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Guerre en Ukraine : la Commission européenne propose un 19e "paquet" de sanctions contre la Russie

Nouvelles mesures de rétorsion contre Moscou. La Commission européenne a proposé vendredi 19 septembre aux pays de l'Union européenne (UE) d'adopter un 19e "paquet" de sanctions contre Moscou, ciblant notamment les hydrocarbures russes, a annoncé sa porte-parole, Paula Pinho. "Nous pouvons confirmer que la Commission a adopté un nouveau paquet de sanctions contre la Russie", a-t-elle déclaré devant des journalistes.

La Commission européenne propose que l'UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe, a précisé la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas. "Notre objectif est d'accélérer l'élimination progressive du gaz naturel liquéfié russe d'ici le 1er janvier 2027", a-t-elle précisé sur X.
Elle a également annoncé la prise de sanctions supplémentaires contre des acteurs de pays tiers, notamment la Chine ou l'Inde, qui aident la Russie à contourner les sanctions occidentales ou à vendre son pétrole. "Nous allons également faciliter la prise de sanctions à l'encontre de personnes impliquées dans l'enlèvement et l'endoctrinement d'enfants ukrainiens", a-t-elle ajouté.

Projet de construction d'un parc éolien géant aux larges des côtes normandes

À plus de 40 kilomètres des côtes, entre Cherbourg et le Havre, ce projet pharaonique sera le jumeau de Centre Manche 1, confié en 2023 à EDF Renouvelables et Maple Power.

Pour ce nouveau projet "Centre Manche 2", TotalEnergies prévoit d'investir 4,5 milliards d'euros, ce qui constituera son plus gros investissement en France depuis 30 ans. Situé au large du Calvados, ce méga parc éolien disposera d'une capacité de 1 500 méga watts, soit la capacité d'un réacteur nucléaire nouvelle génération. Il devrait compter entre 75 et 125 éoliennes.

Avec ce second projet, la puissance éolienne dans la zone "Centre Manche" pourrait donc être portée à environ 2,5 GW à horizon 2030. Cela équivaudrait à la consommation électrique d’environ 2 millions de foyers français.

A progrès, progrès et demi

Une nouvelle enquête comparative mondiale révèle que les entreprises du secteur des énergies renouvelables résistent à d'énormes pressions visant à les pousser à abandonner leurs mesures progressistes et qu'elles jouent au contraire un rôle de pionnières dans certains domaines liés aux droits humains.

L'enquête « 2025 Renewable Energy & Human Rights Benchmark », publiée par le Business & Human Rights Resource Centre, a évalué les politiques et pratiques en matière de droits humains de 35 des plus grandes entreprises mondiales du secteur des énergies renouvelables. Les résultats montrent que nous vivons un moment extraordinaire dans la transition vers les énergies renouvelables, car le secteur des énergies renouvelables fait des progrès significatifs dans l'intégration des droits humains dans ses activités, malgré un environnement difficile créé par des politiques gouvernementales défavorables (notamment aux États-Unis), des taux d'intérêt élevés et l'inflation.
(...)
Bien qu'il reste encore beaucoup à faire, les scores moyens restant faibles dans l'ensemble, certaines conclusions importantes sont porteuses d'espoir :
- Progrès globaux en matière de politiques et de pratiques fondamentales en matière de droits humains : 67 % des entreprises (18 sur 27) ont amélioré ou maintenu leurs scores depuis 2023.
- Amélioration de l'accès aux recours : 18 entreprises sur 27 ont amélioré leurs scores en matière d'engagement à fournir des recours et/ou des mécanismes de réclamation.
- Les services publics européens en tête : Ørsted, Iberdrola, Enel Green Power et Vestas restent à l'avant-garde de l'intégration des politiques et pratiques en matière de droits humains. Les six premiers développeurs du classement de cette année sont tous basés en Europe

Le premier canal recouvert de panneaux solaires de Californie est désormais pleinement opérationnel

L'installation de 1,6 mégawatt, baptisée Project Nexus, a été achevée à la fin du mois dernier. Ce projet pilote de 20 millions de dollars financé par l'État a transformé des tronçons des canaux du Turlock Irrigation District en centres de production d'électricité propre dans une région isolée où sont cultivés du coton, des tomates, des amandes et des centaines d'autres cultures.
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Les partisans de cette nouvelle approche affirment qu'elle peut offrir de multiples avantages.

Les premières recherches suggèrent qu'en plus de produire de l'électricité dans des zones où l'espace est limité, l'installation de panneaux solaires au-dessus de l'eau peut aider à les maintenir à une température basse, ce qui améliore leur efficacité et leur production d'électricité. L'ombre projetée par les panneaux peut également empêcher la perte d'eau par évaporation dans les régions sujettes à la sécheresse et limiter la croissance des algues dans les cours d'eau.

De plus, les canaux solaires pourraient offrir une voie plus rapide vers le développement des énergies propres que les fermes solaires à grande échelle, en particulier dans les zones rurales des États-Unis où les grands projets d'énergies renouvelables se heurtent de plus en plus à l'opposition des communautés. L'installation de panneaux solaires sur des infrastructures existantes ne nécessite pas de modifier le paysage, et les installations relativement petites peuvent être raccordées aux lignes de distribution voisines, ce qui évite le processus fastidieux de raccordement aux câbles à haute tension requis pour les projets de plus grande envergure.
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Monter des panneaux solaires au-dessus des canaux est plus coûteux et techniquement plus complexe que d'installer des panneaux solaires conventionnels au sol sur des suiveurs, et cela peut nécessiter davantage de béton et d'acier. Les canaux plus larges peuvent également nécessiter des structures de soutien pour les panneaux dans la voie navigable, ce qui peut perturber l'écoulement de l'eau.
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Les coûts initiaux sont « nettement plus élevés... mais le projet peut en réalité être mis en œuvre très rapidement », a déclaré M. Lepley. « D'ici l'année prochaine, vous pouvez disposer d'une électricité vraiment bon marché, ce qui assure [aux districts d'irrigation] une stabilité pendant les 30 ans que durera le projet. »

Les émissions de CO2 du secteur énergétique indien baissent pour la deuxième fois en un demi-siècle

Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) du secteur énergétique indien ont baissé de 1 % en glissement annuel au premier semestre 2025 et de 0,2 % au cours des 12 derniers mois, ce qui représente la deuxième baisse seulement en près d'un demi-siècle.

En conséquence, les émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles et du ciment en Inde ont connu leur plus faible croissance au premier semestre depuis 2001, hors Covid, selon une nouvelle analyse de Carbon Brief.
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L'analyse montre également que les émissions du secteur énergétique indien pourraient atteindre leur pic avant 2030, si la capacité en énergie propre et la demande en électricité augmentent comme prévu.

L'avenir des émissions de CO2 en Inde est un indicateur clé pour le monde entier, car ce pays, le plus peuplé de la planète, a contribué à près de deux cinquièmes de l'augmentation des émissions mondiales du secteur énergétique depuis 2019.
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Le secteur de l'électricité a été le principal contributeur à ce ralentissement, puisqu'il a été responsable de 60 % de la baisse des taux de croissance des émissions, si l'on compare le premier semestre 2025 aux années 2021-2023.

La croissance de la demande de pétrole a également fortement ralenti, contribuant à hauteur de 20 % au ralentissement. Les seuls secteurs qui ont continué à augmenter leurs émissions au cours du premier semestre 2025 sont ceux de la production d'acier et de ciment.

Une autre partie du ralentissement, soit 20 %, est due à une réduction de la consommation de charbon et de gaz en dehors des secteurs de l'électricité, de l'acier et du ciment. Cela comprend la construction, des industries telles que le papier, les engrais, les produits chimiques, les fours à briques et les textiles, ainsi que la cuisine, le chauffage et l'eau chaude à usage résidentiel et commercial.

Les émissions de CO2 par habitant liées à l'énergie ont diminué dans tous les États américains entre 2005 et 2023

Les émissions de CO2 par habitant liées à la consommation d'énergie primaire ont diminué dans tous les États entre 2005 et 2023, selon les données récemment publiées dans notre système de données énergétiques des États. Les émissions totales de CO2 liées à l'énergie aux États-Unis ont diminué de 20 % au cours de cette période, tandis que la population a augmenté de 14 %, ce qui a entraîné une baisse de 30 % des émissions de CO2 par habitant.

Les émissions de CO2 ont principalement diminué dans tout le pays en raison de la baisse de la consommation de charbon dans le secteur de l'électricité. L'augmentation de la production d'électricité à partir du gaz naturel, qui émet environ deux fois moins de CO2 par unité d'énergie que le charbon, et à partir de l'énergie éolienne et solaire, qui n'émettent pas de CO2, a compensé la baisse de la production à partir du charbon.

Les énergies renouvelables ont fait de l'Espagne l'un des marchés de l'électricité les moins chers d'Europe

La croissance de l'énergie éolienne et solaire en Espagne a réduit de 75 % l'influence des générateurs fossiles coûteux sur le prix de l'électricité depuis 2019. Cette baisse du nombre d'heures pendant lesquelles le prix de l'électricité était lié au coût de l'énergie gazière a été plus rapide que dans d'autres pays dépendants du gaz, tels que l'Italie et l'Allemagne. En conséquence, le prix de gros de l'électricité en Espagne était inférieur de 32 % à la moyenne de l'UE au premier semestre 2025.

L'Espagne reste dépendante du gaz pour les services de réseau, dont les coûts ont doublé depuis la panne du 28 avril 2025. Ces services représentaient 57 % du prix de l'électricité en mai 2025, contre une moyenne de 14 % l'année précédant la panne. En conséquence, la limitation d'usage d'énergies renouvelables a triplé depuis la panne, passant de 1,8 % au cours des deux dernières années à 7,2 % entre mai et juillet 2025.

