Moi moi moi, à bicyclette
- Jiohn Guilliann
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Re: Moi moi moi, à bicyclette
Moi aussi, les gens avec qui j'interagis, ce sont des anglais, alors aller au bureau...
Le teletravail a un autre effet intéressant : les gens posent moins de questions bêtes et cherchent un peu plus les réponses par eux-mêmes, plutot que tourner leur fauteuil et gueuler à la cantonade.
Le teletravail a un autre effet intéressant : les gens posent moins de questions bêtes et cherchent un peu plus les réponses par eux-mêmes, plutot que tourner leur fauteuil et gueuler à la cantonade.
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Re: Moi moi moi, à bicyclette
Moi,
Techniquement je pourais être à 100% télétravail.
Mais bon, un peu de contact en direct cela fait du bien.
75% de mon boulot ne nécessitant aucun echange
Techniquement je pourais être à 100% télétravail.
Mais bon, un peu de contact en direct cela fait du bien.
75% de mon boulot ne nécessitant aucun echange
Gork est « brutal mè ruzé » et son frère Mork est « ruzé mè brutal »
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Re: Moi moi moi, à bicyclette
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Sinon suite au vol de mon velos, je réactive mon navigateur mardi,
Ce matin il est désactivé maudit or not maudit
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- Fabfab
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Re: Moi moi moi, à bicyclette
C'est remarquable ce changement de paradigme quand même : pour un peu on en viendrait presque à considérer que le travail en entreprise et les relations entre collègues sont identiques en télétravail et en présentiel.
Avec son corollaire, que je commence à sentir de plus en plus : le teletravail serait un dû, et le presentiel devrait devenir l'exception.
Actuellement, dans les équipes autour de moi, ça commence à faire des ravages, en particulier chez les nouveaux embauchés : il faut ramer pour qu'ils comprennent que non, ils ne posent pas leur télétravail quand ils veulent, et encore moins le jour même. Et qu'ils habitent à 1h30 de bagnole n'y change rien, ils n'avaient pas un flingue sur la tempe au moment de signer leur contrat que je sache.
Apprendre à connaître les gens par écran interposé, ça a ses limites, finalement bien plus vite atteintes qu'on ne le pense au premier abord. Et travailler en équipe sur un projet, avec des collègues que tu ne croises que 20% du temps, et bien ça se traduit de mon côté par une gestion de projet et une gestion d'équipe bien plus délicates. Moins connaître les gens, c'est être de facto moins pertinent dans les rapports humains avec eux. Et ça, ça peut vite craindre du boudin.
Avec son corollaire, que je commence à sentir de plus en plus : le teletravail serait un dû, et le presentiel devrait devenir l'exception.
Actuellement, dans les équipes autour de moi, ça commence à faire des ravages, en particulier chez les nouveaux embauchés : il faut ramer pour qu'ils comprennent que non, ils ne posent pas leur télétravail quand ils veulent, et encore moins le jour même. Et qu'ils habitent à 1h30 de bagnole n'y change rien, ils n'avaient pas un flingue sur la tempe au moment de signer leur contrat que je sache.
Apprendre à connaître les gens par écran interposé, ça a ses limites, finalement bien plus vite atteintes qu'on ne le pense au premier abord. Et travailler en équipe sur un projet, avec des collègues que tu ne croises que 20% du temps, et bien ça se traduit de mon côté par une gestion de projet et une gestion d'équipe bien plus délicates. Moins connaître les gens, c'est être de facto moins pertinent dans les rapports humains avec eux. Et ça, ça peut vite craindre du boudin.
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Re: Moi moi moi, à bicyclette
Complètement aligné avec @Fabfab
Mon boulot étant au carrefour de la R&D, la prod', le réglementaire, la clinique, le marketing et j'en passe... Sans parler du management d'équipes (j'étais monté à 30 collaborateurs récemment); j'étais à 3j sur site et 2j de TT mais je sentais que ça commençait à coincer aux entournures.
Devoir faire un Teams ou scruter les agendas pour y trouver un trou où coller un appel pour obtenir une information clef alors que traverser le couloir et taper à une porte, c'est tellement plus efficace (et ça débouche des fois sur des conversations inattendues qui font bouger les choses)...
