettre en œuvre ce programme à partir de juillet prochain, d'abord dans le Queensland, en Nouvelle-Galles du Sud et en Australie-Méridionale. S'il fonctionne bien, d'autres régions en bénéficieront à partir de 2027.
Le temps des cerises, c'est les heures creuses.
Les partisans du maintien des combustibles fossiles malgré les problèmes climatiques et de pollution pourraient être surpris d'apprendre que cette baisse est en grande partie due aux politiques mises en place par Donald Trump en tant que président des États-Unis. Mais peut-on vraiment s'en étonner de nos jours ?...
Non, Trump n'a pas changé d'avis et ne s'est pas converti à l'énergie propre. Cependant, son insistance à se montrer combatif avec tous les pays de la planète a entraîné une augmentation des coûts de toutes sortes de produits, y compris le charbon exporté vers la Chine, qui est historiquement un client important des États-Unis.
(...)
La baisse des exportations de charbon vers la Chine (4,4 millions de tonnes) a représenté 73 % de la baisse totale des exportations nettes de charbon des États-Unis. La Chine a représenté 76 % de la baisse des exportations de charbon métallurgique et 68 % de la baisse des exportations de charbon thermique.
Les exportations américaines vers la Chine ont diminué après que la Chine a imposé un droit de douane supplémentaire de 15 % sur les importations de charbon américain en février et un droit de douane réciproque de 34 % sur les importations en provenance des États-Unis en avril.
(...)
Michael Barnard a écrit il y a 7 mois :
« La production d'électricité à partir du charbon en Chine a connu une baisse inattendue au premier trimestre 2025, signe d'un changement potentiellement profond dans la plus grande économie consommatrice de charbon au monde. Il ne s'agissait pas simplement d'un creux saisonnier ou d'un signal de détresse économique, mais plutôt d'un tournant structurel clair. La production d'électricité à partir du charbon a chuté d'environ 4,7 % d'une année sur l'autre, dépassant largement la baisse globale de l'approvisionnement en électricité du réseau, qui n'a été que de 1,3 %. Cependant, la demande en électricité, qui est un meilleur indicateur, a augmenté de 1 %. Comment expliquer cela ? »
Donc les causes de la baisse des exports : le génie économique de Trump en matière de tariffs et la baisse de la demande chinoise. Les deux peuvent durer assez pour que ce soit bénéfique.
L'exemple d'un bricoleur expérimenté dans le département du Lot, qui explique sa démarche sur sa chaîne YouTube Objectif ZéroCarbone, illustre parfaitement cette tendance, montrant qu'il est possible de construire une installation de 3,2 kWc pour moins de 3 000 euros.
Le coût représente l'argument principal en faveur de l'autoconstruction solaire. L'installation réalisée par ce particulier lotois totalise 2 700 euros, incluant tous les composants nécessaires. Cette somme se décompose en 2 200 euros pour le matériel électrique (panneaux, onduleur et coffrets), 250 euros pour la structure en bois, 150 euros pour la mise à la terre et une centaine d'euros de quincaillerie diverses.
Cette approche génère des économies considérables en comparaison des tarifs professionnels. Alors qu'une installation clés en main coûte entre 1 500 et 3 000 euros par kWc installé, l'autoconstruction ramène ce prix à 844 euros par kWc. Cette différence tarifaire s'explique principalement par l'absence de marge commerciale et de coûts de main-d'œuvre spécialisée.
La rentabilité de l'investissement s'avère particulièrement attractive. Avec des économies annuelles estimées à 450 euros sur la facture électrique, l'amortissement s'effectue en cinq années environ. Cette durée reste très compétitive face aux solutions traditionnelles, qui nécessitent souvent huit à douze ans pour être rentabilisées.
La chaine Youtube du bricoleur solarpunk :
Comme je disais, il est tard, chui fatigué, donc les infocerises du blog auxquelles vous avez échappé :
aux U.S, solaire et éolien dominent pendant que les fossiles stagnent,
au Texas, la croissance en capacités d'eRn suffit à compenser la montée de la demande et fait stagner et baisser un peu l'usage du gaz,
un record de transmission d'énergie à des panneaux solaires par rayon laser (avec en vue une transmission à des satellites),
un navire cargo qui va économiser sur son énergie "domestique" après une installation de panneaux en 24h,
un téléphérique qui transporte des pommes en italie va économiser des milliers de trajets en camions.
Dr Hiatus, Dieu de la phase pas créative - Professeur émérite de l'Université Opaque du Fort Curieux, Pape discordien refroqué.
Mes infocerises poussent désormais le jeudi ici, et on peut les retrouver
sur un blog dédié
(yen a beaucoup plus).
Mes infocerises poussent désormais le jeudi ici, et on peut les retrouver
- Dr Hiatus
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Re: [Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire
Salut, ça doome ?
De mon côté, dans le blog dédié parmi 39 bonnes nouvelles j'ai récolté Interpol et l'ONU contre la criminalité forestière, la victoire par KO du boycott du festival d'Angoulême, des oiseaux et des éléphants protégés, le noyau linux qui boote dans ton navigateur et des noyaux étouffe-Trump.
Dans le fil Sciences, une googlemap des routes de l'empire romain, l'effet des espaces verts sur la santé mentale et des enregistrements participatifs du "chœur de l'aube" aviaire mondial.
