CasusNO

Rosco a écrit : ↑mer. juil. 17, 2024 4:31 pm @Islayre d'Argolh 
Ma fille a beaucoup aimé la série 
https://www.bdfugue.com/pacotille-tome-1
une bd dur l'esclavage en 2 tomes

Ma grande passe en CE2...
C'est le bon timing ?

Ma fille l' a lue en CM1, public cible 9 ans, cela dépends de chaque enfant

Killing Joke a écrit : ↑mer. juil. 17, 2024 4:01 pm Bien aimé aussi Aphra pour ma part. En effet le "mélange" des genres (archéo + SF, ...) est souvent gagnant (et trop rarement fait), comme "enquête policière + médiéval" (Cadfael, certains Brussolo, ...) et qui aurait aussi gagné à être fait dans Star Wars (au hasard, dans "The Acolyte", qui aurait pu être un "whodunnit" dans une galaxie Far Far away).

Et Rogue One, Film de guerre +  SF. Il y avait aussi la BD "Mycroft, Inquisiteur", un Sherlock Holmes dans un décors de Space Opéra, mais c'était moyen-moyen...

Et Alien....et Blade Runner...

Killing Joke a écrit : ↑mer. juil. 17, 2024 4:01 pm Bien aimé aussi Aphra pour ma part. En effet le "mélange" des genres (archéo + SF, ...) est souvent gagnant (et trop rarement fait), comme "enquête policière + médiéval" (Cadfael, certains Brussolo, ...) et qui aurait aussi gagné à être fait dans Star Wars (au hasard, dans "The Acolyte", qui aurait pu être un "whodunnit" dans une galaxie Far Far away).

Ah! Et j'oubliais son rapport "particulier" avec les armes: quand elle en voit une cool, hé bien "sa place est dans une armurerie"... je Sith.. pardon! je cite.

Le merlock a écrit : ↑mer. juil. 17, 2024 2:07 pm Généralement je ne suis pas fan des BD Star Wars que je considère comme des simples produits dérivés à la qualité et à l’intérêt que je qualifierais charitablement de très variables…

Mais je vais faire une exception pour la série Star Wars : Docteur Aphra publié entre 2016 et 2020.

Pour faire court, le Docteur Aphra c’est juste un mix en un certain Docteur Jones et une certaine Lara Croft, ayant pour profession officielle d’archéologue et d’activité ordinaire de pilleuse d’antiquités et autres artefacts maudits, d’agente secrète mercenaire, de génie en technologie, d’aventurière à louer et de fouteuse de merde de catégorie olympique…

(...)

Le merlock a écrit : ↑mer. juil. 17, 2024 2:07 pmEnsuite, J’ADORE l’ajout de la notion d’archéologie dans Star Wars. C’est comme si deux pôles s’étaient touchés, l’arc narratif donne une idée de comment introduire le concept dans une Galaxie For For Lointaine, mais en plus avec elle ne manque pas d’artefacts plus ou moins Sith, plus ou moins Jedi et en tout cas plus ou moins maudits, donc source d’emmer… de scénarios ! veux-je dire. Et puis les Impériaux font de très acceptables substituts aux nazis…

Mhm.
Mrf.
Mmmhm.
*ondule des sourcils, témoignage d'un frémissement d'intérêt*

Il y a du potentiel. L'aspect archéologie dans l'espace est quelque chose que j'aimais bien dans certains bouts d'arcs narratifs de StarCraft, mais ça peut mieux fonctionner dans Star Wars. Les chars de siège terran ne sont pas très adaptés pour faire des fouilles délicates.
Merci pour la recommandation.

Tybalt (le retour) a écrit : ↑ven. juil. 19, 2024 1:23 pm Merci pour la recommandation.

Avec plaisir!

Je viens de finir les 25 tomes de Canardo du regretté Benoit Sokal.

Vieux souvenirs car j'avais lu les 5 premiers tomes (du Chien Debout à l'Amerzone) dans... "A suivre", je crois.

