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[CR] JdR Solo : Mélodie pour un meurtre

Publié : ven. juin 28, 2024 2:33 pm
par fnord
Pitch de départ: vous incarnez un pianiste de jazz qui découvre qu'il est immunisé contre le toucher de la Faucheuse. Incapable de réclamer votre vie, Elle vous recrute dans le Département des morts non autorisées. Chaque soir, après votre prestation au club, vous trouvez dans votre boîte à pourboires un bout de papier où figure le nom d’une personne prise sans Son consentement. Vous devez élucider le mystère de ces morts non autorisées, à l’aide de vos nouveaux talents surnaturels et réaliser une étrange harmonie pour faire part de vos découvertes à la Faucheuse avant le lever du soleil.

Dans le texte qui suit (oui, avec des fautes de passé simple, j'ai corrigé ce que j'ai pu), tout ce qui est entre crochets ou en italique indique un jet sur une table aléatoire ou un autre mécanisme de jeu.
Les règles étant plutôt lâches sur l'utilisation des tables, je les ai utilisées principalement pour démarrer ou donner des indications d'inspirations.

Trois séances d'1h30 environ (Accord)
 
Skylar «Whisper» Carter

Notes bleues 6 5 4 3 2 (permettent d'utiliser les pouvoirs entre parenthèses)

Actions
Communication (parler aux esprits)
Déplacement (passage éthéré) -
Force (impacter les auras) +
Finesse (toucher fantôme)
Discernement (les échos du temps) +
Victime : Bradley Keats

Accord 1
 
Identité
Force/Empêcher un médium, un témoin important de votre enquête, d'être kidnappé
 
Comme d'habitude, il me fallait aller voir Barbra pour obtenir des renseignements supplémentaires. C'était la seule médium en laquelle j'avais confiance. Et elle ne prenait pas cher. D'accord ce dernier point était peut-être le plus important.
Comme d'habitude, à peine arrivée devant sa devanture de diseuse d'aventure, j'ai remarqué la berline noire de Monsieur Moustaches. Je lui avais pourtant dit de la laisser tranquille mais il n'avait vraiment pas l'air de comprendre. [jet Force 7] Les deux gardes du corps ont pris leurs jambes à leur cou à peine les paillettes de ma robe entrées dans leur champ de vision. J'ai violemment ouvert la porte, faisant tomber deux ou trois babioles de l'étagère branlante au mur, et Monsieur Moustaches est devenu livide. Sans lui laisser le temps d'utiliser sa voix nasillarde pour implorer ma merci, je l'ai envoyé valdinguer à travers l'ouverture de la porte. Il s'est pris sa bagnole de plein fouet et j'ai entendu un «crac» pas encourageant pour la suite de ses jours. Je refermais la porte doucement, remis les babioles en place puis m'assis sur une des chaises autour de la table où Barbra officiait.
Sans un mot, elle se mit au boulot.
Bradley était donc un [occupation 6] pilote intrépide qui essayait de survivre [Action 10] à une chose qu'il avait vue [rôle 12]. Mauvaise nouvelle pour lui, il avait échoué. Mauvaise nouvelle pour moi, je n'avais vraiment pas grand chose pour continuer.
Et là Barbra, en allant vers son étagère, dit de sa voix presque atone:
- Oh non, l'hélice s'est cassée en tombant tout à l'heure.
en tenant un hélicoptère en fer blanc dans ses mains.
Des hélicos, il n'y en avait pas 50 : l'hôpital ou l’aérodrome privé.
Je posais le billet de 50 sur la table et sorti.
[Ton : Ré]
 
Scène de la mort
Communication/Persuader un ancien détective de partager les détails d'une mystérieuse affaire qu'il n'a jamais résolue
 