L'Espagne est en retard par rapport à ses homologues européens en matière de réseaux et de stockage par batterie. Quatrième marché européen de l'électricité, elle ne dispose que du treizième parc de stockage par batterie. Cependant, les réformes post-panne visent à remédier à cette situation.
(...)
Le gouvernement espagnol a récemment approuvé un amendement au plan de développement du réseau électrique espagnol visant à ajouter huit compensateurs synchrones au réseau continental, alors que le plan initial n'en prévoyait aucun. Le coût supplémentaire de cet investissement est estimé à 750 millions d'euros, mais il permettra de réaliser des économies annuelles de 200 millions d'euros, ce qui suggère un rapport coût-efficacité élevé. Cela devrait réduire la dépendance au gaz pour le contrôle de la tension et l'inertie.

Le parc de stockage par batterie de l'Espagne est également en pleine expansion. Il est désormais le cinquième plus important d'Europe, avec 2 600 MW annoncés et 340 MW autorisés. Une fois installés, ces équipements contribueront à limiter les restrictions liées aux énergies renouvelables et les coûts associés en stockant l'énergie excédentaire et en atténuant les contraintes du réseau.

Des raffineries californiennes ferment leurs portes tandis que la demande en essence amorce un déclin définitif

Deux grandes raffineries californiennes ont annoncé leur fermeture. À elles deux, elles représentent une part importante de l'approvisionnement en essence de l'État. (...) Avec une consommation totale d'essence en Californie estimée à environ 13,4 milliards de gallons en 2024, ces fermetures représentent environ 15 % de l'approvisionnement en essence de l'État, une réduction qui se fera immédiatement sentir sur un marché déjà très équilibré.
(...)
La consommation d'essence en Californie a atteint son pic vers le milieu de la dernière décennie. En 2015, les ventes dépassaient légèrement les 15 milliards de gallons. En 2024, ce chiffre était tombé à environ 13,4 milliards de gallons. Cela représente une baisse de 11 % en moins de dix ans. Ce changement n'a pas été irrégulier. Il a été constant, sous l'effet de moteurs à combustion interne plus efficaces, d'une adoption plus large des véhicules hybrides et de l'augmentation rapide des ventes de véhicules électriques.
(...)
Les fermetures de raffineries créent des risques d'approvisionnement, et la Californie a déjà connu des fluctuations de prix lorsque des usines ont cessé leur activité. Le retrait de centaines de milliers de barils par jour du système réduit considérablement l'approvisionnement en essence. Sur un marché déjà relativement isolé géographiquement, cela peut entraîner des pénuries à court terme et des flambées des prix jusqu'à ce que les importations ou d'autres raffineries compensent. Ces chocs d'approvisionnement peuvent être perçus comme des crises par les consommateurs, mais ils sont en réalité les symptômes d'une transition. Les perturbations ne sont pas des échecs de politique ou de planification. Elles sont les caractéristiques naturelles d'un système qui passe d'une technologie dominante à une autre. Le même schéma s'est produit dans d'autres secteurs lorsque des points de bascule ont été atteints. Des centrales à charbon ont fermé avant que les énergies renouvelables ne soient pleinement développées.Des usines de caméras argentiques ont commencé à fermer avant que la photographie numérique ne soit perfectionnée. Des usines de machines à écrire ont été abandonnées bien avant que le traitement de texte ne se généralise. Le raffinage du pétrole connaît aujourd'hui le même processus.
(...)
Il est important de reconnaître l'importance de la boucle de rétroaction. À mesure que les raffineries ferment et que l'essence devient plus chère ou moins pratique, les véhicules électriques deviennent plus attrayants. Les infrastructures de recharge se développent, les coûts de possession des véhicules électriques diminuent et les mesures politiques de soutien sont solides. Les consommateurs évaluent leurs options et la balance penche en faveur de l'électricité. À mesure que les ventes de véhicules électriques augmentent, le marché de l'essence se contracte davantage et les arguments en faveur du maintien des raffineries s'affaiblissent. Les stations-service commencent à fermer, les ateliers d'entretien perdent des clients pour les vidanges et les réparations d'échappement, et les fournisseurs de pièces détachées voient leur demande diminuer. Les compagnies d'assurance augmentent les primes des véhicules à moteur à combustion interne plus anciens, car les risques augmentent et les pièces deviennent plus difficiles à trouver. Chaque étape renforce l'érosion de l'écosystème de la combustion interne.
(...)
Il est essentiel de bien interpréter les signaux. Ce qui se passe actuellement en Californie se produira dans d'autres régions à mesure que la pénétration des véhicules électriques s'intensifiera. L'État montre simplement au reste du monde à quoi ressemblera l'avenir du raffinage de l'essence et du diesel une fois que les points de bascule de l'électrification auront été franchis.

https://cleantechnica.com/2025/09/14/ca ... t-decline/

Les puissantes batteries au lithium des véhicules électriques hors d'usage sont désormais très prisées lors des ventes aux enchères des carcasses automobiles

Dans les ventes aux enchères de véhicules accidentés à travers l'Australie, un nouveau type d'acheteurs fait son apparition, et ceux-ci s'intéressent à une seule chose : les batteries haute puissance des véhicules électriques.

La demande de batteries d'occasion pour véhicules électriques est en forte hausse, les acheteurs les réutilisant à des fins diverses, allant des unités de stockage solaire aux systèmes énergétiques hors réseau pouvant remplacer les générateurs diesel.
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Brendon Green, directeur général des solutions automobiles chez Pickles, affirme que la maison de vente aux enchères vend environ 100 véhicules électriques récupérés chaque mois et que l'intérêt pour ces derniers est en forte hausse.
« Nous n'en sommes qu'au tout début, mais la demande est clairement forte », explique M. Green.
« Nous avons maintenant ce nouveau phénomène que sont les start-ups spécialisées dans les batteries de seconde vie. Ce secteur n'existait pas il y a encore 18 mois. »
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L'attrait des batteries de véhicules électriques est évident, étant donné qu'elles sont environ cinq fois plus puissantes qu'une unité de stockage d'énergie domestique classique.

Andrew Chadwick, spécialiste de la réparation des batteries au lithium, affirme que même les batteries de véhicules électriques vieillissantes ont encore une longue durée de vie pour d'autres usages.
« Les exigences en matière de rendement d'une batterie solaire sont bien inférieures à celles d'un véhicule électrique », explique M. Chadwick, de Second Life Battery Sales.
« Même si elles ne sont plus adaptées à un véhicule électrique, avec quelques ajustements, elles sont parfaites pour un système solaire. »
(...)
Vous pourriez même rassembler une remorque remplie de batteries de véhicules électriques d'occasion et alimenter tout un festival de musique.

Un événement musical prévu en juin sur la Sunshine Coast, dans le Queensland, a été reporté en raison des craintes du conseil municipal que sa consommation d'électricité ne perturbe les commerces voisins. Le festival punk et indie-alternatif a finalement eu lieu début septembre, alimenté par des batteries de véhicules électriques réutilisées.

« Nos remorques ont alimenté l'ensemble de l'événement pendant toute la journée, y compris les haut-parleurs, les food trucks, tout, et il restait encore beaucoup d'énergie », explique John Myler, cofondateur de MyNu Energy.

Une récolte d'algues concluante par North Sea Farmers pour une exploitation située dans un parc éolien offshore

L'exploitation est située parmi les éoliennes au large de Scheveningen, aux Pays-Bas. Elle a été créée par North Sea Farmers grâce à un financement de 2 millions d'euros provenant du Right Now Climate Fund d'Amazon.

La récolte fournit aux chercheurs des données sur la manière dont les exploitations algicoles peuvent éliminer le carbone de l'atmosphère. Elle permet également d'étudier leur rôle dans la résilience climatique et leur potentiel de développement à l'échelle mondiale. L'emplacement de la ferme entre les éoliennes offshore est une première mondiale pour la culture commerciale d'algues.

Eva Faict, directrice d'Amazon Pays-Bas et Belgique, a déclaré que cette récolte marque une étape importante. Elle a souligné que la culture entre les éoliennes offshore est un concept commercial viable. L'emplacement de la ferme garantit un espace à l'écart du trafic maritime.
(...)
Eef Brouwers, directeur général de North Sea Farmers, a mis l'accent sur la recherche en cours. Il a déclaré que le projet vise à démontrer les avantages à long terme pour la biodiversité et l'atténuation du changement climatique. Le projet prouve également que la production d'algues est réalisable dans le cadre des infrastructures offshore existantes.

La ferme s'étend sur cinq hectares au sein du parc éolien Hollandse Kust Zuid. La récolte implique qu'un navire navigue prudemment entre les éoliennes pour collecter les algues à partir de filets ancrés au fond de la mer.

Les nations ont considérablement sabré leur financement des énergies fossiles

Le financement public international des énergies fossiles par les 40 signataires du Partenariat pour la transition vers une énergie propre (Clean Energy Transition Partnership - CETP) a chuté de 78 % (11,3 à 16,3 milliards de dollars par an) en 2024 par rapport aux niveaux de 2019-2021, avant la formation de l'alliance. Cela montre à quel point une action internationale coordonnée en faveur du climat peut donner des résultats rapides.

Si l'on exclut le soutien des États-Unis, qui ont quitté le CETP en février 2025, la baisse est encore plus prononcée : jusqu'à 81 % de réduction des financements publics internationaux consacrés aux énergies fossiles.

Ces conclusions sont présentées dans une nouvelle étude intitulée « Holding Course, Missing Speed: Protecting Progress on Ending Fossil Fuel Finance and Unlocking Clean Energy Support » (Maintenir le cap, manquer de vitesse : protéger les progrès réalisés pour mettre fin au financement des énergies fossiles et débloquer le soutien aux énergies propres), publiée aujourd'hui par l'Institut international du développement durable, Oil Change International (OCI) et Friends of the Earth U.S.