C'est plaisant à lire, une sorte de rencontre entre Phillip Marlowe et Nestor Burma, toutefois, je trouve que les 5 premiers tomes sont quand même un cran au-dessus du reste (mais c'est sans doute mon côté Boileau-Narcejac/Frédéric Dard qui adore les histoires qui se finissent mal qui fausse mon jugement et/ou l'effet madeleine de Proust)

Le Crâne d'Agarash (sc. Joe Dever, d. Brian Williams et Cyril Julien), BD sur Loup Solitaire annoncée plus haut, est en précommande chez Scriptarium


https://scriptarium.org/potinier/ls/ave ... rash-r353/

Mon banquier n aime pas cette idée

Tgx a écrit : ↑mar. juil. 23, 2024 7:35 pm Je viens de finir les 25 tomes de Canardo du regretté Benoit Sokal.

Vieux souvenirs car j'avais lu les 5 premiers tomes (du Chien Debout à l'Amerzone) dans... "A suivre", je crois.

C'est plaisant à lire, une sorte de rencontre entre Phillip Marlowe et Nestor Burma, toutefois, je trouve que les 5 premiers tomes sont quand même un cran au-dessus du reste (mais c'est sans doute mon côté Boileau-Narcejac/Frédéric Dard qui adore les histoires qui se finissent mal qui fausse mon jugement et/ou l'effet madeleine de Proust)

J'en ai clairement pas 25 en bibliothèque, mais une bonne dizaine. Tu m'as donné envie de les relire.

Aujourd'hui je viens tout juste de finir "Altair" par Kotono Kato, une série qui : si elle ne manque pas de qualités (après tout j'ai réussi à la finir) est hélas plutôt moyenne. Le plus gros défaut de cette série est que c'est une fresque géopolitique, mais avec des personnages de Shonen. Une grosse partie des personnages sont des caricatures grotesques dont la psychologie se résume à un trait de personnalité, Mahmud est le gentil, Zaganos Pacha est le gentil ausi mais "Sombre et Ténébreux" (Qui à dit Sasuke ?), Virgilio Louis est la méchante éminence grise ; L'autrice a bien conscient qu'il est nécessaire de sortir d'un schéma manichéen, mais hélas ses efforts louables ne sont au final pas suffisant, car on reste dans une logique de "Les Gentils contre les méchants". Y a qu'a voir comment le récit traite une même situation de façon complètement différente : lorsque Balaban fait la guerre a la Turkye pour l’Indépendance du Kiliç, il est présenté comme un félon, un infâme qui déstabilise l'ordre établi ; et pourtant lorsque Mahmud soutient l'indépendance du Rhain là par contre c'est présenté comme quelque chose de noble, héroïque, un juste retour des choses faces aux odieux usurpateurs alors que lorsqu'on examine objectivement les deux situations, elle sont très similaires. Y a qu'à voir aussi comment est traité la guerre des deux côtés : de l'un les Impériaux sont érigés comme des sauvages, des destructeurs de ville, des égorgeurs d'enfant et des violeurs de femme ; de l'autre les Turkes qui sont capables de mener une "guerre propre", en étant fort avec les soldats mais juste avec les civils, ce qui à de quoi beaucoup me faire rire quand on sait que même pendant la deuxième guerre mondiale (qui est sans doutes la guerre la plus moralement justifiable de l'histoire) les alliés n'ont pas pu empêcher leurs soldats de commettre des crimes de guerres abominables sur les civils qu'ils étaient censés sauver.

Et c'est sans compter sur la totale absence d'évolution des personnages, Mahmud Pacha ne change pas d'un iota du début jusqu'à la fin du récit (mais ce n'est pas le seul), ce qui a de quoi me rendre perplexe quand on sait que l'exercice du pouvoir est un des épreuves le plus susceptible d'engendrer des changements profonds chez quelqu'un (jouez à Suzerain si vous n'êtes pas convaincus).

