CasusNO

killerklown a écrit :D'un autre coté, si vous vouliez pas que Tristan participe, fallait pas mettre [Collectif] dans le titre

Juste:

Bon reprenons, je fais une thématique "Arabie & orientalisme à 2 balles"


La Rose des sables.


Quand soufflera le khamsin.


L'Etoile et le chacal.

killerklown a écrit :D'un autre coté, si vous vouliez pas que Tristan participe, fallait pas mettre [Collectif] dans le titre

L'Etoile et le chacal

Proche Orient, année 20. Un chef bédouin qui se fait appeler le Chacal mène une guérilla contre d'autres tribus, on chuchote qu'il s'agirait d'une vengeance. Une journaliste américaine souhaite interviewer ce personnage mystérieux et fait appel à un groupe de mercenaires (les PJ) pour la protéger. La journaliste et son assistant, un homme mystérieux et taciturne débute le long périple qui les conduit à travers le désert de Jordanie. L'assistant est vraiment mystérieux, parle couramment arabe et a des conversations animées avec des Arabes. L'expédition doit subir plusieurs attaques dans un premier temps de la part de bédouin, dans un deuxième temps de la part d'un groupe d'aventurier allemand. L'assistant est à la recherche de l'Etoile d'Arabie un diamant extrêmement pur qui serait en possession d'un chef bédouin et il souhaite en fait s'allier au Chacal pour se procurer le diamant que de nombreux autres aventuriers veulent aussi récupérer.

Fabien_Lyraud a écrit :L'Etoile et le chacal

Proche Orient, année 20. Un chef bédouin qui se fait appeler le Chacal mène une guérilla contre d'autres tribus, on chuchote qu'il s'agirait d'une vengeance. Une journaliste américaine souhaite interviewer ce personnage mystérieux et fait appel à un groupe de mercenaires (les PJ) pour la protéger. La journaliste et son assistant, un homme mystérieux et taciturne débute le long périple qui les conduit à travers le désert de Jordanie. L'assistant est vraiment mystérieux, parle couramment arabe et a des conversations animées avec des Arabes. L'expédition doit subir plusieurs attaques dans un premier temps de la part de bédouin, dans un deuxième temps de la part d'un groupe d'aventurier allemand. L'assistant est à la recherche de l'Etoile d'Arabie un diamant extrêmement pur qui serait en possession d'un chef bédouin et il souhaite en fait s'allier au Chacal pour se procurer le diamant que de nombreux autres aventuriers veulent aussi récupérer.

Et Lawrence d'arabie dans tout ca ?

killerklown a écrit :D'un autre coté, si vous vouliez pas que Tristan participe, fallait pas mettre [Collectif] dans le titre

Hum... Voyons donc comment T. va s'en sortir avec ça...

LA SOLITUDE DU COLLECTIF

legnou a écrit :

killerklown a écrit :D'un autre coté, si vous vouliez pas que Tristan participe, fallait pas mettre [Collectif] dans le titre

Hum... Voyons donc comment T. va s'en sortir avec ça...

LA SOLITUDE DU COLLECTIF

J'y vais songer, mais pas avant demain matin.

T.

killerklown a écrit :

Fabien_Lyraud a écrit :L'Etoile et le chacal

Proche Orient, année 20. Un chef bédouin qui se fait appeler le Chacal mène une guérilla contre d'autres tribus, on chuchote qu'il s'agirait d'une vengeance. Une journaliste américaine souhaite interviewer ce personnage mystérieux et fait appel à un groupe de mercenaires (les PJ) pour la protéger. La journaliste et son assistant, un homme mystérieux et taciturne débute le long périple qui les conduit à travers le désert de Jordanie. L'assistant est vraiment mystérieux, parle couramment arabe et a des conversations animées avec des Arabes. L'expédition doit subir plusieurs attaques dans un premier temps de la part de bédouin, dans un deuxième temps de la part d'un groupe d'aventurier allemand. L'assistant est à la recherche de l'Etoile d'Arabie un diamant extrêmement pur qui serait en possession d'un chef bédouin et il souhaite en fait s'allier au Chacal pour se procurer le diamant que de nombreux autres aventuriers veulent aussi récupérer.

Et Lawrence d'arabie dans tout ca ?

Moi j'aime bien.