Elle évalue les progrès réalisés par les signataires du CETP, deux ans après la date limite fixée pour respecter leur engagement de mettre fin au financement public international des énergies fossiles.

« La baisse spectaculaire du financement des énergies fossiles parmi les membres du CETP montre que l'action collective fonctionne. Les pays qui s'engagent dans des initiatives pionnières comme celle-ci peuvent obtenir rapidement des résultats concrets. » - Natalie Jones, conseillère politique principale, IISD

Les énergies renouvelables dépassent le charbon en tant que première source d'électricité mondiale

Les énergies renouvelables ont dépassé le charbon en tant que première source d'électricité mondiale au cours du premier semestre de cette année, une première historique selon les nouvelles données du groupe de réflexion mondial sur l'énergie Ember.

La demande en électricité augmente partout dans le monde, mais la croissance des énergies solaire et éolienne a été si forte qu'elle a permis de répondre à 100 % de la demande supplémentaire en électricité, contribuant même à une légère baisse de la consommation de charbon et de gaz.

Cependant, Ember affirme que les gros titres masquent une situation mondiale contrastée.

Les pays en développement, en particulier la Chine, ont mené la charge en matière d'énergies propres, mais les nations plus riches, notamment les États-Unis et l'Union européenne, ont davantage recouru aux combustibles fossiles, responsables du réchauffement climatique, pour produire de l'électricité.
(...)
Le charbon, l'un des principaux contributeurs au réchauffement climatique, était toujours la plus grande source individuelle de production d'énergie dans le monde en 2024, une position qu'il occupe depuis plus de 50 ans, selon l'AIE.

Même si la Chine continue d'augmenter son parc de centrales à charbon, elle reste également en tête en matière de croissance des énergies propres, ajoutant plus de capacités solaires et éoliennes que le reste du monde réuni. Cela a permis à la croissance de la production d'énergie renouvelable en Chine de dépasser la demande croissante en électricité et a contribué à réduire de 2 % sa production d'énergie fossile.

L'Inde a connu une croissance plus lente de la demande en électricité et a également ajouté d'importantes capacités solaires et éoliennes, ce qui lui a également permis de réduire sa consommation de charbon et de gaz.

En revanche, les pays développés comme les États-Unis et l'Union européenne ont connu une tendance inverse.
(...)
Malgré ces différences régionales, Ember qualifie ce moment de « tournant décisif ».

Malgorzata Wiatros-Motyka, analyste senior chez Ember, a déclaré qu'il « marque le début d'un changement où l'énergie propre suit le rythme de la croissance de la demande ».

Les données du gouvernement américain contredisent les affirmations de Trump concernant les prix de l'énergie éolienne et solaire

« L'ajout d'éoliennes et de panneaux solaires au réseau a un effet garanti : il rend l'électricité plus chère », a déclaré Wright, ancien PDG d'une entreprise pétrolière, aux journalistes le mois dernier à Washington.

Mais les données fédérales sur l'énergie contredisent ces arguments.

« Je pense vraiment que les données disent à peu près le contraire » des affirmations de Wright, a déclaré Joshua Rhodes, expert en réseaux électriques à l'université du Texas à Austin, dont les recherches ont montré que les énergies renouvelables ont fait baisser les prix de l'électricité pour les consommateurs au Texas, un État où l'éolien et le solaire produisent plus de 30 % de l'énergie totale.
(...)
Les données de l'EIA montrent que les États qui ont été les plus rapides à ajouter l'énergie éolienne et solaire au réseau ont vu leurs prix de l'électricité baisser.

Les États qui ont connu la plus forte croissance dans le domaine de l'énergie éolienne et solaire depuis juin 2021 ont tendance à avoir des prix de l'électricité plus bas. Parmi les 32 États où la production d'énergie éolienne et solaire a augmenté d'au moins 50 %, 23 ont soutenu Trump l'année dernière et 18 sont dirigés par des gouverneurs républicains.

Et les États qui prennent les mesures les plus vigoureuses pour ajouter de l'énergie verte à leurs réseaux électriques ne sont pas les plus touchés par la hausse des factures d'électricité, comme le montre l'analyse de POLITICO. Sur les 22 États qui ont connu une augmentation supérieure à la moyenne de leur production d'énergie éolienne et solaire au cours des quatre dernières années, 12 ont enregistré des hausses de prix de l'électricité inférieures à la moyenne nationale.

L'UE investit dans l'avenir de l'énergie propre en Afrique

L'Union européenne s'est engagée à verser 545 millions d'euros (636 millions de dollars) pour des projets axés sur la modernisation des réseaux électriques, l'amélioration de l'accès aux énergies renouvelables et le soutien à des projets d'énergie propre dans neuf pays africains.

« Les choix que fait l'Afrique aujourd'hui façonnent l'avenir du monde entier », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors de l'annonce du financement au Global Citizen Festival, qui s'est tenu parallèlement à l'Assemblée générale des Nations unies, le 27 septembre à New York. « La transition vers une énergie propre sur le continent créera des emplois, favorisera la stabilité et la croissance, et permettra d'atteindre nos objectifs climatiques mondiaux. »

Une partie du financement est déjà engagée dans le cadre du plan Global Gateway de l'UE, qui dispose d'un budget de 300 milliards d'euros (350 milliards de dollars) pour financer des projets d'infrastructure dans le monde entier.

Dr Hiatus a écrit : ↑jeu. oct. 09, 2025 6:59 pm Les pays en développement, en particulier la Chine, ont mené la charge en matière d'énergies propres, mais les nations plus riches, notamment les États-Unis et l'Union européenne, ont davantage recouru aux combustibles fossiles, responsables du réchauffement climatique, pour produire de l'électricité.

Dr Hiatus a écrit : ↑jeu. oct. 09, 2025 6:59 pm L'UE investit dans l'avenir de l'énergie propre en Afrique

 

https://news.mongabay.com/short-article ... an-energy/

J'ai l'impression qu'à cette échelle, des centaines de millions c'est peu. Mais faut faire feu de tout bois.

A cela s’ajoutent des interventions liées à tout un tas de phénomènes météorologiques extrêmes. Outre les incendies, nous devons combattre tous les effets du dérèglement climatique : la canicule, les inondations…

Qu’est-ce qui a changé ?

Prenez les périodes de canicule : elles sont de plus en plus récurrentes et de plus en plus intenses. Cet été, les deux vagues de chaleur, fin juin et en août, ont été une grande source de stress pour la population. On se doit d’être encore plus présents sur ces périodes pour porter secours.

Les canicules, exacerbées par le réchauffement climatique, entraînent un dessèchement rapide des végétaux. Résultat, les départs de feux sont de plus en plus vifs et on doit y répondre de plus en plus vite. Pour les éteindre, il faut de l’eau, sauf que cette précieuse ressource se raréfie l’été.

Dans le sud de la France, les épisodes cévenols, ces gros orages habituels de la fin août à début novembre, se forment désormais même en février. Ils sont eux aussi plus intenses et récurrents, avec des pluies diluviennes et un vent ultra-violent. Et, toute l’année, on intervient sur des mini-tornades, c’est du jamais-vu.

[...]

Face à tout cela, nous devons clairement nous adapter. Pour les feux de forêt, plusieurs départements stockent de l’eau, et des conventions ont été passées avec des viticulteurs pour en stocker l’hiver dans leurs cuves vides afin de la réutiliser en été. Cela évite de devoir vider les châteaux d’eau et de couper les robinets car sur les gros feux, ça peut partir très vite.

Pour être plus réactifs et mieux lutter contre les départs d’incendie, on dispose désormais de caméras de surveillance dans les massifs forestiers.

[...]

on a fait évoluer la formation des sapeurs-pompiers pour faire face à tous ces nouveaux risques. Il y a encore quelques années, tous n’étaient pas familiers du sauvetage en eaux vives – c’était une affaire de spécialiste. Aujourd’hui dans le Sud, ils sont formés pour faire face aux pluies torrentielles en milieu urbain. Les médias n’en ont pas parlé, mais dans l’Hérault, il y a une vingtaine de jours, un fort orage est survenu à 3 heures du matin, en pleine forêt, donc sans faire de victime, mais avec une virulence proche de celles des inondations de Valence, en Espagne ! Ces pluies diluviennes toucheront un jour des zones habitées, en plein jour. Le plus grand risque, c’est qu’un tel épisode survienne en ville à 17 heures, à l’heure de la sortie de l’école. C’est ce que l’on doit anticiper.

[...]

Il nous faut des camions, des formations et du matériel supplémentaire

the cost of solar has dropped 90 percent since 2015. The price of wind power has dropped 70 percent. And rapid advancements in battery storage capabilities have eased concerns that these power sources are too fickle and dependent on the right weather to power a modern economy.

More than half the cars sold in China are electric, after government support helped automakers there develop reliable vehicles selling for as little as $9,000.

The Trump administration appears to be betting that by squeezing the market for clean energy domestically and pressuring other nations to jettison their own targets for decarbonizing power grids, it can rebalance the global energy economy toward fossil fuels, a sector the U.S. dominates and is aiming to rapidly expand.

Experts and analysts say America risks a loss of geopolitical clout and economic opportunity by opposing technologies that it once helped innovate.
 China, with a lock on solar panel and electric vehicle production, has already positioned itself as a kingmaker for any country seeking clean energy. Experts point to the surge in solar imports across the developing world as one sign that countries will favor China’s pitch over America’s.

The U.S. is heading toward a $152 billion trade deficit in clean energy manufacturing by 2035, according to IEA data. China, meanwhile, is on track to earn more from exporting clean energy technologies by that time than all of the oil revenue generated by the gulf states combined last year.

“You might pay lip service to Trump, but meantime you’ll be working night and day to get cheaper energy. This is a battle [clean technology] is going to win.”

