le Zakhan Noir a écrit :kobbold a écrit :
Maintenant, (et là je tourne mon siège vers mjnothingness), tu devrais laisser tomber, laisse les gens poser des questions, critiquer ou pas, etc etc... et juste répondre aux questions neutres, genre (ça, comment ça marche? y'a combien de bidules? etc etc), sinon ce sujet va finir comme tant d'autres hélas
Ok tu as raison. Je vais poster aussi un extrait du Codex
L’Aube du Cycle Theochronique et les quatre fléaux
Après plusieurs millénaires de guerres incessantes, les anciens Dieux ont failli causer la mort de Werol. Le châtiment de leur crime a été radical puisque tous ont péri de la main du Dieu Soledad, Dieu de l’Equilibre de la Création, fils de Titan, qui a été rendu fou de douleur par les tortures causées par son propre père.
La mort des Dieux a plongé les peuples dans un désarroi immense et Werol n’a connu son salut que grâce à la fusion in extremis du Dieu Mulveya Pancreator, conscience de l’Architecte des Plans, le Dieu Ka, et de Soledad. Un court moment fusionnés, les deux ont pu reconstituer l’Architecte Ka et arrêter la destruction du monde. En a émergé un monde imparfait, parfois invivable, mais un monde tout de même. Soledad en est mort, mais son âme tourmentée a survécu, entièrement tournée vers la Destruction. Son nom est Theochrone.
L’humanité a été sauvée mais extrêmement choquée par les évènements qui ont suivi la seconde Guerre des Pénitents (ou guerre du Djihad). Mulveya a appelé à lui des Dieux dits immanents, c'est-à-dire provenant d’autres plans d’existence et de mondes étrangers, et les a chargés de veiller sur les hommes. Puis il est parti affronter pour l’éternité Theochrone, son principe frère, l’âme maudite de Soledad. De ce combat final sera décidé un jour l’avenir de la création, qui est sortie affaiblie et malade de la précédente confrontation.
Werol, et plus particulièrement Terra Mater et Terra Negra, est en effet couturée de cicatrices. De nombreuses cités ont disparues, brûlées par un siècle de conflit. La plus grande civilisation du monde d’avant s’est effondrée, entraînant avec elle un recul des arts, des lettres et des sciences dans tout le Ponant.
La seconde Création n’a pas empêché la reprise de luttes immédiates entre les nouveaux Dieux immanents et la propagation de quatre fléaux :
- La Déesse de la Terre a été empoisonnée par la Déesse de la Mer. Depuis, les eaux des océans et des mers sont toxiques et la terre lentement se meurt. L’Aigue-sourgne, ce liquide chaotique qui pollue les océans, rend la vie sur la côte de plus en plus difficile ;
- Au cœur du continent, le Néant, énergie liée à Theochrone, a débuté son œuvre, rongeant progressivement le plan de Weröl. Déjà, l’Empire du Néant n’est plus qu’un vide interdimensionnel où flottent quelques cités magiques ;
- Partout ailleurs, plane le danger néantique lié au Theochrone. Car il faut compter avec le mystérieux Infex, cette maladie néantique qui ronge lentement ses victimes et terrifie tous ceux qui voient leurs proches basculer dans la folie.
- Enfin, les Dieux immanents de Weröl sont malades : leurs rivalités pluriséculaires ont attiré l’attention des Mantes, des parasites divins qui se nourrissent des dissensions religieuses et captent une partie des prières des peuples.
Un tel monde peut-il survivre ?
Alors que le cycle theochronique débute, la peur du cataclysme final est pour tous les peuples une réalité. Le Dieu Mulveya est parti affronter son « frère », le Theochrone, et, en cas d’échec de sa part, une « troisième apocalypse » aura lieu avec la destruction finale de Werol.
Les nombreuses guerres divines ont créé un sentiment ambigu vis-à-vis des Dieux. On les craint, et en même temps on les maudit d’avoir ainsi joué avec la vie des serviteurs. Certains leur dédie avec ferveur leur vie, espérant ainsi échapper au châtiment final, d’autres pensent que l’équilibre sera éternel et qu’il vaut mieux se préoccuper du salut de son âme que d’une hypothétique victoire de Theochrone.
Quoiqu’il en soit, les personnages de Nothingness ont tous vocation à rentrer dans la Légende, c'est-à-dire le plus souvent accomplir avec succès la volonté des Dieux. Certains opteront pour l’affrontement cosmique entre le Theochrone et Mulveya Pancreator, car en jeu se trouve l’avenir de tout. Pour d’autres, la lutte entre le Chaos et l’Harmonie au sein de la Création, ou du Bien et du Mal, sera une cause plus immédiatement utile.
Les héros de Nothingness s’apprêtent à errer dans un monde extrêmement sombre où la nudité crasse de l’homme et sa bêtise côtoient le miracle des Dieux : les races féeriques. Démographiquement saigné, culturellement décapité, religieusement terrifié, pour Werol, le Cycle du Theochrone s’annonce comme un âge d’obscurantisme et de combat sans pitié pour l’avenir de la Création.