On rajoute le contexte de guerre menée par Ibn Séoud pour conquérir Médine et La Mecque,

Le groupe d'aventuriers allemands peut être d'ancien Stosstruppens du Corps expéditionnaire Teuton en Palestine avec quelques "soldats perdus" turcs et un officier ottoman qui possède une sorte de "carte à la Piri Reis" .

Et si l'Etoile du Désert était en fait une météorite, genre la petite soeur de la pierre noire de la Kabaa ? Ou, pire, son antithèse... Allez savoir ce que ce genre de truc est capable de produire en guise d'effets non-euclidiens...

Et d'ailleurs, que cherche réellement Séoud ?

Une boussole vers la Cité Sans Nom ? Si corrompue, si décadente que Dieu la détruisit... mais si riche qu'il doit bien en rester un peu... Reste à savoir si ce sera facile... Non. Bien sûr...

legnou a écrit :

killerklown a écrit :D'un autre coté, si vous vouliez pas que Tristan participe, fallait pas mettre [Collectif] dans le titre

Hum... Voyons donc comment T. va s'en sortir avec ça...

LA SOLITUDE DU COLLECTIF

Quelles contraintes parce que là, je vois au moins deux histoires:

- Marche orangiste, Belfast 1968
Un groupe de confrères de l'ordre d'Orange se perd dans les quartiers protestants: chasse aux hommes.

- D'après une histoire vraie:
Une ville du 94, 1987
Un caïd de la ville, champion de boxe régional, disparaît mystérieusement. C'est quelqu'un que tout le monde respecte qui n'est jamais revenu des vacances
Ses parents s'inquiètent et missionnent ses amis et potes pour le retrouver.
Les rumeurs sont contradictoires: les types de la ville 'd'à côté se vantent de lui avoir fait la peau, ceux d'une autre cité affirment qu'ils l'ont enlevé et demandent de l'argent à la famille, d'autres encore disent qu'il est retourné au bled parce qu'il avait carotté des dealers, des mecs qui ne plaisantent pas et parcourent en effet la ville ans une BM immatriculée du corps diplomatique.
La famille s'inquiète et s'adresse à ses potes ou à sa bande (les PJ) pour le retrouver.
La réalité est plus prosaïque : le type était un homosexuel. Séropositif, il a décidé pour les quelques mois qui lui restent à vivre de s'assumer. Un choix de vie incompréhensible dans le contexte de cette ville de banlieue.

Cette histoire pourrait marcher avec un ordre de chevalerie, un groupuscule politique aux idées pas très larges, l'ordre du bouclier des Shield Lands à Greyhawk, des membres de la gentry rurale et victorienne (avec départ pour Londres et rencontre avec Oscar Wilde) ...

Merlock a écrit :Le cadavre récalcitrant.

oui et?


petit test, the normal men..

époque actuel,
ambiance gritty

édit: ah merde, pas vu qu'il y a 3 pages. et Tristan

Quand soufflera le khamsin.

Au Sinai une équipe de sorciers payé par la branche occulte du MI6 est chargé d'invoquer un Djinn et de le confiner dans un caisson. Mais d'autres ont eu vent du projet : la CIA, les islamistes, d'anciens contractors en rupture de banc, la division occulte du Mossad. Et tous ce petit monde va vouloir récupérer le Djinn. Le problème c'est qu'il faut éviter qu'il se libérer de son caisson car il risque de provoquer une tempête mémorable. Quand soufflera le khamsin il sera trop tard.
Et ce sont bien sur les PJ qui seront chargé d'escorter le caisson.
Pour la période soit la période contemporaine, soit durant la crise de Suez en changeant les forces en présence.

legnou a écrit : Hum... Voyons donc comment T. va s'en sortir avec ça...

LA SOLITUDE DU COLLECTIF

Bon, d'accord.

Nous sommes vers 1975.

La SF française est ébranlée par l'apparition du "Collectif", un petit groupe qui refuse la convention bourgeoise de l'individualisation, et signe (collectivement) des romans comme Cosmos communiste ou des recueils de nouvelles comme Planète béton et Mars napalm, sans parler d'articles critiques dans Fiction sur des sujets comme "Jules Verne, pantin du capitalisme ou léniniste qui s'ignorait ?"