L'hôpital étant l'endroit le plus proche, je pris les clefs des poches d'un Monsieur Moustaches toujours gisant pour utiliser sa berline. A cette heure, les rues étaient presque désertes mais je respectais scrupuleusement le code de la route. Être en infraction dans une voiture volée n'était pas une bonne idée.
Il y avait peu d'activité à Saint Camille et l'hélico était toujours sur le toit. Je m'avançais vers l'accueil où un petit jeune déjà blasé était posté: une femme de 150 kilos en habits de lumière et lourdement maquillée pour la scène ne lui inspira qu'un laconique :
-Veuillez renseigner cette feuille, s'il vous plaît, tout en me la tendant.
-Tout va bien, je vous remercie. Je voulais savoir si Bradley est de service ce soir.
Il me regarda plus attentivement, haussa légèrement les épaules, consulta un planning et me répondit que normalement oui mais qu'il n'était pas arrivé.
-Il est tout le temps en retard de toutes façons.
J'allais lui demander comment je pouvais le joindre lorsque cette insupportable sensation de quelqu'un qui marcherait sur ma tombe me parcourut le corps. Génial, un esprit qui veut causer...
[jet communication bleu 3 « Non, mais »]
Direction la chapelle, il n'y a jamais personne pour vous y déranger ou vous prendre pour une tarée si vous y parliez seule.
-Salut, moi c'est Whisper.
-Lieutenant Johns.


-C'est toi qui a voulu parler, je t'écoute.
-C'est surtout parce que j'ai su que tu pouvais m'entendre.
-Je ne suis pas là pour tenir salon, j'ai des choses à faire. Et je crois que tu le sais.
-Ton type est mort.
-Merci pour l'info mais je le savais déjà.
-Pas la peine d'être aussi sèche. Je pense que c'est lié à une de mes anciennes affaires.
-Non résolue, j'imagine ?
-Tu es vraiment une femme agréable, il n'y a pas à dire. Bref, il y a trop d'oreilles ici, je ne peux rien te révéler de direct, pas un nom, pas un lieu, rien. Par contre, rien t'empêche d'aller fouiller dans mes archives.
-Rien à part tes collègues vivants.
-MES archives, chez moi. Si ma femme n'a pas changé nos habitudes, il y a une clef sous le pot de bégonias. Il te suffit d'aller au grenier. Tout est minutieusement classé. Tu trouveras facilement.
-Merci.
-Trouve. Je ne supporte plus d'être ici et je crois que c'est ce qui me retient.
Je savais que rien n'était plus faux mais je n'avais pas le cœur de le lui dire.
-T'inquiète pas, Lieutenant, je suis sur le coup.
[Ton : Mi]

Indice
Communication/Échanger un morceau de votre mémoire contre des indices vitaux avec un esprit collectionneur de mémoire
 
Bien sûr. Comment en pouvait-il en être autrement ? La jolie petite maison de feu Lieutenant Johns n'était plus qu'un tas de cendres. Et pas des plus récentes. Pas le temps de me morfondre puisque cette insupportable sensation de quelqu'un qui marcherait sur ma tombe me parcourut à nouveau le corps. J'avais chanté toute la soirée et voilà que j'étais contrainte de causer toute la nuit.
[jet communication bleu 6]
-Ssssalut beautéééééé
-Si tu veux, mais on peut aussi se passer des effets. Tu veux quoi ?
-Mmmmmmmmmm, combattante, j'aime ça.
-Je m'ennuie déjà.
-Je vous ai entendu le Lieutenant et toi... Je peux t'aider.
-Quel est le prix ?
-Directe, j'adooooore.
-J'attends.
-Trois fois rien, uniquement de ce dont tu peux te passer.
-De cette conversation ?
-Tu me plais de plus en plus ! J'aime, j'aime, j'aime ! Donc je veux garder un souvenir de toi. Et quoi de mieux qu'un de tes souvenirs ?
-J'imagine que si je dis de prendre ce moment-ci, je ne saurais plus ce que tu m'auras dit, c'est ça ?
-Allez, soit bonne joueuse. Mes informations te seront très utiles.
[Atmosphère Menaçante]
-Bon, finissons-en. Je te troque mon premier souvenir de menace physique que j'ai donné à un sale petit con de gosse de riche. Tu aimes bien lorsque c'est cash, tu vas en avoir pour tes infos.
-Mmmmm, j'en savoure déjà le fumet.
-Donc ?
[secret A peint une scène étrange issue de rêves étranges qui s'est réalisée]
-Laisse moi te montrer.
Ça aussi, je déteste : images directement au fond du cerveau. Tout en découvrant l'histoire de Bradley, je sentais le souvenir du petit con s'estomper.
[Motivation Protéger/Descripteur Majestueux/Atmosphère Menaçante]
De la lumière. Mais qui n'éblouit pas. Une toile blanche sur laquelle on ajoute un blanc plus blanc encore. De l'or. Des nuages. Intérieur de cockpit d'hélico. De grands coups de pinceaux faisant apparaître une porte. Non, pas une porte. LA porte. L'idée platonicienne de porte. Vue à travers la vitre d'un hélico et vue sur la toile et vue en rêve. Puis une clef. Bleue nuit. Griffue ? Veinée, palpitante, malsaine.
-Tu as aimé autant que moi ?
Je suis partie sans lui accorder le plaisir d'une réponse.
[Ton : Fa]