Et voici les infocerises calorifiques de la semaine
En Chine, les émissions de gaz à effet de serre n’augmentent plus depuis un an et demi 
https://www.liberation.fr/environnement ... TSQFP2NAI/
L'essor de l'offre en énergies renouvelables moins coûteuses va marquer la fin de l'ère des combustibles fossiles, selon l'AIE 
https://www.theguardian.com/environment ... a-says-iea
Le stockage par batterie a doublé en 2024 
https://ember-energy.org/latest-insight ... mechanger/
L'Alliance Climatique américaine réduit ses émissions de 24 % tout en augmentant son PIB de 34 % 
(L'Alliance est une coalition de 24 Etats, représentant environ la moitié de la population américaine et 60% du PIB U.S)
https://usclimatealliance.org/press-rel ... t-nov-2025
Le delta du Pô, riche en biodiversité, sauvé du forage offshore grâce à une victoire « cruciale » devant les tribunaux 
https://www.euronews.com/green/2024/12/ ... e-drilling
La Cour suprême indienne confirme l'interdiction d'exploiter des mines à moins d'un kilomètre des réserves naturelles 
https://www.tribuneindia.com/news/india ... uaries/amp
La société japonaise J-Power va fermer des centrales à charbon d'ici 2028 
https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... -2028.html
De mon côté, dans le blog dédié parmi 39 bonnes nouvelles j'ai récolté Interpol et l'ONU contre la criminalité forestière, la victoire par KO du boycott du festival d'Angoulême, des oiseaux et des éléphants protégés, le noyau linux qui boote dans ton navigateur et des noyaux étouffe-Trump.
Dans le fil Sciences, une googlemap des routes de l'empire romain, l'effet des espaces verts sur la santé mentale et des enregistrements participatifs du "chœur de l'aube" aviaire mondial.
Et voici les infocerises calorifiques de la semaine
Les émissions de CO₂ du pays n’ont pas augmenté au troisième trimestre de 2025 par rapport à 2024, d’après une analyse publiée ce mardi 11 novembre dans le média spécialisé Carbon Brief. Si la Chine est toujours le plus gros émetteur de dioxyde de carbone au monde, cela fait 18 mois consécutifs qu’il est parvenu à stabiliser ses émissions polluantes – une rare bonne nouvelle pour le climat.
Cette tendance, qui a débuté en mars 2024, signifie que les émissions globales de CO₂ chinoises pourraient même être en légère baisse cette année, en fonction «de ce qu’il se passera au cours du dernier trimestre », selon l’évaluation de Lauri Myllyvirta, du Centre for Research on Energy and Clean Air, basé à Helsinki.
Selon l'organisme mondial de surveillance de l'énergie, les énergies renouvelables connaîtront une croissance plus rapide que toute autre source d'énergie majeure au cours de la prochaine décennie, rendant la transition vers l'abandon des combustibles fossiles « inévitable », malgré une réaction hostile à l'égard des énergies vertes aux États-Unis et dans certaines régions d'Europe.
Selon le rapport annuel phare de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le monde devrait construire au cours des cinq prochaines années plus de projets d'énergie renouvelable qu'il n'en a été mis en œuvre au cours des 40 dernières années.
Le rapport montre que cette augmentation des énergies renouvelables pourrait répondre à la quasi-totalité de la demande mondiale croissante en électricité, qui devrait augmenter de 40 % au cours de la prochaine décennie, alimentée par la demande croissante en voitures électriques, en chauffage, en climatisation et en alimentation des centres de données d'IA.
(...)
Mariana Paoli, responsable du plaidoyer pour Christian Aid, a déclaré que les pays riches devraient profiter de la Cop30 pour s'engager à mettre fin aux investissements dans les combustibles fossiles et à stimuler le financement de la lutte contre le changement climatique.
« Le rapport de l'AIE confirme ce que de nombreuses communautés vulnérables au changement climatique savent depuis des années : l'ère des combustibles fossiles touche à sa fin, mais les gouvernements traînent encore les pieds lorsqu'il s'agit de mettre en place les systèmes d'énergie propre qui doivent les remplacer. Le pétrole et le charbon atteignent leur pic, les énergies renouvelables sont en plein essor, mais les fonds publics continuent d'être investis dans de nouveaux projets liés aux combustibles fossiles dont l'AIE elle-même dit que nous n'avons tout simplement pas besoin », a déclaré Mme Paoli.
Nous sommes en plein boom du stockage d'électricité, avec un déploiement qui double presque chaque année. En 2024, les promoteurs ont déployé plus de 160 gigawattheures de nouveaux systèmes de stockage par batterie, soit presque autant en un an que dans toute l'histoire enregistrée. À mesure que le déploiement s'intensifie, les coûts continuent de baisser, jusqu'à 40 % l'année dernière. Les résultats récents d'appels d'offres en Chine montrent que les coûts clés en main pour le stockage stationnaire sont d'environ 60 dollars par kilowattheure, avec des prix similaires en Inde et en Arabie saoudite, ce qui indique que les prix continueront de baisser de manière spectaculaire en 2025. Cela représente une baisse d'un ordre de grandeur par rapport aux prix habituels des batteries il y a seulement sept ans.
La qualité du stockage par batterie s'est également considérablement améliorée, avec des systèmes de réseau quasi « plug-and-play » qui réduisent le temps et le coût d'installation, une durée de vie plus longue (certaines batteries sont garanties jusqu'à 20 ans), un risque d'incendie minimal et l'essor des batteries sodium-ion qui n'utilisent pas de minéraux critiques.
Un cercle vertueux s'est mis en place : la baisse des coûts entraîne un déploiement plus rapide, qui à son tour favorise de nouvelles réductions de coûts grâce à l'apprentissage et aux économies d'échelle.