“You can keep your disbelief in global warming all you like,” he said, “but don’t deny your people the advantages of the lowest-cost energy on earth.”

Avec le dérèglement climatique, on constate déjà une augmentation de 20 % des précipitations extrêmes depuis 1950 en Ile-de-France. Donc, malgré les ouvrages de protection construits depuis 1910, une crue de plus de 9 mètres est possible. Cela correspond à environ 2 mètres d’eau dans certaines rues du XIIe ou du XVe arrondissement.
[...]
D’une part, il y a le problème du ruissellement. Lors de fortes pluies, ces écoulements temporaires sur tous types de pentes peuvent emporter soudainement les véhicules, comme à Valence (Espagne) en octobre 2024. L’artificialisation des sols et l’accroissement des précipitations intenses aggravent ce phénomène. Même lors des dernières inondations fluviales de 2016 et 2018 en Ile-de-France, ce sont en fait les ruissellements, en dehors des zones inondables cartographiées, qui ont été à l’origine de plus de la moitié des dommages. Le deuxième problème, ce sont paradoxalement les ouvrages de protection. Même si la crue est lente dans les fleuves, lorsque le niveau des digues ou des murs de protection est dépassé, l’inondation peut devenir très rapide.
[...]
Il faut donc repenser nos villes pour les préparer à l’enchaînement d’un épisode caniculaire puis d’une inondation. Végétaliser davantage peut, par exemple, aider.
[...]
Depuis 1982, plus de 90 % des communes d’Ile-de-France ont subi des inondations, tous types confondus. D’abord, presque tout le territoire est exposé au ruissellement. Ensuite, en raison des remontées de nappes phréatiques et du refoulement des égouts, en cas de crue, même des quartiers éloignés des cours d’eau peuvent être inondés. Enfin et surtout, en plus du million de Franciliens qui habitent en zone inondable par débordement, près de deux autres millions habitent dans des zones dites « de fragilité des réseaux » : même si leur rue ou leur sous-sol ne sont pas directement inondés, ces territoires connaîtront des coupures d’électricité, d’eau potable, d’assainissement, de télécommunications, de réseaux de transport de plusieurs jours ou plusieurs semaines.
[...]
Les banlieues restent moins protégées que le centre de Paris. [...] Et plus d’un demi-million de logements ont été construits en zone inondable, surtout du logement collectif.
[...]
En France, les inondations menacent directement plus de 26 000 communes et jusqu’à 17 millions d’habitants, et presque tout le territoire est exposé au ruissellement.

Il permet de prévenir instantanément toute personne possédant un téléphone de sa présence dans une zone de danger, en envoyant une notification sonore − qui s’active même si l’appareil est en mode silencieux.

L'énergie solaire désignée comme la source d'énergie la moins chère au monde

Une nouvelle étude de l'université du Surrey a désigné l'énergie solaire comme la source d'énergie la moins chère, devançant les autres énergies renouvelables telles que l'éolien, ainsi que le charbon et le gaz.

Les chercheurs ont découvert que, dans les pays les plus ensoleillés, l'énergie solaire ne coûte que 0,023 € pour produire une unité d'énergie.

Même au Royaume-Uni, situé à 50 degrés au nord de l'équateur et réputé pour son climat maussade, l'énergie solaire s'est imposée comme l'option la moins chère pour la « production d'énergie à grande échelle ».

En raison de la baisse de 89 % du prix des batteries lithium-ion depuis 2010, l'étude a également révélé que la fabrication de systèmes solaires avec stockage est désormais aussi rentable que les centrales à gaz.

« Ces installations hybrides, qui combinent des panneaux solaires et des batteries, sont désormais courantes dans de nombreuses régions et permettent de stocker l'énergie solaire et de la restituer en cas de besoin, ce qui en fait une source d'énergie plus fiable et plus facile à distribuer, contribuant ainsi à équilibrer la demande du réseau », explique l'étude.

Rob Stait, de la société Alight, l'un des principaux développeurs solaires européens, attribue l'essor de l'énergie solaire à son faible coût, à sa facilité d'installation et à sa rapidité de mise à l'échelle.

« Une ferme solaire peut être développée en un an, contre au moins cinq ans pour l'éolien et au moins dix ans pour le nucléaire », explique-t-il à Euronews Green.

M. Stait ajoute que l'énergie solaire offre une opportunité unique de « réduire considérablement la dépendance de l'Europe au pétrole et au gaz », qui reste volatile en raison de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Une entreprise propose d'acheter le charbon à moins d'un centime la tonne lors de la plus grande vente de charbon aux U.S depuis un décennie

Une entreprise appartenant à la tribu Navajo a proposé lundi 186 000 dollars pour l'exploitation de 167 millions de tonnes de charbon sur des terres fédérales dans le sud-est du Montana, lors de la plus grande vente de charbon aux États-Unis depuis plus de dix ans.

L'offre de la Navajo Transitional Energy Co. (NTEC) équivaut à un dixième de centime par tonne, soulignant la baisse de valeur du charbon alors même que le président Donald Trump encourage l'exploitation de ce combustible très polluant.

Les autorités fédérales n'ont pas immédiatement indiqué si elles accepteraient l'offre. Il s'agissait de la seule offre reçue. Deux représentants de NTEC ont assisté à la vente au bureau local du Bureau of Land Management à Billings, dans le Montana. Ils ont refusé de faire des commentaires à l'issue de la vente.

Pourquoi l'Australie se prend à rêver d'un 100% renouvelable dans 10 ans

« Il ne s'agit pas d'une approche de fanatique du climat », a déclaré Daniel Westerman, PDG de l'AEMO, à Canary Media. « Nos anciennes centrales à charbon tombent en panne ; elles sont mises hors service », a-t-il déclaré. « Elles sont remplacées par l'énergie la moins coûteuse, à savoir l'énergie renouvelable, soutenue par le stockage et connectée au réseau. Nous disposerons d'un peu de gaz pour les périodes creuses de l'hiver. C'est exactement ce qui se passe. »

Les efforts de l'Australie pourraient servir de démonstration de faisabilité pour montrer comment un pays doté d'une économie moderne et dynamique peut rapidement passer d'une électricité produite à partir de combustibles fossiles (principalement du charbon et un peu de gaz) à une électricité produite à partir d'éolien, de solaire, de stockage et d'autres sources renouvelables comme l'hydroélectricité.

« Il n'y a rien d'impossible dans un approvisionnement 100 % renouvelable », a déclaré Jesse Jenkins, professeur à l'université de Princeton qui a étudié les voies vers la neutralité carbone pour les États-Unis. « L'Australie a plus de chances d'y parvenir que presque n'importe quel autre pays. »

Jusqu'à présent, les énergies renouvelables ont atteint environ 35 % de la production annuelle d'électricité, tandis que le charbon reste en tête avec 46 %, selon l'Agence internationale de l'énergie.

Comme cette transition est principalement motivée par les forces du marché plutôt que par des exigences législatives ou réglementaires, M. Westerman ne peut pas dire avec certitude quand l'Australie atteindra la barre des 100 %. Il s'attend toutefois à ce que 90 % de la production de charbon en Australie disparaisse d'ici 2035, et que le reste puisse être abandonné plus tard dans la décennie.

U.S : les trajets longs en voiture électrique sont passés d' impossibles à facile

Selon les données du gouvernement fédéral américain, le nombre de stations de recharge rapide pour véhicules électriques aux États-Unis est passé d'environ 1 000 il y a dix ans à 12 000 aujourd'hui. Et malgré l'hostilité de l'administration Trump envers les véhicules électriques et ses tentatives de mettre fin au financement fédéral des chargeurs publics, de nouvelles stations continuent d'être installées, environ 2 000 jusqu'à présent cette année.

L'effet cumulatif de cet essor signifie qu'une grande partie du pays est désormais à portée d'un chargeur rapide, même si certaines régions rurales et certaines routes secondaires sont à la traîne.
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The Upshot a utilisé les données du ministère de l'Énergie sur l'emplacement des bornes de recharge pour analyser plus de 1 000 trajets d'une journée reliant les grandes villes américaines. Il y a dix ans, à l'exception d'une poignée d'entre elles, toutes ces routes présentaient des écarts de plus de 160 km entre les bornes de recharge rapide. Dans de nombreux cas, ces déserts de recharge s'étendaient sur plus de 320 km, rendant de nombreuses routes pratiquement impraticables pour les véhicules électriques.

En 2025, la situation s'est inversée. La grande majorité de ces itinéraires disposent désormais d'une borne de recharge rapide au moins tous les 160 km; la plupart en ont beaucoup plus.

Les ventes de véhicules électriques bondissent dans l'UE

La part de marché des voitures électriques à batterie est passée à 15,8 %, contre 12,6 % un an plus tôt. Les ventes de véhicules hybrides électriques ont augmenté de 16,4 % entre janvier et août 2025.

Le nombre de nouvelles immatriculations de voitures à essence et diesel a chuté respectivement de 19,7 % et 25,7 % au cours des huit premiers mois de l'année.

Les supercondensateurs au ciment pourraient transformer le béton qui nous entoure en immenses systèmes de stockage d'énergie

Fabriqué à partir d'un mélange de ciment, d'eau, de noir de carbone ultrafin (avec des particules nanométriques) et d'électrolytes, le béton conducteur d'électrons (ec3, prononcé « e-c-cubed ») crée un « nanoréseau » conducteur à l'intérieur du béton qui pourrait permettre à des structures quotidiennes telles que les murs, les trottoirs et les ponts de stocker et de libérer de l'énergie électrique. En d'autres termes, le béton qui nous entoure pourrait un jour servir de « batterie » géante.

