Sur ce point précis : il faut note que les termes en questions sont des locutions en anglais non transformées. Pour un·e anglophones native, ils sonnent comme du langage quotidien. Donc si on s'attache à la source, il faudrait en français éviter ce qui sonne ancien, savant ou précieux.
D&D 20(24) : Nagas & Nécromants
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Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants
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Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants
cdang a écrit : ↑dim. oct. 05, 2025 8:45 pmSur ce point précis : il faut note que les termes en questions sont des locutions en anglais non transformées. Pour un·e anglophones native, ils sonnent comme du langage quotidien. Donc si on s'attache à la source, il faudrait en français éviter ce qui sonne ancien, savant ou précieux.
D'où mes suggestions finales (et certaines autres) : le nécromant, le mort et vif, qui sont à mon avis exactement dans ce genre de registre.
Cependant s'attacher à la source et coller au registre restera toujours dépendant du contexte, qui pourra imposer une infidélité locale pour une fidélité plus grande. L'exemple parfait, c'est le nécromant, qu'on pourrait juger précieux ou ancien in abstracto, mais qui ne l'est pas du tout dans notre contexte.
C'est compliqué, la traduction.
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Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants
Note que je ne faisais pas une critique des tes propositions, @BenjaminP, j'éclairais juste un point.
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Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants
Je trouve tes propositions très inspirantesBenjaminP a écrit : ↑dim. oct. 05, 2025 3:36 pm Traduire un mot ou une expression isolée n'a pas beaucoup de sens. Qu'est-ce que tu cherches, @Mahar ? Être fidèle à un lexique ? Transmettre un sens précis ? Coller au plus près de la source ? Résonner avec d'autres parties du texte ?
S'il ne s'agit que de trouver une expression qui sonne bien, je t'encourage à t'éloigner beaucoup plus de l'anglais. Si, au contraire, il s'agit de coller au plus près, alors pourquoi pas non-vie (ou non-mort), exactement ?
Orcus règne sur les morts-vivants, c'est ça qu'il s'agit d'exprimer, et il y a mille façons de le faire. On peut conserver l'idée de domaine (of Undeath) mais aller chercher quelque chose de plus fort et naturel en français qu'un simple non-truc : Prince de la Malemort (la "mauvaise" façon de mourir) ; ou néologiser : prince de l'Intrépas ; ou évoquer plutôt une région, un domaine véritable, quitte à résonner dans une autre culture, aller chercher des archaïsmes hébreux par exemple : le Prince de Macchab.
On peut laisser tomber l'idée de domaine et se concentrer sur le qualificatif du prince, par exemple vouloir dire qu'il est au-delà de la mort, qu'il l'a vaincu : le prince thanatoctone (sur le modèle des saints sauroctones, tueurs de dragon), le Cent Fois Trépassé.
On peut plutôt vouloir chercher quelque chose de l'ordre de l'épithète homérique et rester simple, mais avec un twist : le Prince mort et vif.
On peut vouloir quelque chose d'immédiatement compris et de moins prout-prout que toutes ces tentatives d'enrichir le lexique : le Prince nécromant.
Bref : traduire, c'est choisir, et il y a l'embarras du choix.
"What a day ! What a lovely day ! "
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Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants
Les remarques de @BenjaminP sont très justes.
Je cherche bien entendu à concilier les deux approches : une expression qui sonne bien, en priorité, mais qui colle au plus près du sens original !
En creusant un peu mieux mon sujet, j'ai trouver plusieurs occurrences du terme "Prince/God of Undeath" dans la gamme D&D4 (s'agissant respectivement de Orcus et de Vecna), et la traduction officielle en français chez Play Factory était "Prince/Dieu des Morts-Vivants".
Après mûre réflexion, je crois que je vais partir sur "Le Prince de la Malemort" car cela me semble le meilleur compromis : je trouve ce terme plus élégant que la traduction officielle, et aussi que Non-vie (qui avait ma préférence jusque là).
Mon problème étant de savoir si je veux respecter la traduction officielle d'époque ou si je décide de m'en affranchir (sachant que je n'ai aucune contrainte éditoriale étant donné que c'est pour mon petit usage personnel, il s'agit juste de me faire des nœuds au cerveau).
A noter que "Prince des Morts-Vivants" pourrait tout à fait me convenir s'il ne s'agissait que du "titre de noblesse" d'Orcus, mais en tant que titre du scénario je trouve ça franchement faiblard...
