CasusNO

mithriel a écrit : ↑dim. févr. 12, 2017 1:43 pm

Mat a écrit : ↑dim. févr. 12, 2017 10:01 am Attention à ne pas trop faire briller les PNJ on risque d'éclipser les PJ.

Un bon "méchant", puissant, c'est quand même pas mal au long cours. Évidemment, il faut éviter le syndrome du perso du MJ, mais n'avoir que des PNJ moins compétent que les PJ peut devenir ennuyeux, surtout s'ils s'opposent activement à ces derniers. Bien sûr, le PNJ invincible, c'est la frustration assurée, mais ce sera le cas même si son interprétation est trop cool. Bref, de la mesure en toute chose.

Oui c'est vrai que c'est un classique maaaiiiis il n'est absolument pas nécessaire.

"Jouer ses PNJ comme une voiture volée, ne pas hésiter à les sacrifier. Lorsqu'une balle se perd n'hésitez pas à la coller dans la tête de vos PNJ"

Je paraphrase les conseils aux mj d'Apocalypse World.
En gros jouer sans grand méchant, mais donner un caractère et un intérêt à tout les PNJ rencontrés sans jamais les préservés d'une mauvaise chute.
Les PNJ importants ne se dégageant qu'à la fin de la campagne lorsque tu fais le point de qui a survécu et qui a vraiment posé des problèmes aux PJ sur le long terme.

Bref lorsque tu joue pour voir se qui va se passer ne t'attache a aucun PNJ mais rend les tous mémorable et/ou attenchant.

Soit GRR Martin, pas JK Rowling.

Moi je dirais plutôt, sois des fois Martin, des fois Rowling.

mithriel a écrit : ↑dim. févr. 12, 2017 2:46 pm Moi je dirais plutôt, sois des fois Martin, des fois Rowling.

Le comportement "naturel" est de preserver ses PNJ. Essayer au moins une fois de ne pas les protéger pour voir , tout en les rendant mémorable, peut vraiment permettre de renouveller son portfolio de PNJ.

Bref il faut savoir aussi plonger dans la "démesure" pour étendre son spectre des possibles.

OK, laisse tomber.

Qui Revient de Loin a écrit : ↑sam. févr. 11, 2017 10:38 pm Pas mal, la fleuriste, ça me donne des idées.

Sinon, il y a aussi la secrétaire d'entreprise qui peut devenir un terrible obstacle voire une vraie terreur pour les PJ qui essaient de faire de l'entrisme et du social ingeneering (vécu).

le coup des histoires de fleuristes c'est exactement le sujet de Valentine's Day qui est passé à la télé jeudi dernier... y compris l'histoire des deux bouquets pour la femme et la maitresse...

dans la maison du péril, d'Agatha Christie vous avez le couple de petits vieux qui fait office de gardiens de la maison en question... et qui se révèlent être des escrocs de la plus belle eau...

Et dans le genre du fleuriste:

En matière de meurtre floral, mon préféré reste :

Ah, Jugatsu ! D'ailleurs, la filmographie de Kitano regorge de personnages apparemment normaux (ou absurdes) mais finalement impactant/tendres.

Qui Revient de Loin a écrit : ↑dim. févr. 12, 2017 10:26 am J'aime bien le gamin fan des PJ, qui les suit partout et prend toujours naïvement leur défense, et qui parfois fait de grosses conneries ou est touché par les coups du sort. c'est un classique, mais il marche bien. Parfois, c'est un indigène, un animal.

J'achète

Harfang a écrit : ↑dim. févr. 12, 2017 10:58 am J'ai l'épouse, parfois, aussi dans mes réserves.

Je l'utilise beaucoup celui-là, l'époux ou l'épouse, le pénible, l'ultra protecteur, le volage, le jaloux, celui qui fait alliance avec le camp opposé, celui qui en a marre d'être au second plan...

On ne fait jamais assez attention aux clochards et aux alcooliques... Unknown Armies leur donne pourtant une place de choix...

Je ne pense pas avoir jamais mis en scène de réfugiés dans un jdr. Vu l'actualité, ça serait pas mal de le faire.

Je crains d'avoir une spécialité de crétin.e.s. Je les fais bien. Ça m'inquiète un peu, d'ailleurs.

J'aime bien utiliser le héros, ce PNJ bien intentionné qui essaye de sauver le monde tout seul et se fait capturer ou aggrave la situation. Parce que bon, le PNJ de jeune villageois, il ne sait pas, lui, qu'il n'est pas un PJ.

sherinford a écrit : ↑lun. févr. 13, 2017 9:26 am Je ne pense pas avoir jamais mis en scène de réfugiés dans un jdr. Vu l'actualité, ça serait pas mal de le faire.

Symbaroum leur réserve une place de choix.
J'en avais fait une composante du setting Brussels pour The Sprawl (avec des réfugiés européens traités comme la merde, ça change un peu).

Yusei a écrit : ↑lun. févr. 13, 2017 9:51 am J'aime bien utiliser le héros, ce PNJ bien intentionné qui essaye de sauver le monde tout seul et se fait capturer ou aggrave la situation. Parce que bon, le PNJ de jeune villageois, il ne sait pas, lui, qu'il n'est pas un PJ.

Un truc qui est très utilisé en littérature et assez peu en jeu de rôle, c'est le concept de "l'élu". Il y a moyen de faire quelque chose d'amusant pourtant, à la "Bard's Tales"...

Le gobelin avec ses variantes le kobold ou le skaven
Plutôt que d'en faire des idiots utiles qui distribuent des xps à leur mort, leur donner une vie, des émotions, des frères perdus au combat, des chefs crains, de la gnole frelaté pour se battre sans peur, des ambitions, une volonté de vivre...