CasusNO

Voici le résumé notre gros scenario Cyberpunk 2020 qui s'est tenu sur 2 jours (2 x 6 heures de jeu).

J'ai adapte le systeme YZE pour Cyberpunk afin d'avoir un systeme moins lourd. 
 

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Aout 2020 – Night CityLes personnages forment une équipe Trauma Team affectée au centre de la ville, toujours prête à plonger dans le chaos urbain pour extraire ses clients fortunés des griffes de la mort.
L’équipe :

• Virgil – Medtech, précis et méthodique, capable de sauver une vie dans les pires conditions.
  
• BB – Nomade et pilote d’AV-4, qui vit littéralement dans son appareil. Son ancienne tribu, un cirque itinérant, n’existe plus. Depuis, elle squatte le garage de Trauma Team, avec l’étrange bénédiction de Clank, le chef mécano.
  
• Calfoo – Solo, lame de l’équipe, efficace et discret.
  
• Lawrence – Média indépendant, souvent accroché à l’équipe pour tourner des images crues et sulfureuses qu’il revend parfois sur le marché noir. Ami de longue date de Virgil (en tout cas, du point de vue de Virgil).
  
• Dispatch – IA simplifiée de coordination tactique : informe, assiste au diagnostic, gère les priorités.
  
  

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Acte 1
La routine commence par l’appel d’urgence d’un client célèbre : Zeke Vorn, rockerboy en pleine ascension, en overdose dans l’Heptagone, un bar de luxe saturé de fumée de synthé-nicotine et de néons bleus pulsants. Extraction rapide, protocole standard… mais l’intervention rappelle à tous la Clause 17 du contrat Trauma Team : « En cas de menace vitale, tout lieu devient un site médical temporaire. »

 Alors que l’AV-4 fonce déposer Vorn chez lui, Dispatch annonce une intervention prioritaire en zone de combat : la carte Platinum de Zeya Voss, cadre d’Orbital Air, vient d’être brisée. Étrange — l’équipe n’est pas équipée pour ce genre de zone, mais l’équipe 7, celle qui la couvre normalement, est indisponible.

 BB pose ses coéquipiers sur le toit du bâtiment cible et prend du recul pour surveiller. L’intérieur est silencieux, poussiéreux. Quelques étages plus bas, dans un appartement étrangement vide, ils trouvent Voss, gravement blessée. Pendant que Virgil tente de la stabiliser, Lawrence capte un murmure : « datajack… » — elle veut transférer des données. Mais rien sur place pour ça : retour à l’AV obligatoire.

 Dehors, BB repère des colonnes entières de boostergangs convergeant vers l’immeuble. Extraction immédiate.
S’ensuit un chaos incandescent : roquettes traçantes, pluie de balles, odeur de poudre et de câblage brûlé. Virgil, Calfoo et Lawrence, sous le feu, avancent en portant la civière, tandis que Calfoo affronte un booster intégralement cybernétisé. BB percute l’assaillant avec l’AV, le projetant dans le vide.

 Dans l’AV, Lawrence connecte Voss au système : elle transfère des données… juste avant de mourir.
BB, en quittant la zone, aperçoit la carcasse broyée de la voiture de Voss en contrebas.

 Retour à Trauma Team : mission classée en échec, mais les enregistrements de Lawrence suffisent à éviter des sanctions.
Virgil fait son rapport à Eilin, Managing Director de Trauma Team Night City.
Lawrence échange avec Morgan, responsable PR & Legal.
BB débriefe avec Clank.
 Plus tard, Lawrence ouvre les fichiers : cryptés. Virgil contacte une Netrunner pour les décrypter :

1. Articles et vidéos sur un projet de rénovation urbaine dans le quartier défavorisé de Heywood, piloté par une corporation appelée Catalyst.
   
2. Une photo : trois employés d’Orbital Air, dont une jeune Voss et Damien Krell, actuel CEO de Catalyst. Le troisième reste inconnu.
   
3. Un fragment de code vieux de plus de dix ans, incomplet.
   

Chacun rentre chez soi.

