CasusNO

J'ai quand même l'impression que des jeux où sont établies des règles des narration permettent parfois à un MJ d'avoir une sorte de déclic (la narration partagée, par exemple, c'est pas forcément inné). Ce qui facilite, ensuite, la possibilité de s'en passer justement.

Ce soir, Earthdawn, 4ème partie et je bouillonne d'impatience !
C'est l'kiff !

Syzia a écrit :J'ai quand même l'impression que des jeux où sont établies des règles des narration permettent parfois à un MJ d'avoir une sorte de déclic (la narration partagée, par exemple, c'est pas forcément inné). Ce qui facilite, ensuite, la possibilité de s'en passer justement.

C'est clair,

et ici bas, les plus farouches partisans du character centered sont tous des adeptes du system matters ... dingue ça

Moi, c'est clair que je ne me vois pas faire du character-centered sans guide. Par exemple, dans les jeux qui proposent déjà des outils pour ça depuis des lustres (genre avec avantages/défauts), c'est tellement pléthorique que je suis infoutu de me rappeler de tous les défauts des persos pour rebondir dessus.

Alahel a écrit :

Syzia a écrit :J'ai quand même l'impression que des jeux où sont établies des règles des narration permettent parfois à un MJ d'avoir une sorte de déclic (la narration partagée, par exemple, c'est pas forcément inné). Ce qui facilite, ensuite, la possibilité de s'en passer justement.

C'est clair,

et ici bas, les plus farouches partisans du character centered sont tous des adeptes du system matters ... dingue ça

En même temps j'entends toujours dire "j'ai pas besoin de règles pour donner la part à mes joueurs". C'est un peu comme si à chaque fois qu'on parlait d'un jdr on nous disait "ah mais j'ai pas besoin de règles je lance une pièce - pile tu gagnes face tu perds" ou "un univers ? ok pour vous, moi perso mon imagination est tellement développée que je m'en passe". J'en connais qui seraient très content de pouvoir flooder chaque thread avec ce genre de considérations !

Le but de jeux à partage de narration c'est pas forcément de vous amener de façon sournoise et dissimulée à partager votre pouvoir avec les joueurs, avec pour but inavoué que vous finissiez sans MJ jusqu'à la fin de vos jours ou que sais-je encore, c'est juste de fournir des règles de jeu tirant profit de cette idée. C'est une proposition ludique quoi.

Perso j'ai pas besoin de règles précises ou de quoi que ce soit pour faire du jdr, comme n'importe lequel d'entre vous. Par contre je sais aussi qu'il est intéressant de changer de système ou de vision, bref d'adopter entièrement le jeu d'un autre pour modifier sa façon de jouer de temps en temps. Parce que souvent ceux qui "n'ont pas besoin de..." jouent toujours de la même façon en fait. Certes chacun ses goûts toussa, mais la curiosité c'est bien aussi.

Alahel a écrit :

Syzia a écrit :J'ai quand même l'impression que des jeux où sont établies des règles des narration permettent parfois à un MJ d'avoir une sorte de déclic (la narration partagée, par exemple, c'est pas forcément inné). Ce qui facilite, ensuite, la possibilité de s'en passer justement.

C'est clair,

et ici bas, les plus farouches partisans du character centered sont tous des adeptes du system matters ... dingue ça

Je ne vois vraiment pas en quoi les 2 concepts s'opposent...

Udo Femi a écrit :

Alahel a écrit :

Syzia a écrit :J'ai quand même l'impression que des jeux où sont établies des règles des narration permettent parfois à un MJ d'avoir une sorte de déclic (la narration partagée, par exemple, c'est pas forcément inné). Ce qui facilite, ensuite, la possibilité de s'en passer justement.

C'est clair,

et ici bas, les plus farouches partisans du character centered sont tous des adeptes du system matters ... dingue ça

Je ne vois vraiment pas en quoi les 2 concepts s'opposent...

moi non plus, mais apparemment ça peut sembler antagoniste

Etant donné que celui qui crie "system does matter" un peu partout est un narrativiste confirmé... (Je parle de Ron Edwards)

Hier, partie de Alkemy après plus d’un mois sans lancer les dés.
Et bin ça a été dur de s’y remettre. Déjà que lorsque je suis dedans, j’oublie toujours la moitié de mes bonus et de mes pouvoirs.

Et puis j’avais une super théorie sur la gravité universelle mais les autres joueurs n’y ont pas adhéré… C’est dommage.

Mangelunes a écrit : Perso j'ai pas besoin de règles précises ou de quoi que ce soit pour faire du jdr, comme n'importe lequel d'entre vous. Par contre je sais aussi qu'il est intéressant de changer de système ou de vision, bref d'adopter entièrement le jeu d'un autre pour modifier sa façon de jouer de temps en temps. Parce que souvent ceux qui "n'ont pas besoin de..." jouent toujours de la même façon en fait. Certes chacun ses goûts toussa, mais la curiosité c'est bien aussi.