Et pour Everlost, j'entérine Perpétuité qui offre pour moi le meilleur compromis entre élégance et respect du sens (le mot perpétuité étant fortement associé à celui d'emprisonnement, donc cela reflète assez bien l'idée d'un isolement/oubli éternel)
Merci encore à tous. Je ne pourrai malheureusement pas partager le fruit de mon travail avec vous étant donné qu'il s'agit d'un ouvrage officiel D&D, mais je mettrai quand même symboliquement vos noms dans les crédits (ou au moins une mention de CasusNo) !
Je cherche bien entendu à concilier les deux approches : une expression qui sonne bien, en priorité, mais qui colle au plus près du sens original !

En creusant un peu mieux mon sujet, j'ai trouver plusieurs occurrences du terme "Prince/God of Undeath" dans la gamme D&D4 (s'agissant respectivement de Orcus et de Vecna), et la traduction officielle en français chez Play Factory était "Prince/Dieu des Morts-Vivants".
Après mûre réflexion, je crois que je vais partir sur "Le Prince de la Malemort" car cela me semble le meilleur compromis : je trouve ce terme plus élégant que la traduction officielle, et aussi que Non-vie (qui avait ma préférence jusque là).
Mon problème étant de savoir si je veux respecter la traduction officielle d'époque ou si je décide de m'en affranchir (sachant que je n'ai aucune contrainte éditoriale étant donné que c'est pour mon petit usage personnel, il s'agit juste de me faire des nœuds au cerveau).
A noter que "Prince des Morts-Vivants" pourrait tout à fait me convenir s'il ne s'agissait que du "titre de noblesse" d'Orcus, mais en tant que titre du scénario je trouve ça franchement faiblard...
Et pour Everlost, j'entérine Perpétuité qui offre pour moi le meilleur compromis entre élégance et respect du sens (le mot perpétuité étant fortement associé à celui d'emprisonnement, donc cela reflète assez bien l'idée d'un isolement/oubli éternel)
Merci encore à tous. Je ne pourrai malheureusement pas partager le fruit de mon travail avec vous étant donné qu'il s'agit d'un ouvrage officiel D&D, mais je mettrai quand même symboliquement vos noms dans les crédits (ou au moins une mention de CasusNo) !

Quand on est mort, c'est pour la vie (proverbe nécromancien).
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Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants
Hello hello,
Je zieute pas mal sur le KS d'un setting 5E, Obojima (lien vers le site officiel du jeu) ; j'espère ne pas être HS en venant poser ici une question sur ce jeu.
Le jeu se distingue niveau par une direction artistique incroyable. Par ailleurs, le background n'a pas l'air été plaqué sur règles de la 5E, il y a une réflexion intéressante afin que les backgrounds, les sous-classes, les dons, le choix des sorts ne soient pas que des moyens de pimper son PJ mais apportent eux aussi des informations sur l'univers de jeu. Le bestiaire a l'air vraiment réjouissant.
Le jeu est présenté comme un sandbox mais qu'en est-il vraiment du monde ? Y a-t-il des factions, des PNJ majeurs avec lesquels interagir ? Des sites, des lieux particuliers à découvrir ? Des secrets, des prophéties ? etc... Le jeu existe depuis plus d'un an mais j'ai trouvé très peu de retours d'expérience ; seulement qq review qui parlent surtout de la forme et des règles mais aucun CR qui évoquent ce qui a été vraiment joué autour de la table.
En savez-vous un peu plus sur ce jeu ?
Merci par avance
Je zieute pas mal sur le KS d'un setting 5E, Obojima (lien vers le site officiel du jeu) ; j'espère ne pas être HS en venant poser ici une question sur ce jeu.
Le jeu se distingue niveau par une direction artistique incroyable. Par ailleurs, le background n'a pas l'air été plaqué sur règles de la 5E, il y a une réflexion intéressante afin que les backgrounds, les sous-classes, les dons, le choix des sorts ne soient pas que des moyens de pimper son PJ mais apportent eux aussi des informations sur l'univers de jeu. Le bestiaire a l'air vraiment réjouissant.
Le jeu est présenté comme un sandbox mais qu'en est-il vraiment du monde ? Y a-t-il des factions, des PNJ majeurs avec lesquels interagir ? Des sites, des lieux particuliers à découvrir ? Des secrets, des prophéties ? etc... Le jeu existe depuis plus d'un an mais j'ai trouvé très peu de retours d'expérience ; seulement qq review qui parlent surtout de la forme et des règles mais aucun CR qui évoquent ce qui a été vraiment joué autour de la table.
En savez-vous un peu plus sur ce jeu ?
Merci par avance
Pas de roleplay, ça ralentit les combats.