Accord 2

Liens emmêlés/Révélation
Force/Se retrouver au milieu d'une bagarre de bar, en pleine recherche d'indice
Fusionner/Spectateur/Séduisante


Il me fallait un curé. Pas la peine d'être Grande Prêtresse pour comprendre qu'il s'agissait d'un message divin. Donc direction « Le dernier bar avant l'aube » où le père Adrien, 23 ans, essayait de sauver des âmes. Il était amusant, Adrien. Complètement déconnecté mais d'une droiture assez incroyable. Ses larges épaules de nageur ne me laissaient pas non plus indifférente. Quoi ? Les autres auraient le droit de reluquer les jambes interminables de leurs clientes et je serais privée de fantasmer sur des épaules ? Même d'un curé, si tel est mon désir !
Surprise, c'était le boxon dans le bar.
[jet de force 3 « non, mais »]
J'ai bien essayé de distribuer deux trois mandales à droite à gauche, impossible d'y mettre le début d'un bout d'escarpin. Par une fenêtre, je pouvais voir Adrien repousser les coups et poser ses assaillants à terre comme si le sol était un matelas.
Menteur/Menaçante
Je fus bousculée par un costard cravate qui essaya de m'entailler avec un tesson de Bud. Déjà, j'ai plus de classe que ça et je n'étais pas d'humeur puisqu'on me privait d'Adrien. Il a dû le remarquer car son geste s'arrêta net. Il me pris par le bras et nous nous écartâmes du bar.
-Dé... désolé, j'étais encore dans le feu de l'action.
-Y'a pas de mal.
-Surtout pour moi.
-Monsieur est observateur.
-Monsieur a été marié 3 fois.
-Whisper.
-Mais oui ! Je suis venu dans votre club il y a 3 semaines ! Je me disais bien que vous me rappeliez quelqu'un ! Moi c'est John.
-C'est amusant, j'ai croisé un Johns cette nuit.
-Ah oui ? C'est aussi mon nom de famille.
-Père policier ?
-Vous êtes aussi bonne chanteuse que psychique ?
-Et vous faites ?
-Moi ? Avocat. Et non, ça n'aide pas beaucoup pour les pensions alimentaires !
-Par le plus grand des hasards, vous n'avez pas conservé les archives de votre père ?
-Pourquoi ?
-Entre une détective et un avocat, ça va être une pluie de questions. Manque plus qu'un psy.
-Première femme. Effectivement, c'était fatigant à force.
-Donc, archives ou pas ?
-Donnez-moi au moins un détail.
-Hélico.
-Vous avez une voiture ? Je ne suis pas en état de conduire mais je peux encore servir de GPS.
[ton : Ré#]

Lignes floues/Manifestations étranges
Mélancolique
Déplacement/Se déplacer silencieusement dans un cimetière, en essayant d'assister à une procession fantasmagorique qui n'est pas supposée exister.

