[Financement participatif] Néo-Lutèce, le cyberpunk français

[Marid]

Bonjour à tous,
Nous tentons le pari de convertir notre expérience immersive **Néo-Lutèce** (GN à Chronique en place depuis 3 ans) en jeu de rôle papier.

*Ok, super, mais c'est quoi ?*

Néo-Lutèce entraîne les joueurs dans un Paris futuriste et dystopique, dans un monde qui a déjà subi un premier effondrement après différentes crises provoquées par les conflits entre corporations et les conséquences de ces dernières sur l'équilibre du monde et le climat. Après une longue période d'indépendance où elle fut coupée du monde, Paris, devenue Néo-Lutèce, renait de ses cendres...Mais à quelle condition ? Détruite par différentes catastrophes puis par les conflits corporatistes, elle est aujourd'hui sous la coupe d'une entité autoritaire, la Gouvernance, qui tente d'y réinstaurer l'état de droit, poussée par les corporations qui s'impatientent de retrouve leur ancienne place.
Incapable de récupérer son pouvoir légitime sur tout le territoire, la Gouvernance a fait le choix d'isoler les quartiers les plus réfractaires dans les Zones de Restrictions Spéciales, livrées à elles-mêmes. C'est dans ces quartiers-prisons que vont évoluer nos joueurs, les Insurgés...




**Néo Lutèce** est résolument ancré dans l'esprit "punk" du cyberpunk, dans une ville morcelée en secteur ultra technologique et très surveillé et zone de non-droit où tout est permis.
Ses inspirations principales varient entre les vibes d'anticipation des années 80 (Escape from L.A, the Warriors...) et un cyberpunk plus moderne.

Le jeu bénéficie de trois ans d'écriture continue, grâce au jeu grandeur nature dont il est issu, notre but étant de convertir cette expérience en jeu sur table avec un setting différent des cyberpunk d'inspiration américaine ou japonaise. Néo-Lutèce se démarque par sa touche "française" (ici évidemment plus parisienne, mais le monde ne se limite pas à la ville), notamment les références à la Commune, la Révolution française et la Résistance mais également aux quartiers de la vie et ses spécificités.

IL joue également sur les thèmes de la révolte face à un système oppressif : les canaux de communication alternatif (radio de la rue, presse insurgée), les actions symbolique, la censure de l'art, être spectateur ne suffira plus.

Le système de jeu est plutôt axé narratif, avec un système très simple (3D6) pour favoriser la fluidité de l'action et garder un rythme élevé.

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Niveau équipe, nous sommes rôlistes frénétiques depuis un bout de temps, j'ai personnellement publié deux jeux édités (Acheron et Wulin), ainsi que de nombreux supplément et scénario : nous ne sortons pas la volonté de convertir un GN en JdR d'une idée saugrenue.
Nous pensons véritablement que le jeu peut trouver son public et peut-être créer un pont entre les communautés JDR et GN (les biclassés sont nombreux, mais ils se cachent).

[Marid]

"On a peut-être pas la lumière, mais on a encore la flamme"
Dicton insurgé...

Mais du coup, on joue quoi ?
Des habitants (volontaires ou non) des Zones de Restrictions Spéciales, c'est à dire les quartiers "murés" par le gouvernement en place pour éviter que les éléments les plus réfractaires de sa population ne viennent perturber le processus de réhabilitation de la ville, déjà bien avancé.
D'un côté des murs, une vie moderne, presque confortable, mais ultra-surveillée et soumise, indirectement à la volonté des corporation, de l'autre....un champ de ruine où la seule évasion se résume à un cacheton de Narcopill ou les lumières de la Nouvelle Elysée, qu'on peut apercevoir depuis les vieux toits des quartiers en ruine.