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Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants
Alors je suis curieux de voir comment c'est effectivement pas un thème plaqué sur D&D parce que la première chose que je pense à chaque fois que je vois ce setting passer (qui a effectivement l'air très enchanteur et inspirant) c'est qu'est-ce que D&D vient faire là... 
Le problème pour moi c'est pas les sous classes ou les sorts propres à Obojima, c'est tous ceux de base de D&D 0eu importe l'édition
Le problème pour moi c'est pas les sous classes ou les sorts propres à Obojima, c'est tous ceux de base de D&D 0eu importe l'édition
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Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants
Mildendo a écrit : ↑lun. oct. 13, 2025 11:33 am Hello hello,
Je zieute pas mal sur le KS d'un setting 5E, Obojima (lien vers le site officiel du jeu) ; j'espère ne pas être HS en venant poser ici une question sur ce jeu.
Le jeu se distingue niveau par une direction artistique incroyable. Par ailleurs, le background n'a pas l'air été plaqué sur règles de la 5E, il y a une réflexion intéressante afin que les backgrounds, les sous-classes, les dons, le choix des sorts ne soient pas que des moyens de pimper son PJ mais apportent eux aussi des informations sur l'univers de jeu. Le bestiaire a l'air vraiment réjouissant.
Le jeu est présenté comme un sandbox mais qu'en est-il vraiment du monde ? Y a-t-il des factions, des PNJ majeurs avec lesquels interagir ? Des sites, des lieux particuliers à découvrir ? Des secrets, des prophéties ? etc... Le jeu existe depuis plus d'un an mais j'ai trouvé très peu de retours d'expérience ; seulement qq review qui parlent surtout de la forme et des règles mais aucun CR qui évoquent ce qui a été vraiment joué autour de la table.
En savez-vous un peu plus sur ce jeu ?
Merci par avance
Si j'étais toi, je passerai de toutes façons mon chemin quand un jeu en D&D 5 ne fournit pas un kit gratuit d'introduction qui explicite les choix de design. Parce que la seule chose importante sur un jeu motorisé en d&d 5 c'est de savoir si les auteurs ont décidé de faire des vrais choix et de ne prendre dans la boîte à outils que ce dont ils ont strictement besoin, de retirer plutôt que d'ajouter. Je suis particulièrement attentif à la Progression sur 20 niveaux ou à la possibilité de jouer avec toutes les classes. Si c'est le cas, j'arrête tout de suite car il n'y a aucune chance d'avoir autre chose que du D&D 5.
Ça m'avait frappé sur Iron Kingdoms où le jeu se tirait une balle dans le pied, faute d'avoir fait ces choix.
Cryoban a écrit : Le vrai problème c'est les gens.
Florentbzh a écrit : J'avoue ne pas bien comprendre ce qu'on peut jouer, mais si cela existe c'est qu'il doit bien y avoir une raison.
Mildendo a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants
Conseils pleins de sagesse, merci à tous les deux
Appâté par la DA, j'en ai oublié d'envisager l'univers qui est en creux des règles ; il me sera certainement plus facile de ghibliser Dolmenwood que de dé5Eifier Obojima...
Pas de roleplay, ça ralentit les combats.
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Re: D&D 20(24) : Nagas & Nécromants
C'est peut-être un peu réducteur comme vision, mais j'ai toujours un peu de mal quand on nous vend un setting très pacifique et cozy, centré sur les interactions sociales, avec pas de fantastique ou alors un fantastique subtil et discret... et qu'on te motorise ça avec Epic High Fantasy Magic Murder Simulator® 5E edition
Après l'exercice est pas neuf, la fin des années 90/début des années 2000 est connu pour son cortège de jeux en système D20 même quand c'était pas le plus adéquat, mais c'est devenu un peu un running gag sur les groupes de jeux de rôle, que Donjons et Dragons ne fait qu'un type d'aventure bien : des aventures de donjons et dragons, et le sous-commentaire fréquent "et encore, même pas si bien que ça".
D'ailleurs Donj c'est pas que l'omniprésence de la magie et les combats de superhéros, c'est aussi l'architecture d'aventure Donj assez PMT.
Un système de jeu n'est qu'un carcan dont se libérer est le meilleur compliment qu'on peut faire à ses créateurs, mais nombre des critiques faites à des pans du système tiennent au fait que le jeu est utilisé pour faire des aventures moins simplistes que du PMT.
Ah bah oui fatalement quand tu fais qu'un seul gros combat par arc d'aventure avec option de repos plein avant le suivant, les classes sont pas équilibrées et le CR est à la ramasse, tu as foutu l'économie de l'adventuring day par la fenêtre. Clairement que la FORce va passer pour une stat peu utile pour des aventures urbaines focalisées sur le roleplay, surtout si tu tracke pas l'encombrement en gérant le loot que tu vas ramener etc...