Le lendemain, à l’aube, Lawrence est réveillé par un coup de sonnette. Instinctivement, il s’écarte de la porte… des tirs traversent le panneau, tandis que tous ses écrans affichent l’image d’un fantôme chinois.
 Fin de l’Acte 1.

Acte 2

In media res : Lawrence, encore dans le brouillard du réveil, se rue dans sa chambre pour récupérer son flingue pendant qu’une silhouette féminine force la porte d’entrée. La tueuse, chrome brillant sous un manteau de cuir synthétique, a déjà mis sa femme en joue. Lawrence, mains tremblantes mais sans hésiter, tire. Son tir est maladroit… mais touche mortellement. Avant de s’effondrer, elle lâche : « … juste engagée pour récupérer… les fichiers… »

 Fier d’avoir protégé sa famille, Lawrence est désarçonné par la réaction glaciale de sa femme. La dispute éclate : reproches, jalousies anciennes, rancunes de carrière (elle est corpo, et il ne l’a jamais accepté). Elle part avec les enfants, direction chez ses parents.

 Peu après, les gyrophares de la NCPD colorent l’appartement d’une lumière rouge et bleue. L’équipe Trauma Team arrive à bord de l’AV-4, reroutée par Dispatch. Les pièces se mettent en place : la hackeuse qui a ouvert la voie à l’assassin était une pro. L’attaque visait autant à faire peur qu’à mettre la main sur les données de Voss. Fait étrange : Dispatch a envoyé directement le signal de détresse de Lawrence à leur équipe, court-circuitant les procédures normales.

 Ils décident d’enquêter. C’est leur jour de repos — et à Night City, il n’y a pas vraiment de vacances.
 

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Pistes suivies :

• Équipe 7 indisponible : Leur AV-4 a été envoyée en maintenance quelques secondes après l’appel de Voss. Pas de panne réelle : confirmation par Six Packs, leur leader.
  
• Photo de 2008 : Époque de la guerre corporatiste Orbital Air / EBM. Voss dirigeait une équipe d’assaut visant à détruire une station EBM. Échec, mais découverte d’un netrunner nommé Holloway, alias Ghostwire, présumé mort.
  
• Rumeurs sur Ghostwire : Il apparaîtrait encore parfois dans la Matrice, comme un spectre numérique.
  
• Catalyst : Dirigée par Damien Krell, ex-Orbital Air. Derrière, on retrouve des parts détenues par EBM et Orbital Air. Leur projet phare : réhabiliter Heywood, quartier limitrophe de la zone de combat. Officiellement pour en faire un espace vert et sûr ; officieusement, les habitants partent les uns après les autres… volontairement, ou presque.
  
• Boostergangs unis : Plusieurs gangs différents, dopés à une drogue de combat, engagés pour « nettoyer » le secteur lors de l’extraction de Voss.
  
• Intrusion informatique : Le DSI de Trauma Team suspecte un accès non autorisé, sans pouvoir identifier quand ni par qui.
  
• Orbital Air : Aucune réclamation officielle sur la mort de Voss. Affaire classée.
  

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Ils décident de se rendre à Heywood.

Le quartier est un labyrinthe de chantiers, de grues et de palissades couvertes de graffiti défraîchis. Les rues sont étrangement vides, le bourdonnement des générateurs se mêlant au cliquetis métallique des drones de surveillance Catalyst. Les rares habitants parlent d’un départ « volontaire », mais d’autres chuchotent des histoires de disparitions, de coupures impromptues d’électricité ou d’eau, et de routes bloquées pour « travaux ».

 En pleine observation, un AV de luxe se pose dans un souffle chaud de turbines. Une femme en tailleur corpo, badge Catalyst brillant au revers, les invite à rencontrer Damien Krell.
 

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Chez Catalyst – Heywood

Krell les reçoit dans un bureau panoramique, surplombant les chantiers. Écran mural projetant des images idylliques de futurs jardins et d’avenues propres. Il parle le langage corpo fluide : chiffres, délais, bénéfices sociaux. Puis vient la question Voss : il prétend avoir gardé un contact sporadique, nie savoir ce qu’elle faisait en zone de combat. Quand Calfoo suggère que l’AV de Voss venait des bureaux Catalyst, il esquisse un sourire… et reste silencieux.

