Cette nuit, j'ai eu deux idées.
D'abord sur les noms propres. Je suis d'origine espagnole et un truc qui m'a toujours fait marrer, c'est les prénoms qu'on retrouve d'une génération à l'autre : Agueda (la grand-mère), Aguedin (la mère), Aguedeta (la fille), Leonor, Leonorin, Lele, Pepito, Pepe, etc. Si cette tradition est en vogue à Cubana, vous imaginez les quiproquos ? Ensuite j'ai pensé aux prénoms "bizarres" que portent certains des membres de ma famille : Dolores (Douleurs), Mari-Remedio (Marie Médicament) etc. Et j'ai imaginé que les noms de famille des cubans pourraient être porteurs de valeurs positives liés à l'utopie révolutionnaire comme Esperança, Libertad, Equalidad, Fornicación etc. En opposition, ceux des humains des alentours, en terres hostiles, pourraient être plus neutres : Gomez, Alvarez, Garcia, etc. mais leurs prénoms pourraient être porteurs de valeurs négatives comme Dolores, Enfermedad (infirmité), Sumisión etc. A la limite, ce serait même drôle que ce soit toujours le même : Rodriguez.
Et puis et surtout une idée de scénario pour des nouveaux venus sur Cubana : ils débarquent dans une ville couverte d'affiches pour un concours de Samba avec un lot alléchant (le lot qui plairait à vos Kamarades, euh pardon vos Camaradas, et à côté duquel ils ne peuvent pas passer : un vaisseau vert anis vestige de la civilisation d'à côté, un lot de cigarillos top qualité, qu'en sais-je ?).
Pourtant les habitants sont moroses. S'ils se renseignent sur la raison de cette humeur, ou bien sur le concours, ils apprennent que le concours est en fait un marathon (le dernier à tenir debout a gagné) mais que cette année, comme chaque année, c'est sûr que c'est Impuesto (impôts) Rodiguez, un réfugié politique drogué au surcafé, qui va gagner. Les habitants sont fatalistes et un peu tristes que l'issue du concours soit connue d'avance. Ils parlent même de laisser tomber le concours cette année.
Aux joueurs de convaincre les bonnes personnes de mener à bien le concours, et à vous de leur donner l'idée de se procurer du surcafé dans un "supermarché" de la zone hostile (le concept de supermarché doit paraître étrange aux Kamarades de l'Union).
Voyage dans la zone hostile, intrusion dans un supermarché farci de dangers liés à une surconsommation folle (publicité hyper addictive à éviter absolument au risque de se voir drogué à un produit à la con pour le reste de sa vie, par exemple), recherches sur le surcafé pour le rendre moins dangereux ou, au contraire, pire encore manière d'éliminer Impuesto Rodriguez, et, bien sûr, marathon de samba avec d'autres concurrents vicieux ou dangereux qu'il faut écarter... Je pense qu'il y a de quoi faire. J'y réfléchis encore...
Tabulazero a écrit :Mr Max s'est posé la question de savoir pourquoi, si les nemtsy étaient si puissants, ils ne rasaient pas tout simplement Cuba. Il a trouvé la réponse : c'est à cause de Capitalisme ! Ben oui, ils sous-traitent leur guerre.
Mais, non... s'ils rasaient Cubana comment leur complexe militaro-industriel justifierait-il son existence (et le budgets qui vont avec)?... un peu comme les USA et Cuba... ou l'Iraq... ou l'Afganistan.... ou la Chine, quoi?
Bien sûr ! Qu'on est cons !
Tabulazero a écrit :Moi j'aimerai bien savoir pourquoi Mao est vert... En jaune, je veux bien... mais pourquoi en vert?
C'est un nemtsy, c'est normal.
Moi je me demande pourquoi il ressemble à François Mitterrand...
C'est la guerred des clichés !