Comme le rapportent des chercheurs du MIT dans un nouvel article publié dans PNAS, l'optimisation des électrolytes et des processus de fabrication a permis d'augmenter d'un ordre de grandeur la capacité de stockage d'énergie des derniers supercondensateurs ec3. En 2023, le stockage d'une quantité d'énergie suffisante pour répondre aux besoins quotidiens d'un foyer moyen aurait nécessité environ 45 mètres cubes d'ec3, soit à peu près la quantité de béton utilisée dans un sous-sol classique. Aujourd'hui, grâce à l'amélioration de l'électrolyte, cette même tâche peut être réalisée avec environ 5 mètres cubes, soit le volume d'un mur de sous-sol standard.

La turbine éolienne volante la plus puissante au monde lancée dans l'ouest de la Chine

Entre le 19 et le 21 septembre, le S1500, semblable à un dirigeable, de la taille d'un terrain de basket et aussi haut qu'un immeuble de 13 étages, est devenu la première turbine de ce type à produire un mégawatt d'électricité lors d'un vol d'essai dans le désert de la région occidentale du Xinjiang, en Chine.
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Contrairement aux éoliennes qui s'élèvent du sol comme des moulins à vent géants, les éoliennes aériennes flottent sur des coques remplies d'hélium qui soulèvent les générateurs dans le ciel, fournissant de l'électricité via des câbles très résistants.
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En exploitant des vents plus forts et plus réguliers à des milliers de mètres au-dessus de la surface, elles évitent le recours à d'énormes tours en acier, ce qui réduit la consommation de matériaux d'environ 40 % et les coûts d'électricité de 30 %, selon l'entreprise.

Elles peuvent également être déplacées rapidement, ce qui les rend adaptées aux environnements éloignés ou difficiles tels que les déserts, les îles, les sites miniers et les zones sinistrées. En cas d'urgence, le système peut être déployé en quelques heures pour rétablir l'alimentation électrique, servant ainsi de gigantesque « batterie externe » volante pour les communautés coupées du réseau.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour garantir un fonctionnement sûr dans des conditions météorologiques extrêmes, telles que les typhons et les orages, et pour réduire suffisamment les coûts afin de rivaliser avec les sources d'énergie conventionnelles comme le charbon.

L'équipe travaille actuellement sur la prochaine génération de systèmes aériens, dans le but de réduire les coûts à moins de 0,1 yuan (0,01 dollar américain) par kilowattheure, un objectif qui nécessiterait des avancées dans le domaine de la science des matériaux et une optimisation supplémentaire des processus de fabrication, selon le rapport.

Un paysan indien triple ses revenus par la culture agrivoltaïque

Sun Master a proposé d'installer des panneaux solaires au-dessus de certains champs de M. Dagar, à une hauteur suffisante pour qu'il puisse continuer à cultiver en dessous.

Dans le cadre de cet accord d'une durée de 25 ans, M. Dagar recevrait des paiements annuels et Sun Master conserverait les revenus générés par l'électricité produite.

« Lorsque l'entreprise solaire nous a contactés pour la première fois, beaucoup d'entre nous craignaient de perdre nos terres. Cela semblait trop beau pour être vrai, voire même être une arnaque », explique M. Dagar.

« Mais aujourd'hui, je pense que c'était la meilleure décision que j'ai prise. Mes revenus ont triplé et je dors paisiblement sans me soucier du climat ou des mauvaises récoltes », ajoute-t-il.

Sun Master lui verse environ 1 200 dollars (900 livres sterling) par acre et par an, plus 170 dollars par mois pour l'exploitation et l'entretien des panneaux solaires.

« Même le curcuma que je cultive sur la même terre m'appartient et je peux le vendre. Comment pourrais-je me plaindre ? »
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« En Inde, où plus de 55 % de la population dépend de l'agriculture et où les terres cultivables sont soumises à une pression croissante, l'agrivoltaïque offre un modèle transformateur », explique Subrahmanyam Pulipaka, PDG de NSEFI.

« Elle réduit les besoins en irrigation, protège les cultures du stress thermique et stabilise les revenus en diversifiant les sources de revenus des agriculteurs. Pour les régions pluviales et vulnérables au climat, l'agrivoltaïque peut jouer un rôle essentiel dans l'adaptation au climat, en rendant l'agriculture plus résistante aux conditions météorologiques imprévisibles », ajoute-t-il.

Une nouvelle étude révèle que des parcs solaires bien gérés pourraient contribuer à stimuler la population de bourdons en déclin au Royaume-Uni

Les chercheurs ont examiné 1 042 parcs solaires en activité en Grande-Bretagne, créant un modèle haute résolution pour simuler le butinage et la dynamique des populations de bourdons. Cela leur a permis de prédire la densité des bourdons dans et autour des parcs solaires britanniques, tout en tenant compte des effets de différents scénarios futurs, tels que le changement du contexte et de la configuration de l'habitat.

« Le modèle prédit la manière dont les abeilles utilisent ces paysages en fonction des ressources disponibles pour se nourrir et nicher », explique le Dr Hollie Blaydes, chercheuse associée senior à l'université de Lancaster et première auteure de l'étude. « Cet aspect du travail était particulièrement novateur, car il est rare que des modélisations de ce type soient réalisées avec un tel niveau de détail. »

La modélisation suggère que le nombre de bourdons dans les parcs solaires pourrait plus que doubler si ceux-ci étaient gérés dans le respect de la biodiversité. Les fleurs sauvages présentes dans les fermes constituent une riche source de nourriture, en particulier par rapport au gazon.

Les énergies renouvelables ont permis à plus de 100 pays de réduire leurs importations de combustibles fossiles

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) indique que des pays tels que le Royaume-Uni, l'Allemagne et le Chili ont réduit leurs besoins en importations de charbon et de gaz d'environ un tiers depuis 2010, principalement grâce au développement de l'énergie éolienne et solaire.

Le Danemark a réduit de près de moitié sa dépendance vis-à-vis des importations de combustibles fossiles au cours de la même période.

Le développement des énergies renouvelables a permis à ces pays d'éviter collectivement d'importer 700 millions de tonnes de charbon et 400 milliards de mètres cubes de gaz en 2023, soit environ 10 % de la consommation mondiale.

Ce faisant, les pays importateurs de combustibles ont économisé plus de 1 300 milliards de dollars entre 2010 et 2023, qui auraient autrement été dépensés pour acheter des combustibles fossiles à l'étranger.
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Le rapport « Renewables 2025 » de l'AIE quantifie les avantages du déploiement des énergies renouvelables pour les systèmes électriques des pays importateurs de combustibles fossiles.

Il compare les tendances récentes en matière d'expansion des énergies renouvelables à un scénario alternatif « à faible source d'énergie renouvelable », dans lequel cette croissance n'a pas eu lieu.
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Au total, l'AIE a identifié 107 pays qui ont réduit leur dépendance vis-à-vis des importations de combustibles fossiles pour la production d'électricité, dans une certaine mesure grâce au déploiement d'énergies renouvelables autres que l'hydroélectricité.

Parmi ceux-ci, 38 ont réduit leur dépendance vis-à-vis de l'électricité produite à partir de charbon et de gaz importés de plus de 10% et huit ont vu cette part baisser de plus de 30%.
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L'AIE souligne que les énergies renouvelables « renforcent intrinsèquement la sécurité de l'approvisionnement énergétique », car elles permettent de produire de l'électricité au niveau national, tout en « améliorant [...] la résilience économique » des pays importateurs de combustibles fossiles.

Cela est particulièrement vrai pour les pays dont les ressources énergétiques nationales sont faibles ou en déclin.

Rapport de l'Agence Internationale de l’Énergie sur le déploiement des renouvelables : ça accélère

Le rapport de cette année montre que le rythme du déploiement mondial des énergies renouvelables continue de s'accélérer, avec 582 GW de capacité supplémentaire installée en 2024. Bien que cette augmentation de 15,1 % reste inférieure au taux nécessaire pour atteindre l'objectif de triplement, elle marque un nouveau record mondial de déploiement pour la troisième année consécutive.

À ce rythme, le déficit de capacité prévu tombe à 0,9 TW d'ici 2030, contre 1,49 TW l'année dernière, ce qui donne l'espoir tant attendu que l'objectif de triplement puisse encore être atteint.

Le scénario 1,5 °C de l'IRENA, issu de son travail sur les perspectives mondiales de transition énergétique, montre que les ajouts de capacité photovoltaïque solaire sont en bonne voie pour atteindre, voire dépasser, la capacité requise d'ici 2030. Néanmoins, le déploiement d'autres technologies continue d'accuser du retard.

L'Inde installe un record de 29,5 GW d'énergie solaire au cours des neuf premiers mois de 2025

L'énergie solaire produite par centrales a représenté environ 22,5 GW du total, soit une augmentation de 70,3 % par rapport à la même période en 2024. Environ la moitié de cette capacité, soit 11,1 GW, a été mise en service au cours du seul troisième trimestre.

Les installations solaires sur les toits ont atteint 5,8 GW au cours de cette période, soit une hausse de 81,6 % par rapport à l'année précédente, dont 46 % ont été réalisées au troisième trimestre. Le segment de l'énergie solaire hors réseau et distribuée a ajouté 1,17 GW, soit une augmentation annuelle de 12,7 %.

Les énergies renouvelables sont en plein essor malgré les efforts de Trump pour les freiner

En effet, les entreprises se précipitent pour installer des panneaux solaires, des éoliennes et des batteries de la taille de conteneurs maritimes avant que les crédits d'impôt fédéraux n'expirent ou ne deviennent plus difficiles à obtenir.

Le pipeline est si important que les analystes s'attendent largement à ce que les États-Unis ajoutent des quantités record — ou quasi record — d'énergies renouvelables et de batteries d'ici 2027. BloombergNEF, un cabinet d'études, a récemment revu à la hausse de plus de 10 % ses prévisions concernant la quantité d'énergie éolienne, solaire et de batteries que le pays ajouterait l'année prochaine.
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Les projets éoliens et solaires doivent être en cours de construction d'ici juillet pour pouvoir bénéficier des crédits d'impôt fédéraux que le Congrès a voté cet été de supprimer, plusieurs années plus tôt que ce qui était précédemment requis. (Les installations de batteries ont plus de temps pour démarrer.)

