Gridal a écrit : ↑jeu. nov. 13, 2025 8:00 pmMon crime (François Ozon, 2023)
C'est un des premiers films "pour grands" qu'on avait vus au cinéma avec ma fille, et ça nous avait bien plu dans le genre divertissement. Elle y avait vu un message féministe du haut de ses 12 ans de l'époque. Dans mon souvenir il y est, mais ça fait quand même très caricatural.
J'avais bien aimé Mon crime. Dur au début d'entrer dedans pas le côté théâtral qui fait too much au cinéma, mais une fois passée l'impression j'avais trouvé ça sympa.
Pareil pour moi : passé un petit temps d'adaptation au côté déclamé / théâtral du jeu j'avais passé un super moment devant Mon Crime, notamment grâce au casting et à ses seconds rôles
La cuisine rôliste du Selpoivre (World of Lies, Dead Dice...)
Membre de la LLDT, la Ligue Lyonnaise des Détournements de Threads · Binouzeur Casusien itinérant · Avatar du mauvais goût cinématographique · Joueur de Magic en Commander multi occasionnel et accroc à VTES Modère en vert
J'avais été plutôt surpris en bien par Dany Boon dans Mon Crime. Le texte déclamé m'avait refroidi (et pourtant j'aime le théâtre), même si le scénario est suffisamment accrocheur pour passer outre. Cela dit, dans mon souvenir c'est surtout la conclusion qui m'avait pas emballé, une résolution assez plate quand on retire le vernis de fausse subversion.
Le casting est vraiment chouette oui. J'ai moi aussi été agréablement surpris par Dany Boon et son accent du sud. Les textes déclamés et le surjeu ne m'ont pas gêné, le film est divertissant mais dans le même genre chez Ozon, je préfère largement 8 femmes ou même Potiche.
les Aigles de la République
Après Le Caire Confidentiel et la Conspiration du Caire, un nouveau film de Tarik Saleh avec Fares Fares.
George Fahmy, star du cinéma égyptien, accepte sous la menace de jouer le rôle du président Al Sissi dans un film à sa gloire.
Mais très vite lui seront demandés d'autres services, et il va être embarqué dzns fes machinations politiques.
Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
On vous croit
Une femme, séparée de son mari, se retrouve avec lui devant une juge au sujet de la garde de leues enfants.
Il est accusé de viol sur son fils, et il le conteste.
Plus qu'un film de procès, c'est donc plutôt un film d'audience, et le film est essentiellement fait de gros plans sur les différents protagonistes.
C'est pas un film facile...
Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
J'aime vraiment le cinéma de Del Toro mais ce Frankenstein est malheureusement loin de m'avoir convaincu. Si la première partie tient en haleine et propose une direction artistique de toute beauté romantique, c'est à partir de la révélation de la créature que le bas blesse. Car son design n'a pas permi de suspendre mon incrédulité, et j'ai toujours vu en lieu et place d'un assemblage disparate de corps mort, un simple gugus bariolé de maquillage... A partir de là, toutes ses scènes ont sonné faux. Je n'ai pas ici retrouvé le sens du merveilleux et du gothique du Del Toro que j'aime tant (Hellboy 2 par exemple), mais quelque chose de beaucoup plus fade et superficiel.
De plus, la relation intime entre Elizabeth et elle n'est pas suffisamment bien amenée pour être impactante, et là encore, je n'y ai pas cru.
Tout ceci explique pourquoi le second chapitre, censé montrer l'humanisation de la créature et la déshumanisation des Hommes, m'est passé totalement au dessus, au point que je n'en regarde pas la fin.
Ma warrior de 14 ans commençant à 10h le lundi matin, on en a profité pour se faire un science-fiction double feature ( = une double séance s.-f.) ce dimanche soir :
Insaisissable 3 (Now you see me, now you don't), Ruben Fleischer (2025)
Bah comme les deux premiers. Les mêmes qualités (de bons acteurs et actrices, un bon rythme, des images spectaculaires, du suspense), les mêmes défauts (le film ne montre que ce qu'il veut donc on est obligé de se laisser aller à la crédulité et de se laisser surprendre à la révélation, bah mais non, c'est pas du jeu, faudrait nous laisser al possibilité de deviner) et les incohérences à l'américaine (palme d'or pour le commissariat de la police municipale en France).
Donc tant qu'on réfléchit pas trop, ça va.
Predator : Badlands, Dan Trachtenberg (2025)
Je m'attendais à un film où on pose son cerveau pour regarder des bastons plus extraordinaires les unes que les autres, et le contrat est rempli. La planète Genna est un prétexte pour avoir des monstres chaque fois plus effrayants et dur à battre.
Mais pas que. En fait, c'est un film sur l'humanisation des Yautjas et des Artificiels de la W-Y, et c'est pas trop mal sur ce point. Bon, comme ya que des Artificiels, ça peut dézinguer de l'humanoïde dans tous les coins tout en restant moral et sans une goutte de sang.
Ah oui, parce que la franchise est devenue morale.
Le retournement vers la fin est assez sympa. Bref, je m'attendais à du très moyen, et c'est du plutôt pas mal.
Quand Harry Rencontre Sally
J'avais jamais vu ce classique des comédies romantiques, et hormis sur certains détails (la mode, les téléphones fixes), il n'a pas pris une ride.
Bref, comme disait un chanteur philosophe des années 80/90, "il n'y a que l'amour qui reste toujours l'amour".
Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
vu Eddington
je suis pas sûr d'avoir bien compris le propos, où le real voulait nous amener. Je ne suis probablement pas client.
Après, c'est bien réalisé.
« il se rencontre aussi dans le cœur humain un goût dépravé pour l'égalité, qui porte les faibles à vouloir attirer les forts à leur niveau, et qui réduit les hommes à préférer l'égalité dans la servitude à l'inégalité dans la liberté »
(Alexis de Tocqueville, de la démocratie en Amérique)