Hellijuana (Hellywood)

[Corren]

Ah ouai, quand même !

Et du coup, vous avez chercher à raccorder les données techniques (carac et compétences) de vos persos à chaque étapes ou pas du tout ?
Ça me paraît plus simple de dissocier, lorsque l'on utilise autre chose que le système de Smallville RPG.

[Emöjk Martinssøn]

Tout à fait, on a complètement dissocié. Je vois pas comment on aurait pu faire autrement...
Par contre on a zappé la partie "passé à acheter avec des points" qui ne collait plus, du coup.

[Loris]

Tijuana, MX - Juillet 1949
La chaleur moite est écrasante sous la lumière orangée d'un soleil furieux. Les rares chiens qui traînent dans la rue, assoiffés, cherchent désespérément un coin d'ombre où faire la sieste.
Lincoln est au Casablanca, à s'occuper de son gagne-pain. Carlita, la serveuse, lui tends le téléphone du bar. "C'est pour toi, jefe."
"Lincoln ?"
"Salut, c'est Elizabeth. Tu vas bien ?"
"Babeth ?"
Elizabeth vient à TJ ce soir, et elle revient vers Lincoln, son ex, pour l'héberger. Il est ravi. Il se précipite dans sa maison, une partie privative du Casablanca, pour faire une note de ménage.

Lionel est devant sa machine à écrire, au Zeta, le torche-cul local, une bouteille de tequila à moitié pleine posée sur son bureau. Le ventilateur du plafond est en panne. Son téléphone sonne.
"Salut mon loup, c'est Elizabeth. Je passe à TJ cette après midi. On se 'voit' ?"
"T'arrives quand ?"
"Dans pas longtemps." Elle raccroche.
Peu après, il se rend dans le bureau de son rédac'chef et comprend que son nouvel article sur la casse auto "Al Norteño", qui sert probablement à El Gordo pour des activités illégales, va se faire caviarder. Désabusé, il sort du bureau pour trouver Elizabeth, belle, envoutante, assise sur son bureau. Elle lui demande un service : de l'emmener au Paraiso. Lionel lui explique que le "Sin tetes no hay paraiso" est un claque dégueulasse, où la chair flasque des putes fatiguées essaie de tirer le peu d'énergie que les camés à l'opium ont encore après avoir chevauché le dragon. Elizabeth n'en a cure, elle a rendez-vous là et lui demande de l'accompagner. En bons sexfriends, ils font une pause sur la route pour batifoler.

Michael est dans sa casse, le torse cuisant sous le soleil, la masse à la main. Tout son corps n'est plus que sueur sous le soleil violent et le bruit de sa masse contre les tôles de bagnoles pourries est assourdissant. Dans un seau à coté de lui, quelques "dos equis", plongées dans une eau d'où les glaçons ont disparu y'a bien longtemps.
Eduardo, le patron, s'approche de lui. Il a besoin d'un service, d'une faveur. Un truc qui pourrait faire baisser les dettes de Michael envers lui. El Gordo, il a un souci. Un client a acheté des choses, à plusieurs reprises. De l'opium. Et il n'a pas payé. Il aimerait que Michael lui donne "une leçon". Soit il paie, soit il paie, mais avec ses rotules. Michael accepte. En plus, le client, c'est un gringo, alors autant que Michael, gringo aussi, s'en charge.

Lionel et Elizabeth arrivent au Sin Tetes. Le patron, Ricardo, demande à Elizabeth si elle a la thune. Lionel commence à comprendre que son "amie avec avantages" chevauche le dragon et lui fait tout un flan. Sur ces entrefaites, Michael rentre dans le bar lui aussi et pendant que Lionel fait la leçon à Elizabeth, Ricardo explique à Michael que le client qui paie pas c'est Elizabeth, et qu'elle doit $600 (ce qui fait un peu plus de $5000 aujourd'hui). Michael doit donc casser les genoux à sa soeur. Il va vers elle et lui colle une taloche. Lionel, Elizabeth et Michael s'expliquent. Elizabeth est parfaite en femme fatale camée, pleurant quand il faut pleurer. Lionel continue de cacher à Michael qu'il se tape sa soeur.

(la suite de la partie d'hier dans la journée)

[Loris]

Bon, j'ai pas trop le temps, donc si Emojk peut compléter...

En gros, El Gordo veut acheter le Casablanca. Il menace Lincoln en lui ravageant l'appart. Rifka pousse aussi pour qu'il cede ses parts.
Michael se laisse embobiner par Lionel pour cracher la vérité sur la casse d'Eduardo.

Loris

[Loris]

Donc, pour rédiger plus proprement ce qu'il manquait :
Beth, Lionel et Michael décident d'aller se poser au Casablanca pour discuter.

Lincoln va pour se rafraîchir dans ce qui lui sert de maison au fond du Casablanca. Quand il rentre, il découvre les lieux ravagés. Complètement retournés, détruits. Des poubelles renversées sur le sol. Sur le seul mur gardé blanc, un mot écrit au gros pinceau : "VENDS". D'ailleurs, le pot de peinture a été répandu sur les meubles à coté.
Lincoln pâlit et va prendre l'air dehors. Sur le parking du Casablanca, une grosse berline luxueuse et El Gordo, avec ses gros bras. Il voudrait parler à Lincoln. Il lui débite son baratin invitant Lincoln à vendre le Casa.
Il rentre, énervé, dans le bar. Rifka, l'associée qui gère le bar avec lui et qui sent venir le truc, lui dit qu'il devrait vendre. Lincoln pige que Rifka et le Gordo sont de mèche et Lincoln est effondré par cette trahison. C'est à ce moment que les autres rentrent dans le bar.
(là, je me rappelle plus trop, si ce n'est que Lincoln décide de planquer Beth parmi les poulettes de la maison pour éviter qu'elle aie des problèmes et que Michael picole comme un trou).
Lionel arrive à manipuler, très salement, Michael...

[Loris]

Merde, je me rappelle plus de ce qui s'est passé après

[Emöjk Martinssøn]

On se tape dessus avec Michael parce que je l'accuse d'être un lâche et de bosser pour El Gordo. Lincoln calme le truc en nous payant à boire, mais du coup on est ronds comme des queues de pelle ; j'embarque la bouteille en sortant du bar.
On se dirige vers la casse où bosse Michael, parce que j'arrive à le manipuler pour qu'il m'en balance un maximum sur son patron. Il me dit que son patron est un pourri, que c'est lui qui est de mèche avec Gordo... Je lui dis OK, tu vas témoigner contre lui pour mon journal alors. Là, Michael se rend compte que je l'ai peut-être poussé un peu loin, et commence à faire machine arrière. Moi, pas froid aux yeux et carrément bourré, je vais taper à la porte du patron, et je l'accuse d'être un vendu, et que je vais tout balancer dans mon journal. Il ricane et me sort que le Zeta est contrôlé par Gordo ; je n'en crois pas un mot, ricane à mon tour et sort.

Il y avait autre chose ?

[Loris]

Je crois que c'est tout... C'est déjà pas mal pour une séance rapide

Merci beaucoup !
Loris

[Kobal]

Je connais un journaliste qui risque de finir en petit dé compressé. M'enfin je dis ça je dis rien.

[Loris]

Loris