[livres] Kestulididon ?

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Sammael99
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Sammael99 »

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Pour ma part, j'ai fini Record of a Spaceborn Few hier soir (Archives de l'Exode en VF) de Becky Chambers, et après avoir eu du mal à avancer sur la première moitié et trouvé que Chambers poussait son concept de petites histoires un peu loin dans le genre "il ne se passe rien", j'ai dévoré la seconde moitié et je peux dire sans hésiter que c'est mon préféré des trois, un bouquin de SF humaniste comme j'en ai rarement lu.

Le livre a une structure chorale, comme tous les bouquins de la série Wayfarer (Les Voyageurs en VF), à ceci près que les protagonistes ici n'ont presque aucune interaction entre eux et ne se croisent que de manière fugace (mais néanmoins significative). Chambers continue l'exploration de son univers avec un personnage adjacent au premier bouquin (en l'occurence), Tessa, la soeur d'Ashby qui était le capitaine du Wayfarer. Aucun des personnages des deux premiers romans ne sont présents, sinon Ashby dans les souvenirs de Tessa. On suit Tessa et quatre autres personnages qui vivent sur l'Asteria, un vaisseau issu de l'exode des humains lorsqu'ils ont quitté la terre devenue invivable. Aidé par les autres espèces alien, ils ont pu stabiliser leur exode mais plutôt que de prendre possession d'une planète, ils vivent encore, pour une partie d'entre eux, dans les vaisseaux qui les ont vu quitter le berceau de l'humanité. Et même si une partie de l'éthique de vie et des règles qui ont permis leur survie durant l'exode pourrait paraitre inutile et même encombrante maintenant, le livre explore la permanence de ce mode de vie et sa signification.

C'est un bouquin sur les différences culturelles, sur la perception de l'autre, sur ce qui forge nos croyances, notre éthique, notre façon de voir le monde. J'avais déjà senti lors du premier tome un travail vraiment intéressant sur l'altérité que trop peu de romans de SF savent véritablement explorer, ici Chambers met le sujet au centre du roman, ce qui explique cette première moitié pas inintéressante mais où il ne se passe pas grand chose : c'est justement au quotidien que ces questionnements sur l'autre sont intéressants, sur ce que ça dit de nous, de la perception que nous avons de nous mêmes à travers le regard de l'autre, etc.

Bref, au final, j'ai adoré ce bouquin. Je trouve que Chambers creuse un sillon vraiment intéressant, dans lequel l'attrait n'est pas dans le grandiose ou le spectaculaire, mais dans l'humain (ou le non-humain) et sa relation à l'autre. La SF est un excellent terrain d'expérimentation autour de ça, et l'écriture fluide et directe de Chambers rend la lecture agréable, malgré la profondeur des idées.

Je recommande vivement. J'avais aimé les deux premiers tomes, j'ai adoré celui-ci.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
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Erwan G
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Erwan G »

Merci de vos retours, je vais jeter une oreille dessus, alors.
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mass
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par mass »

184201739 a écrit : jeu. févr. 22, 2024 11:39 pm Et Octavia BUTLER, quelqu'un a lu quelque chose d'elle ?

Ça n'a pas mal vieilli ?

http://media.sodis.fr/cat/9791030705065 ... 120213.pdf

https://www.librairie-des-femmes.fr/liv ... -e-butler/


Ma critique que j'ai fait sur le Discord "le Bocal" où on parle surtout de jeu de role mais aussi de tout l'univers qui l'entoure. 