Pour respecter cette échéance, de nombreux promoteurs ont commandé des transformateurs électriques sur mesure (des appareils utilisés pour augmenter ou diminuer la tension), des panneaux solaires et d'autres équipements bien plus tôt qu'ils ne l'auraient fait normalement. Passer de telles commandes est un moyen de démontrer à l'Internal Revenue Service (IRS) qu'un projet est en cours.

Seules les entreprises relativement importantes peuvent se permettre de dépenser d'aussi grosses sommes à l'avance, et les analystes s'attendent à ce qu'elles commencent à acheter des projets plus modestes dont les promoteurs sont à court de liquidités.
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« Cette ruée est bien réelle », a récemment déclaré Jennifer Granholm, secrétaire à l'Énergie du président Joseph R. Biden Jr., à des journalistes à New York. « Vous constaterez une hausse au cours des deux prochaines années, puis une baisse par la suite, à moins que quelque chose ne change. »
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Cette année, les énergies renouvelables et les batteries représenteront environ 93 % de la capacité ajoutée aux réseaux américains, selon l'Agence fédérale d'information sur l'énergie.

« Nous n'avons jamais vu une telle demande », a déclaré Sandhya Ganapathy, directrice générale d'EDP Renewables North America, l'un des principaux développeurs énergétiques.

Les patrons du secteur américain du schiste dénoncent un secteur « en panne » alors même que Trump veut plus de pétrole

Certains experts prédisent que le marché mondial du pétrole se dirige vers une surabondance, alors que les membres de l'OPEP+ continuent d'augmenter leur production et que Trump encourage une production américaine massive, soutenant ainsi sa quête de « domination énergétique ». En conséquence, les prix du pétrole n'ont cessé de baisser. Le West Texas Intermediate, la référence américaine en matière de pétrole brut, a baissé de près de 10 % en 2025 et s'échangeait mercredi à moins de 65 dollars le baril.

« Nous sommes entrés dans le crépuscule du schiste », a déclaré un dirigeant cité dans le rapport de la Fed de Dallas. « Les États-Unis ne sont pas à court de pétrole, mais ils sont certainement à court de pétrole à 60 dollars le baril. »
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Les dirigeants ont cité tariffs sur l'acier imposés par Trump et les changements brusques de politique énergétique de son administration comme des facteurs qui ont porté un coup dur à un secteur qu'il s'était engagé à aider. Ils ont également revu à la baisse leurs prévisions concernant les prix du pétrole.

Le WTI devrait clôturer l'année 2025 à 63 dollars le baril, selon la réponse moyenne des dirigeants de 136 entreprises pétrolières et gazières du sud-ouest des États-Unis. Cela représente une baisse de 7,4 % par rapport à leurs prévisions d'il y a plus de deux mois.

La dernière grande centrale à charbon de Californie va fermer ses portes

L'un des moments les plus importants dans la lutte de la Californie contre le changement climatique aura lieu le mois prochain. L'État cessera d'être alimenté en électricité par la centrale Intermountain Power Plant, située dans le centre de l'Utah, ce qui signifie que notre dépendance au charbon comme source d'énergie sera pratiquement terminée.
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En 2007 encore, près de la moitié de l'électricité produite aux États-Unis provenait de centrales à charbon. En 2023, ce chiffre était tombé à seulement 16,2 %. La Californie a opéré un changement encore plus radical, ne tirant plus que 2,2 % de son électricité du charbon en 2024, provenant presque exclusivement de la centrale Intermountain.

Les exploitants prévoient de mettre fin à cette dernière production d'ions le mois prochain. Grâce à l'amélioration des technologies de stockage de l'électricité, cette transition s'est faite sans les pénuries d'électricité qui ont frappé l'État jusqu'en 2020.

Le département de l'eau et de l'électricité de Los Angeles a joué un rôle clé dans cette transition en commandant moins d'électricité à la centrale de l'Utah tout en construisant une centrale électrique fonctionnant au gaz naturel et à l'hydrogène juste en face d'Intermountain.

Les retombées économiques majeures des énergies renouvelables françaises en 2024

Si le bois-énergie et l’hydraulique sont les deux principales filières de production renouvelable, la croissance importante de la production primaire d’énergies renouvelables depuis 2005 (+ 108 %) est principalement due à l’essor des pompes à chaleur, de la filière éolienne, du biogaz et de la filière photovoltaïque. La France est le deuxième producteur primaire d’énergies renouvelables en Europe en 2023, derrière l’Allemagne. Elle est première pour les pompes à chaleur et deuxième pour l’hydroélectricité, la biomasse solide, la géothermie et les déchets ménagers renouvelables.
(...)
En 2022, 21,7 milliards d’euros d’investissements et 118 000 emplois en équivalent temps plein sont liés aux énergies renouvelables. En raison du maintien à des niveaux élevés du prix de l’électricité sur les marchés en 2023, les producteurs d’électricité renouvelable bénéficiant d’un dispositif de complément de revenu et les acheteurs obligés comme EDF-OA ont reversé à l’État la différence entre le prix du marché et le prix prévu à l’avance dans leur contrat. Ces recettes pour les finances publiques sont soustraites aux subventions aux filières renouvelables. Comme en 2022, le total de ces recettes est plus élevé (de 2,4 milliards d’euros) que les subventions versées.

TotalÉnergies condamnée pour greenwashing

Le tribunal juge que Total a “commis des pratiques commerciales trompeuses en diffusant, à partir du site www.totalenergies.fr, des messages reposant sur les allégations portant sur leur “ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 » et « d’être un acteur majeur de la transition énergétique » de nature à induire en erreur le consommateur, sur la portée des engagements environnementaux du Groupe”.

Par conséquent, le tribunal ordonne à TotalEnergies et TotalEnergies Electricité et Gaz France :

- de cesser leurs allégations mensongères dans le délai d’un mois, sous peine d’astreinte provisoire de 10 000 euros par jour de retard,
- de publier la décision de justice sur la page d’accueil de leur site internet www.totalenergies.fr de façon visible pendant 180 jours.

Les associations saluent cette décision, à la hauteur de la gravité des dommages climatiques causés par ce géant pétro-gazier. Cette victoire consacre trois ans de combat judiciaire et la détermination des associations à faire reconnaître la responsabilité de TotalEnergies dans la désinformation climatique.
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Enfin, à l’approche de la COP30, cette décision envoie un signal fort à l’ensemble de l’industrie fossile. La justice française vient aujourd’hui d’ouvrir la voie à d’autres actions similaires en Europe et dans le monde. Avec ce précédent majeur, c’est la stratégie globale de dissimulation des responsabilités climatiques des puissants groupes pétro-gaziers qui est en question. Faire reculer la désinformation climatique qu’ils orchestrent, c’est faire un grand pas en faveur de la transition énergétique.

Au Havre, le terminal méthanier flottant de TotalEnergies mis sur la sellette par la justice

Le Cape Ann pourrait bientôt devoir quitter le port du Havre (Seine-Maritime). Mis en service en octobre 2023, ce gigantesque bateau de 283 mètres de longueur, exploité par le groupe français TotalEnergies, avait reçu l’autorisation des pouvoirs publics de rester à quai pendant cinq ans pour réceptionner du gaz naturel liquéfié (GNL) apporté par d’autres navires, le transformer, puis l’injecter dans le réseau de gaz terrestre. Mais le tribunal administratif de Rouen a rendu, jeudi 16 octobre, une décision donnant raison à l’association Ecologie pour Le Havre, qui contestait le maintien de cette installation.
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De fait, ce gigantesque tanker, propriété de l’armateur norvégien Höegh, paraît largement sous-exploité. Venu s’ajouter à quatre terminaux terrestres, situés à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) pour deux d’entre eux, ainsi qu’à Dunkerque (Nord) et à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), le Cape Ann peut recevoir des volumes représentant jusqu’à 10 % de la consommation annuelle française de gaz naturel. Mais, comme l’observe le tribunal, le bateau n’a été utilisé, entre janvier et novembre 2024, qu’à 15 % de sa capacité. Il n’a même reçu aucune livraison depuis août 2024, selon les données de l’organisation professionnelle européenne Gas Infrastructure Europe.

Relayant ces arguments, le tribunal administratif de Rouen exhorte le gouvernement à abroger l’arrêté autorisant l’installation du terminal dans un délai de deux mois. Autrement dit, sa décision ouvre la voie à l’arrêt définitif du projet et à son démantèlement.

Les pays membres de l’UE actent l’interdiction de l’importation de gaz russe

En 2028, six ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la décision, dans la foulée, de Gazprom de fermer son gazoduc Nord Stream 1, l’Union européenne (UE) devrait enfin vivre sans gaz russe. Lundi 20 octobre, les ministres de l’énergie européens se sont entendus pour en interdire l’importation sur le Vieux Continent à compter du 1er janvier de cette année-là.

Les Vingt-Sept doivent désormais chercher un compromis avec le Parlement européen, qui a arrêté sa position le 16 octobre, et souhaite pour sa part ne plus rien avoir à faire avec le géant du gaz russe Gazprom dès le 1er janvier 2027. Les négociations qui vont s’engager entre les colégislateurs européens devraient aboutir d’ici à la fin de l’année, espère le Danemark, qui occupe la présidence tournante du Conseil de l’UE.