 Un mur d'enceinte, une grille ouvragée avec des angelots et l'inscription Cimetière m'indiqua assez clairement que ce n'était pas chez lui.
-Ce n'est pas chez vous.
-Je n'ai jamais dit que les archives étaient chez moi.
-Vous voulez me faire croire qu'elles sont ici ?
-C'est un peu plus compliqué que ça. Elle ne sont pas physiquement ici mais liées aux esprits qui sont à l'intérieur. En fait, il m'arrive d'utiliser les archives paternelles pour mes cas et, comment dire, je les ai liées aux résidents permanents du lieu.
-Vous avez fait de ces fantômes vos esclaves ?
-Oh là ! Tout de suite les grands mots ! Il sont libres de faire ce qu'ils veulent.
-Sauf qu'ils doivent vous obéir lorsque vous voulez les consulter.
-Certes.
-On verra pour les considérations morales plus tard. Comment on fait ?
-Oui, utilisons d'abord les ressources et on verra pour les remords.
-M'obligez pas à devenir désobligeante.
-Très bien. Il vous faut entrer dans le cimetière et trouver les esprits liés. Pour que ce soit plus simple, je les ai fait faire parcourir un chemin défini (qu'il m'expliqua, je vous fait grâce des détails). Il ne vous restera plus qu'à les écouter pour trouver ce que vous chercher.
-Le tri est automatique ?
-On peut dire ça. Par contre, ils sont assez peureux et se taisent s'ils entendent un bruit humain.
Je ne savais pas qui ce baveux avait employé pour réussir ce tour de force, ou pire s'il était lui-même capable de le faire, mais cela me plaisait de moins en moins. Il me faudra réellement m'occuper de son cas plus tard.
-J'imagine que vous ne m'accompagnez pas ?
-Je ferai trop de bruit. Je crois que je vais piquer un petit somme dans votre très confortable voiture.
 J'enlevai les clefs du contact et me dirigeai vers la grille.
[jet déplacement bleu 3 « non, mais »]
Je passai facilement la grille et cherchai les esprits. Je ne sais pas comment il s'était débrouillé mais je les trouvais rapidement. Comment rater une file d'esprits marchant au ralenti les uns derrière les autres au rythme d'une litanie qui ferait passer « Strange Fruit » pour « La bonne du curée » ?
Malgré tous mes efforts, mes 150 kilos ne sont pas passés inaperçus. A peine je distinguai une phrase que l'esprit se taisait. Ce mystère Johns commençait à m'ennuyer sérieusement. En imaginant comment m'en tirer en torturant un avocat, je remarquai un motif dans la procession. Très sensiblement, il y avait comme 5 arrêts. Je me dirigeai vers le premier et vis la petite figurine en forme de diablotin mal cachée entre deux tombes. Un coup de talon aiguille la brisa en petit morceaux. Il en fût de même pour les 4 autres. Les esprits disparurent d'un coup.
Je n'avais pas avancé dans mon enquête mais je me sentais admirablement bien.
[ton : La#]

Derrière le voile/Plongée en profondeur
Déplacement/Naviguer dans les souterrains de la ville en suivant des traces fantomatiques
 
John Johns s'était fait la malle. Pas que j'étais surprise mais c'est toujours lassant de devoir courir après quelqu'un. Vous laissez le bénéfice du doute et vous vous faites toujours avoir.
[jet déplacement 0 « non, et »]
Mais il avait eu au moins la décence de laisser des traces. Mais il avait eu l'indécence de se diriger vers les égouts. Et on sait tous que rien de bien réjouissant se passe dans les égouts. Je n'avais vraiment, mais vraiment pas, envie d'y aller. Mais je me voyais mal expliquer à la Grande Faucheuse que j'avais arrêté d'enquêter parce que « vous voyez, les égouts c'est toujours une mauvaise nouvelle et que même en le sachant, on ne peut rien y faire ».
Donc, j'entrai dans l'ouverture avec renoncement et atteignis le sol spongieux.
John eu la décence de m'assommer de suite. Tout le reste est assez flou, je me vois même sur une espèce de barge avec un Charon comme navigateur. J'aurais aimé que ma semi-conscience durât plus longtemps mais ce n'était pas une de ces nuits.
[ton : Ré]

Accord 3

L'entité
Mouvante de liquides métalliques et de panaches de enfumés. Elle réfracte la lumière de façon particulière, la faisant paraître simultanément présente et absente.
Atmosphère : Fantasque
Finesse/Réparer un vieux gramophone qui diffuse des messages de l'au-delà.