J’ai lu Octavia E. Butler - La parabole du semeur Voilà un livre qui va me marquer. Je dois d’abord vous avertir ce livre est dur, il est violent, sur cette 1re partie l’auteure va nous jeter au fond du ravin de façon violente, très violente. Rien ne sera épargné au lecteur. On est dans un monde qui s’écroule, et on va s’écrouler avec lui. Elle met quelques touches d’espoir, mais c’est des mini gouttes de peinture sur une toile immense de chaos. La chute est tellement réaliste, le regard sur notre société capitaliste tellement aiguisé, je le trouve très proche dans cette analyse du « Paradoxe de Fermi » écrit par Jean-Pierre Boudine, déjà lu dans le club de lecture du Bocal. Je vais devoir citer un autre livre culte, parce que cela me fait penser presque à une prequel. Je parle bien sûr de « La Route » de Cormac McCarthy , là, aussi une œuvre difficile. A la différence du livre de McCarthy, là, où il y a un abandon petit à petit de l’homme avec l’enfant, on est plus là, sur de la résistance. L’héroïne est une combattante, celle que l’on suit, avec qui on va chercher à survivre pour créer un nouveau futur. Résister dans le chaos est possible, mais c’est un travail de tout les jours et sans avoir aucune idée, si cela marchera ou pas. Octavia Butler m’a mis une grande claque, elle a su me prendre, me tordre dans tout les sens, je en lui en veux pas, les électrochocs sont parfois nécessaire même s’ils sont douloureux. C’est donc un livre qui sera pour moi très important, la création dans la destruction. Un livre qui permet de rester réveillé quand on a la chance de pouvoir dormir tranquille, parce que cela ne devrait pas me concerner vu que, moi, j’ai de la chance, mais jusqu’à quand? 9/10
 
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vivien
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par vivien »

J'avais acheté le coffret avec les deux tomes et je n'étais pas allé au bout, car trop plein de religiosité.
ok on a rien a se dire, mais on a tout le temps de trouver avant que le réchauffement climatique nous tue tous.
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par mass »

vivien a écrit : dim. mars 17, 2024 12:46 pm J'avais acheté le coffret avec les deux tomes et je n'étais pas allé au bout, car trop plein de religiosité.

Le 1er livre a été plutôt pas mal apprécié par le club de lecture mensuel du Bocal. ( qui a été plus ennuyé par la relation de l'héroïne avec un des personnages du livre que la religion )
Une note de 8,58 ce qui est très bien au niveau du club. (Et qui le met en course pour le podium du club pour l'année 2024 )
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Le discours

Message par sherinford »

Dernière lecture:

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"Le discours", de Fabrice Caro (Fabcaro).

Ce livre commence par une simple demande de Ludo, beau-frère d'Adrien, alors que la famille est réunie lors de son traditionnel dîner : "Tu sais, ça ferait très plaisir à ta sœur si tu faisais un petit discours le jour de la cérémonie". Sauf qu'Adrien a la tête à tout, sauf à faire un discours de mariage: sa petite amie Sonya a mis sa relation en "pause" voilà quelques semaines, et elle n'a toujours pas répondu à son message sur facebook, envoyé à 17h27, alors qu'il est déjà 17h56.

Dans la tête d'Adrien, tout au long du repas de famille, s'élaborent plusieurs versions du fameux discours alors que la soirée avance et que les hypothèses les plus farfelues sont envisagées par celui-ci sur les raisons de cette "pause" et du silence de Sonya.

A la fois rigolo et touchant, ce roman se lit très facilement, presque d'une traite. Un petit bol d'oxygène très appréciable.


Lectures de 2024:

Spoiler:
1. "The Shadow People", de Margaret St Clair (6/10).
2. "Terre... siècle 24", de B.R. Bruss (6/10).
3. "Le silence de la Terre", de C.S. Lewis (8/10).
4. "Voyage à Vénus", de C.S. Lewis (6/10).
5. "L’homme-dé", de Luke Rhinehart (7/10).
6. "L'usage des armes", de Iain Banks (8/10).
7. "Cette hideuse puissance", de C.S. Lewis (6/10).
8. "L'effondrement de l'Empire", de John Scalzi (7/10).
9. "Les flammes de l'Empire", de John Scalzi (7/10).
10. "La dernière Emperox", de John Scalzi (7/10).
11. "Le discours", de Fabcaro (8/10).
"Si tu souffres à propos de quelque chose d'extérieur, ce n'est pas cette chose qui te trouble, mais ton jugement sur elle ; il dépend de toi de le faire disparaître." - Marc-Aurèle
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Fabfab »

J'avais bien apprécié le film, d'ailleurs.
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Erestor »

@sherinford je ne connaissais pas et tu m'as donné envie de le lire, appréciant grandement Fabcaro.
As the long departed Commissioner Three-horn famously said on many occasions: "This is Blood Bowl, buddy, anything could happen!".