Toutafé. Je suis en pleine lecture de MG par exemple : à un moment pour avancer, il faut bien voir comment d'autres gens envisagent le fonctionnement d'une partie de jdr… Même si finalement, je ne maîtriserai probablement pas à MG car je trouve ce jeu très peu intéressant (même pensée qu'Ange plus ou moins).

Udo a écrit :Je ne vois vraiment pas en quoi les 2 concepts s'opposent...

C'est une opposition qui a longtemps existé de façon "traditionnelle" dirons-nous (Dédé vs Vampire pour caricaturer), mais qui en effet n'a plus lieu d'être. On est grand maintenant.

Maaaaais tout ceci est un autre débat !

F.

C'est clair,

et ici bas, les plus farouches partisans du character centered sont tous des adeptes du system matters ... dingue ça

Je ne comprends pas cette phrase.

souvent (voir plus haut) on a en idée 1ère que plus on centre ces scénarios sur les personnages, moins le système est important, juste qu'à limite glisser vers du théâtre d'improvisation, avec un bout de règle minimaliste pour faire semblant. Alors que selon moi, et de nombreux fervents supporters du character centered ici (Udo entre autre), et apparemment Ron Edwards (est-ce une référence, c'est un autre débat), c'est tout à fait l'inverse. Mettre en place ce genre d'ambiance demande plutôt un système fort permettant de mettre en place les enjeux, de les résoudre, et d'en appliquer les conséquences.

OK, je comprends mieux. Merci.

J'ai quand même l'impression que des jeux où sont établies des règles des narration permettent parfois à un MJ d'avoir une sorte de déclic (la narration partagée, par exemple, c'est pas forcément inné). Ce qui facilite, ensuite, la possibilité de s'en passer justement.

Effectivement, ça a été le cas pour moi. Il y a des jeux auxquels qui m'ont fait ce "déclic" à la lecture, qui m'ont fait réflechir à la façon de raconter une histoire, de concevoir un personnage, d'impliquer les joueurs... Même si je ne les ai jamais masterisés au final (trop intimidé pour ça), ça a au final fortement influencé ma façon de masteriser les autres jeux plus "classiques".

Ah, pour ne pas faire totalement HS, j'ai masterisé mon premier Starblazer (la version soft préconisée par le scénario de démo : création à la volée des PJs en cours de jeu, nombre d'aspects limité, pas de stunts). On s'est bien marré. Les joueurs ont vraiment apprécié la mécanique des aspects, et se sont bien pris au jeu alors que ce ne sont pas des habitués de ce genre de mécanisme.
MJ (à un joueur isolé dans la cale, dans une scène d'ambiance) : "Tout d'un coup, le bruit de moteur faiblit et les lumières de la soute s'éteigne. Tout seul, au milieu des containers, avec juste les lumières rouges de sécurité, tu te sens vaguement inquiet."
Joueur (Prononçant bien fort l'un de ses aspects) : "Mon dieu, c'est un piège!"
MJ (Qui n'avait pas prévu d'embuscade à ce stade de l'aventure, mais puisque les joueurs en demandent... tend un point de destin) : OK. "Tu réalises brutalement que tu n'est plus seul. Fais moi un jet de vigilance"

Même chose pour le système de conflits reltivement abstrait, il est passé sans douleur auprès de ces vétérans simulationistes.

Par contre, le 1d6-1d6 crée une GROSSE part d'aléatoire, qui gomme les capacités des joueurs, surtout lors d'oppositions où les deux camps lancent les dés : une différence de +2 entre un débutant et un gars expérimenté, et même le +2 acheté avec un aspect, ne pèsent pas lourd quand on a 4d6 qui roulent sur la table.
Alors que je m'attendais à devoir retravailler les compétences, les stunts ou les conflits, la mécanique du jet de dé est LE point que mes joueurs et moi nous sommes mis d'accord pour modifier (De base, seul les joueurs vont jeter les dés, comme ça on évite le doublement des jets lors des oppositions. Sinon, les dés fudge? introuvables. 1d4-1d4? chiant à lancer, chiant à lire. Rhaaaa, je sens que ça va pas être simple... Ce soir, je poste ça sur le fil Strablazer, histoire de mendier qq conseils)

Edit : si le poste a l'air un peu autiste, c'est que je l'ai commencer avant d'aller déjeuner.

Kardwill a écrit :Sinon, les dés fudge? introuvables.

Quelques hacks possibles, nécessite des dés 6 pointés (plutôt que chiffrés) et un marqueur :
http://www.fudgefactor.org/2001/12/01/b ... _dice.html