Merci pour les précisions, je vois mieux de quoi il retourne.
GCM a écrit : ↑ven. févr. 05, 2021 8:26 pmBref,
les personnages sont perdus (ou une bonne partie des personnages).
Oui, souvent. Mais il est important de comprendre qu'il s'agit d'une conséquence plutôt que d'une prémisse. La prémisse, c'est la condition de victime des PJ.
Je postule (schématiquement, c'est une représentation simplificatrice à but de game design) que le jeu de rôle est un média bipolaire, aventure d'un côté, horreur de l'autre. Des PJ héros pour l'aventure, des PJ victimes pour l'horreur.
le système, sans être excessivement gentil, permet quand-même largement aux PJ de survivre aux premières parties. Pas vraiment de l'Horreur donc...
Entre les pôles de mon média rôliste conceptuel existe un continuum. Il y a l'aventure pure, l'horreur pure, et une myriade de formules intermédiaires. De l'aventure plus ou moins horrifique, ou de l'horreur plus ou moins aventureuse, selon la perspective dans laquelle on se place. Je les englobe toutes sous le terme générique d'aventure horrifique.
Et moi j'aimerais, aussi, mettre de l'Horreur dans la mécanique.
Oui, c'est essentiel.
La dichotomie aventure / horreur est bien sûr narrative, mais elle est avant tout technique. Mon avis est que la condition de victime des PJ horrifiques doit être inscrite au cœur du système, sinon elle ne se fait pas suffisamment sentir durant la partie.
Lorsque, comme cela semble être ton cas, on vise l'aventure horrifique, tout revient donc à une question d'équilibrage. Doser (dans les règles) l'aventure et l'horreur pour obtenir le bon mix. D'expérience, ça peut être long à caler.
J'avais dit que je n'achèterai aucun gidéaire en 2021. Ben... Faut voir.

Moi je dis, avoir tenu la résolution sur le premier mois de l'année, c'est déjà un bel exploit. Faudrait peut-être pas pousser l'effort trop loin, ce serait un coup à se claquer un muscle du cerveau.
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Blondin a écrit : ↑ven. févr. 05, 2021 9:22 pm(mais promis Johan, c'est sur ma
wish list 
)
T'inquiète, on ne va nulle part, Sombre et moi. Quand tu seras prêt à passer le cap, on sera encore là.