Par le passé j'ai eu des fonctions de coordination, sans management, mais en interaction avec des partenaires industriels et institutionnels qui étaient localisés du Japon aux US, en passant par l'Inde, la Corée et l'Afrique Sub-saharienne. Je budgétais 2 voyages par an pour les rencontrer, impossible de bosser efficacement sinon.

Mon boulot étant au carrefour de la R&D, la prod', le réglementaire, la clinique, le marketing et j'en passe... Sans parler du management d'équipes (j'étais monté à 30 collaborateurs récemment); j'étais à 3j sur site et 2j de TT mais je sentais que ça commençait à coincer aux entournures.
Devoir faire un Teams ou scruter les agendas pour y trouver un trou où coller un appel pour obtenir une information clef alors que traverser le couloir et taper à une porte, c'est tellement plus efficace (et ça débouche des fois sur des conversations inattendues qui font bouger les choses)...
Par le passé j'ai eu des fonctions de coordination, sans management, mais en interaction avec des partenaires industriels et institutionnels qui étaient localisés du Japon aux US, en passant par l'Inde, la Corée et l'Afrique Sub-saharienne. Je budgétais 2 voyages par an pour les rencontrer, impossible de bosser efficacement sinon.
Mon blog: http://www.udo-prod.com avec La Superclique gratuite et les Aventures Spears & Sandals d'Agôn !
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Re: Moi moi moi, à bicyclette
Chiaro.
Alors qu'on se comprenne bien : tout le monde n'a pas le choix. Changement d'emploi suite à une perte d'icelui, compromis avec le/la conjoint·e, difficulté de trouver un logement décent proche d'un bassin d'emploi etc.
Mais parfois on l'a. Le temps de trajet est très haut dans mes priorités, pour ma qualité de vie et la sobriété énergétique (un truc dont je suis conscient depuis 1992). De fait, j'ai choisi d'habiter de l'ancien avec travaux plutôt que plus grand et plus neuf pour minimiser les trajet du quotidien, et si je végète dans une boîte où je suis mal à l'aise et payé un salaire de débutant par rapport à ma qualif, c'est en grande partie parce qu'elle est à 20 min à vélo (et mon boulot d'avant était pire mais à seulement 10 min de vélo).
--
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Re: Moi moi moi, à bicyclette
Ca dépend des endroits.Et qu'ils habitent à 1h30 de bagnole n'y change rien, ils n'avaient pas un flingue sur la tempe au moment de signer leur contrat que je sache.
Par contre, quand tu achètes, tu as un couteau sous la gorge : le coût du crédit. C'st d'ailleurs un vrai problème, qui va anéantir tous les efforts d'évolution vers des mobilités douces (mais gourmandes en infrastructures)
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Re: Moi moi moi, à bicyclette
Fabfab a écrit : ↑jeu. avr. 24, 2025 10:01 pm C'est remarquable ce changement de paradigme quand même : pour un peu on en viendrait presque à considérer que le travail en entreprise et les relations entre collègues sont identiques en télétravail et en présentiel.
Avec son corollaire, que je commence à sentir de plus en plus : le teletravail serait un dû, et le presentiel devrait devenir l'exception.
On a tous nos points de vue mais il faut tout de même rappeler qu'avant l'instauration des congés payés, certains étaient contre, de peur que l'employé "oublie" son métier pendant tout ce temps libre.
Mon métier à moi ce n'est pas de discuter avec des collègues, c'est de satisfaire des réclamations de clients, clients qui sont éparpillés potentiellement dans toute l'Europe, l'Afrique et Moyent-Orient, et que donc je n'irai jamais rencontrer en personne. Alors oui, on est une douzaine pour couvrir tout cela, en fonction des langues parlées et de découpages régionaux arbitraires (désolé, personne ne parle finlandais alors ils faudra qu'il parlent anglais)..
Du point de vue managing, de loin on a l'impression qu'on fait tous le même job, à la langue près et donc puisque je parle anglais je pourrais traiter n'importe quelle demande anglophone. Ben oui mais non. La culture SAV de chaque pays est différente, les attentes aussi, les règles de garantie sont déffiérentes et les moyens de les appliquer aussi. Du coup on est tous spécialisés dans nos secteurs.