 Le message implicite est clair : « Vous savez qui je suis, et jusqu’où je peux aller. »

Ils sortent en ayant compris une chose : ils jouent avec des forces qui les dépassent.

 Fin de journée. Chacun rentre — sauf Lawrence, qui dort chez Virgil.
 

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En pleine nuit : Les écrans de l’AV-4 de BB s’allument d’un coup. Un masque kabuki stylisé apparaît :

« BB… je suis Ghostwire. Aidez-moi. »
L’image disparaît. Tous les écrans de Trauma Team ont diffusé le message.

 Fin de l’Acte 2.

Acte 3

L’écran s’éteint aussi vite qu’il est apparu. Apparemment, tous les écrans de Trauma Team ont diffusé le même message.
BB laisse un message à ses collègues pour leur donner rendez-vous le lendemain matin.

 Le lendemain, les personnages participent à plusieurs réunions de crise avec Eilyin, Morgan et le DSI. En discutant à part avec ce dernier, ils apprennent qu’un Netrunner s’était effectivement infiltré dans les serveurs de Trauma Team. Sa connexion a été coupée juste après son appel à l’aide. Le signal a pu être tracé jusqu’à un relais en orbite basse.

 Les personnages soupçonnent immédiatement un lien avec la station EBM, attaquée par Orbital Air douze ans plus tôt. Mais ils préfèrent ne rien dire à leurs supérieurs.

 Virgil fait appel à son contact Netrunner pour creuser l’affaire. Rapidement, il découvre que la station EBM était « dormante », mais pas coupée du Réseau… jusqu’à la nuit dernière. Depuis exactement le moment de l’appel à l’aide de Ghostwire, elle a disparu de la Matrice.

Il apprend également qu’une station Trauma Team se trouve non loin.

 Poussés par l’envie de comprendre ce qui se passe (et par la possibilité d’un gros scoop pour Lawrence), ils en concluent que les réponses se trouvent sur cette station. Reste à savoir comment s’y rendre.

 BB connaît une tribu nomade spécialisée dans le transport suborbital. Son contact au sein de la tribu est… son ex. Elle décide de le joindre. Il faudra beaucoup de persuasion pour obtenir un rendez-vous avec leur leader, mais la rencontre est fixée pour le soir.

 Pendant ce temps, Virgil et Calfou choisissent de révéler à Eilyin ce qu’ils savent sur la station EBM, ainsi que sur la station Trauma Team en orbite. Eilyin admet que cette station existe, mais précise qu’elle n’est pas active actuellement. Elle pourrait néanmoins leur être utile.

 En réalité, il s’agit d’un projet secret de Trauma Team pour intervenir sur des stations spatiales. Plutôt que de maintenir une station habitée en permanence, Trauma Team a développé une technologie permettant de télécharger l’esprit d’une personne dans un corps cybernétique intégral. Plusieurs de ces corps sont entreposés en orbite.

Le protocole n’a jamais été testé complètement : l’occupation d’un corps cybernétique ne peut durer plus de trois heures avant que le sujet ne risque une cyberpsychose aiguë. Une fois incarné dans un corps cybernétique, il est possible d’utiliser les navettes de la station pour atteindre le lieu d’intervention.

 S’ensuit une longue négociation entre Eilyin et les personnages :

• Elle veut s’assurer qu’ils acceptent tous les risques liés au transfert d’esprit, sur le plan médical comme légal.
  
• Eux cherchent à obtenir une compensation : augmentation, promotion ou avantages particuliers.
  

En parallèle, Lawrence négocie avec la responsable des relations publiques pour préserver ses droits sur toutes les images qu’il filmera et qui ne seront pas directement liées à Trauma Team. Il rencontre ensuite un présentateur vedette de News 52, membre de son réseau, et lui propose « le scoop du siècle ».

 Pendant ce temps, BB se rend dans le camp nomade au sud de Night City. Le camp est un mélange de caravanes blindées, de modules récupérés et de vieux cargos spatiaux réaménagés. Après des discussions serrées, elle obtient de la leader le droit d’utiliser leur vieille navette pour atteindre la station.