C'était le royaume du Disco. La lumière tournoyait et disparaissait comme si projetée par une boule à facettes. Et il était hors de question que je finisse là-dessus, on a son amour propre tout de même.
J'avais cependant la joie d'être attachée sur un autel au milieu d'un collecteur hors d'usage (enfin, je l'espérais) avec le charmant John Johns au dessus de moi avec un couteau tout ce qu'il y avait de plus sacrificiel. Je regardai au sol assez difficilement pour y voir une espèce de liquide gris métal qui diffusait une fumée qui ne pouvait pas être une bonne nouvelle vu les rats crevés qui y étaient prisonniers.
John n'ânonnait rien, ce qui était très étrange pour un mage oculiste. En revanche, il y avait bien une litanie et les petits craquements étaient significatif d'un vinyle. Au moins, ce n'était pas YMCA mais , une fois encore, cela ne présageait rien de bien sain pour moi. Une chance, John avait les yeux révulsés pour une raison quelconque, ce qui me donnait le temps d'au moins d'essayer de m'extraire de cet autel.
[jet Force 6]
Après à peine deux va et vient des mains, la corde se rompit sans prévenir et l'élan fit que John se pris un bien joli revers en travers de la tronche, le mettant KO. Il tomba hors du liquide cependant.
Je vis la platine sur lequel tournait le disque. Il était absolument hors d'âge et tournait à l'envers. En m'approchant, je fis gaffe à ce qu'il diffusait [Thème : la tromperie]. C'était une ode à Satan le Trompeur, et désolée pour le cliché, ça cadrait assez bien avec un avocat.
[jet Finesse 4 Oui, mais]
Je pris sur moi pour remettre en ordre le gramophone et le disque, une fois lu à l'endroit, diffusa « Born to be alive ». Oui, je le pris personnellement. Et le liquide aussi.
[ton : Fa#]

Mobile
Cherche à équilibrer sa propre dette où chaque mort compense une vie qu'elle a sauvée par inadvertance
Plonge des zones dans l'obscurité ; regard hypnotique ; absorbe les sources de lumière pour se développer


Terminée la boule disco, les lumières perdaient en intensité avec quelques clignotements lugubres. Le liquide s'étendait doucement, sans tourbillonner, sans flux ni reflux, discrètement, comme si de rien. Regarder cette inexorable avancée était fascinant, j'en voyais presque un début de chanson qui n'attendait que de naître.
Déplacement
Mais si je restait ici plus longtemps, je n'allais plus jamais avoir l'occasion de chanter quoi que ce soit.
[jet Déplacement 3 non, mais]
Il faisait déjà un peu trop sombre pour courir comme une brute. Je sortais mon portable et alluma la lampe. Qui dura exactement 12 pas. Je restais figée sur place et reçu quelques images mentales du liquide. Bradley qui [Fantasque], habillé en hélicoptère, saute du toit de son immeuble. Les fumerolles du liquide qui empêche un malfrat de tirer sur un policier en uniforme. John [Mélancolique] perdu dans ses pensées, marchant sur la route, la photo de ses parents dans une main et ne voyant donc pas la voiture fonçant sur lui mais qui glisse au dernier moment sur le liquide. Moi, cherchant les mots parfaits pour cette mélodie rampante et me faisant ensevelir sous elle. Et je les tenais !
[ton : Sol]

Perspicacité
Déplacement/Rechercher/La trahison/

[jet Déplacement 1 Non et]
J'avais les chevilles prises dans le liquide, je ne pouvais plus bouger. Mais je n'en avais cure, j'avais LA chanson. Puis on m'arracha de cette extase d'un coup de poignard. John venait de me planter un couteau dans le dos, littéralement. Et il était complètement partant pour continuer allègrement.
[jet Force 4 Oui, mais]
Comme c'était toujours une brindille, je n’eus aucun de mal à faire valdinguer son arme. Il me regarda fixement, esquissa un sourire et s'évanouit dans l'obscurité.
Je ne pouvais vraiment pas rester là. Je n'avais pas la moindre idée de comment contrer le liquide mais j'essayais tout de même une petite attaque psychique.
[Jet Force bleue : 6 oui et]
A ma grande surprise, le liquide s’arrêta net. Il semblait désormais inerte mais était encore présent. Pourtant, les lumières recommencèrent à éclairer le collecteur. Je n'attendis pas mon reste et sorti le plus rapidement possible. J'avais une chanson à écrire !
A la sortie du collecteur, Elle m'attendait. Et Elle n'avait pas l'air spécialement contente. Elle m'indiqua le piano qui venait d’apparaître à sa gauche. Je ne voulais jouer que LA chanson mais je savais que ce n'étais pas ce qu'elle attendait de moi. J'abdiquais.
[ton : Fa]
Elle secoua la tête, déçue, posa un doigt sur mon front. Ce fut la mélodie que je perdis en premier, puis le pont, puis le deuxième couplet, le premier pour terminer par le refrain.