Ne vous méprenez pas, si je suis effectivement quelqu'un de très cynique, surtout quand on touche à la politique, je ne reproche cependant pas à l'autrice d'écrire des personnages idéalistes. Que les choses soient claires, pour moi un personnage cynique n'est absolument pas gage de qualité car après tout je préfère Superman à Batman, et j'ai longtemps été un Whovian (Le docteur est d'ailleurs un excellent exemple de personnage idéaliste mais complexe). J'ai par contre de profonds doutes sur la manière de l'autrice de traiter son histoire, notamment à cause de tout les tares "shonen" si je puis dire.

Ces critiques sont valables pour tout les tomes, à l'exception du dernier. Et là bizarrement, l'autrice se réveille, une fois que les gentils triomphent sur les méchants (parce qu'évidement que les gentils gagnent et les méchants perdent), on est confronté à ce que la victoire va nous couter, aussi éclatante qu'elle soit. Zaganos tombe le masque, annexe l'Empire pour son compte personnel, et s’érige en despote après une bonne purge des toutes les familles nobles, Mahmud se fait doucement mais surement écarté du pouvoir et la méritocratie Turke va se retourner contre son propre pays lorsque le gouvernement se rend compte que les ministres issus du pays annexé seront plus nombreux que les ministres Turks "natifs", cette fois plus de gentils ni de méchants, simplement des gens avec des intérêts et des moyens plus ou moins louables pour y parvenir. Ce qui me fait me demandé au final si le traitement manichéen est à mettre sur le compte de l'autrice ou de son éditeur ?

Donc voilà, Altair c'est "pas mal", mais difficile de le recommander, hélas pour moi.
 

Bon ba Neil Gaiman se mange un début de Me Too.

Ça me met à peu près dans le même état que pour Bertrand Cantat, à l'époque.
Ca pique méchamment quand tu apprends que quelqu'un qui t'as inspiré pas ses œuvres - qui t'as fait du bien et participé à ta construction en tant qu'individu - est un parfait tartuffe et vraisemblablement, a minima, un sale con toxique.
Je suis furieux.

Islayre d'Argolh a écrit : ↑jeu. sept. 12, 2024 7:24 pm Bon ba Neil Gaiman se mange un début de Me Too.

Ça me met à peu près dans le même état que pour Bertrand Cantat, à l'époque.
Ca pique méchamment quand tu apprends que quelqu'un qui t'as inspiré pas ses œuvres - qui t'as fait du bien et participé à ta construction en tant qu'individu - est un parfait tartuffe et vraisemblablement, a minima, un sale con toxique.
Je suis furieux.

Je te comprends.
Je l'ai découvert tardivement, mais je suis globalement fan de son oeuvre.
Du coup, j'attends avec autant d'impatience la prise de position de Tori Amos qui est une très très proche de Gaiman (ils figurent régulièrement dans les remerciements de leurs oeuvres respectives, et l'un des deux et parrain ou marraine d'un enfant de l'autre).
Elle avait raconté avoir subi un viol sous menace peu après ses 20 ans, et a sponsorisé la ligne Rape, Abuse & Incest National Network pendant plus de 20 ans, levant des fonds pour cette hotline US.

Encore un cas d'oeuvre artistique pour laquelle il va falloir séparer le travail de l'artiste du comportement de la personne.

(et puis sans vouloir dévier sur un sujet Actus, je pense que beaucoup de personnes sont extrêmement déçues de voir l'Abbé Pierre tomber de son piédestal depuis quelques mois ; la différence c'est que Gaiman est encore en vie et actif en tant qu'artiste)

Par contre cet article est plus que curieux, d'une longueur inhabituelle pour une affaire en cours (et récente), avec force détail qu'il est étonnant d'étaler de la sorte à ce stade (avec moults tournures au conditionnel), alors que la justice n'est pas encore passée ... c'est pour le moins surprenant. Qui plus est l'auteur semble manquer de beaucoup de recul dans ses propos.