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Alien Earth : épisode 8

Je comprends que l'insatisfaction puisse poindre sur bien des aspects, mais au final, je vois quand même le verre à moitié plein (même au 3/4 plein !), au terme de cette saison. 

Ce dernier épisode prend des airs de Lord of the Flies, où les adultes paient la facture pour avoir manipulé/menti/utilisé et au final, corrompu les "enfants". Oui, les adultes sont vraiment responsables de ce péché originel et ils ont les auront souillés pour toujours, car ce sont eux qui les ont poussés à devoir mentir, tuer,...

Si la série part dans l'intention de nous présenter comment une cabale d'hybrides s'est formée et qu'elle a désormais pour but de préparer un plan d'éradication de l'Humanité sur le long terme (ils sont quasi-immortels), je me dis "Ce pitch me titille quelque peu...". 

Wendy est présentée comme une Déesse, car ses capacités lui permettraient sans doute de résoudre bien des problèmes comme le voyage Faster Than Light et d'autres prouesses...Les autres hybrides sont à l'image de demi-dieux/déesses à ses côtés (l'image où elle les portent à bout de bras dans le premier épisode peut ramener à l'image d'un panthéon).
 
Narrativement, ce nouveau pan du lore Alien offre pas mal de possibilités et je pense que Noah Hawley saura sublimer cette matière. 
Quant aux autres espèces extra-terrestres, elles m'ont donné ma petite dose de body horror et c'était déjà pas mal. 
 

Lui, c'est Adrien, un (jeune, 17 ans) personnage secondaire de Peacemaker.



Elle, c'est sa mère, apparaissant 47 secondes grand maximum dans l'épisode S02E06, et dont la réplique sur cette scène est mot pour mot : "Adrien n'invite pas souvent ses amis ici, pas depuis la fin de son groupe de Donjons et Dragons. Il lui manquait un joueur pour continuer ... Et donc ... je suis une voleuse de niveau 40 maintenant !".

Voilà, c'était l'anecdote "le jeu de rôle dans la culture" du jour, façon Stranger Things.

Sinon, Peacemaker saison 2, c'est pas mal pour plein de raisons (intrigues multiples / arcs narratifs multiples, le tout bien dosé, des personnages loufoques, une utilisation pour une fois intelligente du multivers, de la bonne musique en générique, etc.) : bref, Peacemaker, c'est bon, mangez-en.