CasusNO

J'ai vécu en Guyane, et il y avait par défaut de la javel dans l'eau du robinet pour des raisons de sécurité sanitaire. On comprend vite l'attrait du ti punch 

PS : ma mère stockait le rhum dans des bouteilles de flotte au frigo. J'ai eu quelques erreurs aussi...

Qui Revient de Loin a écrit : ↑mar. juil. 22, 2025 8:47 pm J'ai vécu en Guyane, et il y avait par défaut de la javel dans l'eau du robinet pour des raisons de sécurité sanitaire. On comprend vite l'attrait du ti punch 

PS : ma mère stockait le rhum dans des bouteilles de flotte au frigo. J'ai eu quelques erreurs aussi...

je garde de la Guyane mon mélange rhum surinamais & piment qui désinfectait tout. Une fois, en expédition loin de tout, main doublé de volume après avoir été piqué de dizaines d'aiguilles pourris, plus oeuf d'araigné de la plante des pieds, après curetage et trois heures a enlevé les aiguilles, je n'ai pas eu d'infection.
 

Harfang2 a écrit : ↑mar. juil. 22, 2025 9:58 pm

Qui Revient de Loin a écrit : ↑mar. juil. 22, 2025 8:47 pm J'ai vécu en Guyane, et il y avait par défaut de la javel dans l'eau du robinet pour des raisons de sécurité sanitaire. On comprend vite l'attrait du ti punch 

PS : ma mère stockait le rhum dans des bouteilles de flotte au frigo. J'ai eu quelques erreurs aussi...

je garde de la Guyane mon mélange rhum surinamais & piment qui désinfectait tout. Une fois, en expédition loin de tout, main doublé de volume après avoir été piqué de dizaines d'aiguilles pourris, plus oeuf d'araigné de la plante des pieds, après curetage et trois heures a enlevé les aiguilles, je n'ai pas eu d'infection.

Gloups 







Sinon, une belle pique dans la presse, je ne résiste pas à la partager ici, mais c'est très borderline #Actu, vous promettez que personne ne rebondira dessus ? Sinon j'effacerai cette partie.
 

[SUPPRIME]

On retrouve du TiO₂ (dioxyde de titane, E171 interdit dans l'alimentation) dans le lait maternel... oui, celui qui sort du sein.

Et pour cause : cette substance chimique est largement produite et employée. En France, elle fait partie des quatre nanomatériaux les plus utilisés, d’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) : plus de 10 000 tonnes sont produites et importées chaque année. Le relargage par les usines, l’érosion des peintures sur les bâtiments, leur utilisation comme engrais sont autant de sources de contamination mises en évidence dans la littérature scientifique.

Chez les humains, « une étude un peu plus vieille en avait détecté dans des tissus de tumeur de côlon, une autre dans le placenta de femmes venant d’accoucher, ce qui suggérait une exposition du nouveau-né », rappelle la chercheuse. L’étude qui vient d’être publiée permet de montrer « que la glande mammaire est contaminée, et qu’il y a un passage de la substance de la mère au bébé par son lait. »

On ne trouve bien évidemment dans le lait infantile en poudre...

C'est un cancérogène et génotoxique probable (donc pas certain), et les études sur les enfants manquent.

Apolline Le Romanser, « u dioxyde de titane, interdit comme additif alimentaire, largement retrouvé dans du lait maternel et animal », Libération, 23 juillet 2025
https://www.liberation.fr/societe/sante ... RY2VW5RJM/

UN collectif de restaurateurs appelle à une agri sans pesticides et dénonce la loi duplomb :

• Loi Duplomb : « Nous, restaurateurs, faisons ce métier pour nourrir, pas pour empoisonner »
  

https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html

Il me semble que c'est la première fois que je vois la restauration prendre position.

Ah non, pour le *** Roellinger, c'est un vieux cheval de bataille.

Florentbzh a écrit : ↑jeu. juil. 24, 2025 1:39 pm Ah non, pour le *** Roellinger, c'est un vieux cheval de bataille.

Je cherchais à comprendre pourquoi tu l'insultais... puis j'ai compris que c'était une référence à ses 3 étoiles michelin  :oops:
 

Insulter un compatriote, ça va pas ?

Non, l'ex trois étoiles a, aussi longtemps que ma mémoire porte, milité pour une cuisine autre, il n'a pas attendu l'air du temps, il y a 10 ou 15 ans il tenait le même langage, et il avait aussi été sur la liste de Cueff le maire anti-pesticides.

OK.

Mais un individu ne fait pas "la restauration" (ou une partie d'entre elle). C'est l'aspect collectif au sein de cette profession qui me parait sortir du lot.

Je suppose que remonter le niveau obligatoire de bio/local dans les cantines collectives (et en mettre un dans la restauration au sens large) pourrait doper le secteur du bio et faire reculer les pesticides bien mieux que des subventions à l'installation ?

Si ce n'est pas accompagné de subventions à l'installation (augmenter la demande sans augmenter l'offre), ça conduira surtout à une hausse des prix, qui sera immédiatement répercutée (pour le scolaire, c'est à ça que je pense en premier) soit sur les collectivités locales (mairies, conseils départemental et régional) soit sur les familles.

Mais c'est effectivement un levier d'action solide.

