Re: Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)
Publié : mar. nov. 26, 2024 8:21 pm
J'en suis à la moitié et je n'ai pas encore vu de scène de viol. Mince, j'ai raté une critique.
Forum avec de vrais morceaux de JDR dedans.
https://www.casus-no.net/
Tybalt (le retour) a écrit : ↑mar. nov. 26, 2024 8:12 pm Tu t'infliges La Nuit des temps ? N'oublie pas la scène de viol dans les tout premiers chapitres, avec zéro conséquence psychologique sur la femme après.
Dire que je l'avais découvert via des recommandations de lecture au collège où la prof de français évoquait "quelques scènes érotiques mais saines". Ça ferait tousser l'inspection de Lettres, de nos jours...
Tybalt (le retour) a écrit : ↑mar. nov. 26, 2024 8:12 pm Tu t'infliges La Nuit des temps ? N'oublie pas la scène de viol dans les tout premiers chapitres, avec zéro conséquence psychologique sur la femme après.
Dire que je l'avais découvert via des recommandations de lecture au collège où la prof de français évoquait "quelques scènes érotiques mais saines". Ça ferait tousser l'inspection de Lettres, de nos jours...
Erwan G a écrit : ↑mer. nov. 27, 2024 9:45 pmTybalt (le retour) a écrit : ↑mar. nov. 26, 2024 8:12 pm Tu t'infliges La Nuit des temps ? N'oublie pas la scène de viol dans les tout premiers chapitres, avec zéro conséquence psychologique sur la femme après.
Dire que je l'avais découvert via des recommandations de lecture au collège où la prof de français évoquait "quelques scènes érotiques mais saines". Ça ferait tousser l'inspection de Lettres, de nos jours...
Alors, je suis arrivé à cette scène et, pour moi, ce n'est pas une scène de viol mais une scène de séduction.
Spoiler:
Je n'ai par contre pas bien compris où est l'histoire d'amour ni ce qu'il y a de magnifique dans l'histoire.
Le seul point positif (et pas très original) que je note est l'opposition à l'arme atomique. Le reste me semble être une fable chrétienne matinée de spiritualité malsaine qui a totalement oublié le sens du mot "science" dans le terme science fiction. Je suis peut être passé à côté de ce que tout le monde a vu ?
Chères toutes, chers tous,
Les mots me manquent pour vous dire à quel point nos échanges m’ont manqué, et combien je vous suis reconnaissant pour votre soutien. Ces 18 derniers mois n’ont pas été simples. Ils ont été faits de hauts et de bas, durant lesquels j’ai pu constater l’importance d’être entouré. Ces présences font toute la différence entre la vie et la mort, et je me suis souvent demandé comment des gens isolés, sans famille, sans amis ou communauté pouvaient traverser les épreuves que ce genre de maladie nous impose. Pensant à la solitude de Lovecraft durant les derniers mois de sa vie, je mesurais la chance de bénéficier de votre insondable soutien. De cela, je vous remercie, du fond du cœur.
Je dois une pensée particulière à ma famille, et notamment à mon épouse, à qui je dois littéralement la vie. Je n’oublierai jamais ces réveils où je sentais sa main dans la mienne, tandis qu’elle me veillait, à mes côtés.
À ces soutiens, je dois ajouter l’importance d’avoir un projet, un horizon. Cet horizon était pour moi la reprise de cette traduction de la correspondance Howard-Lovecraft. Frédéric Weil et Patrice Louinet furent présents tout le long de ma maladie, et je leur dois aussi beaucoup. Je leur avais proposé de prendre un autre traducteur, de ne pas m’attendre – mais ils m’ont fait confiance. « Tu t’en sortiras. » (Je dois avouer que l’idée de voir ce beau trois volumes entamer sans moi sa traversée vers vos bibliothèques m’aurait profondément affecté.)
Ma chimio s’est terminée en cette fin novembre. D’autres examens m’attendent. Probablement, d’autres hospitalisations, et certainement une surveillance à vie. Mon corps reste très affecté par tout cela, mais le moral est meilleur que jamais. Paradoxalement, cette épreuve m’a beaucoup apporté, même si elle m’a beaucoup pris.
C’est donc avec une joie immense que je vous annonce ici la reprise du travail que Patrice Louinet et moi avions entamé au printemps 2023. Je vous donne rendez-vous pour de futurs échanges sur le forum de la correspondance Howard-Lovecraft, et vous dis, à vendredi 13, évidemment !
