Message par Sherkan » Jeu Nov 21, 2013 7:23 pm
1.) Quoi que c'est ?
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Atlantis the Second Age. Beta version
2.) Vous en avez entendu parler où pour la première fois ?
Drivethru.rpg
3.) Achat compulsif, impulsif ou réfléchi ?
Impulsif et c'est bien la première fois que j'ose acheter la beta d'un jeu, préférant attendre 1d20+5 années pour avoir le jeu complet.
4.) Vous pensiez trouver quoi ?
Je connaissais déjà la précédente version... enfin...c'est compliqué. Atlantis, c'est un vieux jeu des années 80, dans lequel on retrouve des auteurs qui plus tard feront Talislanta et qui relanceront Atlantis dans les années 2000 avec l'Omni System, le système donc de Talislanta, mais aussi Hellas.
Entre temps l'éditeur est tombé dans les limbes et visiblement Atlantis fut racheté par Khepera Publishing, et Jerry D. Grayson, son principal auteur, a relancé une nouvelle fois ce jeu en améliorant le contenu, le visuel, mais aussi les règles.
Et moi, j'aime bien Jerry D. Grayson : il est parfois un peu brouillon, aime autant la simplicité que le crunchy, mais ce qu'il développe me parle à chaque fois (Hellas et là Atlantis) parce que pour lui rien ne vaut une saga bigger than life !
5.) Vous avez trouvé quoi ?
Un monde de sword & sorcery fourre-tout, antique, médiéval, magique sur une Terre avant l'époque où les océans ont englouti l'Atlantide... comme dirait l'autre !
En clair, pas nécessairement quelque chose de nouveau et en même temps une Terre différente à parcourir, peuplée d'Atlantes, d'Humains et d'Hommes-Bêtes, et finalement le monde idéal pour faire du Conan, du Elric, du Yggdrasil, du Keltia, du Choc des Titans, du Totems of the Deads, du Guin Saga, de manière décomplexée et sans avoir peur de bousculer l'univers... parce que justement c'est un peu le thème du jeu.
En gros dès la création, on va jouer un personnage assez compétent à qui on choisit un Destin et une Fatalité, et au fur et à mesure de gains de Renommée et de points de fatalité, on se rapproche de l'un ou de l'autre. Il faut donc que le MJ offre des scénarios à la mesure de l'ambition des PJ, ce qui marche souvent pour un personnage solitaire dans la littérature, un peu moins autour d'une table avec plusieurs joueurs. Néanmoins Atlantis the Second Age (version actuelle donc) a une création simple, mais avec des tables d'Evènements passés qui, avec de l’imagination, peuvent faire en sorte que les Pj soient plus soudés qu'on ne le pense.
D'ailleurs, selon moi, ce n'est pas nécessairement un jeu d'apéro, mais plus un jeu pour faire des campagnes ou des feuilletons de sword & sorcery, donc qui demande de l'investissement. A tel point qu'on retrouve l'équivalent d'une Phase Hivernale à la Pendragon pour voir ce qu'il se passe entre chaque aventure, un système pour modifier/faire évoluer l'environnement comme dans Underground rpg et des gains et pertes de Renommée (un peu comme la Gloire toujours à Pendragon ou LR5) en cours de jeu, qui d'ailleurs serviront d'XP.
Le système est simple, les compétences et talents ont (enfin) été considérablement réduit, mais ça reste parfois un peu étouffant et crunchy (magie, alchimie et magie divine)... bon, et je n'ai pas encore tout lu.
Le gros défaut est qu'il ne décrit pas le monde, mais se consacre plutôt sur l'île d'Atlantis alors que les ajustements pour tous les peuples sont donnés. C'est un peu comme avoir un jeu sur Elric et uniquement Melniboné dans la description de l'univers. Il faudra donc attendre un second bouquin pour avoir tout ça.
Moi, je m'en fiche un peu, j'ai en pdf la précédente version, qui était plus basique et étrangement très Tolkieniste, mais avec ce qu'il fallait de description. Ou alors il suffit d'aller visiter les quelques sites et wiki consacré à cet univers.
Le plus chouette en voulant refaire Subotaï, l'archer voleur issu des terres d'une pseudo-Mongolie, c'est qu'à un moment, en regroupant plusieurs jets sur les événements de sa vie (soulignés là) et avec ce qu'il faut d'imagination, j'ai créé un type qui enfant a été témoin de la mort d'un de ses parents sans qu'il puisse faire quoi que ce soit. Ce parent, dans son dernier souffle, l'a accusé d'être maudit et de porter malheur à sa famille, laquelle avait été jadis bénie par les dieux.
Sans savoir pourquoi il avait ainsi apporté le malheur sur sa famille, il s'est sauvé très jeune et a appris le dur métier de mercenaire, se retrouvant au coeur d'une immense bataille contre une flopée de démons venus des entrailles de la terre...c'est là qu'il a vu que, Bons ou Maléfiques, on pouvait atteindre, parfois tuer toutes créatures divines. Il s'est mis dans la tête de chercher le chemin menant à la Yourte Divine de son dieu

et réclamer la levée de cette malédiction sur lui et sa famille.
Dans sa quête, il s'est lié d'amitié et a voyagé longtemps avec une prêtresse...et je me suis dit non, allez carrément un prêtre tombé amoureux de lui, qui s'est suicidé lorsque après le lui avoir avouer, Subotaï l'ayant rejeté.
Se demandant pourquoi il est maudit et pourquoi il est condamné à voir les gens qu'il aime mourir autour de lui, il poursuit inlassablement sa quête.
Destin : Retrouver la bénédiction des dieux. Fatalité : Etre tué par un proche de sa famille, afin que cesse cette malédiction sur eux.
6.) Allez vous vous en servir ?
Je finis de lire, je trouve l'inspiration, je fais une partie test en 2017, promis !
- Pourquoi les chinoises ont-elles un goût différent de toutes les autres filles ?
- Et tu nous préfères à elles ?
- Non, c'est différent, le canard laqué ne se compare pas au caviar russe. J'apprécie les deux