Qui Revient de Loin a écrit : ↑jeu. juil. 24, 2025 2:12 pm OK.

Mais un individu ne fait pas "la restauration" (ou une partie d'entre elle). C'est l'aspect collectif au sein de cette profession qui me parait sortir du lot.

Aucune confiance en ce qui me concerne, ce milieu est très particulier et conservateur.....je pense que c'est bien plus une démarche opportuniste qu'une volonté sincère....pas de la part de Roellinger, là-dessus il suffit de faire des recherches Google pour voir qu'il est cohérent......et surtout il a reposé sa toque de chef, il n'a rien à y gagner.

Pour le reste, outre l'aspect com', je suis très dubitatif ayant parfois constaté le gouffre entre les belles intentions dans les médias et la pratique réelle....et pas que pour la question des pesticides, par exemple les déclarations vertueuses sur le travail au sein des brigades qui sont surtout des voeux pieux...le pire étant des "cheffes" qui mettent en avant leur côté féminin alors qu'elles sont capables d'un management toxique qui n'a absolument rien à envier à celui des chefs.

Imrryran a écrit : ↑jeu. juil. 24, 2025 3:22 pm Je suppose que remonter le niveau obligatoire de bio/local dans les cantines collectives (et en mettre un dans la restauration au sens large) pourrait doper le secteur du bio et faire reculer les pesticides bien mieux que des subventions à l'installation ?

Bin, si le système ne permet pas au bio de s'installer, je vois pas comment il va pouvoir survivre les 3-4 années blanches (le temps que les molécules de l'agrobusiness de ses parcelles disparaissent) pour pouvoir ensuite fournir les cantines.

L'agriculture bio comptait, en 2024, 61 853 fermes, représentant ainsi 15 % des exploitations françaises. Si elle a enregistré 4 431 nouvelles exploitations en 2024, en parallèle, le nombre d'arrêts a augmenté fortement (+20 % en un an) pour atteindre 3 726 abandons d'activité (retours en conventionnel, départs en retraite, faillites…). « En 2024, les surfaces conduites en bio baissent en raison du déficit de conversions initiées dès 2021 et des arrêts de producteurs avec de grandes fermes bio dans ce même intervalle. Le nombre de nouveaux producteurs engagés en bio reste positif en raison des petites surfaces (0-10 ha), seule catégorie à enregistrer une hausse de sa population », indique l'Agence bio.
https://www.actu-environnement.com/ae/n ... 46345.php4

Et si le budget des cantines n'est pas augmenté, ça risque d'être compliqué de trouver autre chose que du "bio" bas de gamme produit à l'étranger, sous serres chauffées, avec de la main d’œuvre illégale et mal payée, voire en grugeant sur l'usage des molécules. Ce "bio" existe déjà.

Et au passage, l'agribusiness est déjà massivement subventionné, donc méga-distortion de concurrence.

Enfin, même s'il y a une loi, il faut encore contrôler et la faire respecter. Problèmes :

• les contrôleurs sont "dégraisser" en masse depuis des dizaines d'années et sont déjà bien content quand ils peuvent s'attaquer aux problèmes avec des risques mortels immédiats (malversation industrielle sur la viande hachée, "remballe" des viandes périmées en grandes surfaces (déjà en 1997, encore aujourd'hui), etc.).
  
• les contrôleurs ne sont pas forcément suivis par le préfet, par la justice car il faut "sauver l'emploi" (même quand ça concerne les points ci-dessus)
  
• rien que la loi actuel qui oblige de déclarer le bio en cantine (pour atteindre l'obligation légale de 20%) n'est pas respectée : https://territoiresbio.org/agriculture- ... mmes-nous/ 
  

selon l’administration, seuls 14 % des structures devant déclarer leurs données l’ont fait en 2023

 

Un agriculteur vient de lancer une contre-pétition pour la loi duplomb: https://petitions.assemblee-nationale.f ... ves/i-3106 
1700+ signatures (celle contre cette loi est à 1,91 million de signatures).

[EDIT : en fait, il y a déjà au moins 3 pétitions POUR, les deux autres font dans les 300-500 signatures]

CA commence pas fort dans l'énoncé : 

- « Les abeilles vont mourir ! », C’EST FAUX ! Les abeilles ne butinent que des plantes à fleurs, la betterave n’en a pas. Les abeilles souffrent plutôt des apiculteurs « trop amateurs », du frelon asiatique et du varroa, un parasite qui les détruit.

Heu..., non, la betterave est une plante à fleurs. Par contre, oui, elle n'est pas pollinisée par les insectes.
Mais le problème, c'est que l'acétamipride est très soluble et donc largement dispersé dans les zones humides et cours d'eau. De plus, il est utilisé en enrobé autour des graines de betteraves, donc diffusé de manière préventive, même s'il n'y a pas d'insectes problématique, et à la moindre pluie, pouf, dans les sols, rivières mares, zones humides.
Et l'acétamipride ne sera pas utilisé que pour la betterave, mais aussi pour les noisettes et d'autres fruitiers par exemple, qui sont eux pollinisés par les insectes et subissent des traitements aériens.

Un avis plus nuancé que les pro et les anti

https://www.futura-sciences.com/planete ... he-124034/