En vous remerciant encore pour votre soutien, vos encouragements, vos marques d’amitié,
David Camus
Florentbzh a écrit : ↑ven. nov. 29, 2024 12:40 pmJe ne sais pas trop où poster ceci (rubrique Foulancement ou Livres), mais vu qu'on en avait parlé dans la partie médiathèque, des nouvelles de la traduction des correspondances Lovecraft et Howard, ou plutôt du traducteurChères toutes, chers tous,
Les mots me manquent pour vous dire à quel point nos échanges m’ont manqué, et combien je vous suis reconnaissant pour votre soutien. Ces 18 derniers mois n’ont pas été simples. Ils ont été faits de hauts et de bas, durant lesquels j’ai pu constater l’importance d’être entouré. Ces présences font toute la différence entre la vie et la mort, et je me suis souvent demandé comment des gens isolés, sans famille, sans amis ou communauté pouvaient traverser les épreuves que ce genre de maladie nous impose. Pensant à la solitude de Lovecraft durant les derniers mois de sa vie, je mesurais la chance de bénéficier de votre insondable soutien. De cela, je vous remercie, du fond du cœur.
Je dois une pensée particulière à ma famille, et notamment à mon épouse, à qui je dois littéralement la vie. Je n’oublierai jamais ces réveils où je sentais sa main dans la mienne, tandis qu’elle me veillait, à mes côtés.
À ces soutiens, je dois ajouter l’importance d’avoir un projet, un horizon. Cet horizon était pour moi la reprise de cette traduction de la correspondance Howard-Lovecraft. Frédéric Weil et Patrice Louinet furent présents tout le long de ma maladie, et je leur dois aussi beaucoup. Je leur avais proposé de prendre un autre traducteur, de ne pas m’attendre – mais ils m’ont fait confiance. « Tu t’en sortiras. » (Je dois avouer que l’idée de voir ce beau trois volumes entamer sans moi sa traversée vers vos bibliothèques m’aurait profondément affecté.)
Ma chimio s’est terminée en cette fin novembre. D’autres examens m’attendent. Probablement, d’autres hospitalisations, et certainement une surveillance à vie. Mon corps reste très affecté par tout cela, mais le moral est meilleur que jamais. Paradoxalement, cette épreuve m’a beaucoup apporté, même si elle m’a beaucoup pris.
C’est donc avec une joie immense que je vous annonce ici la reprise du travail que Patrice Louinet et moi avions entamé au printemps 2023. Je vous donne rendez-vous pour de futurs échanges sur le forum de la correspondance Howard-Lovecraft, et vous dis, à vendredi 13, évidemment !
En vous remerciant encore pour votre soutien, vos encouragements, vos marques d’amitié,
David Camus
Belphégor a écrit : ↑sam. nov. 30, 2024 10:55 am J'ai vu que mon bouquiniste vendait à prix d'occaz des exemplaires de Game of Thrones en anglais, du coup je suis curieux, pour ceux qui ont lu la traduction **ET** la version originale est-ce qu'il y a une différence significative ou est-ce que çà reste très similaire ? Est-ce que vous pensez que la VO de Game of thrones vaut le coup d'être lue même après avoir lu la VF ?
Noté.
Je l'ai lu il y a quelques mois, c'est très agréable à lire et j'ai trouvé que les enjeux étaient relativement universels, même si la forme est spécifique à la société russe dans laquelle elle s'inscrit (càd la petite aristocratie et l'armée russes du XIX°).Harfang2 a écrit : ↑dim. déc. 01, 2024 7:48 am
En parlant de qualité de traduction, je viens de finir:
La dame de Pique - Récits de feu Ivan Pétrovitch Bielkine, de Pouchkine, aux ed du Livre de poche, 1966
Sur la forme l'ouvrage est stylistiquement impeccable, et bien que je ne doute pas du talent de Pouchkine, la traduction d'André Gide ne doit pas y être pour rien.
Les nouvelles, globalement, oscillent entre un fantastique léger, un peu d'absurde et, surtout, une bonne dose d'observation de la société russe. On ne pourra que noter, en transversal, l'amour que cette même Russie avait alors pour une France qui lui semblait distingué... Sic transit gloria mundi.
Parmis ces nouvelles, deux sortent du lot, "La dame de pique" et "Le coup de pistolet"
Alors, oui, Pouchkine, contrairement a nombre d'auteurs du XIX est toujours des plus lisibles. Stylistiquement, et narrativement, c'est talentueux. Historiquement, on se plait même a voyager dans les moeurs et les paysages de cette Russie des Tsars, et, à l'arrivée on ne regrette pas d'y être passé.
Pour autant, certaines nouvelles ont des enjeux ou des troubles qui ne nous parlent plus guère, et je ne saurais le conseiller avec excès à tout le monde.
Il faut, je pense, être aujourd'hui amateur de littérature pour s'y plonger et ceux qui ont moins de temps pour lire où moins de gout pour l'Histoire ou la culture russe devraient s'éviter ce voyage qui ne mérite pas d'être arpenter par un lecteur ennuyé ou pressé, à ceux-ci je conseille éventuellement, de se restreindre aux deux nouvelles citées qui, je pense, ont gardé une universalité que les autres ont perdu.