Je pense pas que ça soit un mal de faire autre chose que le cliché de D&D avec le système de D&D, d'ailleurs plusieurs des campagnes officielles marquantes de cette édition (Strahd, Sorcelume...) mettent le roleplay avant le poutrage de streumons et ont beaucoup plus marqué cette édition que les gros donjons d'autres campagnes.
J'avoue ne pas connaitre de livre ayant bien réussi l'exploit, je sais que y'a une adaptation 5E de The One Ring pour les nostalgiques du JRTM, ou celle Symbaroum qui est un setting où les joueurs sont de base vulnérables et peu adaptes à la magie, qui sont souvent cités comme de bonnes adaptations mais j'ai jamais testé le truc.
La volonté de surfer sur la vague "compatible D&D 5E" pour éviter de s'aliéner les gens qui paniquent à l'idée d'essayer un autre système, même si ça donne des résultats middles, c'est arrivé tellement de fois que ma première réactions est d'emblée suspicieuse.
Je lis un peu plus sur ce setting, et si les inspirations sont clairement pas subtiles quand tu vois les illustrations, le livre semble VRAIMENT décrire un setting de fantasy, même si un peu plus moderne (inspiration fin des années 80 comme l'univers de Naruto), avec des possibilités d'enjeux qui correspondraient plus au style de D&D que les illustrations ne le laissaient penser. Je vais essayer de regarder ça de plus près.
Sur la page du Kickstarter de la nouvelle édition d'Obojima je les voyais mentionner un playtest, en fait ça ne fait que montrer quelques monstres... Dommage de pas avoir fait un mini-guide en effet.
Après l'exercice est pas neuf, la fin des années 90/début des années 2000 est connu pour son cortège de jeux en système D20 même quand c'était pas le plus adéquat, mais c'est devenu un peu un running gag sur les groupes de jeux de rôle, que Donjons et Dragons ne fait qu'un type d'aventure bien : des aventures de donjons et dragons, et le sous-commentaire fréquent "et encore, même pas si bien que ça".
D'ailleurs Donj c'est pas que l'omniprésence de la magie et les combats de superhéros, c'est aussi l'architecture d'aventure Donj assez PMT.
Un système de jeu n'est qu'un carcan dont se libérer est le meilleur compliment qu'on peut faire à ses créateurs, mais nombre des critiques faites à des pans du système tiennent au fait que le jeu est utilisé pour faire des aventures moins simplistes que du PMT.
Ah bah oui fatalement quand tu fais qu'un seul gros combat par arc d'aventure avec option de repos plein avant le suivant, les classes sont pas équilibrées et le CR est à la ramasse, tu as foutu l'économie de l'adventuring day par la fenêtre. Clairement que la FORce va passer pour une stat peu utile pour des aventures urbaines focalisées sur le roleplay, surtout si tu tracke pas l'encombrement en gérant le loot que tu vas ramener etc...
Je pense pas que ça soit un mal de faire autre chose que le cliché de D&D avec le système de D&D, d'ailleurs plusieurs des campagnes officielles marquantes de cette édition (Strahd, Sorcelume...) mettent le roleplay avant le poutrage de streumons et ont beaucoup plus marqué cette édition que les gros donjons d'autres campagnes.
J'avoue ne pas connaitre de livre ayant bien réussi l'exploit, je sais que y'a une adaptation 5E de The One Ring pour les nostalgiques du JRTM, ou celle Symbaroum qui est un setting où les joueurs sont de base vulnérables et peu adaptes à la magie, qui sont souvent cités comme de bonnes adaptations mais j'ai jamais testé le truc.
La volonté de surfer sur la vague "compatible D&D 5E" pour éviter de s'aliéner les gens qui paniquent à l'idée d'essayer un autre système, même si ça donne des résultats middles, c'est arrivé tellement de fois que ma première réactions est d'emblée suspicieuse.
Je lis un peu plus sur ce setting, et si les inspirations sont clairement pas subtiles quand tu vois les illustrations, le livre semble VRAIMENT décrire un setting de fantasy, même si un peu plus moderne (inspiration fin des années 80 comme l'univers de Naruto), avec des possibilités d'enjeux qui correspondraient plus au style de D&D que les illustrations ne le laissaient penser. Je vais essayer de regarder ça de plus près.
Sur la page du Kickstarter de la nouvelle édition d'Obojima je les voyais mentionner un playtest, en fait ça ne fait que montrer quelques monstres... Dommage de pas avoir fait un mini-guide en effet.
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