La chronologie arthurienne: la vulgate s'intéresse à la période où Arthur est déjà roi, Boorman lui voulait la version complète, de sa naissance à sa mort.
Ceci dit Boorman aurait tout aussi bien pu s'inspirer de T.H White et de son The Once and Future King car lui aussi s'est inspiré de Malory mais je suppose que vu que Disney était passé par là avec son Merlin l'enchanteur (en VF, la VO porte le nom du livre, The Sword in the stone) cela ne collait pas trop, comme il le disait en interview " je voulais que mon Merlin soit un personnage aussi puissant que le Gandalf de Tolkien"
@Tgx
Oui, mais c'est voulu dès le départ expliquait Boorman à l'époque, ceci afin, selon ses dires, de faire penser à un monde "autre"....idem pour ce qui est appelé le côté "kitsch", on parle de Markale parfois sur ce forum, et lui dans un article qui s'appelait je crois "l'impossible grand oeuvre" consacré au film avait bien analysé l'intention du réalisateur (une fois n'est pas coutume
)*, c'est plus un style baroque/pompier totalement assumé...y compris dans les scènes qui paraissent plus naturelles, celles dans la nature par exemple où Boorman utilisait souvent des effets verts (on peut s'en douter dans certains plans où on voit ces reflets sur les armes, armures et autres parties métalliques).Et, en tournant dans la verte Irlande, il savait que la verdure, il y en aurait partout. 
* Et d'ailleurs il avait la dent dure avec l'histoire d'amour entre Lancelot et Guenièvre, qu'il estimait avoir été améliorée par Boorman pour la rendre plus crédible.