Ils sont tout à fait dans le ton de la SF française de l'époque, mais leur refus obstiné de participer au petit jeu des conventions les isole du reste du milieu. Des rumeurs, faisant d'eux des crypto-staliniens ou des néo-fascistes mal déguisés, ne tardent pas à circuler.

Un beau jour, le Collectif annonce, dans un communiqué, que "poursuivi par la haine des forces bourgeoises qui tiennent l'édition et les comités de rédaction", il met un terme à ses activités littéraires et se prépare à "engager de nouvelles actions".

Huit jours plus tard, Alain Fassollieux, rédacteur en chef d'un magazine de science-fiction qui avait qualifié les œuvres du Collectif de "masturbation gauchisante", disparaît dans sa voiture. Littéralement : on retrouve la voiture dans le fossé, sur une route de campagne. Ses vêtements sont en tas sur le siège du conducteur, comme s'il avait été désintégré.

D'autres disparitions impossibles suivent. Les circonstances varient, mais toutes frappent des auteurs ou éditeurs qui, soit sont restés fidèles à la SF "de papa", celle d'Asimov ou de Van Vogt, voire de Heinlein, soit ont exprimé des critiques sur le travail du Collectif. Ou pire, l'ont ignoré.

Les postes libérés par ces absents sont immédiatement occupés par des admirateurs du Collectif.

Les personnages sont, au choix et vous pouvez panacher, des flics/agents des RG qui enquêtent sur l'angle légal des disparitions ; des proches de l'un des disparus qui entreprennent une investigation parallèle ; ou des universitaires qui, ignorant les avertissements des mandarins de la littérature moisie, ont fait du Collectif leur sujet d'études.

Les premiers découvrent que le Collectif se compose de cinq personnes, installées dans un coin perdu de l'Auvergne : Jean-Pierre, Jean-Luc, Jean-Christophe, Jean-Louis et Gérard. Ils ont des papiers en règle, mais rien ne prouve leur existence avant juin 1968. A cette date, ils louent des fermes dans la région, achètent des machines à écrire, et commencent à produire les textes qui les rendront (modérément) célèbres.

Les seconds parviennent à dresser une liste de victimes potentielles, et peut-être, à être présent lors de la prochaine désintégration - s'agit-il de meurtres ou de kidnappings ?

Enfin, les universitaires, se livrant à un travail d'analyse sémiotique assisté par ordinateur (une machine à bande), découvrent que la prose trop parfaite du Collectif cache quelque chose, un sous-texte qui semble relié à des ouvrages occultes qui reposent dans l'Enfer de la Bibliothèque nationale.

Les trois groupes finissent par converger, avec la perspective d'affronter un Collectif qui, à ce stade, n'est bel et bien plus qu'une entité en cinq personnes, et qui, à l'aide des écrivains kidnappés, prépare une bombe sémantique. Ce texte, très court, est censé être bientôt diffusé sur l'antenne d'une radio pirate et changer ses auditeurs. Qui s'emploieront ensuite à le propager par tous les moyens, jusqu'à ce qu'il se retrouve à une heure de grande écoute sur la Première Chaîne. A ce moment-là, tout le monde fera partie du Collectif.

Voilà, voilà.

Des questions ?



T.

Trois titres à la manière de Harry Dickson

Le dieu incandescent
Le club de la terreur
La conspiration de la dame en rouge

Tristan a écrit :

legnou a écrit : Hum... Voyons donc comment T. va s'en sortir avec ça...

LA SOLITUDE DU COLLECTIF

Bon, d'accord.

Nous sommes vers 1975.

[...]

Voilà, voilà.

Des questions ?



T.

Perso, je vois ça plutôt comme la trame d'un roman que comme un scénar de JdR.
Parce que, forcément, pour que ça fonctionne, il faut se replonger dans les oeuvres de SF française de l'époque avec des considérations sur les "écoles" et le post-68 en littérature militante et "subversive".

bakemono a écrit :

Merlock a écrit :Le cadavre récalcitrant.

oui et?


petit test, the normal men..

époque actuel,
ambiance gritty

édit: ah merde, pas vu qu'il y a 3 pages. et Tristan

The normal men.

Époque: actuelle.
Ambiance: gritty.

De nos jours dans un quartier pourri d'une grande ville quelconque...