Quel rapport avec le télétravail ? Et bien puisque nous faisons tous nos petites sauces dans notre coin et que si on me demande de traiter un cas finlandais (pourquoi pas), je serais bien en peine de faire, nous agglutiner tous les douze les uns avec les autres n'apporte pas grand chose sinon une cacophonie linguistique, et hormis les process de base, nous n'avons pas les mêmes activités.
Et quand bien même nous les avons (plusieurs personnes sur la même zone, comme la France), travailler au même endroit n'apporte pas d'avantage notable (rien qu'un simple chat ne puisse compenser aisément). Quant à "la vie sociale" de l'entreprise, plus je vieillis et plus je me rends compte que c'est un f###ing foutage de gueule pour moutonniser les employés et les amener à penser tous de la même facon ultra-corporate (oui, je travaille dans ce genre de groupe). Si j'ai un pote dans l'entreprise, je n'ai pas besoin de me taper ses 30 collègues pour le croiser et faire des choses entre nous. Au contraire, ces activités sociales imposées sont du temps volé.
Alors oui, à l'époque de la signature de mon contrat, il n'était pas question de télétravail. Je me tapais même 1200km d'aller-retour par semaine, oui. Mais les temps et les conditions changent. Je n'ai pas signé non plus pour avoir un psychopathe du contrôle comme n+1 et pourtant il faut aussi que je vive avec. En fait si je reprends mon contrat de travail tel que je l'ai signé, trop de choses ont changé en 10 ans seulement. Je m'y suis adapté, et j'entends que les autres, managers inclus, en fassent autant.
Et qu'il cessent penser que les réunions de travail sont utiles de façon systématique, là où un simple mail adressé à tout le monde, certes loin des formation manageriales, est tellement plus efficace. Pareil, qu'il cessent de pondre un caca nerveux parce qu'une caméra reste éteinte. Je n'ai plus à prouver ma bonne foi pour ces gamineries.
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Re: Moi moi moi, à bicyclette
Oui. Mais ce que je voulais dire c'est que ce n'est pas le problème de l'employeur, et que ça ne peut pas être un levier dans le discours pour expliquer pourquoi le télétravail devrait être ressenti comme un dû "parce que tu te rends compte, j'habite à 1h30".Inigin a écrit : ↑jeu. avr. 24, 2025 11:40 pmCa dépend des endroits.Et qu'ils habitent à 1h30 de bagnole n'y change rien, ils n'avaient pas un flingue sur la tempe au moment de signer leur contrat que je sache.
Par contre, quand tu achètes, tu as un couteau sous la gorge : le coût du crédit. C'st d'ailleurs un vrai problème, qui va anéantir tous les efforts d'évolution vers des mobilités douces (mais gourmandes en infrastructures)
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Re: Moi moi moi, à bicyclette
Je suis a moitié d'accord (l'employeur n'a pas à prendre en charge tes conditions de vie qui ne dépendent pas lui [ca veut aussi dire que l'inflation du cout de la vie ne l'oblige pas à une évolution salariale]) et à moitié pas(la relation avec l'employeur s'inscrit quand même dans la/une société)
100% télétravail ici, mais dans le cadre d'un partenariat avec une boite tierce pour travailler ensemble avec le même client, je passe actuellement 2j par semaine à la capitale pour donc bosser dans les locaux de cette boite tierce (gros cabinet de consultant, locaux a 50m de l'arc de triomphe, les conditions sont pas dégeu)... c'est sympa de se découvrir en vrai, et hier on a eu une grosse arrivée de chaos sur le projet, c'est pas mal d'être sur place pour échanger notre surprise / sidération (surtout que les seniors ne s'isolent pas trop)
Mais bon, une fois la phase d'apprentissage passée, ca serait beaucoup plus superflu. J'apprécie beaucoup ma partenaire (en tout bien tout honneur, ca pourrait être ma fille), mais effectivement, ca reste une collégue.
