Sur un jeu parodique, des aventuriers étaient parti du principe que la terre était plate mais sous la forme d'une pièce de monnaie et qu'on n'avait accès qu'à la face A du monde. Ils ont mené une expédition pour aller explorer la face B du monde. Mais je sais pas ce qu'ils sont devenus, j'ai pas suivi le délire.
Re: Représentations de la Terre
Publié : jeu. sept. 30, 2021 3:22 pm
par Ravortel
Une vision plus maritime : le monde est l'écume d'une vague, entourée d'autres vagues qui vont parallèlement. Mais parfois, une vague en rattrape une autre et l'absorbe.
Les dieux sont des dauphins et des baleines, capables d'écraser ou disperser l'écume, certains peuvent même dévier les vagues.
Que se passerait-il si un habitant d'un de ces mondes écumes pouvait percevoir la falaise sur laquelle sa vague va se fracasser ? D'ailleurs qu'est-ce qu'une falaise pour de l'écume ?
Re: Représentations de la Terre
Publié : jeu. sept. 30, 2021 3:54 pm
par MacNamara
Bonnes idées encore
Maintenant, il faut que j'imagine les peurs des aventuriers sur leur frêle esquif vis à vis du bord du monde (sauf si le monde est infini comme évoqué ci dessus). Monstres, chute dans le vide, démons... Tout ça est trop classique.
Une autre idée me vient : le monde et le temps ne font qu'un. En voyageant vers l'ouest, ils avancent vers la fin des temps. Ce n'est pas le bord du monde qu'ils redoutent mais l’apocalypse.
Corvos a écrit : ↑jeu. sept. 30, 2021 2:47 pm
Sur un jeu parodique, des aventuriers étaient parti du principe que la terre était plate mais sous la forme d'une pièce de monnaie et qu'on n'avait accès qu'à la face A du monde. Ils ont mené une expédition pour aller explorer la face B du monde. Mais je sais pas ce qu'ils sont devenus, j'ai pas suivi le délire.
Un dé à 12 faces ( @Snorri).
Re: Représentations de la Terre
Publié : jeu. sept. 30, 2021 5:00 pm
par Nolendur
MacNamara a écrit : ↑jeu. sept. 30, 2021 3:54 pm
Maintenant, il faut que j'imagine les peurs des aventuriers sur leur frêle esquif vis à vis du bord du monde (sauf si le monde est infini comme évoqué ci dessus). Monstres, chute dans le vide, démons... Tout ça est trop classique.
C'est l'Esprit-au-cœur-du-monde qui donnent aux créatures leur intelligence. Plus on s'éloigne du centre du monde, moins on est capable de pensée complexe. A 5000 km du centre, on commence à avoir du mal à réfléchir. Un peu plus loin, on se comporte comme un animal. Et quand on approche du bord, on est juste capable d'utiliser nos fonctions les plus basiques. Au delà du bord, le corps est végétatif et se laisse mourir.
Re: Représentations de la Terre
Publié : jeu. sept. 30, 2021 5:35 pm
par JoKeR
Sujet fort sympathique. Cela dit il gagnerait peut être à être appelé "la forme du monde" ?
Sinon moins original que beaucoup ici, dans Mantel d'Acier version John Grumph, le monde est plat et entouré de hautes chaînes de montagnes, trop hautes pour être franchies. Mais ça n'empêche pas d'essayer...
J'ai quelque part dans ma bibliothèque un bouquin de sf toujours pas lu parlant de la découverte d'une planète en forme d’haltères, géomorphologie compatible avec les connaissances scientifiques au moment de l'écriture.
Le monde pourrait être à l'intérieur d'une forme géométrique multiface. Plus on s'approche d'un angle ou d'un coin plus on voit apparaitre, au -delà du "brouillard de guerre" un "mur" titanesque représentant mers et continents. Quand on arrive au pied du mur il suffit juste de faire un pas pour changer de face et alors...
Re: Représentations de la Terre
Publié : jeu. sept. 30, 2021 5:49 pm
par Nolendur
Un truc un peu classique : en fait le monde est un grand diorama disposé au centre le l'Atrium principal du palais des dieux.
Re: Représentations de la Terre
Publié : jeu. sept. 30, 2021 9:57 pm
par Tybalt (le retour)
Autres idées plus ou moins classiques :
- Le monde cubique de Glorantha de Greg Stafford.