Allemagne : retour d'une nouvelle subvention pour les véhicules électriques afin d'encourager leur achat, y compris pour les voitures d'occasion

Après la fin abrupte de la prime environnementale allemande pour l'achat de voitures électriques fin 2023, le gouvernement fédéral prévoit désormais un nouveau programme de financement pour promouvoir l'adoption des véhicules électriques. Comme l'a déclaré jeudi dernier le ministre des Finances Lars Klingbeil, trois milliards d'euros provenant du Fonds pour le climat et la transformation et du Fonds social de l'UE seront alloués spécifiquement pour aider les ménages à faibles et moyens revenus à passer à des véhicules zéro émission. Ce que M. Klingbeil n'a pas précisé dans un premier temps, c'est si ce programme serait à nouveau une incitation à l'achat ou, par exemple, un modèle de leasing social comme celui qui existe en France, ce que son parti social-démocrate (SPD) préconisait depuis quelques mois.

Selon divers médias, il semble désormais que la coalition CDU/CSU et SPD ait opté pour une prime à l'achat pouvant atteindre 4 000 euros par véhicule. Le programme devrait démarrer le 1er janvier 2026, l'Office fédéral de l'économie et du contrôle des exportations (BAFA) étant à nouveau chargé de traiter les demandes et de verser les fonds.

Toutefois, le nouveau programme devrait être assorti de conditions plus strictes que la précédente prime environnementale. Il y aurait un plafond de revenus afin de garantir que seuls les ménages à faibles et moyens revenus puissent en bénéficier.

Royaume-Uni : un récif artificiel créé dans un parc éolien offshore

L'un des plus grands récifs artificiels au monde a été installé dans un parc éolien au large des côtes du Sussex.

Le projet du parc éolien offshore Rampion est le premier du genre, avec 75 000 « cubes récifaux » spécialement conçus placés au pied d'une seule turbine.

Il s'inscrit dans le cadre d'un projet de conception respectueux de la nature, les cubes contribuant à protéger l'éolienne de l'érosion tout en servant d'habitat à une grande variété d'espèces marines.

Helen Elphick, partenaire en innovation chez RWE, la société qui exploite Rampion, s'est dite « très enthousiaste à l'idée de mener cet essai », qu'elle qualifie de « solution durable et gagnante-gagnante ».
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Les cubes récifaux ont été conçus avec une chambre au centre et une texture en nid d'abeille à l'extérieur afin d'encourager la vie marine à les utiliser.

Samuel Hickling, directeur scientifique chez ARC Marine, a déclaré que l'intention était de « reproduire la complexité d'un récif naturel, afin que les espèces constructrices de récifs puissent s'y installer ».

On espère que des espèces telles que les vers ross, les anémones, les huîtres et les moules vivront sur les cubes de récif et que des poissons et des crustacés viendront également s'y installer au fil du temps.

Une technologie révolutionnaire à base de sel fondu sur le point de transformer le stockage d'énergie

Une technologie révolutionnaire de stockage d'énergie à base de sel fondu pourrait permettre de surmonter les défis majeurs liés aux énergies renouvelables en stockant efficacement l'électricité produite à partir de sources solaires et éoliennes. Les entreprises Hyme Energy (Danemark) et Sulzer (Suisse) collaborent actuellement au développement du plus grand dispositif au monde, qui vise à fournir de l'énergie à 100 000 foyers pendant une durée pouvant atteindre dix heures. Cette approche innovante exploite la chaleur générée par le sel fondu, capable de maintenir des températures élevées pendant de longues périodes, ce qui en fait une solution pratique pour le stockage d'énergie et les besoins de chauffage industriel.

Le système à sel fondu fonctionne en chauffant un sel hydroxyde spécialisé à environ 600 degrés Celsius, stockant l'énergie sous forme de chaleur pendant de longues périodes, jusqu'à deux semaines. Lorsque de l'électricité est nécessaire, ce sel chauffé génère de la vapeur à haute pression, ce qui lui permet d'alimenter efficacement des turbines ou de fournir directement de la chaleur à des processus industriels. Cette technologie affiche un rendement impressionnant, capturant environ 90 % de l'énergie fournie. Contrairement aux batteries lithium-ion classiques qui stockent l'énergie pendant des durées plus courtes, ce système permet un stockage sur des périodes plus longues, répondant ainsi aux besoins des grands consommateurs d'énergie tels que les quartiers et les installations industrielles.

Dr Hiatus a écrit : ↑jeu. oct. 23, 2025 8:50 pmAu Havre, le terminal méthanier flottant de TotalEnergies mis sur la sellette par la justice

L'accord de Paris, 10 ans plus tard

Dix ans après l'adoption de l'Accord de Paris par près de 200 pays, le monde a considérablement changé. Il y a dix ans, le monde se dirigeait vers un réchauffement d'environ 4 °C d'ici 2100 ; aujourd'hui, cette projection est plus proche de 2,6 °C.

Les émissions mondiales de CO₂ ont atteint un plateau : depuis 2015, les émissions annuelles de CO₂ (y compris celles liées au changement d'affectation des terres) n'ont augmenté que de 1,2 %, contre 18,4 % au cours de la décennie précédant Paris. Au cours de la décennie précédant l'accord de Paris (2005-2014), les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont augmenté de 1,70 % par an ; depuis l'accord de Paris (2015-2023), cette augmentation annuelle a ralenti pour atteindre seulement 0,32 %, soit une baisse de cinq fois le taux de croissance.

En 2015, les perspectives énergétiques de BP prévoyaient que la part mondiale de l'énergie non fossile dans la production d'électricité augmenterait modestement, passant de 32 % cette année-là à 38 % à la fin de la période de prévision en 2035. En 2024, la production d'énergie non fossile représentait déjà plus de 41 % de l'approvisionnement mondial en électricité, soit une progression en 10 ans supérieure à celle prévue sur 20 ans.

L'énergie solaire et éolienne ont largement dépassé les attentes : le monde a installé 553 GW d'énergie solaire rien qu'en 2024, dépassant de plus de 1 500 % les prévisions de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) pour 2025.

Au cours des dix années qui ont précédé la signature de l'accord de Paris, la production d'énergie fossile a couvert 68 % de la croissance mondiale de la demande en électricité. Au cours de la décennie qui a suivi, la demande mondiale en électricité a augmenté plus rapidement que jamais, mais les énergies renouvelables ont couvert 67 % de cette augmentation, et la tendance s'accélère. (Une analyse récente prévoit même que les énergies renouvelables dépasseront la croissance mondiale de la demande en électricité au cours du premier semestre 2025.)

L'ONU prévoit une baisse des émissions mondiales de GES de 10 % d'ici 2035

... loin de l'objectif de 60 % . Les émissions mondiales de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique devraient baisser d'environ 10 % d'ici 2035 par rapport aux niveaux de 1990, ce qui représente la première baisse jamais prévue par les Nations unies. Mais le monde reste loin de l'objectif de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C, auquel les dirigeants se sont engagés lorsqu'ils ont signé l'accord de Paris il y a dix ans.

« L'humanité est clairement en train de faire baisser la courbe des émissions pour la première fois, même si ce n'est pas encore assez rapide », a déclaré mardi Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). « Nous avons sérieusement besoin d'accélérer le mouvement. »
https://archive.is/tlxCu#selection-1529.0-1537.138

Les projets liés aux énergies fossiles vont être soumis à un contrôle plus strict après une décision de la plus haute cour des droits de l'homme d'Europe

La Cour Européenne des Droits de l'Homme vient de créer un nouveau précédent en matière de responsabilité climatique dans une décision historique.

Dans l'affaire Greenpeace Nordic et autres c. Norvège, deux ONG, Greenpeace Nordic et Nature and Youth, ainsi que six militants, ont fait valoir que la décision de la Norvège d'accorder des licences d'exploration pétrolière dans la mer de Barents violait leurs droits humains en ne tenant pas compte de l'impact climatique de l'extraction des combustibles fossiles.

Si la Cour a jugé que la Norvège n'avait pas violé les droits humains, elle a toutefois émis une réserve importante. La Cour a souligné que les futurs projets pétroliers et gaziers devraient évaluer l'impact climatique mondial de ces projets liés aux énergies fossiles, y compris les émissions provenant de la combustion, quel que soit le lieu où elle a lieu, avant que le pays n'ouvre de nouveaux champs à l'exploitation.

« Ce jugement crée un précédent important : les gouvernements ne peuvent pas approuver des projets causant des dommages climatiques irréversibles sans contrôle judiciaire, et les ONG et les particuliers disposent désormais de bases juridiques plus solides pour contester les projets liés aux combustibles fossiles à l'échelle mondiale », explique Sébastien Duyck, avocat au Centre for International Environmental Law (CIEL).

Les batteries et l'énergie solaire aident l'Europe centrale à réduire sa dépendance aux combustibles fossiles

Plusieurs grandes économies d'Europe centrale, dont l'Autriche, la Hongrie, la Roumanie et la Pologne, ont fortement augmenté la part de la production d'électricité provenant des parcs solaires depuis 2022, dans le cadre de leurs efforts pour stimuler l'approvisionnement énergétique national.

Cette augmentation rapide de la production solaire a permis de réduire considérablement la part de la production des centrales à combustibles fossiles, qui a atteint des niveaux historiquement bas dans toute la région en 2025.

La forte augmentation de la production d'énergie solaire est également amplifiée par le déploiement généralisé de systèmes de batteries à l'échelle du réseau, dont beaucoup sont fabriqués dans la région et dont l'utilisation est encouragée par des politiques visant à soutenir l'emploi local.
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La Roumanie, la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque ont également fortement augmenté leur production d'énergie solaire tout en réduisant leur consommation de combustibles fossiles ces dernières années.

Et si les combustibles fossiles conservent la plus grande part de la production d'électricité dans ces pays, la production solaire augmente beaucoup plus rapidement que la production fossile et devrait dépasser la production à partir de combustibles fossiles dans les années à venir.
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L'un des principaux facteurs ayant favorisé l'adoption de l'énergie solaire en Europe centrale a été la forte croissance de la production et de l'utilisation de systèmes de stockage d'énergie par batterie (BESS).