100% télétravail ici, mais dans le cadre d'un partenariat avec une boite tierce pour travailler ensemble avec le même client, je passe actuellement 2j par semaine à la capitale pour donc bosser dans les locaux de cette boite tierce (gros cabinet de consultant, locaux a 50m de l'arc de triomphe, les conditions sont pas dégeu)... c'est sympa de se découvrir en vrai, et hier on a eu une grosse arrivée de chaos sur le projet, c'est pas mal d'être sur place pour échanger notre surprise / sidération (surtout que les seniors ne s'isolent pas trop)
Mais bon, une fois la phase d'apprentissage passée, ca serait beaucoup plus superflu. J'apprécie beaucoup ma partenaire (en tout bien tout honneur, ca pourrait être ma fille), mais effectivement, ca reste une collégue.
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Re: Moi moi moi, à bicyclette
Ravortel a écrit : ↑jeu. avr. 24, 2025 11:54 pm Quant à "la vie sociale" de l'entreprise, plus je vieillis et plus je me rends compte que c'est un f###ing foutage de gueule pour moutonniser les employés et les amener à penser tous de la même facon ultra-corporate (oui, je travaille dans ce genre de groupe). Si j'ai un pote dans l'entreprise, je n'ai pas besoin de me taper ses 30 collègues pour le croiser et faire des choses entre nous. Au contraire, ces activités sociales imposées sont du temps volé.
Je ne parle pas des conneries de team building imposés : je parle du fait de discuter avec des collègues pour apprendre à les connaître en tant que personnes. De croiser des gens, pas des écrans.
Et je comprends très bien que tout celà dépend évidemment de l'activité exercée, mais je constate que même pour des activités qui devraient nécessiter du contact, il faut de plus en plus se battre pour que ce soit naturel.
Tout ça est finalement une question de juste équilibre, comme pour tout : le télétravail établi est quelque chose de bien, mais doit être accompagné des messages et des comportements adaptés pour ne pas générer son lot de vraies difficultés organisationnelles et de comportements abusifs qui peuvent vite sembler devenir une norme pour certains.
A titre personnel, le jour où je ne parle plus qu'à des écrans, je me casse. Le contact humain représente au moins 50% de l'intérêt que je porte à mon boulot.
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Re: Moi moi moi, à bicyclette
arrêt de train supprimé alors que tu avais acheté ton logement exprès à 7 min à pieds de la gare (oui, j'attends avec impatience mon jour de TT hebdomadaire à partir de septembre)
Quand je pense qu'une collègue vivant à 10 min en voiture a 2 jours de télétravail par semaine depuis 3 ans... Comme d'hab, le problème primordial c'est pas le télétravail / le vélo / les réseaux sociaux / le régime alimentaire / autre, c'est les gens (employeur compris, hein).
Jamais plus...
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Re: Moi moi moi, à bicyclette
Chez nous c'est un jour par semaine. Quand on dit que les textes en prévoient 2, on nous répond qu'"on fait comme ça ici". Dans une administration où on fait respecter la réglementation. C'est beau...
"Jouer avec Go@t, c'est à chaque fois mythique." (Zeben)
ZombieFanBoy Team, Maskagaz Zav Team et ôôôteur sur Wastburg et Vermine 2047 (dernièrement)
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Re: Moi moi moi, à bicyclette
Tout à fait... Depuis 2006, mon épouse (fonctionnaire) travaille à 10mn de la maison. Moi, j'ai eu des bureau à St-Nazaire, Nantes, Orléans, Tours, Chartres, Colmar... Barcelone et Vigo... Pas simple pour habiter à côté et déménager une douzaine de fois pour m'en rapprocher...
Heureusement, avec l'âge, j'ai choisi de me "poser" et d'arrêter de courir partout et d'enchainer une moyenne de 50000 km par an minimum en voiture (sans parler de l'avion)... Maintenant, je suis seulement à 25000km et je prends l'avion qu'une fois l'an

Le DIEU avec du gobelin dedans !!!
« Vivre, ce n'est pas sérieux ce n'est pas grave, c'est juste une aventure, presque un jeu... »
Jacques Brel
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- Inscription : dim. avr. 30, 2017 10:23 am
Re: Moi moi moi, à bicyclette
Et tu es au frais réel
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