(L'Alliance est une coalition de 24 Etats, représentant environ la moitié de la population américaine et 60% du PIB U.S)
L'Alliance climatique américaine a publié aujourd'hui son rapport annuel, intitulé « Pressing Forward: Governors' Enduring Fight for a Resilient and Sustainable Future » (Aller de l'avant : le combat permanent des gouverneurs pour un avenir résilient et durable), qui détaille comment ses membres parviennent à réduire de manière record la pollution climatique, à stimuler la croissance économique, à construire un avenir fondé sur les énergies et les technologies propres, et à tracer la voie à suivre pour faire économiser des milliards de dollars aux Américains.
(...)
L'analyse incluse dans le rapport, présentée en avant-première par la gouverneure de New York Kathy Hochul et le gouverneur du Delaware Matt Meyer lors de la Climate Week NYC, révèle que les membres de l'Alliance ont collectivement réduit leurs émissions nettes de gaz à effet de serre de 24 % par rapport aux niveaux de 2005, tout en augmentant leur PIB collectif de 34 %. Ces chiffres, mis à jour pour refléter les progrès réalisés en 2023, s'inscrivent dans la tendance à la baisse des émissions observée par la coalition au cours des 18 dernières années et placent à portée de main son objectif à court terme de réduire les émissions nettes de 26 % d'ici 2025. De plus, par rapport au reste du pays, les membres de l'Alliance continuent de réduire leurs émissions plus rapidement tout en employant davantage de travailleurs dans le secteur des énergies propres, en réduisant les niveaux de polluants atmosphériques nocifs et en mettant en œuvre davantage de plans de prévention des catastrophes.
Les progrès à long terme de l'Alliance ont été principalement dus à la transition vers une production d'électricité plus propre, qui a permis de réduire les émissions du secteur électrique de la coalition de 45 % en 2023. Cela représente une baisse de 8 % par rapport aux niveaux de 2022, soit la plus forte réduction annuelle dans ce secteur au cours de la dernière décennie, à l'exception de 2020. Les émissions du secteur des transports, qui restent la principale source d'émissions de l'Alliance, ont également diminué de 17 % par rapport aux niveaux de 2005.
Des associations environnementales ont remporté une victoire historique contre un projet de forage gazier offshore dans le delta du Pô, en Italie, une réserve de biosphère classée par l'UNESCO.
Les 500 km² de zones humides situées à environ une heure au sud de Venise comptent parmi les plus vastes et les plus riches de la Méditerranée.
Créé en partie par une lente sédimentation et en partie par les efforts de remise en état de l'homme, le parc est une mosaïque complexe de lagunes, de marais, de plages et de terres agricoles sillonnées de rivières.
Le delta est engagé dans une longue bataille contre l'envahissante mer Adriatique et la relance du projet gazier a ravivé les craintes d'inondations.
(...)
Pour de nombreux groupes environnementaux et politiciens locaux, les dangers l'emportent largement sur les avantages potentiels. Le forage permettrait d'extraire au maximum 10 milliards de mètres cubes de gaz en 16 ans, soit une fraction de la consommation annuelle de l'Italie, qui s'élève à 70 milliards de mètres cubes.
(...)
Fin novembre, les groupes environnementaux ont remporté leur procès contre le gouvernement italien concernant le projet de plateforme gazière connu sous le nom de projet Teodorico.
Les ONG ClientEarth, Legambiente, LIPU-Birdlife Italy, WWF Italy et Greenpeace Italy ont contesté le projet en 2021, arguant que l'État n'avait pas évalué les impacts des activités d'exploitation gazière sur la zone protégée adjacente, qui abrite des dauphins, des tortues caouannes et une multitude d'autres espèces charnières pour la biodiversité.
Le juge a confirmé que cette omission constituait une violation des lois européennes et italiennes sur la protection de la nature, annulant l'autorisation d'exploitation de l'entreprise et empêchant la construction de la plateforme gazière.
Réitérant son ordonnance interdisant les activités minières à moins d'un kilomètre des parcs nationaux et des réserves naturelles, la Cour suprême a ordonné jeudi au gouvernement du Jharkhand de désigner 126 compartiments de la forêt de Saranda comme réserve naturelle dans un délai de trois mois. Notant que le gouvernement du Jharkhand ne pouvait se soustraire à son obligation de déclarer les 31 468,25 hectares de la réserve naturelle de Saranda, une chambre présidée par le juge en chef BR Gavai a toutefois exclu six compartiments destinés à l'exploitation minière.
(...)
En ce qui concerne la restriction des activités minières à moins d'un kilomètre des parcs nationaux et des réserves naturelles, la Cour a déclaré : « Cette Cour a toujours considéré que les activités minières à moins d'un kilomètre d'une zone protégée sont dangereuses pour la faune sauvage. Bien que dans l'affaire Goa Foundation, lesdites directives aient été émises à l'égard de l'État de Goa, nous estimons que ces directives doivent être émises à l'échelle de l'Inde.»
« Nous ordonnons que l'exploitation minière dans les parcs nationaux et les réserves naturelles, ainsi que dans un rayon d'un kilomètre autour des limites de ces parcs nationaux ou réserves naturelles, ne soit pas autorisée », a déclaré la Cour, citant l'ordonnance de la Cour suprême datée du 26 avril 2023.
J-Power va mettre hors service les unités 1 et 2 de la centrale thermique de Takasago dans le cadre de son plan visant à éliminer progressivement les centrales à charbon inefficaces. Pour les centrales à charbon à haut rendement, J-Power cherchera à sélectionner les technologies optimales adaptées aux caractéristiques de chaque site afin de réduire les émissions tout en continuant à contribuer à un approvisionnement stable en électricité.
L'annonce de J-Power est la dernière en date dans le secteur de l'électricité au Japon, qui cherche à réduire ses émissions dans le cadre d'une initiative nationale visant à atteindre la neutralité carbone.