 Le plan :

• Utiliser les corps cybernétisés de Trauma Team pour infiltrer la station et récupérer Ghostwire.
  
• Redescendre sur Terre grâce à la navette nomade.
  

Après cette phase d’intenses tractations, chacun obtient ce qu’il voulait.

BB rencontre alors la Netrunner de la tribu nomade, qui lui explique qu’il est impossible de dématérialiser un esprit : le « fantôme dans la machine » n’est qu’un mythe.

Les trois autres personnages se font implanter des processeurs neuraux, indispensables pour le transfert.

 Le lendemain matin, la vieille navette spatiale décolle avec, à son bord, BB, Virgil et leur pilote.
Pendant ce temps, Lawrence, Virgil et Calfou s’endorment, branchés sur le réseau de Trauma Team.

 Fin de l’Acte 3.

Acte 4

Virgil, Calfou et Lawrence se réveillent dans leurs corps intégralement cybernétisés.

Leurs systèmes s’activent avec un bourdonnement grave, et autour d’eux, la station spatiale Trauma Team se « réveille » à son tour, illuminée par des néons froids qui se rallument section par section.

• Virgil a intégré un modèle Kildare, optimisé pour les interventions médicales rapides.
  
• Calfou a pris possession d’un modèle Spider, équipé de quatre bras mécaniques puissants, parfait pour les missions musclées.
  
• Lawrence se retrouve dans un modèle Alpha, un châssis de base, robuste mais moins spécialisé.
  

Ils savent qu’ils n’ont que trois heures pour rejoindre la station EBM, collecter un maximum d’informations et, si possible, retrouver Ghostwire.

 Dans un hangar, ils repèrent rapidement une navette d’intervention. Grâce aux puces intégrées dans leurs corps cybernétiques, ils parviennent à la piloter sans difficulté.

Peu après, à travers les hublots renforcés, se dessine la silhouette massive et dégradée de l’ancienne station EBM.
Ils s’arriment à une section encore intacte et entament l’exploration.

Phase 1 : Exploration de la station
La station semble figée dans le temps. Les couloirs métalliques sont plongés dans la pénombre, et l’air recyclé est saturé d’odeurs rances.
Des corps flottent encore en apesanteur : cadres d’EBM et agents d’Orbital Air, tués lors des affrontements passés.

 Les personnages explorent plusieurs zones clés :

• Le bloc médical : ils y accèdent aux archives de sécurité, visionnant des fragments de vidéos montrant les derniers jours de la station.
  
• Le puits de serveurs : encore actif, il pulse d’une lumière bleutée et dispose d’une puissance de calcul largement supérieure à ce qu’une station de cette taille devrait posséder.
  
• La Matrice interne : c’est ici que Ghostwire s’est réfugié. Gravement blessé, il a reprogrammé deux cryopompes pour se maintenir en stase, s’éveillant par intermittence.
  

Peu à peu, les hallucinations commencent. Voix dans les oreillettes, messages cryptiques tracés sur les parois, silhouettes qui disparaissent dans les ombres…

Puis, chacun subit une vision plus intense :

• Virgil assiste au procès d’un médecin accusé de négligence médicale, condamné à mort. Son cerveau est cédé à Trauma Team.
  
• Lawrence assiste au procès d’une journaliste accusée d’avoir divulgué des secrets d’État. Son cerveau est également donné à Trauma Team.
  
• Calfou voit le procès d’un tueur en série, lui aussi exécuté, son cerveau remis à Trauma Team.
  

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Pendant ce temps, BB arrive avec la vieille navette nomade. Elle se rend au centre de commandement de la station et y détecte une autre navette en approche. Comprenant qu’il pourrait s’agir d’agents d’EBM, de Catalyst ou d’Orbital Air venus « finir le travail », BB réactive le système défensif.

Les canons automatiques parviennent partiellement à endommager la navette ennemie, qui s’écrase dans le module d’habitation de la station. Cet impact marque le début de la phase 2.