- Le monde-bibliothèque de la nouvelle "La Bibliothèque de Babel", dans les Fictions de Borges, avec des salles octogonales à l'infini.
- Le monde-tour, quelque part dans les Cités obscures (je ne sais plus si c'est dans La Tour ou dans L'Archiviste). Les habitants vivent dans une tour gigantesque, en pierre, dont ils ne connaissent ni le haut, ni le bas. L'identité des architectes et des ouvriers, ainsi que l'époque et les raisons de la construction, font l'objet de diverses légendes. La faible quantité de nourriture et de ressources dans les enfilades infinies de salles et d'escaliers rend les voyages lointains difficiles.
Et pourquoi pas un bord de monde semblable à celle décrite par Poe dans "les aventures d'Arthur Gordon Pym" et dont voici un résumé:
Spoiler:
Revenir sur leurs traces est interdit aux deux hommes : l'hiver avance, et revenir vers le nord signifierait se heurter à une muraille de glace plus infranchissable que celle qu'ils ont dû contourner à l'aller. Ils n'ont plus qu'à se laisser porter par le courant qui les entraîne vers le sud. L'eau, à mesure qu'ils avancent, devient de plus en plus chaude et commence à prendre une teinte laiteuse. La santé de leur prisonnier, Nu-Nu, semble se dégrader à mesure qu'ils progressent vers les régions chaudes et blanches qui marquent les abords du pôle. Aux questions qui lui sont posées quant aux raisons pour lesquelles son peuple s'est montré aussi cruel avec les visiteurs venus du nord, il se contente pour toute réponse de désigner à l'attention de Pym et de Peters ses dents : elles sont noires.
Pym et Peters deviennent de plus en plus apathiques, sans raison précise. Leur canot prend de la vitesse. La température de l'eau se fait brûlante. Une substance cendreuse qu'ils ne parviennent pas à identifier se déverse continuellement sur eux. Au sud, une barrière de vapeur voile l'horizon. Il en surgit de gigantesques oiseaux blancs qui poussent le cri déjà entendu dans la bouche des sauvages de Tsalal : Tekeli-li. Nu-Nu continue à s'affaiblir et finit par mourir.
Le ciel est sombre, mais une luminosité blanchâtre sourd des profondeurs de l'océan. La barrière de vapeur semble être une cataracte gigantesque, vers laquelle se précipite le canot. Au moment où il y pénètre, le rideau de vapeur se déchire et une silhouette voilée gigantesque, dont la peau est aussi blanche que de la neige, se dresse devant eux22...
Belles sources d'inspiration!
C'est vrai que la Terre Creuse, où les hommes vivent à l'intérieur de la coquille et le soleil et le "jaune de l'oeuf" est aussi un classique.
Re: Cosmologies fantastiques
Publié : dim. oct. 03, 2021 1:42 pm
par Tybalt (le retour)
Parmi les mondes de SF plus ou moins classiques :
- Un monde à la Waterworld : le monde est entièrement recouvert par les océans, les humains survivent sur des plate-formes flottantes, barges, bateaux, radeaux, etc.
- Un monde à la Polaris : surface continentale inhabitable à cause de la pollution et d'une faune et flore sauvages ; l'humanité vit sous les océans.
- Un monde à la Les Cascadeurs du temps de Christian Grenier (roman jeunesse) : la surface est entièrement bétonnée, polluée et balayée par des tempêtes démentielles. L'humanité vit dans des réseaux de galeries souterraines.
- Un monde à la Niourk de Stefan Wul : les océans ont considérablement baissé et ont été rendus radioactifs par l'accumulation de déchets nucléaires. L'humanité, revenue au stade préhistorique, erre en tribus nomades sur les fonds des anciens océans. Les plateaux continentaux sont devenus des hauteurs difficilement accessibles. Des poulpes intelligents sont en train de s'adapter à la vie sur terre et concurrencent de plus en plus l'humanité.
- Un monde façon Les Mondes d'Arkadi (BD de Caza) : la Terre s'est arrêtée de tourner sur elle-même et expose toujours la même face au soleil. L'humanité dite civilisée vit sous la surface, dans une gigantesque cité entretenue par des robots géants. Des tribus au niveau de vie préhistorique errent sur la surface éclairée. La surface obscure de la Terre fait l'objet de légendes terrifiantes.