La part des combustibles fossiles dans l'approvisionnement énergétique du Japon a chuté à son plus bas niveau historique au premier semestre 2025, grâce à la croissance de la production d'électricité nucléaire et solaire. Le Japon, pays pauvre en ressources et grand importateur de GNL, de pétrole brut et de charbon, a vu son approvisionnement en électricité à l'échelle industrielle chuter sous la barre des 60 % pour la première fois entre janvier et juin.
Dr Hiatus, Dieu de la phase pas créative - Professeur émérite de l'Université Opaque du Fort Curieux, Pape discordien refroqué.
Mes infocerises poussent désormais le jeudi ici, et on peut les retrouver
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(yen a beaucoup plus).
Mes infocerises poussent désormais le jeudi ici, et on peut les retrouver
- Dr Hiatus
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 3117
- Inscription : mar. août 31, 2010 10:56 am
Re: [Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire
Salut, ça doome ?
De mon côté, dans le blog dédié parmi 36 bonnes nouvelles j'ai récolté les avancées italiennes et allemandes sur les VSS, des pollueurs-payeurs, des millionnaires américains surtaxés, des crash-test dummies sexués, des noyaux étouffe-Trump et un calendrier de l'Avent en mini-jeux vidéos.
Dans le fil Sciences, des inédits de Bach, des mousses qui reviennent fertiles du vide spatial et des préjugés sur les millenials.
Et voici les infocerises calorifiques de la semaine.
Succès après une promesse climatique 
https://ember-energy.org/latest-insight ... hin-reach/
L'article d'origine souligne l'ambition trop modeste des engagements actuels. Mais ça me semble important de souligner ici le fait qu'au regard de l'engagement sur les capacités renouvelables, le monde réel a eu tendance à aller au-delà.
Le secteur solaire reste solide aux États-Unis, compétitif face au gaz même sans crédits 
https://cleantechnica.com/2025/11/13/us ... -industry/
La Colombie interdit tous les nouveaux projets pétroliers et miniers dans sa région amazonienne 
https://news.mongabay.com/short-article ... ts-amazon/
La Corée s'engage à supprimer progressivement ses centrales à charbon 
https://www.koreatimes.co.kr/southkorea ... oal-plants
Le passage de la Chine aux camions électriques pourrait bouleverser la demande mondiale en carburant 
https://apnews.com/article/china-truck- ... f557f7f741
1% du parc en 2020, 22% des ventes pour le début d'année, et le cabinet d'étude anticipe 46% pour la fin.
Et la consommation de diesel a déjà baissé.
Elles bougent, les aiguilles.
L'article dit par ailleurs que le marché des camions au gaz fonctionne temporairement en Chine, qui a les infrastructures pour le faire tourner, mais que cette transition ne concernera pas le reste du monde qui a plutôt des chances de se mettre directement à l'électrique.
(ça me fascine, les camions et les bateaux au fuel qui transportent du fuel.
Vlà ce que ça dit du coût que n'ont pas les eNr : tu les transportes une fois, tu les installes, et on va pas passer l'année à faire des allez-et-venues juste pour que ça tourne.
C'est quand même plus sérieux).
L'Amérique latine en tête de la transition mondiale vers les bus électriques 
https://cities-today.com/latin-america- ... ransition/
Et j'imagine qu'une partie du temps, ça remplace de très vieux véhicules, plutôt plus consommateurs et polluants que le autres.
Et y font pas ça parce qu'ils aiment se faire pousser des fleurs dans les cheveux ou que Bogota kiffe les dépenses pour les dépenses, hein ? Ils parient que ça va leur coûter moins cher.
Je suis pro-régulations écologiques, mais c'est un accélérateur rassurant que le calcul économique aille dans le sens de la baisse des émissions et des pollutions.
De mon côté, dans le blog dédié parmi 36 bonnes nouvelles j'ai récolté les avancées italiennes et allemandes sur les VSS, des pollueurs-payeurs, des millionnaires américains surtaxés, des crash-test dummies sexués, des noyaux étouffe-Trump et un calendrier de l'Avent en mini-jeux vidéos.
Dans le fil Sciences, des inédits de Bach, des mousses qui reviennent fertiles du vide spatial et des préjugés sur les millenials.
Et voici les infocerises calorifiques de la semaine.
Lors de la conférence COP28 des Nations unies sur le changement climatique en décembre 2023, les dirigeants mondiaux ont conclu un accord historique visant à tripler la capacité mondiale en énergies renouvelables d'ici 2030. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) et l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) montrent toutes deux qu'un triplement mondial des énergies renouvelables pour atteindre au moins 11 TW d'ici 2030 est la voie optimale pour maintenir l'objectif de 1,5 °C à portée de main.
(...)
Pour atteindre l'objectif mondial de triplement, les capacités renouvelables devaient augmenter de 21 % chaque année entre 2023 et 2030. Jusqu'à présent, elles dépassent ce rythme, avec une moyenne de 29 % par an entre 2023 et 2025. Cela signifie que les ajouts ne devront désormais augmenter que de 12 % par an entre 2026 et 2030.
L'article d'origine souligne l'ambition trop modeste des engagements actuels. Mais ça me semble important de souligner ici le fait qu'au regard de l'engagement sur les capacités renouvelables, le monde réel a eu tendance à aller au-delà.
La guerre menée par le président américain Donald Trump contre l'industrie solaire américaine bat de l'aile. Les investissements ont ralenti cette année, mais le secteur a pris suffisamment d'élan pour se maintenir jusqu'à l'année prochaine et au-delà.
(...)