Jes mi ridas, kiam mi aŭdas : "mi konas ; sed mi petas". :oops:
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par sherinford »

Fabfab a écrit : lun. mars 18, 2024 10:38 am J'avais bien apprécié le film, d'ailleurs.

J'ai vu qu'il y avait une adaptation ciné, oui... Je viens de me la commander, dans la foulée...
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Erwan G
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Erwan G »

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JESUS VIDEO
Andreas Eschbach

J’ai découvert Andreas Eschbach avec Des milliards de tapis de cheveux, un livre que je classe parmi les meilleurs livres de SF que j’aie lus, une belle série de nouvelles qui s’écrivent autour d’un thème et qui, petit à petit, le révèlent. Je me suis tourné vers Jesus Video dont on m’a dit également le plus grand bien, notamment @killerklown je crois (en tout cas, je t'estime responsable en ta qualité de germanophile).

A la fin des années 90, sur un chantier de fouille en Israël, un bénévole tombe sur une trouvaille extraordinaire : un cadavre inhumé avec une petite sacoche de tissus contenant, dans un sac plastique, le mode d’emploi d’un camescope SONY qui n’est pas encore sorti. L’analyse du cadavre révèle qu’il porte deux plombages constitués de composants contemporains et qu’une fracture résorbée porte la trace de la médecine de la fin du XXIème siècle. Immédiatement, le mécène des fouilles débarque et militarise le camp, empêchant le secret de se propager.

Confiant en Eschbach (mince, il a publié Des milliards de tapis de cheveux, ce n’est pas rien quand même) et sur un pitch intéressant, je me suis lancé dans ce livre. Pour tomber sur une espèce de Da Vinci Code écrit par Marc Lévy, mais avec une trame un peu plus sérieuse et quelques personnages qui dépassent le cliché. Tout au long du livre, je me suis interrogé sur ce que je lisais. Vraiment, tous les clichés sont là, du héros américain jeune et entreprenant qui vole de succès en succès à la bombasse israélienne qui fait des fouilles mais n’a rien oublié de son entrainement de Tsahal, en passant par le savant devenu orthodoxe intransigeant, le magnat de la presse, le nazi reconverti en chef de la sécurité, du « oh quelle chance incroyable ! » à « mais quelle bande de blaireaux ! ». Tout, sauf la scène de sexe ou de bisou gratuite, comme Marc Lévy sait si bien le faire (et là, ils ne devraient pas, mais comme il faut que je fasse rêver mon lecteur, je vais mettre du cul). La trame est assez prévisible et a été, je pense, en grande partie repompée par Henri Loevenbruck dans son Apothicaire, mais dans ce qu'il y a de moins intéressant.

Mais c’est Andreas Eschbach, alors il y a plus que cette espèce de thriller conçu pour la télévision. A 50 pages de la fin, la trame principale se termine. Tout ça pour ça, aurait-on envie de dire à ce moment là, tout en se demandant ce qu’il compte faire des 50 pages inutiles qui suivent. Ce d’autant plus qu’il fait une fin à la Six Feet Under, on sait quelles sont les conséquences de l’histoire pour tous les personnages. Au moins, les plus essentiels. Alors, pourquoi délayer ?

Et c’est là que le livre devient autre chose. En une cinquantaine de pages, Eschbach réussit à transformer une histoire trop formatée, trop évidente, trop facile en un livre qui ouvre énormément de portes. De belles portes de réflexion, une bonne relecture des pages précédentes. Tout semblait trop évident, trop facile, trop archétypal pour en rester là. Le livre s’explique parfaitement sur ce qui s’est passé, sur pourquoi chacun a agit comme il l’a fait et tout fait parfaitement sens, tout s’explique d’une façon remarquable. Ce livre ne pouvait être écrit autrement et s’il est, sans conteste, une ode aux auteurs de type Marc Lévy ou Dan Brown, il démontre qu’on peut avoir l’air aussi paresseux qu’eux tout en réalisant un ouvrage magnifique et une belle œuvre de fiction.