Les PJs sont des policiers et ils constatent un recrudescence de morts violentes chez les criminels du coin, et en particulier les dealers: bastonné à mort dans un coin sombre, abattu au fusil de chasse en pleine rue, overdosé par sa propre "marchandise", noyé dans le canal... etc.

La raison ? Un groupe de citoyens ordinaires excédés par la montée de l'insécurité et ayant regardé Charles Bronson une fois de trop ont décidé de "faire le ménage" eux-mêmes...

Sauf qu'ils se sont bien organisés; un ex-militaire (genre para-commando) les a sérieusement entraînés (ce sont des chômeurs qui ont tout le temps pour ça), en particulier au close-combat, et ils sélectionnent leur cible en fonction de stricts critères de droit commun. Leur credo: "Nettoyer est un sale boulot qu'on fera proprement".
En clair: pas de facho dans le groupe (qui est d'ailleurs multiethnique), pas de ratonnade aléatoire, pas de cruauté ni de sadisme inutile...

De fait, nos justiciers aussi ordinaires qu'anonymes deviennent vite très populaires dans les "quartiers" et suscitent vite moult émules dans d'autres villes dès lors que les médias et réseaux sociaux s'en emparent...


Sauf que:

Avec un turn-over en hausse chez les voyous, les vocations à reprendre les places encore chaudes se multiplient. La compétition devient acharnée entre truands qui s'éliminent avec une violence croissante.

Les Gros trafiquants n'aiment pas la publicité sur leurs affaires, et ils envoient un groupe de tueurs faire la peau aux justiciers anonymes, avec toute la sauvagerie nécessaire pour refroidir toute vocation ultérieure...

Les autorités municipales voyaient au début d'un bon oeil l'élimination des fauteurs d'insécurité, sur le trhème du "après tout, moins y'en aura...", mais la montée de la violence et la "publicité" des médias les fait trembler pour le renouvellement de leur mandat (les élections sont dans quelques mois) et ils demandent maintenant haut et fort l'intervention de l'armée dans les Cités...


Au final, les PJs vont devoir marcher sur des oeufs:

S'ils retrouvent les Justiciers anonymes, soit ils parviennt à les convaincre d'arrêter (peu probable, car ils n'en peuvent plus de l'immobilisme de l'Etat, police et justice en tête, et sont persuadés que ce qu'ils font est "Juste" et "Civique"), soit ils les arrêtent et le procès qui s'ensuit devient une tribune nationale pour toutes les associations d'auto-défense avec des millions de signatures de soutien sur Fesse-Bouc.

En outre, ils vont devoir neutraliser les tueurs envoyés par les Narcos. Ceux-ci sont d'excellents professionnels (ex-militaires ou ex-flics de pays sud-américains) très dangereux. Comme ils ont eu pour instruction de "faire un exemple", ils vont exécuter les Justiciers anonymes avec des raffinements de cruauté qui vont profondément choquer l'opinion publique qui sur-réagira dans sa demande de sécurité (genre: pétition pour le rétablissement de la peine de mort.. etc)

En tout état de cause, si les PJ ne sont pas capables de miracle de diplomatie (avec les justiciers anonymes) ou n'arrivent pas à arrêter les tueurs avant qu'ils n'agissent, le pays a toutes les chances de se retrouver en situation pré-insurrectionnelle...

Fabien_Lyraud a écrit :Quand soufflera le khamsin.

Au Sinai une équipe de sorciers payé par la branche occulte du MI6 est chargé d'invoquer un Djinn et de le confiner dans un caisson. Mais d'autres ont eu vent du projet : la CIA, les islamistes, d'anciens contractors en rupture de banc, la division occulte du Mossad. Et tous ce petit monde va vouloir récupérer le Djinn. Le problème c'est qu'il faut éviter qu'il se libérer de son caisson car il risque de provoquer une tempête mémorable. Quand soufflera le khamsin il sera trop tard.
Et ce sont bien sur les PJ qui seront chargé d'escorter le caisson.
Pour la période soit la période contemporaine, soit durant la crise de Suez en changeant les forces en présence.

Excellent!

C'est aussi adaptable à la Première guerre mondiale, contre les Germano-ottomans ou durant la seconde face à Rommel. Du Bon, je garde l'idée.