Un nouveau rapport de l'Agence américaine d'information sur l'énergie souligne également que les projets de centrales solaires ont connu moins de retards de construction au cours de la dernière période considérée, ce qui indique que l'industrie a adopté des systèmes plus efficaces pour mener à bien ses projets dans les derniers mois.
La société internationale Deloitte, basée aux États-Unis, publie aujourd'hui une nouvelle analyse qui souligne le rôle puissant et persistant de l'industrie solaire américaine dans l'approvisionnement énergétique du pays.
Tout en notant que les investissements dans l'éolien et le solaire ont considérablement diminué au cours du premier semestre de cette année, Deloitte souligne que les augmentations de capacité de production d'électricité au cours du premier semestre de cette année ont été dominées par les projets d'énergie renouvelable à 93 %, pour un total de 30,2 gigawatts.
(...)
Deloitte fait également partie de ceux qui soulignent que les panneaux solaires n'ont pas nécessairement besoin du crédit d'impôt pour concurrencer les centrales au gaz naturel. Sans les crédits d'impôt, les coûts de l'énergie solaire pourraient augmenter jusqu'à 55 % d'ici 2026, tout en restant compétitifs par rapport au gaz sur certains marchés. « Les installations solaires fixes sont déjà plus compétitives que le cycle combiné au gaz naturel dans de nombreuses régions sans crédits », affirme Deloitte.
(...)
« Les développeurs standardisent la conception, optimisent les achats et rationalisent les opérations et la maintenance », note l'entreprise.
Cette observation concorde avec le rapport de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) cité en début d'article, qui fait état d'une récente baisse des retards dans les projets. « Au troisième trimestre 2025, les projets solaires représentant environ 20 % de la capacité prévue ont signalé un retard, contre 25 % au cours de la même période en 2024 », a rapporté l'EIA américaine le 10 novembre, tout en soulignant que la plupart des retards ne concernaient qu'un ou deux mois vers la fin d'un projet.
La Colombie n'approuvera plus aucun nouveau projet pétrolier ou minier à grande échelle dans son biome amazonien, qui couvre 42 % du territoire national, selon une déclaration publiée le 13 novembre par son ministère de l'Environnement.
La ministre de l'Environnement par intérim, Irene Vélez Torres, a déclaré que l'ensemble de l'Amazonie colombienne serait transformé en réserve de ressources naturelles renouvelables. Elle a fait cette annonce lors d'une réunion des ministres avec l'Organisation du traité de coopération amazonienne, pendant la COP30, le sommet des Nations unies sur le climat qui se tient à Belém, au Brésil.
« Cette déclaration est un engagement éthique et scientifique. Elle vise à prévenir la dégradation des forêts, la contamination des rivières et la perte de biodiversité qui menacent l'équilibre climatique du continent », a déclaré Mme Vélez.
(...)
En Colombie, 43 blocs pétroliers et 286 demandes minières n'ont pas encore été mis en exploitation. Selon le ministère, cette nouvelle mesure empêchera la poursuite de ces projets. « Leur activation pourrait mettre en péril l'équilibre climatique du continent », a déclaré le ministère de l'Environnement dans un communiqué.
La Corée a annoncé lundi qu'elle avait rejoint l'Alliance pour l'abandon du charbon (PPCA), s'engageant à fermer 40 centrales à charbon d'ici 2040.
Cette annonce a été faite lors du sommet COP30 sur le climat au Brésil, faisant de la Corée du Sud le deuxième pays d'Asie, après Singapour, à rejoindre la coalition.
Lancée lors de la COP23 en Allemagne en 2017, la PPCA vise à éliminer progressivement les centrales à charbon non équipées de technologies permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
La Corée, qui possède la septième plus grande capacité de production d'électricité à partir du charbon au monde, s'est engagée à ne plus construire de nouvelles centrales à charbon non équipées de technologies de réduction des émissions dans le cadre de son adhésion.
En 2020, presque tous les nouveaux camions en Chine fonctionnaient au diesel. D'ici le premier semestre 2025, les camions à batterie représenteront 22 % des ventes de camions lourds neufs, contre 9,2 % au cours de la même période en 2024, selon Commercial Vehicle World, un fournisseur de données sur le transport routier basé à Pékin. Le cabinet d'études britannique BMI prévoit que les camions électriques représenteront près de 46 % des ventes de véhicules neufs cette année et 60 % l'année prochaine.
Les camions lourds sont le moteur des économies modernes. Ils contribuent également de manière significative aux émissions mondiales de dioxyde de carbone : en 2019, le fret routier a généré un tiers de toutes les émissions de carbone liées au transport.
(...)
Les camions électriques se vendent désormais mieux que les modèles au GNL en Chine, ce qui pourrait entraîner une baisse de la demande en combustibles fossiles, et « dans d'autres pays, cela pourrait ne jamais décoller », a-t-il déclaré.
(...)
La consommation de diesel en Chine, deuxième consommateur mondial après les États-Unis, est tombée à 3,9 millions de barils par jour en juin 2024, soit une baisse de 11 % par rapport à l'année précédente et la plus forte baisse depuis mi-2021, reflétant en partie le passage au GNL et aux camions électriques, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie.
(...)
La société chinoise Sany Heavy Industry a annoncé qu'elle commencerait à exporter ses camions électriques vers l'Europe en 2026.
1% du parc en 2020, 22% des ventes pour le début d'année, et le cabinet d'étude anticipe 46% pour la fin.
Et la consommation de diesel a déjà baissé.
Elles bougent, les aiguilles.
L'article dit par ailleurs que le marché des camions au gaz fonctionne temporairement en Chine, qui a les infrastructures pour le faire tourner, mais que cette transition ne concernera pas le reste du monde qui a plutôt des chances de se mettre directement à l'électrique.