Entre 2022 et 2025, la capacité de stockage d'énergie par batterie a augmenté de 472 % rien qu'en Autriche, en Hongrie et en Roumanie, selon les données fournies par les services publics locaux.
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En effet, les données relatives aux projets dans toute la région suggèrent que la capacité énergétique des installations BESS en Europe centrale pourrait être multipliée par plus de dix d'ici 2030, chaque grand réseau électrique augmentant à la fois sa capacité solaire et sa capacité de stockage.

Une telle augmentation de la part des énergies propres devrait permettre aux entreprises électriques de réduire encore davantage leur utilisation de combustibles fossiles dans la production d'électricité et de maintenir l'élan de l'Europe centrale en tant que moteur majeur de la transition énergétique mondiale.

Une étude révèle que l'énergie éolienne a permis de réduire les coûts énergétiques du Royaume-Uni de 104 milliards de livres sterling depuis 2010

Une étude menée par l'University College London a révélé qu'entre 2010 et 2023, l'énergie produite par les parcs éoliens a permis de réduire les factures d'électricité d'environ 14,2 milliards de livres sterling par rapport à ce qu'elles auraient été si du gaz avait été nécessaire pour produire la même quantité d'électricité.

Cependant, la réduction du coût du gaz attribuable à la production éolienne – due à la baisse de la demande et à l'absence de construction de nouvelles infrastructures – a été beaucoup plus importante, atteignant environ 133,3 milliards de livres sterling.

Au cours de la même période, les consommateurs ont payé environ 43,2 milliards de livres sterling en subventions vertes, prélevées sur les factures d'électricité plutôt que sur les factures de gaz. Selon les chercheurs, le résultat net a été une réduction de 104,3 milliards de livres sterling des factures énergétiques au Royaume-Uni sur une période de 13 ans.

Selon cette analyse, l'essor de la production d'énergie renouvelable à travers l'Europe a entraîné une baisse de la demande en gaz – et donc des prix du gaz – par rapport à ce qu'ils auraient été autrement, ce qui a permis aux compagnies d'électricité de réduire leurs besoins en matière de construction de nouvelles centrales à gaz coûteuses. Le fonctionnement du marché énergétique britannique permet également aux centrales à gaz de fixer le prix de l'électricité.

Oui, les véhicules électriques sont effectivement moins néfastes que les thermiques après deux ans

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé le modèle d'évaluation intégré Global Change Analysis Model (GCAM) pour évaluer les émissions de CO₂ et de polluants atmosphériques dans quatre scénarios d'adoption croissante des véhicules électriques aux États-Unis jusqu'en 2050. L'analyse a pris en compte les émissions liées à la production de carburant, à la fabrication des batteries, à l'assemblage des véhicules et à leur fonctionnement, tant pour les véhicules électriques que pour les véhicules à essence.

L'étude a conclu que pendant les deux premières années d'utilisation, les véhicules électriques produisent 30 % d'émissions de CO₂ en plus que les véhicules à essence lorsque tous les facteurs du cycle de vie sont pris en compte. Ces émissions initiales plus élevées sont dues aux processus d'extraction du lithium et de fabrication des batteries, qui sont très énergivores. Cependant, après la deuxième année d'utilisation sur route, les véhicules électriques commencent à réduire leurs émissions cumulées par rapport aux véhicules à essence.

De plus, à mesure que la production de batteries augmente au fil du temps, chaque kWh supplémentaire produit par les batteries lithium-ion entraîne une réduction moyenne de 220 kg de CO₂ en 2030 et de 127 kg de CO₂ en 2050. Si l'on tient compte à la fois de la pollution atmosphérique et des effets du changement climatique, la valeur économique des dommages environnementaux causés par les véhicules à moteur à combustion interne au cours de leur durée de vie est actuellement de 2 à 3,5 fois supérieure à celle des véhicules électriques à batterie.

10 ans après la fermeture d'une usine à charbon, l'énorme surprise

Nous avons constaté que la fermeture de l'usine Shenango était associée à une diminution immédiate de 20,5 % des visites hebdomadaires aux urgences pour des problèmes respiratoires et à une diminution immédiate de 41,2 % des visites aux urgences pour asthme pédiatrique, suivie d'une tendance à la baisse supplémentaire de 4 % par mois à plus long terme. Des réductions à plus long terme, par rapport aux tendances observées avant la fermeture, ont également été observées pour les hospitalisations pour bronchopneumopathie chronique obstructive.

Un cargo à voile reliera la France aux USA en 2026

Vela proposera "un transport de marchandises 100% à la voile" et donc sans énergie fossile, "en moins de 15 jours" entre l'Europe et les Etats-Unis à partir de la fin 2026.

L'armateur prévoit de convoyer plus de 400 tonnes par voyage, l'équivalent de 25 semi-remorques, sur des trimarans en aluminium de 67 mètres de long et 25 mètres de large entre Caen-Ouistreham et le New Jersey.

"Nous sommes très heureux d'avoir sélectionné le port de Caen-Ouistreham pour commencer à déconcentrer le transport maritime", a déclaré Pierre-Arnaud Vallon, ingénieur et patron de l'entreprise cofondée en 2022 avec le vainqueur du Vendée Globe 2013.

Vela affirme pouvoir réduire de 96% les émissions de CO2 des liaisons transatlantiques grâce à ses trimarans à voile et moteurs électriques.

Avoir des ports secondaires comme attache "va nous faire gagner beaucoup de temps: les ports principaux sont aujourd'hui engorgés" a-t-il ajouté, "en mer nous irons à la même vitesse mais nous serons deux à quatre fois plus rapides que le transport maritime conventionnel sur le chargement - déchargement".

La plus grande pompe à chaleur au monde, en construction en Allemagne

Cette pompe à chaleur à grande échelle comprendra deux modules individuels, chacun d'une puissance de 82,5 MW.
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La pompe à chaleur sera capable de produire suffisamment d'énergie pour alimenter 40 000 foyers dans la région métropolitaine Rhin-Neckar.

Elle utilisera l'eau du Rhin comme source de chaleur et produira de la chaleur urbaine à des températures pouvant atteindre 130 °C grâce à l'isobutane, un réfrigérant naturel.

Une batterie à gravité pourrait alimenter des immeubles de grande hauteur grâce à un système de stockage d'énergie en ascenseur

Le système exploite l'énergie générée par les façades photovoltaïques et les éoliennes pour soulever une masse lourde dans un puits pendant la phase de charge. Cette énergie potentielle stockée est ensuite libérée pour faire tourner un générateur électrique pendant la décharge, selon PV Magazine.
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Les chercheurs ont souligné que le système se compose d'un groupe moto-générateur, de câbles de levage, d'engrenages de transmission et d'une masse lourde, généralement constituée de blocs d'acier ou de béton. Cette masse est fréquemment levée et abaissée à l'intérieur d'un noyau d'ascenseur vertical ou d'une tour de conteneurs.

Lorsqu'il y a un excédent d'électricité, le moteur soulève la masse vers le haut, stockant l'énergie excédentaire sous forme d'énergie potentielle gravitationnelle. Lorsque l'énergie est nécessaire (c'est-à-dire en cas de pénurie de production/d'approvisionnement), la masse est abaissée et le générateur convertit l'énergie stockée en électricité. Selon les chercheurs, cette conception est techniquement viable et a également fait ses preuves sur le plan commercial récemment.

Le poids lourd, c'est le globule rouge de l'économie. Que toute personne lisant ce post regarde autour d'elle, et tout ce qu'elle verra sera passé par la caisse d'un camion.

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Actuellement, les poids lourds utilisent presque un quart des carburants routiers de ce pays. L'alternative la plus crédible aux combustibles fossiles est l'électricité décarbonée, embarqué sur batteries, ou éventuellement fournie en continu avec des dispositifs guidés (comme des caténaires sur les autoroutes).

L'offre commence à arriver, mais côté transporteurs deux craintes subsistent : un défaut d'autonomie, et un surcoût impossible à passer au client.

Pour savoir si le camion électrique "flotte", Carbone 4 vous propose un retour d'expérience de quatre expérimentations en conditions réelles (dont un trajet de 2800 km aller-retour entre France et Danemark, effectué 2 fois par semaine) : https://t.ly/T7v64

Au risque de divulgâcher un peu la publication, la réponse courte est qu'il y a déjà un certain nombre de cas de figure où l'électrique "fait le job". Il a assez d'autonomie, et ravit les conducteurs, qui le trouvent plus silencieux et moins fatigant que le diesel.

Il reste bien sur des points à améliorer : plus de bornes de recharge, et un surcout de 10% qu'il faut passer au client (et 10% ce n'est pas comme si c'était une multiplication par 3), mais rien qui ne soit insurmontable.

Et l'appel de puissance lors de la recharge ? (point non traité dans la publication) Il y a 600.000 camions dans ce pays, qui utilisent actuellement 7 millions de tonnes de pétrole par an. Le passage à l'électricité multipliant par deux l'efficacité du moteur, il faudrait environ 40 TWh électriques pour électrifier tous les poids lourds.

Répartis sur 8760 heures dans l'année, cela fait une puissance de charge d'environ 5 GW en permanence, pouvant monter à 10 si les camions roulent tous ensemble la journée et se rechargent tous la nuit.

Comparé aux 100 GW de puissance pilotable que nous avons dans l'Hexagone, ce n'est ni anecdotique ni délirant (à condition de ne pas avoir tout préempté pour l'intelligence artificielle ). Et, bien sûr, si nous sommes sobres sur les marchandises, il faudra moins de camions, donc moins de puissance.

A bien y réfléchir, il est prioritaire d'électrifier le fret. Car, sans voiture, nous pouvons marcher, pédaler, prendre le bus, le train, ou la voiture du voisin. Les marchandises, elles, n'ont pas de jambes.