Alors, est-ce que Jesus Video vaut Des milliards de tapis de cheveux ? C’est un peu comme demander si un roman quelconque de Mike Resnick vaut Kirinyaga, ça n’a pas de sens. Et la réponse est bien évidemment non. Des milliards de tapis de cheveux est un chef d’œuvre, une tête de file de la SF moderne. Jesus Video est, pour sa part, un livre qui vaut le coût d'être lu. Il est finalement plus intéressant que la première approche le laisse penser. Mais, sans être le meilleur de ses livres, il reste au-dessus de la production moyenne de SF. Andreas Eschbach est un auteur qui mérite une lecture.
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par tauther »

Erwan G a écrit : mar. mars 19, 2024 6:42 pm C’est un peu comme demander si un roman quelconque de Mike Resnick vaut Kirinyaga, ça n’a pas de sens. Et la réponse est bien évidemment non.
Ben, si! Parce que la trilogie, Paradis, Purgatoire et Enfer, elle est mieux! :P
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Erwan G
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Erwan G »

tauther a écrit : mar. mars 19, 2024 6:51 pm
Erwan G a écrit : mar. mars 19, 2024 6:42 pm C’est un peu comme demander si un roman quelconque de Mike Resnick vaut Kirinyaga, ça n’a pas de sens. Et la réponse est bien évidemment non.
Ben, si! Parce que la trilogie, Paradis, Purgatoire et Enfer, elle est mieux! :P

Je solinsite ton ban avec effet rétroactif au moment précédent la publication de ce message.
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par fafnir »

Le nom me disait vaguement quelque chose et un google plus tard je constate qu'il a écrit Santiago que j'ai dû lire à sa sortie et que j'avais trouvé fun. Bref, du coup, je vais essayer de lire kirinyaga un de ces 4 (pas l'autre, j'ai pas envie de me faire ban)
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par tauther »

fafnir a écrit : mar. mars 19, 2024 8:18 pm Le nom me disait vaguement quelque chose et un google plus tard je constate qu'il a écrit Santiago que j'ai dû lire à sa sortie et que j'avais trouvé fun. Bref, du coup, je vais essayer de lire kirinyaga un de ces 4 (pas l'autre, j'ai pas envie de me faire ban)
Mais non! Kila kitu ni sawa! Kirinyaga, Ivoire et la trilogie L'infernale Comédie sont à minima très chouettes, et plus encore si l'Afrique t'intéresse.
Après cela reste le regard d'un Américain tombé amoureux de l'Afrique pas celui d'un Africain.
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Erwan G
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Erwan G »

tauther a écrit : mar. mars 19, 2024 9:14 pm
fafnir a écrit : mar. mars 19, 2024 8:18 pm Le nom me disait vaguement quelque chose et un google plus tard je constate qu'il a écrit Santiago que j'ai dû lire à sa sortie et que j'avais trouvé fun. Bref, du coup, je vais essayer de lire kirinyaga un de ces 4 (pas l'autre, j'ai pas envie de me faire ban)
Mais non! Kila kitu ni sawa! Kirinyaga, Ivoire et la trilogie L'infernale Comédie sont à minima très chouettes, et plus encore si l'Afrique t'intéresse.
Après cela reste le regard d'un Américain tombé amoureux de l'Afrique pas celui d'un Africain.

Oui, mais Kirinyaga, c'est une magnifique réflexion sur la question de l'utopie et du rêve d'une époque révolue. C'est un livre aussi fort que l'Homme qui savait la langue des serpents sur le même sujet. Qu'est ce que la tradition ? Est-elle aussi immuable que l'on veut bien le dire ? Le progrès est-il oubliable ?

Le livre te donne envie de t'intéresser aux tribus africaines, à leur approche, mais elle n'est que l'expression d'un amour sincère de l'auteur pour des gens qu'il aime et un moyen d'interroger notre nature profonde. On pourrait le faire autrement, notamment en parlant de gens qui préfèrent vivre dans la forêt plutôt que de rejoindre des villages qui ne sont que le "progrès" imposé par l'envahisseur...

Après, pour le reste, je blague parce que c'est dans ma pal et que cela fait longtemps que je retarde la lecture par peur d'être déçu. Après Kirinyaga, j'ai lu plusieurs livres de Mike Resnik et s'ils sont tous amusants, aucun n'a la force et l'envergure de Kirinyaga.
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