(ça me fascine, les camions et les bateaux au fuel qui transportent du fuel.
Vlà ce que ça dit du coût que n'ont pas les eNr : tu les transportes une fois, tu les installes, et on va pas passer l'année à faire des allez-et-venues juste pour que ça tourne.
C'est quand même plus sérieux).
Des villes comme São Paulo, Santiago et Bogotá sont à l'avant-garde de l'une des transitions les plus rapides au monde vers des transports publics propres, avec plus de 4,3 milliards de dollars US investis dans des flottes de bus électriques, ce qui représente près de 75 % de l'investissement total de la région.
Ces chiffres sont révélés dans un nouveau rapport du partenariat Zero Emission Bus Rapid-deployment Accelerator (ZEBRA), qui suit la croissance de la mobilité électrique au Brésil, au Chili, en Colombie et au Mexique. Depuis le lancement de ZEBRA en 2019, le nombre de bus électriques en service en Amérique latine est passé de seulement 1 363 à plus de 7 000, ce qui représente l'une des transitions les plus rapides vers des flottes zéro émission au monde.
Et j'imagine qu'une partie du temps, ça remplace de très vieux véhicules, plutôt plus consommateurs et polluants que le autres.
Et y font pas ça parce qu'ils aiment se faire pousser des fleurs dans les cheveux ou que Bogota kiffe les dépenses pour les dépenses, hein ? Ils parient que ça va leur coûter moins cher.
Je suis pro-régulations écologiques, mais c'est un accélérateur rassurant que le calcul économique aille dans le sens de la baisse des émissions et des pollutions.
Dr Hiatus, Dieu de la phase pas créative - Professeur émérite de l'Université Opaque du Fort Curieux, Pape discordien refroqué.
Mes infocerises poussent désormais le jeudi ici, et on peut les retrouver
sur un blog dédié
(yen a beaucoup plus).
Mes infocerises poussent désormais le jeudi ici, et on peut les retrouver
- Dr Hiatus
- Dieu d'après le panthéon
- Messages : 3117
- Inscription : mar. août 31, 2010 10:56 am
Re: [Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire
Salut, ça doome ?
De mon côté (malgré des perturbations qui dureront jusqu'à mi-janvier) parmi 26 infocerises publiées sur le blog dédié, j'ai récolté ce qui valait un peu la peine à la COP30, le refus de mariage homosexuel illégal pour l'Europe, le refus de prélèvement d'ADN protégé par la Loi, l'année Linux, des noyaux étouffe-Trump.
Dans le fil Sciences, vingt-et-un millions d'années de baisers et le CR d'une grève d'il y a trois mille ans.
Et voici les infocerises calorifiques de la semaine.
Les gouvernements colombien et néerlandais annoncent qu'ils co-organiseront la première conférence internationale sur la transition juste vers l'abandon des combustibles fossiles 
https://nordsip.com/2025/11/24/cop30-ou ... rmination/
Puisque la COP30 se laisse harceler par les lobbies, les pays les plus volontaires lancent leur propre initiative.
Selon une analyse, les autorisations accordées pour la construction de nouvelles centrales à charbon en Chine devraient atteindre leur plus bas niveau en quatre ans en 2025 
https://www.reuters.com/sustainability/ ... 025-11-25/
Quelques victoires sur le front de la guerre contre le charbon aux U.S 
https://www.canarymedia.com/articles/cl ... oal-be-won
L'interdiction de Trump sur les projets éoliens annulée par une juge fédérale 
https://www.cnbc.com/2025/12/08/trump-b ... judge.html
Un système énergétique basé sur les énergies renouvelables permettrait d'économiser 1 600 milliards d'euros à l'Europe 
https://www.euractiv.com/opinion/a-rene ... trillions/
L'Uruguay, un Etat qui carbure à 99% aux renouvelables 
https://www.forbes.com/sites/kensilvers ... the-world/
Les voitures électriques dépassent pour la première fois le quart des immatriculations en France en novembre 
https://www.franceinfo.fr/economie/auto ... 50998.html
Investir dans un truc qui marche plutôt que couper des aides... Une politique de la demande qui fait tourner les boutiques... Hmmmmmm ?
Je propose l'expression "dynamiser le ruissellement", s'il faut que ça pour que les logiciels macronoïdes se mettent à jour.
De mon côté (malgré des perturbations qui dureront jusqu'à mi-janvier) parmi 26 infocerises publiées sur le blog dédié, j'ai récolté ce qui valait un peu la peine à la COP30, le refus de mariage homosexuel illégal pour l'Europe, le refus de prélèvement d'ADN protégé par la Loi, l'année Linux, des noyaux étouffe-Trump.
Dans le fil Sciences, vingt-et-un millions d'années de baisers et le CR d'une grève d'il y a trois mille ans.
Et voici les infocerises calorifiques de la semaine.
Alors que les négociations de la COP30 touchent à leur fin et que le dernier texte publié ce matin ne fait aucune mention des combustibles fossiles, les gouvernements colombien et néerlandais font preuve de leadership en annonçant qu'ils co-organiseront la première conférence internationale sur la transition juste vers l'abandon des combustibles fossiles. L'annonce a été faite par la ministre colombienne de l'Environnement, Irene Vélez Torres, et la vice-Première ministre et ministre néerlandaise de la Politique climatique, Sophie Hermans, lors d'une conférence de presse de haut niveau à Belém. Cette réunion historique aura lieu les 28 et 29 avril 2026 dans la ville portuaire de Santa Marta, en Colombie, qui joue un rôle important dans les exportations de charbon. (...)