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Phase 2 : Extraction et affrontement

Les personnages se précipitent pour extraire Ghostwire et copier les données critiques des serveurs.

Ils sont attaqués par des agents corpo, eux aussi en corps cybernétiques, et le combat dégénère rapidement. Les explosions se succèdent, les sections se dépressurisent, et la station est peu à peu réduite à un champ de débris.

 Ghostwire est finalement récupéré et ramené sur Terre, placé en soins intensifs chez Trauma Team. L’entreprise ne sait pas encore quoi faire de lui — après tout, il a piraté leurs serveurs.

 Mais alors que les trois autres personnages se reconnectent au réseau de Trauma Team pour retrouver leur corps, quelque chose d’étrange se produit…

 Virgil se réveille dans une pièce plongée dans l’obscurité totale. Une femme se tient face à lui. Rapidement, il comprend qu’il s’agit du médecin condamné à mort qu’il a vu dans son hallucination sur la station. Elle paraît aussi surprise que lui de sa présence ici. Après quelques échanges, une porte s’ouvre, laissant filtrer une lumière aveuglante de l’autre côté. Tous deux comprennent que c’est leur porte de sortie… mais qu’un seul pourra l’emprunter. Virgil parvient à convaincre le médecin que son temps est révolu. Elle lui demande de transmettre ses excuses à sa famille, puis il franchit la porte.

 Lawrence se retrouve sur un plateau de télévision, probablement celui d’un journal télévisé. Il est assis sur la chaise du présentateur. À ses côtés, une femme qu’il croit reconnaître. Elle comprend vite ce qu’elle fait là. S’ensuit un débat philosophique sur le rôle du journaliste. Elle a été condamnée pour avoir voulu révéler la vérité. Lui ne fait guère cas de la déontologie, mais tente néanmoins de la convaincre du contraire. Il la reconnaît désormais : c’est Zhou, une journaliste célèbre disparue depuis deux ans. Lorsque la porte des coulisses s’ouvre, Zhou laisse Lawrence passer, lui transmettant le code d’accès à tous ses fichiers. C’est désormais à lui que revient la lourde charge de faire éclater la vérité.

 Calfou se réveille dans une rue sombre et humide. Un homme surgit et se jette sur lui. Le combat s’engage. Mais Calfou, plus expérimenté que son adversaire, parvient à le maîtriser et à le convaincre d’arrêter. L’homme avoue avoir tué des enfants dans sa quête pour se rapprocher de Dieu. Il finit par s’effondrer au sol en sanglots.

 Une lumière enveloppe les trois personnages, et ils retrouvent leurs corps physiques. Les médecins de Trauma Team paraissent inquiets : le temps d’absence entre leur upload et la réanimation a été particulièrement long.

 Ils découvriront que Trauma Team n’a pas inventé une méthode permettant de télécharger des esprits dans des machines. Les cyborgs qu’ils utilisent sont en réalité équipés de cerveaux humains. Leur conscience est transférée dans ces cerveaux, et de puissants médicaments sont censés maintenir la conscience originelle du corps hôte en retrait.

Mais il semblerait que ces drogues n’aient pas été aussi efficaces que prévu. Pire encore, il a fallu de peu pour que la conscience de leur hôte réintègre leur corps.

 Au final, Trauma Team est une corpo comme les autres...

Les révélationsLes données récupérées, combinées aux informations que Ghostwire livre entre deux phases de conscience, permettent de reconstituer l’histoire :

 En 2008, au plus fort de la guerre entre EBM et Orbital Air, cette dernière tenta de prendre le contrôle d’une station EBM. L’opération échoua, mais leurs agents découvrirent alors le projet Komposit : un algorithme de réaménagement urbain capable, en manipulant subtilement les conditions de vie d’un quartier (coupures d’électricité, disparition d’individus clés, incidents répétés…), de pousser la population à partir d’elle-même.

Une gentrification accélérée, sans violence directe.

 Damien Krell conserva l’algorithme et proposa à EBM et Orbital Air de s’allier :

• EBM fournirait la technologie.
  
• Orbital Air fournirait ses données satellites.
  

