CasusNO

sk8bcn a écrit : ↑mar. janv. 14, 2025 6:43 am
Je voulais juste dire que c est pas parce que le plus gros marche était japonais que les japonais seraient ultra friand d un cthluhu Japon.

Ils tirent peut être leur plaisir de l exotisme de la proposition.

Certainement pour une partie des joueurs, mais il y a aussi sur ce que j'ai pu en apercevoir de la production locale sur le contexte du Japon et du Mythe (et qui n'est donc pas issu de la production Chaosium). Je pense donc que Chaosium répond de façon maligne à une vraie demande.

sk8bcn a écrit : ↑lun. janv. 13, 2025 8:22 pm Et puis le Japon est bcp moins exotique pour un japonais.

Par exemple, j ai beau vivre en France, je préfère jouer a shadowrun a Seattle

Mais le public japonais dans son ensemble est assez friand d'histoires occultes se passant au Japon, mêlant cultures traditionnelles et modernes.
L'omniprésence des sanctuaires Shintō même au cœur de la capitale créé immédiatement un imaginaire puissant.

Mais, il est en japonais, ce supplément ?

Qui Revient de Loin a écrit : ↑mar. janv. 14, 2025 12:03 pm Mais, il est en japonais, ce supplément ?

Bah non.
Maintenant, le thème est très pointu, et assez en accord avec une certaine "vibe" nostalgique actuelle pour ce Japon de l'ère Showa tardive.

Mugen a écrit : ↑mar. janv. 14, 2025 12:46 pm

Qui Revient de Loin a écrit : ↑mar. janv. 14, 2025 12:03 pm Mais, il est en japonais, ce supplément ?

Bah non.
Maintenant, le thème est très pointu, et assez en accord avec une certaine "vibe" nostalgique actuelle pour ce Japon de l'ère Showa tardive.

Donc même si le Japon est un gros marché, pour l'instant ce supplément ne peut servir à toucher ce marché. Seul reste l'argument d'un intérêt occidental pour les années 1980 du japon.
Du coup, Dorothée était-elle une cultiste ?
 

Vu qu’il y a un nom japonais au générique, et que j’ai vu passer plusieurs posts en japonais sur X sur le thème « mon copain a bossé dessus ! », j’ai la vague impression qu’il y a une implication locale, et qu’une version en japonais suivra sans doute assez vite…

Les éditions ActuSF et l'association Miskatonic lancent un appel à textes (nouvelles), ouvert aux amateurs, pour une anthologie annuelle Lovecraft, à paraître...

https://www.actusf.com/detail-d-un-arti ... -lovecraft

Qui Revient de Loin a écrit : ↑mar. janv. 14, 2025 12:50 pm

Mugen a écrit : ↑mar. janv. 14, 2025 12:46 pm

Qui Revient de Loin a écrit : ↑mar. janv. 14, 2025 12:03 pm Mais, il est en japonais, ce supplément ?

Bah non.
Maintenant, le thème est très pointu, et assez en accord avec une certaine "vibe" nostalgique actuelle pour ce Japon de l'ère Showa tardive.

Donc même si le Japon est un gros marché, pour l'instant ce supplément ne peut servir à toucher ce marché. Seul reste l'argument d'un intérêt occidental pour les années 1980 du japon.
Du coup, Dorothée était-elle une cultiste ?
 

Eh, Ryō Saeba contre les méchants cultistes, ça donne envie.
Même si le cocktail tentacules+showa me fait plus penser à Urotsukidōji, il serait plus en accord avec une version décalée d'INS/MV ou de Changeling...

Urotsukidôji véhicule quelques images bien Cthulhiennes et beaucoup d'images culiennes aussi je trouve. Un exemple :

cdang a écrit : ↑lun. janv. 13, 2025 11:13 pm

sk8bcn a écrit : ↑lun. janv. 13, 2025 8:22 pm Par exemple, j ai beau vivre en France, je préfère jouer a shadowrun a Seattle

Mais si on veut jouer lovecraftien, il faudrait jouer ici et maintenant, c'est-à-dire pour moi en France en 2025.

Parce qu'en plaçant ses nouvelles essentiellement en Nouvelle-Angleterre dans les années 1920-1930, Lovecraft décrit son propre quotidien, son ici et son maintenant ; il disait d'ailleurs qu'il écrivait essentiellement pour lui-même.

Je ne suis pas certain pour la France, et encore moins en 2025 : pour ma part, j'associe Lovecraft à la Nouvelle-Angleterre, et à son époque aussi. Je ne dis pas que des transpositions ne soient pas possibles, maintenant les années 1920 c'est aussi la période des dernières grandes découvertes : le monde se rapetissait, la science fait de grands progrès, mais l'homme n'a pas encore exploré tous les recoins de la terre, il n'a pas encore maitrisé l'atome, il y a encore pas mal de choses qui lui échappent...
Quant à la Nouvelle-Angleterre, c'est davantage par rapport aux écrits, et pour le coup, là, on doit pouvoir plus aisément transposer le lieu. Mais pour l'époque, j'aurais dû mal, à moins de faire évoluer l'univers, comme Delta Green le propose.

Je suis pas trop sûr à quoi c'est dû, mais j'ai l'impression que les villes/villages, les gens sont moins isolés en France, et donc que cela rend les choses moins effrayantes, moins mystérieuses.
J'attribuerai ça, sans l'avoir vérifié, à des densités de populations plus importantes en France, des distances plus faibles, une plus grande connectivité (route, chemin de fer), mais aussi à notre tradition centralisatrice.

Un petit séjour en Lozère s'impose!

La familiarité est l’amie de l’horreur et l’ennemie de l’aventure.

Dans les années 90, je n’écrivais pratiquement que des scénarios situés aux Etats-Unis. Quand je les ai relus pour Le Musée, j’ai trouvé qu’ils faisaient un peu carton-pâte.

Lorsque me suis remis à l’écriture dans les années 2010, je me suis à écrire des scénarios en France, parce que j’y trouvais des thématiques absentes aux USA…

 

Tristan a écrit : ↑mar. janv. 14, 2025 10:02 pm j’y trouvais des thématiques absentes aux USA…

Tu aurais des exemples ?

En toute première approche :

1. Les effets de la guerre, à la fois physiques (25% du territoire ravagé, un million de maisons détruites), psychiques (des asiles qui débordent de soldats traumatisés) et idéologiques (entre le pacifisme et « l’Allemagne paiera »)
2. Le remodelage de villes qu’on croit bien connaître (Paris au premier chef) + des lieux qui n’ont pas tant changé que ça.
3. L’affaissement des élites en général et du personnel politique en particulier entre 1919 et 1939.
4. Des faits d’actualité qu’on connaît tous vaguement, mieux que ceux des USA (Stavisky vs Teapot Dome),
5. Le colonialisme assumé et magnifié.
6. Des luttes politiques qui font encore écho aujourd’hui, alors que l’équivalent US exige de s’y connaître en histoire.