La conférence permettra de faire progresser la coopération internationale en matière de transition vers l'abandon de l'extraction des combustibles fossiles, renforçant ainsi les objectifs de l'accord de Paris et s'alignant sur le récent avis consultatif de la Cour internationale de justice, qui a confirmé que les États ont l'obligation légale de protéger le climat, notamment en s'attaquant à la production, à l'octroi de licences et aux subventions liées aux combustibles fossiles.
Le fait d'accueillir ce sommet dans un grand port charbonnier, dans le cinquième plus grand producteur mondial de charbon, envoie un message fort : les pays dépendants des énergies fossiles veulent mettre fin à leur dépendance à l'extraction du pétrole, du gaz et du charbon, mais pour y parvenir de manière équitable, une coopération internationale sans précédent est nécessaire afin que personne ne soit laissé pour compte. (...)
Cette annonce majeure s'est accompagnée du lancement de la « Déclaration de Belém sur la transition juste vers l'abandon des combustibles fossiles », soutenue par 24 pays, qui constitue une contribution directe à l'appel de Lula en faveur de l'élaboration d'une feuille de route mondiale, en fixant le niveau minimum d'ambition qui devrait guider tout plan de transition juste et équitable au niveau international.
Les pays qui soutiennent la déclaration sont : l'Australie, l'Autriche, la Belgique, le Cambodge, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Danemark, les Fidji, la Finlande, l'Irlande, la Jamaïque, le Kenya, le Luxembourg, les Îles Marshall, le Mexique, la Micronésie, le Népal, les Pays-Bas, le Panama, l'Espagne, la Slovénie, Vanuatu et Tuvalu.
Puisque la COP30 se laisse harceler par les lobbies, les pays les plus volontaires lancent leur propre initiative.
Selon une nouvelle analyse publiée mardi par Greenpeace, les autorisations accordées pour la construction de nouvelles centrales à charbon en Chine devraient atteindre leur plus bas niveau en quatre ans en 2025, ce qui indique que l'utilisation croissante des énergies renouvelables réduit la demande de nouvelles centrales à charbon.
La Chine a autorisé 41,8 gigawatts (GW) de nouvelle capacité de centrales à charbon au cours des trois premiers trimestres de 2025, selon Greenpeace. Si le rythme actuel se maintient, les autorisations pour 2025 atteindraient leur plus bas niveau depuis 2021.
« À mesure que la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité augmente, la demande supplémentaire en électricité de la Chine peut désormais être entièrement satisfaite par l'énergie éolienne et solaire », a déclaré Gao Yuhe, responsable du projet climat et énergie de Greenpeace Asie de l'Est.
(...)
La Chine a connu une forte augmentation des permis de construction de centrales à charbon entre 2022 et 2023, après que les pénuries de charbon et d'électricité à cette époque aient effrayé les régulateurs.
Mais les permis ont diminué à partir de 2024, après que la crise se soit apaisée, que le parc croissant d'énergies renouvelables ait commencé à couvrir une plus grande partie de la demande supplémentaire et que les pénuries se soient transformées en offre excédentaire.
(...)
M. Gao a déclaré que si la Chine parvient à poursuivre la construction de son « nouveau système électrique » - un terme utilisé pour décrire l'utilisation croissante des énergies renouvelables, le charbon jouant davantage un rôle de soutien - alors le nombre de permis délivrés pourrait encore baisser au cours des cinq prochaines années, par rapport à 2025.
Le charbon produit désormais environ un septième de l'électricité américaine, contre la moitié en 2010 ; l'énergie solaire et éolienne, qui ne représentaient guère plus que des erreurs d'arrondi au début de la campagne, produisent actuellement plus d'électricité que le charbon et emploient beaucoup plus de travailleurs américains. Les services publics ont fermé ou se sont engagés à fermer 390 centrales à charbon, laissant moins d'un tiers du parc initial en service. Les émissions de dioxyde de carbone des États-Unis ont diminué d'environ 20 % par rapport aux niveaux de 2005 — ce qui n'est pas tout à fait l'objectif d'Obama, mais n'est pas si mal — en grande partie parce que les émissions provenant de la production d'électricité ont diminué d'environ 40 %. Beyond Coal a contribué à la fermeture de toutes les centrales, sauf une, parmi les 25 qu'il avait initialement déclarées comme les plus dangereuses pour les communautés locales, et affirme que ces fermetures ont permis d'éviter plus d'un million de crises d'asthme et 60 000 décès prématurés. La Californie et la Nouvelle-Angleterre viennent de se passer du charbon. Alors que le Sierra Club, plus important, a fait l'objet de vives critiques internes et externes pour s'être écarté de sa mission environnementale fondamentale, Beyond Coal continue de travailler discrètement et de faire bouger les choses.
Lundi, une juge fédérale a annulé l'interdiction générale du président Donald Trump sur les nouveaux projets éoliens aux États-Unis, une victoire majeure pour une industrie qui a été prise pour cible par la Maison Blanche depuis le premier jour de l'administration.
La juge Patti Saris, de la cour fédérale du district du Massachusetts, a estimé que l'interdiction de Trump était « arbitraire, capricieuse et contraire à la loi », rejetant ainsi l'intégralité de la mesure prise par le président.
Le 20 janvier, Trump a publié un mémorandum suspendant les permis et les baux pour les parcs éoliens offshore et onshore, dans l'attente d'un examen fédéral. Saris a déclaré que les agences fédérales n'avaient pas fourni d'explication raisonnée pour un changement aussi radical de la politique américaine.
La dernière étude de WindEurope, réalisée en collaboration avec Hitachi Energy, montre que même en tenant compte des réseaux, du stockage et des systèmes de secours, un système fonctionnant avec une part importante d'énergies renouvelables est de loin le moins cher.