Après des années d’expérimentations à travers le monde, le projet Catalyst vit le jour. Heywood est devenu leur terrain de test à grande échelle.

 Ghostwire avait entrevu la vérité, mais son état instable limitait ses actions. Il avait prévenu Voss, qui avait commencé à enquêter. Refusant de l’écouter, elle avait confronté Krell — c’est en quittant Catalyst que son AV fut attaqué.

 Ghostwire, déjà infiltré dans les systèmes de Trauma Team (il comptait utiliser les cyborgs en orbite pour retrouver un corps), détourna l’équipe 7 pour envoyer Virgil, Calfou, Lawrence et BB à la place, espérant que la présence de Lawrence permettrait de tout révéler au public.

 Le morceau de code qu’ils possédaient déjà contenait la moitié de Komposit. L’autre moitié vient d’être récupérée sur la station EBM. Avec le code complet, ils peuvent désormais désactiver Komposit définitivement.

 Fin de l’Acte 4.

Acte 5 : Épilogue

 Lawrence publiera un reportage explosif sur Catalyst via News 52. Cette révélation lui ouvrira les portes de la renommée et fera de lui une figure incontournable du journalisme d’investigation à Night City.

 L’équipe Trauma Team sera promue et prendra la direction de la nouvelle division « Space » de Trauma Team, chargée des opérations spatiales et cybernétiques, un secteur stratégique en pleine expansion.

 Ghostwire, quant à lui, réussira à infiltrer le réseau de Catalyst pour mettre un terme aux plans de celui qui l’a abandonné sur la station spatiale il y a douze ans. Il activera le code source qui détruira définitivement l’algorithme Komposit.

Mais ce dernier « run » dans la Matrice sera son dernier : Ghostwire ne reviendra pas de cette ultime mission.

 Catalyst sombrera dans la tourmente, et Krell sera 'remercié'. Les personnages auront la satisfaction d’avoir déjoué les plans d’une mégacorporation puissante et sans scrupules.

Cependant, les conséquences réelles de leur intervention restent encore à évaluer — peut-être dans un prochain épisode…

hello,

bien cool à lire en tout cas, bravo !

Ca me rappelle furieusement mon MACC et ses déclinaisons.

Bonne soirée

Très sympa.

C'était full impro ou bien scripté?

Sympa à lire! CP c'est un peu ma madeleine de Proust
Je serai curieux de voir comment tu as adapté la cyber sur le YZE

C’était pas full impro, j'avais préparé le scenario. J'avais la trame, les pnj, et les points de passage. Après on avançait selon ce que faisaient les PJ. Mais j'avais pas mal anticipe leurs idées. 
Initialement j'avais même prévu une infiltration dans les locaux de Catalyst, ou ils auraient confronte Damian Krell et découvert qu'il avait l'intention d'utiliser l’algorithme a grande échelle. Mais on arrivait au bout du temps imparti, donc j'ai fais l'epilogue en 'cinématique'.

Pour la Cybernétique c'est assez simple :

Je calcul le ‘Cyber Augmentation Threshold’ = STRENGHT + WILLPOWER 

Ensuite je reprend la cybernétique décrite Cyberpunk Red.

La conversion se fait a la volée :
- Un ou deux points ajoutes sur un jet dans le systeme Cyberpunk donne +1D au jet en système Year Zero.
- Une perte d’humanité de 1D6, donne un point de Humanity Loss, 2D6, 2 points, etc…
- Une protection de 5 points donne 2D de protection en Year Zero, avec environ 2D supplémentaires tous les 5 points. Autant les armures peuvent provoquer des malus a l’Agilete (4D de protection -> -1D Agilete, 6D -> -2D…), autant la protection venant de cybernétique de donne pas de malus.

On cumule les points d’Humanity Loss. Lorsque le personnage atteint deux fois son ‘Cyber Augmentation Treshold’, il prend un point de Cyberpsychosis. Ensuite a chaque fois qu’il dépasse le seuil, il prend un point supplémentaire. Ces points sont ajoutes aux jets de Panique (similaire au jet de Panique d'Alien).