WindEurope et Hitachi Energy ont calculé le coût total de cinq scénarios énergétiques. Quatre scénarios prévoient la neutralité carbone et un scénario de « transition lente » dans lequel l'Europe n'atteint pas ses objectifs climatiques.
Les scénarios qui s'appuient davantage sur le nucléaire, l'hydrogène ou le CSC seraient tous plus coûteux qu'un scénario basé sur les énergies renouvelables. D'ici 2050, les différences de coûts varient entre 487 et 600 milliards d'euros.
Un système énergétique basé sur les énergies renouvelables coûte 1 600 milliards d'euros de moins qu'un système dans lequel l'Europe ne parvient pas à atteindre la neutralité carbone. Cette différence de 1 600 milliards d'euros est largement due aux coûts résiduels des combustibles et aux coûts du carbone dans le scénario de transition lente. Dès 2035, le scénario basé sur les énergies renouvelables permet d'économiser 331 milliards d'euros par rapport au scénario de transition lente.
Les économies cumulées réalisées grâce à l'utilisation des énergies renouvelables dans notre système énergétique équivalent à ce que l'Europe dépense collectivement chaque année pour les soins de santé. Et 9 % du PIB de l'Union européenne.
Au début des années 2010, le gouvernement uruguayen a pris conscience que continuer à dépendre des combustibles fossiles importés n'était pas viable sur le plan économique. Méndez Galain, alors physicien des particules sans expérience formelle dans le secteur de l'énergie, a proposé un plan audacieux : construire un système reposant presque entièrement sur les ressources renouvelables nationales (éolienne, solaire et biomasse) et le faire à un coût inférieur à celui des combustibles fossiles.
Les résultats parlent d'eux-mêmes. Aujourd'hui, l'Uruguay produit près de 99 % de son électricité à partir de sources renouvelables, seule une petite fraction (environ 1 à 3 %) provenant de centrales thermiques flexibles, telles que celles alimentées au gaz naturel. Celles-ci ne sont utilisées que lorsque l'énergie hydroélectrique ne suffit pas à couvrir entièrement les périodes où l'énergie éolienne et solaire est faible. Le mix énergétique est diversifié : alors que l'hydroélectricité représente 45 %, l'éolien peut contribuer jusqu'à 35 % de l'électricité totale, et la biomasse, autrefois considérée comme un problème de déchets, représente désormais 15 %. L'énergie solaire comble les lacunes.
L'impact économique a été profond. Le coût total de la production d'électricité a diminué de près de moitié par rapport aux alternatives fossiles, et le pays a attiré 6 milliards de dollars d'investissements dans les énergies renouvelables sur une période de cinq ans, soit l'équivalent de 12 % de son PIB. Environ 50 000 nouveaux emplois ont été créés dans les secteurs de la construction, de l'ingénierie et de l'exploitation, soit environ 3 % de la population active. Plus frappant encore, l'Uruguay n'est plus soumis aux fluctuations sauvages des marchés mondiaux des combustibles fossiles.
(...)
« Nous n'avons pas commencé par fixer des objectifs climatiques. Nous avons commencé par nous pencher sur les problèmes de coût et de fiabilité. L'environnement était un effet secondaire positif, pas la raison », explique M. Méndez Galain.
La stratégie de l'Uruguay comportait trois éléments : une réforme réglementaire, des enchères concurrentielles et une diversification des ressources nationales. Le gouvernement a supprimé les subventions accordées depuis longtemps aux combustibles fossiles et a introduit des contrats à long terme pour les projets renouvelables, offrant ainsi aux investisseurs des rendements prévisibles. Les enchères pour les projets éoliens et solaires ont favorisé la concurrence, ce qui a entraîné une baisse des prix. Les clients paient au moins 20 % de moins qu'avant la transition, tandis que le gouvernement dispose de plus de fonds pour l'éducation et les services publics.
Son économie connaît une croissance annuelle de 6 à 8 % et son taux de pauvreté est passé de 30 % à 8 %. Cela prouve clairement l'efficacité de ces changements.
« La clé, ce n'est pas la technologie, ce sont les institutions », a déclaré M. Méndez Galain. « Une fois que les règles sont équitables et prévisibles, le système se construit tout seul.
Le marché automobile français, qui ne s'est jamais entièrement remis de la crise sanitaire, évolue à 23% sous son niveau de novembre 2019. Sur les onze premiers mois de l'année, les immatriculations se sont contractées de 4,9% par rapport à la même période de 2024.
(...)
Les voitures 100% électriques ont cependant confirmé leur succès en novembre, conquérant 26% du marché. Ce niveau mensuel inédit est attribué par la PFA au succès du "leasing social", la location avec option d'achat de véhicules électriques pour les ménages modestes avec aide de l'État, relancée en octobre. Ce dispositif "a été assez porteur sur les ventes de véhicules" zéro émission, outre l'obligation faite aux entreprises d'intégrer au moins 20% de tels véhicules dans leurs flottes.
Ce dynamisme a permis aux voitures électriques de conquérir une immatriculation française sur cinq depuis le début de l'année, là aussi un niveau record après les 17% sur l'ensemble des années 2023 et 2024.
Investir dans un truc qui marche plutôt que couper des aides... Une politique de la demande qui fait tourner les boutiques... Hmmmmmm ?
Je propose l'expression "dynamiser le ruissellement", s'il faut que ça pour que les logiciels macronoïdes se mettent à jour.
Dr Hiatus, Dieu de la phase pas créative - Professeur émérite de l'Université Opaque du Fort Curieux, Pape discordien refroqué.
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(yen a beaucoup plus).
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